Troisième année RP, inscrite dans la chronologie
Filière Sport et Soins

Je savais maitriser cette matière sur le bout des doigts. Je m'étais entrainé comme je pouvais et je maitrisais les sorts du mieux que mon niveau le permettait. La théorie était ancrée dans mon esprit, je devais simplement calmer mon stress pour que tout se passe bien. Pendant cet examen, je voulais assurer pour me prouver que je pouvais être utile armée de ma baguette. Lorsque mon nom résonne dans le couloir, je prends une longue inspiration avant d'entrer dans la pièce. Celle-ci est pratiquement vide et lentement, je m'approche de mon enseignante pour entendre les consignes de l'examen. J'écoute et retiens les détails importants tout en ne lâchant pas le regard de l'adulte. *L'elfe, c'est lui l'épreuve* J'hoche la tête pour confirmer avoir compris et je m'approche doucement doucement de la troisième personne dans la salle, sans pour autant dépasser la limite imposé par Miss Priddy.

Je savais que je devais lancer un mobiliocorpus sur le petit être, mais comme il était conscient, ça allait être plus difficile. Pourtant, je savais que je pouvais y arriver. Sans cesser de fixer l'elfe, je rassemble ma concentration et après avoir visualiser le petit bonhomme se poser doucement sur la chaise sans rencontrer le moindre obstacle, je dessine une ligne imaginaire le long de l'elfe tout en prononçant la formule.

-Mobilicorpus, mon ton était confiant et en quelques secondes, il se place tout doucement sur le fauteuil qui avait pour but de l'accueillir. La prochaine étape consistait en lui remonter le moral. Si je n'étais pas particulièrement doué pour les discours d'encouragement, je connaissais un sort qui allait certainement lui redonner le sourire. Je l'avais longtemps pratiquer et cet hiver, je l'avais même lancé avec Eryne pour faire des décorations enchantés. Un sourire aux lèvres à ce souvenir, je relève ma baguette tout en me concentrant à nouveau. Je pointe l'elfe et dessine un petit sourire imaginaire tout en lançant la bonne formule.

-Alegrio ! Voilà qui devrait lui remonter le moral, au moins pour quelques temps. Certainement assez longtemps pour me permettre de réparer les deux bouts de tissus. Je récupère les deux morceaux toujours au sol et les alignant un par dessus l'autre, je les repose à terre pour mieux fonctionner. Ma baguette toujours en main, je me concentre un instant et tout en effectuant la gestuelle approprié, je lance le sortilège.

-Glutinamentum ! Le tout se colle ensemble et après avoir repris les tissus en main, je me dirige vers l'elfe afin de lui tendre le tout.

-Et voilà, ça devrait mieux aller maintenant, un sourire rassurant aux lèvres, je me retourne vers mon enseignante et lui fait un signe d'au revoir avant de la remercier légèrement. Même si j'avais fait quelques erreurs, je jugeais avoir bien réussi et j'étais fière peu importe le résultat que j'allais obtenir.

Je ne suis pas du tout stressée, mais c'est différent de la Botanique : là, je sais que je vais réussir. Je compte même brillamment réussir. J'adore les sortilèges, et j'ai promis de rapporter un bulletin convenable à Maman, et pour cela il faut que je compense ma note de Botanique. Je sais que je n'aurais aucun mal à obtenir une excellente note en Vol, en SaCM, en Sortilège et en DCFM, mais je veux assurer. La porte de la salle s'ouvre, laissant place à la professeure qui m'appelle. *J'espère qu'elle est contente de me voir.* Je lui tends un grand sourire et pénètre dans la salle d'un pas décidé.

— Bonjour Miss !

Je garde mon sourire tout au long de ses explications, presque excitée à l'idée de commencer l'examen. J'analyse toutes les informations qu'elle a laissé passer, songeant qu'il va falloir que je commence par utiliser Impervius pour empêcher la pluie de me tremper. Je salue poliment la professeure avant de pénétrer dans la pièce. *Avant toute chose il faut que je sois au sec pour faire cet examen !* Je visualise mon corps tout entier repousser toutes les gouttes de pluie qui tentent de s'échouer sur moi et tout en pointant ma baguette sur mon corps, je prononce la formule :

— imPERvius !

La pluie arrête donc de couler sur moi, me voilà donc au sec. Je m'apprête donc à poursuivre l'examen en réfléchissant à la marche à suivre pour le réussir. *Ca sert à rien de récupérer la clef si je n'ai pas de porte à ouvrir...* Je pense alors à Dissendium. Il permet de révéler les passages secrets, et je ne vois pas quel autre sort je pourrais utiliser de toute manière. Je me remémore le cours, et cherche un souvenir dans lequel j'étais curieuse, ce qui n'est pas bien difficile à trouver. Je ferme les yeux pour mieux me concentrer, et je me souviens de cette journée, en première année, durant laquelle j'avais suivi Fred à la manière d'un détective privé, pour essayer de deviner ce qu'il pouvait bien faire dans le couloir des Gryffondor alors qu'il n'avait pas cours de Métamorphose. Je découvris alors qu'il cherchait à pénétrer dans la salle de bains des préfets, ce qui était bien sur impossible. Ce souvenir me fit sourire et je commençais donc à lancer le sortilège. *On tourne et on abaisse.* Je prononçais en même temps la formule :

— diSSENdium !

Une porte apparu alors, à l'autre bout de la pièce. *J'ai réussi !* Toute heureuse, j'en aurais presque oublié qu'il me fallait la clef... Je décidais d'augmenter mes chances de réussite du premier coup, en utilisant deux sortilèges. À nouveau, je dus puiser dans mes souvenirs pour le sentiment à ressentir. Je me souvins du jour où j'avais fait de la magie pour la première fois, il était un peu flou certes, étant donné que j'étais petite, mais il me semblait que j'avais l'essentiel du sentiment. Je me concentrais un maximum, et tout en dessinant une sorte de montagne dans l'air, je prononce la formule.

— iMMObulus !

La clef s'immobilisa après un tout petit temps de ralentissement, et je passais donc au dernier sortilège. Ironiquement, je pensais qu'en tant que Serpentard j'ai toujours connu un sentiment de puissance, mais me remémorait rapidement un souvenir dans lequel j'avais eu l'impression d'être la plus puissante du monde. Je me trouvais sur le terrain d'entrainement, et j'avais volé comme jamais, plus haut et plus vite que jamais. Je me concentre et trace une simple ligne la plus droite possible en direction de la clef. Je prononçais la formule en l'amenant vers moi.

— mobiliCORpus !

La clef vint alors se poser dans ma main, et je me précipitais à la porte, pressée de ressortir victorieuse de cet examen. La clef tourne dans la serrure, et je pousse la porte afin de ressortir. Je me retiens de pousser un cri de joie, mais celle-ci se lit sur mon visage. Bien que je n'ai jamais douté de ma réussite, cela fait toujours plaisir de réussir ! Je salue la professeure, et, tout en espérant décrocher un Optimal grâce à ma performance brillante — du moins à mes yeux — je ressortis dans le couloir empruntant le chemin vers ma salle commune.

Le mardi 11 juin 2047,
Aux alentours de 18h,
Devant la salle de classe,
4^ème année


Alors que j'attends devant la salle de cours, adossée contre le mur que je connais si bien, une boule se forme au creux de mon ventre. Ce n'est pas le même genre de stress que pour les épreuves écrites, et ce n'est pas le même genre de stress que pour des épreuves de botanique par exemple. Non, cette épreuve là, je veux absolument la réussir. Je ne veux pas échouer une épreuve dans laquelle j'utilise ma baguette, dans laquelle je lance des sorts, dans la quelle je réfléchi et n'applique pas seulement un protocole. C'est pourquoi la boule au creux de mon ventre s'est formée, à cause de toute cette pression que je me mets sur les épaules pour réussir. Mais échouer n'est pas envisageable, je pense en voyant Oxy sortir de la salle de cours.

Mon nom résonne et je m'élance à mon tour dans la pièce. J'entre et la porte se ferme comme par magie derrière moi. La boule au creux de mon ventre me fait suer des mains et m'empêche de faire quoi que ce soit d'autre que sourire.

Miss Priddy se tient à son bureau, debout à côté de lui, aussi droite que le justice (comme ma grand-mère le dirait). Je m'approche quand elle m'en donne l'ordre et reçoit les consignes. Elles sont claires, je pense en jetant un coup d'œil à la piscine devant laquelle je suis passée pour rejoindre ma professeure.

« Entendu, Miss. »

Je lui répond, et je fais volte-face pour aller me placer face à la piscine. Les idées fusent pour attraper la boîte qui brille au fond de la profonde piscine. Je me remémore le programme, et tous les programmes des années passées qui pourraient me servir. Est-ce que je devrais plonger avec Testenbullarum pour aller la chercher ? Je pourrais me sécher avec un autre sortilège. Mais la piscine me semble vraiment trop profonde pour que je parvienne à atteindre le fond. Non, je ne nage pas très bien, j'oublie que je sais à peine nager. Je devrais plutôt utiliser le sortilège d'attraction pour sortir la boîte de la piscine.

Une fois que je me suis décidée, je brandis ma baguette pour la pointer au fond de l'eau. Je commence par me concentrer. La salle est vide et aucun brouhaha n'émane du couloir, cela me facilite grandement la tâche, bien que la présence de ma professeure (que j'aimerais épater) me la complique. Je parviens à faire le vide rapidement, je me souviens que je maîtrise le sortilège que je m'apprête à lancer et cela apaise mon cœur et la boule au fond de mon ventre qui commence à fondre. Ma baguette en main me donne aussi du courage.

La visualisation maintenant. Je vois l'objet au fond de l'eau, je le regarde quelques instants, la boîte, sa position dans la position, j'essaie de prendre le plus d'informations possible. Quand je ferme les yeux, je parviens à retrouver l'image de la boîte et sa place dans la piscine : parfait, je pense en ouvrant les yeux à nouveau.

Sans oublier l'image de l'objet et de sa position au fond de l'eau, l'envie de la faire remonter jusque dans ma main devient de plus en plus importante. Elle emplis mon cœur et je ne doute plus un seul instant que je désire cet objet.

Alors je prépare ma baguette pour la gestuelle, en prononçant la formule : « Accio coffre ! » aussi clairement que possible. En même temps, j'agite ma baguette de gauche à droite en un arc-de-cercle vers le haut.

Ma main ouverte s'apprête à accueillir le coffre. En un laps de temps plus court que je ne l'avais prévu, le coffre vient se loger dans ma main. Je manque de le faire tomber, car il est plus gros que je ne l'avais imaginé en le voyant gisant au fond de la piscine et à travers les reflets azuré. J'utilise ma deuxième main pour le rattraper.

Maintenant que j'ai le coffre, je me tourne vers ma professeure. Un plissement de sourcils plus tard, je réalise qu'elle n'attend probablement pas que je lui dépose le coffret avec mes pieds et mes mains de moldus, mais avec ma baguette. Je n'ai pas encore ce réflexe de tout faire avec ma baguette, mais je compte bien atteindre cet état d'aise un jour. Avec un petit sourire, je dépose le coffre à mes pieds et empoigne de nouveau ma baguette. Je me prépare à faire voler le coffre sur son bureau tout simplement. Un instant me suffit pour me concentrer, puis je visualise le coffre décoller du sol d'un bon mètre pour aller se placer sur le bureau de ma professeure. Déterminée à réaliser ce sort, d'un niveau inférieur correctement, je m'arme d'un sourire confiant et de ma baguette. « WinGARdium leviOsa ! » je dis avec l'intonation qui convient, puis je tourne et abaisse ma baguette dans un mouvement simultané.

J'ai de nombreuses fois utilisé ce sortilège, si bien que je le maîtrise parfaitement. Je ne peux pas être aussi confiante pour d'autres sortilèges de mon niveau - même si c'était également le cas pour Accio que j'ai pratiqué dans mon dortoir de nombreuses fois, pour amuser le chat qui me tient compagnie pendant mes révisions. Alors la boîte se lève doucement, à hauteur de ma taille, puis se dirige vers le bureau de miss Priddy. Tout en pointant l'objet de ma baguette, je la suis à petits pas jusqu'à arriver devant ma professeure.

La boîte est maintenant posée sur le bureau. Bien, il faut maintenant que je l'ouvre et que je détruise son contenu. Pour l'ouvrir, je crois que le sortilège de déverrouillage conviendra.

Sans regarder ma professeure, j'arme à nouveau ma baguette pour la pointer sur le coffre. Un joli coffre qui ressemble fortement à ceux dans lesquels ma grand-mère range ses pierres précieuses. Curieuse, j'ai fort envie de voir ce qui se cache à l'intérieur. Je n'essaie même pas de l'ouvrir manuellement - c'est un examen de sortilèges après tout !

Ma baguette sur ma cible, je prends quelques instants de plus pour me concentrer et oublier la présence de miss Priddy à mes côtés (bien que celle-ci soit discrète). J'imagine le coffre se déverrouiller dans le cliquetis d'une serrure et s'entrouvrir pour qu'il ne me reste plus qu'à soulever le couvercle. Ah ! il me tarde découvrir ce que la professeure a caché à l'intérieur. Alors je prononce la formule en réalisant la gestuelle, une sorte de S à l'envers.

« aLOhoMOra ! » et le coffre cède sous mon sortilège.

C'est probablement pour le prochain sortilège que je vais avoir plus de mal, bien moins à l'aise avec Reducto - j'imagine déjà utiliser ce sortilège. Je soulève le couvercle et découvre une figurine. Un dragon qui a l'air d'être en pierre. En regardant de plus près, il a l'air d'être dans une matière plus fragile. Bien, cela me rassure quant à ma capacité à la détruire.

Cette fois-ci, il me faut me concentrer un peu plus longtemps, mais pas trop ! Je ne dois pas retarder les examens de mes camarades, je pense en ouvrant les yeux. Le stress remonte en flèche alors je ferme de nouveau les yeux. Non, je ne peux pas me laisser déborder. Je vais y arriver, je répète. Je dois le détruire, je dois le détruire, je commence à me mettre en colère. C'est pour l'exercice bien sûr, que je m'imagine en train de rater mon sortilège. Et, évidemment, cela suffit à faire monter la colère. Je visualise l'objet qui explose, réduit en poudre de plâtre. Je vois le dragon exploser en tout petit morceau alors que je pointe ma baguette sur l'objet.

« reDUCto ! »

En agitant ma baguette de gauche à droite vers le bas puis dans un même trait de droite à gauche encore plus bas. C'est un triangle à deux faces que je dessine pour détruire l'objet. Une lumière bleue jaillit de ma baguette et l'objet est détruit. Il n'est pas détruit en autant de morceau que je l'avais imaginé mais cela suffit à dire qu'il est détruit.

Alors je souris à ma professeure. Je la salue d'une petite courbure silencieuse avant de quitter la pièce.

Mardi 11 Juin, 10h
En ce deuxième jour d'examen, Alyssa arriva seulement quelques secondes en avance au troisième étage. Elle sortait tout juste de l'examen théorie de botanique qui s'était... passé. Heureusement d'ailleurs qu'il n'avait pas eu lieu dans une serre, sinon la jeune fille aurait été en retard.

Alyssa fut surprise d'être la première appelée et entra avec une certaine prudence dans la salle. Elle aimait les cours de Sortilèges mais c'était aujourd'hui la première fois qu'elle passerait une épreuve pratique ; sans ses camarades et sans l'aide de sa professeure. La Gryffonne ouvrit malgré elle des yeux étonnées en découvrant une pièce vide à l'exception d'une... Grande toile blanche qui traversait la pièce de part en part, on ne pouvait même plus voir le fond de la salle.

Voyant alors Miss Priddy l'accueillir avec un sourire, Alyssa la salua à son tour avec un sourire, plutôt rassurée que la professeure soit bienveillante même en examen. La fillette écouta ensuite avec attention la consigne de la professeure de Sortilèges qui lui désignait un livre posé sur une table. Elle allait devoir déplacer ce livre jusqu'au bureau de l'enseignante dissimulé derrière le drap, ou plutôt la nappe qui se devait d'être impeccable en prévision du banquet de fin d'année ; bien entendu tout cela sans toucher avec ses mains.

La professeure s'écarta et Alyssa put se placer devant le livre, tranquillement posé sur la table. Elle resta plantée là quelque secondes, faisant malgré elle une légère grimace alors qu'elle réfléchissait. L'apprentie sorcière ne se voyait pas faire glisser le livre entre la nappe et le plafond de crainte que la toile ne tombe. Mais alors, comment faire ? Soudain un sourire illumina son visage alors qu'elle repensait au sortilège de découpe, et le reste du procédé à accomplir découla naturellement dans sa tête.

Alyssa sortit sa baguette de sa poche, essayant de calmer l'excitation qu'elle ressentait à chaque fois qu'elle pouvait l'utiliser. Il lui fallait garder un certain calme pour que ses sorts réussissent, il n'était pas question de laisser son esprit se disperser aussi vite en ce jour d'examen... Et elle ne voulait pas faire encore des catastrophes comme pour l'épreuve pratique de potions. Et il valait mieux ne plus penser à cela, d'ailleurs.

Alyssa prit une grande inspiration pour se calmer. Resserrant sa prise sur sa baguette bien aimée, elle se remémora les cinq étapes pour lancer un sortilège. Première étape, la concentration. Alyssa ferma les yeux, et, ironiquement en ce jour d'examen, sans autre élèves et avec une salle quasiment vide, elle eut bien moins de mal à se concentrer. Lorsque la fillette ressentit le lien magique avec sa baguette, elle rouvrit les yeux et pensa immédiatement à la deuxième étape, la visualisation. Alyssa visualisa un rond parfait découpé dans la nappe faisant tomber un bout de la toile à terre, elle prit compte que la toile n'était pas spécialement épaisse mais qu'il ne fallait pas pour autant sous-estimer sa résistance. Il était ensuite temps de passer à la troisième étape, les émotions. Alyssa se concentra sur sa volonté, sa volonté de voir la toile se découper selon ses désirs afin de réussir l'exercice avec brio. Elle accomplit après la quatrième étape, la formulation, et la cinquième étape, la gestuelle, dans le même temps. La fillette dessina avec sa baguette un rond juste assez grand pour faire passer le livre et prononça d'une voix assurée :

- DifINdoé !

Au fur et à mesure qu'elle traçait le cercle avec sa baguette le tissu se coupait ; Alyssa prenait garde à bien garder son calme, en sachant qu'une perte de contrôle pourrait être catastrophique avec ce sort. Finalement, lorsqu'elle eut achevé son cercle, la fillette vit avec une certaine fierté le morceau découpé choir sur le sol. Le cercle ainsi tracé avait une bonne forme régulière et surtout : était suffisant pour faire passer le livre.

Alyssa respira un bon coup et se recentra immédiatement sur ce fameux livre à déplacer. Elle se mit presque sur la pointe des pieds pour voir convenablement le bureau qui était caché derrière le trou pour bien repérer sa cible. La Gryffonne se concentra à nouveau sur son lien avec sa baguette. Elle imagina ensuite le livre se lever et léviter jusqu'au bureau à l'autre bout de la salle, notant bien mentalement la trajectoire en ligne droite. La fillette se concentra alors sur ses émotions et déploya toute sa détermination, déterminée à voir ce livre arriver à bon port. Enfin elle prononça d'une voix sûre :

- WinGARdium leviOsa.

Tout en tournant et en abaissant sa baguette. Le livre décolla, suivant la baguette de la fillette, tandis qu'elle, les yeux plissés sous la concentration, pointait de sa baguette la trajectoire à accomplir. Le passage par le trou nouvellement découpé s'effectua sans accroc et le livre finit par se poser sur le bureau ciblé, dans un petit *pouf* mat.

Alyssa dut prendre sur elle pour ne pas sauter de joie, ayant l'impression d'avoir effectué une grande partie de l'exercice. Son regard dériva alors vers le morceau de tissu à terre et elle se rappela la suite de ses idées. Elle allait maintenant devoir réparer cette nappe, une nappe trouée ainsi n'était pas vraiment utilisable !

Alyssa se reconcentra à nouveau sur sa baguette et elle. Elle visualisa ensuite le lambeau retourner sur le trou et le combler. La jeune fille ressentit alors l'espoir de voir la déchirure être réparée -les elfes de maison en seraient contents ! Après cela, elle effectua la gestuelle en forme de spirale tout en prononçant, articulant bien :

- rePAro !

Le morceau préalablement découpé s'envola pour rejoindre la nappe abîmée. Il s'incorpora au trou et bientôt plus aucune trace de déchirure n'était visible. Alyssa eut un large sourire, tout avait bien marché, rien de cassé ! Elle avait tout de même l'impression d'oublier quelque chose, et c'est en se récitant rapidement la liste des sorts étudiés cette année qu'elle buta sur l'autre sortilège mineur étudié cette année, Recurvite. Bien sûr, avec ça la nappe allait vraiment être parfaite !

Se disant que c'était la dernière ligne droite, Alyssa se reconcentra une ultime fois. Elle visualisa la nappe blanche devenir éclatante, presque brillante. Ensuite, elle ressentit sa volonté de finir cette examen brillamment -autant que la future blancheur de la nappe. La Gryffonne s'exclama alors, en accomplissant la gestuelle en forme de S avec sa baguette :

- REcurVITe !

La nappe, auparavant blanche, devint éclatante comme dans l'objectif d'Alyssa. La fillette afficha un sourire soulagé, cet examen avait été autant intéressant que fatiguant, toute cette concentration l'avait vidée de ses forces. Elle vérifia une ultime fois mentalement qu'elle n'avait rien oublié puis se retourna vers sa professeure.

- J'ai fini !, s'exclama-t-elle joyeuse en oubliant presque qu'il s'agissait tout de même d'un examen.

D'un ton ensuite plus posé, Alyssa salua ensuite sa professeure :

- Bonne journée Miss Priddy, au revoir.

Mardi 18 juin 2047, 14h45
Cinquième année devoir,
Deuxième année inscrite dans la chronologie.

Charlotte entra dans la salle de sortilèges confiante. Elle avait décidé que cet examen l'amuserait contrairement à celui qui allait suivre et elle était prête à tout pour le réussir. Elle aimait bien la professeure aussi. Elle la trouvait super gentille et puis... Elle aimait bien les sortilèges de toute manière.

Un grand sourire sur les lèvres, elle tenait fermement sa baguette dans la main quand elle se présenta devant la professeure.

- Bonjour Miss !

Elle écouta ensuite avec attention les informations. Donc allumer un feu dans une salle mouillée et dans laquelle il pleut... Hum ce n'était pas une mince affaire, mais elle avait déjà une petite idée de ce qu'elle allait pouvoir faire. Prête à résoudre toutes les énigmes que l'on voudrait, elle s'élança vers la porte du bureau. Elle posa sa main sur la poignée et commença à pousser dessus avant de se rendre compte qu'elle était fermée. Elle jeta alors un coup d'oeil en arrière et sourit. C'était bien une idée de professeur ça, mais encore une fois elle n'était pas décontenancée.

Elle se concentra, vida son esprit, les yeux bien ouverts sur la serrure et d'une grande envie de découvrir ce qu'il se cachait dans le bureau détrempé de la professeure, elle imagina une clef de la même couleur que le métal qui cerclait le bois de la porte. Elle l'imagina rentrer dans la serrure et pousser chaque petit cran de métal. Une fois le sortilège bien visualisé et après être certaine qu'il allait fonctionner, elle brandit sa baguette et dessina un S à l'envers en s'écriant :

- aLOhoMOra !

La porte s'ouvrit doucement dans un grincement strident. Elle savait sur quoi elle allait tomber derrière la porte et le moment était venu de réfléchir à la manière dont elle allait pouvoir lancer son sortilège. Elle entra dans la salle et aussitôt, elle sentit une goutte tomber sur le dessus de son crâne et elle comprit directement quel sort elle devait utiliser. C'était le premier sortilège qu'ils avaient appris de l'année. Rapidement, elle imagina un parapluie venir s'installer au bout de sa baguette et la protéger, puis elle pensa à sa tête qui serait toute sèche. En un instant elle prononça en levant la baguette vers le ciel, puis en montant le bras avant de le redescendre comme si elle ouvrait un parapluie.

- UMbrella.

Aussitôt, un parapluie vint se mettre en place ne laissant passer que quelques petites gouttes. Elle aurait pu mettre le parapluie avant de pousser la porte mais elle avait oublié ce détail et en soit la pluie ne la dérangeait jamais.

Elle se dirigea ensuite d'un pas conquérant vers la cheminée du bureau en regardant un peu autour d'elle s'il y avait quelques passages cachés dans la pièce qu'elle aurait dû découvrir sur place. Ne trouvant rien d'autre à faire qu'aller allumer le feu, elle s'en approcha en sautillant. Elle avait réfléchi à quel sort utiliser et pour elle, celui des flammes bleus étanches était le plus adapté. Elle était prête. Elle avait imaginé des flammes bleus grandir dans la cheminée à partir des braises. Une fois l'image claire dans sa tête, elle espéra très fort que les flammes prennent et réussissent à subsister. D'un coup de baguette grâce à l'antisort général sans plus y penser, elle fit disparaitre son parapluie et se pencha vers la cheminée afin d'être certaine que le feu prenne. Elle fit des petites vaguelettes ensuite avec sa baguette et elle s'exclama.

- hyaCINtus FLAmmas !

Une faible flamme apparut mais rapidement elle fut rattrapée par plusieurs flammes bleues d'une taille raisonnable et suffisamment chaudes pour chauffer la pièce ainsi que ses mains. Un sourire satisfait étira ses lèvres et elle fit de même que précédemment en lançant le sortilège du parapluie. Elle était certaine qu'elle allait y arriver et souhaitait ne pas être mouillée plus que de raison. Elle leva une fois de plus la baguette dans les airs et elle monta son bras avant de le redescendre.

- UMbrella...

Elle ressortit ensuite de la salle et elle salua Miss Priddy.

- Je crois que le feu est encore allumé... Bonne journée !

Je suis inscrite à la chronologie.
Aelle est en sixième année ; et moi en cinquième année devoir.
Aelle a choisi la filière Complète.

Vendredi 14 juin, 10h20
Examen de Sortilèges
6^ème année


Je pénètre dans la salle d'examen, ma baguette en main. Si mon regard trouve rapidement Priddy, mes oreilles détournent mon attention celle-ci. Une cabine trône en milieu de pièce et s'en échappe une musique déplaisante ; une moue s'invite sur mon visage lorsque les premières paroles résonnent dans la pièce. Je lance un regard dubitatif à la professeure. Je garde mes questions et remarques pour moi, consciente qu'il s'agit d'un examen. Le thé que nous avons partagé dans ses appartements remonte à plusieurs mois maintenant et je ne suis de toute façon pas ici pour discuter avec elle.

J'écoute sérieusement ses instruction et hoche poliment la tête. J'attends qu'elle s'éloigne pour réfléchir sérieusement à la situation. Plusieurs sortilèges me viennent évidemment en tête mais je prends le temps de réfléchir à toutes les solutions existantes avant de me lancer — je n'ai droit à que trois sortilège, il me faut les utiliser à bon escient.

Je me sens particulièrement calme et apaisée. S'il y a bien une matière qui ne présente pas de difficulté pour moi, c'est les Sortilèges. J'ai un très bonne maîtrise de ma magie et des sortilèges au programme — j'ai même de l'avance sur celui-ci alors je n'ai aucun mal à appréhender l'examen que je suis en train de passer. Il me faut seulement rester concentrée. La présence de la professeure dans mon dos ne me dérange pas : je la connais suffisamment pour ne pas être mal à l'aise en sa présence.

Je m'approche de la porte, lève ma baguette et la pointe sur la serrure ; je ne cherche pas à ouvrir manuellement la cabine : si Priddy m'a dit de l'ouvrir, c'est bien parce qu'elle est verrouillée par un sortilège. Autant ne pas perdre de temps. Je rassemble ma concentration autour de mon envie de réussir et de pénétrer dans la petite cabine, je m'aide de ma hâte de mettre fin à l'examen pour ne plus entendre l'insupportable musique — désormais, un homme chante d'une voix profonde des paroles en français que je ne comprends pas.

« Aberto, » prononcé-je d'une voix suffisamment audible pour Priddy.

Lumière bleue, porte qui s'ouvre.
Un sourire étire mes lèvres. Je m'engouffre sans attendre dans la petite cabine. La musique résonne ici plus fort qu'ailleurs. Nul doute que la professeure cherche à nous déstabiliser, à raison : un bon sorcier est capable de lancer un sortilège peu importe les circonstances. Mais sûrement attend-t-elle avec hâte de pouvoir retrouver le calme, elle aussi. Ça tombe bien, c'est exactement le but du prochain sortilège.

Je me plante devant la porte et rassemble ma magie. Je songe à mon envie d'empêcher toute personne extérieure à la cabine d'entendre ce qui s'y déroule, à mon besoin de m'isoler, je me visualise le son qui se coupe soudainement pour Priddy. Puis je trace une ligne devant la porte en articulant comme il faut la formule :

« Impassibilis. »

Je sais que le sortilège a fonctionné, je le sens. Désormais plus sereine, j'observe autour de moi. La boite à musique éjecte sa musique désagréable. Trois sortilège elle a dit, n'est-ce pas ? J'ai déjà rempli les consignes pour réussir l'examen mais... Mais, me dit ma conscience, ce n'est pas une raison pour lancer un Reducto sur cet objet. Je rengaine ma baguette magique après un instant d'hésitation : l'envie d'obtenir tous les points à cet examen est plus forte que celle de faire cesser cette musique.

En quittant la salle d'examen, je souris à Priddy et hoche la tête dans sa direction.

Donc la ça y est, les examens ont commencés et tu dois passer celui de Sortilèges. Tu attends ton tour dans le couloir et tu en profites pour te remémorer tous les sorts que tu as vu cet année, les différentes formules, gestuelles et émotions à ressentir. Tu commences à sentir le stress qui monte soudain en pic quand tu entends Miss Priddy prononcer ton prénom. Tu entrains donc dans la salle à la fois stressée de ne pas réussir ton examen, et confiante car c'était une des matières dans laquelle tu avais les meilleurs résultats.
Un sourire sur le visage tu saluais ta professeur de Sortilèges avant qu'elle ne t'explique en quoi consisterait ton examen.

Bonjour Miss !

Bon si tu récapitulais la situation proposée, il te fallait protéger Miss Priddy et les copies qu'elle était entrain de corriger de la pluie, lui proposer de la lumière pour qu'elle puisse lire plus aisément et réchauffer l'air de la pièce... Bon tu aurais donc besoin d'utiliser trois sortilèges.
Tu pris donc quelques secondes pendant lesquelles tu essayais de te rappeler des fiches sortilèges que tu avais fait avant les examens pour ne pas avoir à t'arrêter entre chaque lancer, afin d'avoir un mouvement fluide tout le long de l'examen.

Te rappelant par son regard assez lourd sur toi qu'elle attendait une réponse tu décidais de lui expliquer en quelques phrases ce que tu comptais faire :

Donc tout d'abord je compte faire cesser la pluie à l'aide de l'anti sort général, puis j'utiliserais le sortilège des flammes froides, aussi appelé flammes bleues pour réchauffer la pièce puis je lancerait un autre sortilège tel que Lumos ou Lumos Solem pour pouvoir éclairer les copies.

Tu voyais qu'il pleuvait au dessus du bureau de Miss Priddy, non pas dans toute la pièce alors tu n'eus pas besoin du Sortilège de parapluie pour traverser la pièce. Une fois en face du bureau de ta professeure tu confirmas en une demie seconde ta décision de lancer le sortilège d'anti sort général, la pluie qui tombait dans le bureau ne pouvait être que d'origine magique et vous n'aviez pas vu ce dernier en cours, tu ne pouvais donc pas avoir à faire à un sort nécessitant un anti sort spécifique.

Tu fermais les yeux quelques secondes le temps de totalement te concentrer sur ton objectif : faire cesser la pluie qui tambourinait sur le bois du bureau, une fois persuadée que ta concentration ne pouvait pas être brisée par le bruit qui t'entourait, tu visualisais le bureau et l'environnement avec un environnement de nouveau normal, sans aucune goutte de pluie en intérieur. Tu t'emplis donc de détermination qui était l'émotion reliée à l'enchantement que tu voulais lancer

fiNIte inCANtatem

Tu prononçais ces mots avec force sans pour autant les crier tout en dessinangtt de la pointe de ta baguette un bouclier. Tu vis donc les pluie s'arrêter, okay tu avais donc fait un tiers du chemin sans pour le moment difficultés particulières.

Il fallait maintenant, faire de la lumière et de la chaleur, en réfléchissant plus tôt au début de l'examen tu t'étais fait la réflexion que la luminosité devrait être la dernière chose à régler, en effet une fois le sortilège de Lumos lancé tu devrais l'éteindre si tu voulais en lancer un autre.
Bon la chaleur alors, le bureau étant humide tu devrais donc lancer le sortilège des flammes bleues.

Tu regardais autour de toi si tu avais un endroit ou le lancer mais un rapide coup d'œil t'apprit qu'il n'y avait pas de cheminées dans la pièce, le sortilège des flammes froides ne brulant pas immédiatement son support tu te décidais donc à le lancer sur le bureau de Miss Priddy.

Ta concentration du dernier sortilège ne s'était pas évaporée et tu n'avais donc que très peu d'effort à fournir de ce côté là, tu imaginais déjà les flammes bleues qui s'étendraient sur le bureau tout en t'emplissant d'espoir, l'espoir surtout que le sortilège fonctionnerait, et du premier coup. Tu formais alors du bout de ta baguettes quelques vaguelettes et d'un ton assuré prononçait la formule associée :

hyaCINtus FLAmmas

Allez et de deux, une fois encore ton sortilège avait réussi, plus que le lumos à faire, ce sortilège était des plus simples et tu n'avais pas le droit de te tromper dessus, du moins lumos, tu pensais plutôt lancer Lumos Solem car Lumos t'avait été enseignée en première année, alors que c'était ton examen de deuxième année, il valait mieux montrer tes connaissances de cette année si tu souhaitais avoir une meilleure note.

Tu tirait encore quelques minutes supplémentaires sur ta concentration qui durait étrangement longtemps par rapport aux fois précédentes ou elle se brisait en quelques dizaines de secondes à peine. Tu voulais tellement réussir cet examen que ton corps semblait suivre, tu imaginais la lumière forte sortir de ta baguette, t'emplis une fois encore d'espoir, sincèrement car si tu réussissais ce sortilège tu aurais fait un sans faute pour ton examen. Tu pointais le haut de ta baguette vers le ciel avant de prononcer d'une voix pleine d'espoir :

LUmos SOlem

Une forte lumière sortit de ta baguette toujours pointée vers le ciel, tu pris donc garde à ne pas la pointer en direction de Miss Priddy pour ne pas l'aveugler et la regardais en souriant, fière de ce que tu venais d'accomplir, dès qu'elle te signala que l'examen était terminé tu éteins ta baguette en prononçant "Nox"

Merci beaucoup Miss, à la rentrée prochaine

Tu étais heureuse et ton visage resplendissait et tu repartais de la salle en marchant d'un air guilleret.

Scary Limpson, inscrite à la chronologie.
Troisième année RP troisième année devoir.
Filière complète + option sortilège.

Je n’ai pas de doutes quant à ma réussite. Je maîtrise parfaitement tout les sorts étudiés durant ces trois années de cours, et je me suis même avancée sur le programme. Bref, je ne me vois pas décrocher une note inférieure à O, cela ferait tache dans mon bulletin.

Quand vient mon tour, j’entre dans la salle. Je fais un 360 pour bien visualiser la salle, et m’étonne de ne pas trouver Priddy. La note que je trouve à la place confirme ce que je pensais — elle n’est pas là. Cela me met un petit coup de pression, car si je rate, personne ne sera là pour rectifier le tir. Bien sûr, ce n’est pas dans cet esprit là qu’il faut partir, et j’essaye donc de me remotiver un peu. Je tente de rassurer l’elfe et lui dit :

— T’inquiète Pop, dans quelque minutes ces sales chenilles seront plus sur tes plantes.

En réalité, l’exercice est plus épineux que prévu. Déjà, les chenilles sont six, ce qui est assez problématique. Et ensuite, elles bougent, elles ne font pas la sieste. Cela implique donc de lancer le sortilège de la marionnette sur des corps conscients. En vrai… je suis sure de pouvoir le faire, mais ça ne sera pas une partie de plaisir. Je m’approche de la jardinière, me place de façon à ce que je puisse avoir et la jardinière et le bocal, et repère les six chenilles. Je suppose que si je lance d’abord un Immobulus, elles seront plus simples à déplacer.

Le contact avec ma baguette déjà établi, je souris tout de même avant de lancer mon sort — qu’est-ce que la magie est fascinante ! Je me concentre, repère toutes les chenilles, anticipe leur mouvement à l’instant où le sort sera lancé et les visualise s’immobiliser. L’entraînement me permet de me concentrer à la fois sur toutes les cibles, sur le lien avec ma baguette, et laisser le sentiment d’étonnement m’envahir toute entière. Je lance alors « iMMObulus » et je trace une sorte de montagne avec ma baguette pointant la globalité de mes cibles.

Elles se stoppent alors dans leur mouvement, exactement comme je l’avais prévu. Et c’est parti pour la marionnette !
Je choisis la chenille la plus proche de moi, me concentre, et imagine la chenille aller jusqu’au bocal tout en gardant à l’esprit les autres chenilles immobilisées à l’esprit. Puis, je trace un trait avec ma baguette à côté de la cible et prononce la formule « mobiliCORpus ! ». Je n’oublie bien sûr pas de m’être en avant le sentiment de la puissance, c’est une sensation qui m’habite souvent lorsque je fais de la magie, alors l’amplifier est un jeu d’enfant. La première chenille fonce au fond du bocal. Et de une !

C’est reparti. Je me concentre, je visualise la chenille suivante rejoindre sa copine dans le bocal sans oublier les autres, je trace un trait à côté d’elle, prononce la formule en accentuant l’avant dernière syllabe, m’emplit d’une impression de puissance, et la chenille s’envole vers le bocal. Je souffle. L’exercice n’a rien de dur, mais il demande tout de même une énergie assez importante. Peut-être devrais-je songer a utilisé le sortilège de Lévitation qui est tout de même moins éprouvant. Enfin, je verrais si je me sens trop fatiguée, mais pour l’instant, je reste largement en forme. Je réitère le sortilège de la marionnette sur la troisième chenille puis sur la quatrième. *Plus que deux*. Tout de même, utiliser du produit anti chenille ou les retirer avec des gants aurait été bien plus simple, mais bon. Je m’occupe de la cinquième chenille avec la même méthode que pour les précédents lancers, et finis la sixième juste après.

*Enfin*. La fierté me fait sourire. C’est moi qui ait fait ça, moi et ma baguette. Mais le travail n’est pas terminé. J’ai essayé de rassurer le petit elfe avec des mots, mais un coup de baguette sera sûrement bien plus efficace. Je le préviens toi de même de ce que je vais faire pour qu’il n’ait pas peur :

— J’vais te lancer un sort pour que tu sois plus joyeux ça va aller. En plus regarde, y a plus de chenilles sur tes plantes !

Je me concentre, et laisse la joie de m’être débarrassée des chenilles m’emplir. Puis, j’imagine l’elfe le sourire retrouvé, heureux et joyeux. Ensuite, je trace une bouche ouverte souriante avec ma baguette le tout en direction de l’elfe, et prononce la formule « ALegriO ! ». Le sourire de l’elfe me rend le mien. Je caresse ma baguette du pouce, satisfaite du résultat de l’examen. Au moins, j’aurais été utile à quelqu’un. Je ne sais pas si je m’y suis bien pris, je crois que oui, mais en tout cas la mission est accomplie. Je ressors donc de la salle avec un grand sourire, contente d’avoir mettre hors d’état de nuire les chenilles. Et puis, Pop était super mignon, je n’allais pas le laisser comme ça.