Votre personnage passe enfin son oral devant Lancelot, et cela pourrait arriver avant ou après l'examen théorique.
Votre stress sera-t-il donc différent ? Possédera-t-il des oublis ? Des explications farfelues ? Seul votre personnage pourra nous le dire.

InRP, votre personnage devra se présenter en temps et en heures, car tout retard pourra apporter quelques sanctions (mais là, c'est à vous, joueurs, d’interpréter votre personnage jusqu'au bout et de rester cohérents avec les capacités de vos protégés tout comme la notation correspondra à Lancelot et ses exigences. Aussi le jour HRP ne compte pas, vous postez quand vous voulez. ).
N'hésitez donc pas à faire parler votre personnage, à décrire toutes ses actions dans un minimum de 220 mots.

Participation
> Après remise du QCM correspondant à votre année InRP ou devoir dans le cas où vous n'êtes pas inscrits à la chronologie, vous recevrez un hibou avec le sujet de votre examen oral.
> Vous posterez un post RP unique de minimum 220 mots.
> Notez bien la date de votre passage ainsi que l'heure.
> N'hésitez pas à tout décrire (vos émotions, vos ressentiments, votre attitude), à écrire vos paroles.
> Considérez que Lancelot vous écoute attentivement, vous regarde et note de temps en temps dans un carnet.
> Parlez à votre professeur comme s'il était un Moldu.

Élève et sujet :
1 - Alice Smith : Les expressions djeuns (de jeunes)
2 - Élina Clarke : L'importance de connaître les matières composant les vêtements moldus selon les saisons.
3 -
4 -
5 - Eugène Harlow : Perdu en plein cœur de Londres, comment communiquer avec les Moldus sans se faire repérer.
6 - Mary McCarty : Les expressions idiomatiques.
7 -
8 -
9 - Pamela Cox : Le langage soutenu.
10 -
11 -

18 juin 2047
15 heures

Eugène attendait son tour devant la salle d’études des Moldus. Il était le cinquième à passer et il aurait apprécié passer plutôt. Eugène stressait, il avait cette impression que tout allait lentement avant que Mr O'Lake ne finisse par l'appeler. Il rentre rapidement, impatient, nerveux, mais souriant. Il salue son professeur qui explique l’exercice. Eugène se détendit alors. C'était simple, son examen allait bien se dérouler.

— D'abord, je vous aborderiez en m’excusant, avant de vous saluer. Je vous expliquerai d'être perdu et que j’aimerais rejoindre tel lieu. Si ce lieu est réservé aux sorciers, je veille à indiquer soit la rue, soit un établissement Moldu, comme un café, par exemple. Si vous m’indiquez un transport en commun, comme le métro ou le bus, j’évite toute mention ou comparaison avec nos manières de déplacement. Je ne parle ni de balai, ni du réseau de cheminette ou encore du Magicobus. Si je ne suis pas à l’aise avec l’idée de prendre les transports en commun Moldu, je vous demanderai s’il n’a pas un autre chemin, car je préfère marcher. Une fois l’échange conclu, je vous remercie et vous salut, avant de reprendre ma route.

Eugène termine ainsi, satisfait de sa réponse. Au bout du compte, Eugène fut congédié. Il salue poliment son professeur et quitte la salle pour laisser sa place.

C'est l'heure ! Apres avoir attendue son tour, élisabeth entra dans la salle et se dirigea doucement tout proche du bureau du professeur O'Lake; Fébrile, elle n'aimait que très peu les parties orales des examens; Les examens tout cour en fait, mais l'oral la faisait plus stresser encore.

Pourtant elle aurait du être sereine, venant d'une famille moldus, cette matière lui était plutôt naturelle.

Lorsqu'elle vit les yeux du professeur se poser sur elle, sa respiration devint plus difficile.
Elle pris une bonne respiration et se focalisa sur le sujet qu'elle avait tirée:

" S'habiller avec du coton en été: Avantages et inconvénients"

Il fallait qu'elle se lance:

- Bonjour professeur, Mon sujet est donc : " S'habiller avec du coton en été: Avantages et inconvénients". Je commencerais d'abord par les inconvénients car je pense qu'ils sont beaucoup moins nombreux. Le coton est une matière qui à tendance à tenir assez chaud, et qui se révèle être lourd si jamais les vêtements venaient à être mouillé. En été entre les batailles d'eau ou autre, il arrive souvent que nous le soyons. Le coton met plus de temps qu'un vêtements synthétique à sécher.
Mais c'est également une matière naturelle, souple douce et très résistante.
Se qui est très intéressant lorsqu'on le porte en été c'est sa capacité d'absorption, il peu retenir l'humidité , la sueur, et laisse respirer la peau tout de même.
Il peu être laver souvent , et durant le beau temps nous nous changeons régulièrement du à la chaleur. En plus il n'est pas très cher, se qui nous permet d'en acheter beaucoup et de changer régulièrement.
Durant les chaleurs les personnes ayant des peaux sensibles on plus de soucis et le coton peu également être super car il est hypoallergénique.

En conclusion , les vêtements en coton, avec leur peu d'inconvénient sont idéals pour porter l'été.

La jeune Poufsouffle avait dit cela d'une traite et attendait une réaction de son professeur, qui n'en fit aucune; il avait pris quelques notes sans lui laisser entrevoir si elle avait réussi ou non l'exercice.

Au moins elle avait était jusqu'au bout de se qu'elle voulait dire c'était déjà une victoire.

Elle salua le professeur timidement et sorti de la salle d'examen.

Alice se rend rapidement devant la salle d’étude des moldus, c’était l’heure de l’oral, chose avec laquelle elle était la moins à l’aise à cause du stress. La brune avait pourtant tout bien apprit, et passée des heures à rédiger ! Son sujet était le suivant, "Les expressions "djeuns" (de jeunes)".

En entrant dans la salle après avoir été appelée, elle jette des regards inquiets a son professeur. Mais bon, maintenant, il fallait se lancer "alors…euh…". Non ! Ça ne pouvait pas se passer comme ça ! Pas après tant d’effort ! Pas après tant d’apprentissage et de travail !

Se reprenant en main, elle lâche son tissu qu’elle tenait anxieusement quelques secondes auparavant. Inspirant un grand coup, l’Anglaise commence "les expressions est une manière de s’exprimer". Continuant un peu plus confiante cette fois-ci, elle dit "il y en a plusieurs, comme MDR qui signifie : mort de rire, ou RAF qui ne dire : rien a faire. Les expressions sont des initiales ou des contractions de différents mots".

Voyant son professeur noter dans son carnet, la petite tête brune en avait les mains moites "voilà…" murmure t’elle en guise de fin. Cédant sa place au prochain ou à la prochaine, la boule au ventre, le cœur qui bat à toute allure, elle quitte la salle, les yeux rivés sur le sol.

Mary entra dans la salle de classe où son professeur d'étude des moldus l'attendait. Pour cette matière la jeune fille était assez sereine. Ses parents étant moldus elle n'avait pas vraiment de difficulté à comprendre et à intégrer ce qu'on son professeur racontait. Elle avait rapidement révisée la matière mais elle ne s'y était pas attardé plus que ça.

Après avoir salué son professeur la brune se positionna en face de lui à une distance convenable. Il lui donna son sujet : "Les expressions idiomatiques". Son sujet lui sembla un peu compliqué par rapport à tout ce qu'ils avaient étudiés. Pourtant la commentatrice n'eu pas besoin de beaucoup de temps. Elle savait déjà de quoi elle allait parler. De plus elle était assez à l'aise à l'oral. Les pieds légèrement écartés et bien encrés dans le sol elle réfléchit quelques instants à la formulation de sa phrase. Son professeur ne lui en voudrait sûrement pas. C'est donc d'une voix claire et distincte qu'elle commença.

- Les expressions idiomatiques sont des expressions linguistique qui ont un sens bien précis mais qui ne se détermine pas grâce aux mots qui la compose. C'est un peu comme une métaphore. Chaque langue a ses propres expressions qui ne peuvent pas être traduites mots pour mots dans une autre langue. Ces expressions ne doivent pas être prises au premier degré car elles ont un sens caché. Par exemple l'expression "Avoir le bras long" ne signifie pas littéralement avoir un long bras. Mais quand on dit que quelqu'un a le bras long c'est qu'il a une grande influence. Ces expressions servent donc à imager ce qu'on dit ou à transmettre un message. Je peux vous en citez d'autre que vous connaissez surement comme Avoir des fourmis dans les jambes, Se tirer une balle dans le pied ou Avoir quelque chose sur le bout de la langue.

Mary s'arrêta en regardant son professeur prendre des notes. Elle pensait avoir tout dit et puisqu'elle ne voyait pas l'intérêt de se répéter elle remercia son professeur de l'avoir écoutée avec un grand sourire avant de quitter la salle après qu'il l'est autorisé.

La matinée fut rude. J’ai bien galéré sur la théorie en histoire de la magie qui avait lieu le matin, et j’avoue que ça m’a sapé le moral pour le reste de la journée. Heureusement, l’examen de sortilège n’était pas trop dur, cela rattrape le bilan de la journée. Mais là… bon, on verra comment ça va se passer, mais disons que la pratique d’étude des moldus ne risque pas d’être une grande réussite. J’espère que ça sera simple. Un truc sur l’argent ou le téléphone, je connais plutôt bien. Si on pouvait éviter les moyens d’écriture et les expressions, ça serait cool aussi.

J’entre dans la salle sans être particulièrement stressée. Je sais que potentiellement, ça va être une catastrophe, mais je n’en ai absolument pas peur. Je pense que je sais suffisamment de choses pour m’en sortir parmi les moldus pour mece lorsque je découvre le sujet. *Mince ! C’est vraiment pas de chance*. Tant pis, il va falloir improviser. Je sais évidemment ce qu’est un stylo plume, je sais à peu près comment ça marche, mais je ne me souviens plus du tout de son inventeur (l’histoire ne me réussit dans aucune matière). Je me lance donc, semblant plutôt confiante :

— Le stylo plume, c’est une sorte de mélange entre le stylo et la plume. Le stylo plume est composé du corps du stylo et de la plume. La plume c’est une pointe en métal qui ressemble à la pointe d’une vraie plume. Elle est collée à la partie du corps que l’on tient lorsqu’on écrit. La partie du corps avec laquelle on écrit est vissée au reste du corps. À l’intérieur du stylo, on met ce qu’on appelle une cartouche d’encre. En gros, c’est de l’encre dans un petit contenant en plastique. On rentre donc la cartouche dans le corps et elle est percée par un truc pointu dans la partie avec laquelle on écrit. Et du coup ça permet à l’encre de s’écouler et on peut écrire avec le stylo. On utilise aussi un effaceur pour effacer l’encre. Ça permet d’effacer l’encre une fois, mais on ne peut réécrire dessus qu’avec une encre spéciale qui se trouve de l’autre côté de l’effaceur.

J’espère que le coup de l’effaceur , ça va me donner des points en plus, en mode « je connais trop bien les moldus ». Je ne me souviens plus si c’est une notion vue en classe… Maintenant, ça se corse. L’histoire, ça ne s’invente malheureusement pas, et je suis bien placée pour le savoir. Il va donc falloir que je brode quelque chose en à peu près. Je reprends essayant de garder mon air sûr de moi :

— Le stylo plume à été inventé par Levis Fireman au 19e siècle.

Mais, ça me rappelle — la marque de stylo plume, c’est pas plutôt Waterman ? Le plus vite possible, je me corrige :

— Euh… Levis Waterman, désolée.

J’ai tout de même un doute. Levis, je crois que ce n’est pas ça. Je m’étais dit « pense à la marque » comme moyen mémo technique, et je crois que j’ai pensé à la mauvaise marque. Il me semblait bien qu’il y avait un truc comme la marque de jeans… Mince, bon, tant pis. Je savais bien que si ç était ce sujet qui tombait, j’aurais sûrement pas tout bon.

Nan mais, qui est-ce qui avait décidé qu'on devait faire un oral pour notre examen pratique ? À cette seule idée, je devenais une boule de stress prête à exploser au moindre imprévu qui retenait chacune des possibilités aux résultats catastrophiques qui s'emmêlaient dans mon esprit. *J'déteste les oraux* Une chance que l'examen écrit s'était assez bien passé, parce que si je connaissais bien le sujet qui venait tout juste de m'être attribué, les chances que je m'en sorte aussi bien que dans les autres matières étaient assez minces. Une inspiration plus tard, je croise mes mains pour les empêcher de trembler et je me force à relever la tête pour faire face à mon professeur.

-Les euhmmm... c'est important de connaitre les matières compostant nos vêtements pour ne pas... pour ne pas mal s'habiller à l'extérieur. L'hiver... l'hiver il fait froid, alors, il faut euhm, il faut avoir des vêtements plus chaud, pour pour pour ne pas avoir froid. Deeee, de la laine ou du, du cachemire. Pour pas avoir froid. En été, je cherche un instant mon idée tout en essuyant la moiteur de mes mains sur ma jupe avant de reprendre ma position. En été, comme il faut chaud, il faut, il faut un tissus plus... léger. Comme, comme le lin. Ce tissus est plus aéré et est plus pra pratique pour la saison chaude. Il y a aussi le coton qui peut être utilisé durant cette saison. Je cherche un peu ce que je pourrais ajouter d'autre, mais jugeant avoir parlé de l'essentiel, je me redresse droite pour conclure. C'est tout, merci professeur.

J'étais loin d'être convaincu par ma propre prestation. Par chance, je savais ma connaissance du monde moldu assez bonne pour ne pas avoir à m'inquiéter. Même si ma note n'était pas aussi haute que dans les autres matières, je savais tout de même me débrouiller du côté sans magie.

Laurence arriva a son examen d’Étude des Moldus plus que stressé : un oral, elle devait passer un oral sur la matière qu'elle aimait le moins en plus (donc la matière sur laquelle elle avait passé le moins de temps pour réviser). Elle avait passé les chapitres les plus évidents pour elle et s'était un peu plus attardé sur les dates puisqu'elle ne les connaissaient pas mais c'était vraiment demandé ce qu'elle devait réviser. En soit elle aimait bien le professeur, il était sympa, mais le contenu de certains cours étaient à mourir d'ennuis pour la jeune née moldu. Pour cet oral, elle espérait tout simplement tomber sur un truc tout bête comme comment s'habiller ou alors à quoi sert tel ou tel objet, se serait tellement simple pour elle.

L'aiglonne entra dans la salle en saluant poliment son professeur et se posa devant son professeur droite, main dans le dos en se dandinant légèrement à cause du stress. Mr O'Lake lui exposa son sujet et avant de se lancer, Laurence eut une petite hésitation. Elle en profita pour remonter ses lunettes et commença à toucher son collier pour essayer de faire passer le stress

- Alors, Hmmm, le jeans a été inventé vers les année mile huit cennn... 60 - 70 aux états-unis il me semble dit-elle en croisant les doigts intérieurement pour que ces notes soient juste. Elle continua un peu plus sûre d'elle car c'est une discussion qu'elle avait déjà eu avec sa grand-mère une fois. Et les femmes n'avaient pas le droit d'en porter car c'était considéré comme "pas assez féminin" et considéré comme un travestissement. commença t'elle en mimant des guillemets avec ses mains. Officiellement, les femmes ont eu le droit d'en porter pour faire du vélo ou du cheval à partir des années 1890 mais ce n'est qu'en 2012 que cela a été vraiment autorisé. Cependant, ma grand-... Les femmes ! En portaient déjà bien avant que ce soit autorisé officiellement.

Bon sang, elle s'était rattrapé de justesse, elle avait failli dire que sa seule source pour la fin de son exposée était sa grand mère. Pendant tout son exposée elle était restée droite en se balançant sur ses deux pieds comme si bouger allait lui donner des idées. Ses mains étaient restées inconsciemment sur son collier au début et en cours de route elle l'avait remarqué donc elle les avaient reposé le long du corps. Elle observa le professeur en espérant qu'elle n'avait pas dis trop de bêtises. Lui demander comment s'habiller l'hiver aurait été beaucoup plus simple c'est sur et finalement elle ne regrettait pas d'avoir réviser ses dates.

Le langage soutenu
(Est-il encore utilisé chez les moldus ? Quand l'utilisent-ils et est-il toujours bien vu ?)

J'arrive face à la porte de la salle. L'étude des moldus ce n'est pas ce que je préfère. Pas que je ne sois pas douée ou que je ne travaille pas, non, j'écoute en cours et j'ai des notes plutôt correctes toute l'année. Mais je ne suis pas très à l'aise. Alors que pourtant grand-mère est une moldue ! Mais disons que ça ne me passionne pas de les étudier. J'suis pas contre eux ou quoi, moi ça m'dérange pas de les côtoyer et qu'on partage la même planète, mais je m'en fous un peu de savoir s'ils se lavent avec le même savon que nous ou pas. Alors je n'arrive pas très confiante à mon examen, parce que j'ai peur qu'on me pose une question pas intéressante à mes yeux et que je bâcle ma réponse sans m'en rendre compte parce qu'inconsciemment je veux passer à autre chose. J'ai envie d'avoir une bonne note, surtout que je pense avoir bien géré la partie théorique, mais j'ai peur. Lorsqu'on appelle mon nom je rentre dans la salle en soufflant un bon coup. Allez, ça va bien se passer ! Mon sujet : le langage soutenu. Bon... y a mieux, mais au moins je suis pas tombée sur un truc du genre "Comment les moldus s'habillent ?" qui m'aurait fait lever les yeux au ciel d'exaspération. Là c'est un peu plus intéressant et le sujet me parle, j'ai des idées. Prête à en découdre, on peut voir l'idée de "Je me fais un malin plaisir à relever ce défi m'sieur" sur mon visage.

- Bonjour monsieur le professeur, je dis tout en me plaçant devant lui pour le saluer avant de commencer. Je pense pouvoir dire sans me tromper que si je parlais en langage soutenu pendant toute la durée de cet examen, vous porteriez sur moi un jugement qui pourrait me desservir. Pourquoi cela ? Tout simplement car le langage soutenu laisse une grande part à l'interprétation. Cela peut-être vu comme une marque de respect, mais également comme de la supériorité, de la fierté, un trop plein d'égo, une personne hautaine. Vous pourriez par exemple avoir l'impression que je vous donne une leçon à vous, le professeur, et ça me ferait passer pour une "mademoiselle-je-sais-tout". C'est en ce sens que cela peut-être mal interprété. L'utilisation de cette forme de langage ne posait aucun soucis au dix huitième, dix neuvième siècle puisque qu'il s'agissait alors du langage courant, du moins dans les classes sociales élevées telles que la noblesse, alors que de nos jours, son emploi est beaucoup plus rare et ce quelque soit le sang qui coule dans nos veines. J'entends par là les distinctions sociales aussi bien entre sorciers et moldus qu'entre riches et pauvres et je suis certaine que m'sieur O'Lake aura compris. Je fais une très courte pause pour reprendre mon souffle et réfléchir à ce que je vais dire en suivant et surtout à comment conclure. Bon, ça, j'en sais rien, je verrai, je ferai au feeling. Allez, on ne se déconcentre pas ! Ce que je veux dire, c'est qu'on va avoir plutôt tendance à l'utiliser à l'écrit, dans une lettre de motivation - ou à l'oral dans un entretien d'embauche par exemple - ou encore dans des romans pour donner un style ancien, mais on n'entendra jamais personne nous saluer par "Je vous souhaite bien le bonjour gente demoiselle". On se contentera d'un simple "Bonjour" ou "Salut" pour les plus intimes. Pour conclure, je dirai donc que le langage soutenu est toujours utilisé à l'heure actuelle mais dans des circonstances bien précises afin qu"il ne soit pas sujet à de mauvaises interprétations et ne dénote pas avec la société dans laquelle on vit. Je doute par exemple que vous auriez aimé que j'vous fasse mon exposé en mode djeun's avec des "genre", "en fait", "du coup" et "wesh" à toutes les phrases, ou encore que je parle telle une aristocrate, dis-je dans un rire léger pour illustrer mes propos tout en mimant mes paroles. A savoir dos courbé, mouvement exagéré de main dans les cheveux et yeux qui regardent le plafond losque je parle du "mode djeun's" et le dos exagérément droit et la tête relevée à la mention d'aristocratie. Dans les deux cas vous l'auriez interprété comme un manque de respect, ça aurait été mal vu. J'ai donc fait un mélange. Un peu soutenu, mais pas trop. Je dirais que c'est de cette manière là que le soutenu reste intégré à notre langage. On adapte son... intensité ? à chaque situation.

Contente de moi, j'attends une quelconque réaction de sa part avant de prendre la direction de la sortie tout en le saluant poliment et lui souhaitant une belle fin de journée. On peut y voir un sourire de satisfaction sur mon visage. Pas si mal finalement l'étude des moldus !

Britanny Maïa Huggins
Filière : Pratique et Ouverture
Numéro de passage : 20

Les fêtes costumées
^{Qu'est-ce que c'est ? Quand cela a-t-il commencé ? Comment cela a évolué ? Comment faut-il s'habiller ?}