Au cours du mois de novembre 2021 jusqu'à la mi-décembre, élèves et professeurs ont été appelés pour contribuer au projet commun de leur maison portant sur le thème « Les contes des petits sorciers ». Nos conteurs ont eu à cœur de vous emporter dans leurs récits, et nous espérons que leur lecture vous contentera. N'hésitez pas à laisser un avis sur les contributions si vous le souhaitez, nous comptons sur vous !

Voici sans plus attendre les propositions !

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Il était un soir comme les autres, dans une maison comme les autres. L'heure d'offrir ses rêves à Morphée a sonné pour notre petit garçon mais ce dernier en a décidé autrement. Il veut explorer, apprendre, entendre encore et encore les mêmes histoires. C'est ainsi que l'on se construit, c'est ainsi que l'on grandit :

- Dis Maman, j'ai pas sommeil, tu peux me raconter une histoire ?

- Oui, si tu veux, tu veux lire laquelle ?

- Le Kelpyyy, j'adore cette histoire ! Elle est triste mais je l'aime vraiment beaucoup, allez, s'il te plaîîît !

- Bon... Tu as fait tout ce que tu avais à faire avant de te coucher ?

- Oui, je me suis brossé les dents, 3 minutes, promis, maintenant je suis prêt à t'écouter.

- Dans ce cas, c'est parti.

Reducio

Il était une fois, dans un petit village sorcier du nord de la Grande-Bretagne, un petit garçon vivant paisiblement avec sa mère. D’aussi loin qu’il se souvint, le petit garçon n’avait jamais quitté le village, et avait passé sa plus tendre enfance à étudier la magie. Il n’était pas spécialement doué, mais les sorciers les plus sages avaient réussi à lui apprendre quelques sortilèges mineurs. Ainsi, il aidait parfois sa mère pour entretenir la maison. Mais le petit garçon aspirait à de grandes choses, et il voulait découvrir le monde. Les récits qu’il avait lus décrivaient un monde vaste, peuplé de créatures aussi fantastiques qu’effrayantes, et il souhaitait plus que tout les découvrir. Mais on lui répétait sans cesse :

« Si tu étudies bien, tu pourras partir. Mais tu sais, en dehors du village, il y a des choses dangereuses que tu n’imaginerais même pas dans tes pires cauchemars ! »

Alors, le petit garçon étudiait avec application les vieux manuscrits de sortilèges que les adultes lui prêtèrent.

Mais un jour, il ne parvint plus à retenir sa soif de découvertes. Un voyageur, récemment arrivé, parlait d’un cheval magique qu’il avait utilisé pour traverser le lac et se rendre au village. À la taverne, il discutait de ces nombreuses aventures, qui s’étaient répandues en nombre d’histoires, avant d’arriver aux oreilles du jeune sorcier.

Le lac étant à une heure de marche, le jeune homme se prépara un petit pique-nique et un sac pour s’y rendre. Après une bonne marche, il se trouva au bord de l’eau. Le lac était paisible ; aucun signe du cheval n’apparut. Plutôt que de rentrer chez lui, le jeune sorcier s’assit pour prendre son dîner, son regard posé sur la surface lisse s’étendant devant lui. Alors qu’il rêvait d’aventure et de fantaisie, il ne s’aperçut pas du mouvement dans l’eau. Des anneaux s’étirèrent, créant des vagues. En leur centre, une masse d’algues sembla en émerger jusqu’à ce qu’un cheval s’élevant sur ses pattes arrière en sortit. Celui-ci fut tellement majestueux qu'il lui semblât resplendir, laissant le jeune garçon sans voix. Le ciel s'assombrit alors, ne laissant plus passer un seul rayon de soleil, et la nuit tomba sur la rive. Seul le cheval était encore visible, et l'ombre tout autour le faisait ressortir d'autant plus. Soudain, il secoua sa crinière faite de jonc et s'approcha du jeune sorcier. Celui-ci, tout d'abord, recula de quelques pas, à la fois effrayé et impressionné par ce qui lui faisait face.

Alors, le cheval plongea de quelques centimètres dans l’eau, perdant plusieurs centimètres au garrot pour se mettre au niveau de son interlocuteur. Il fit quelques pas de plus, et glissa sa tête sous la main du sorcier, de manière à le forcer à le caresser. Et, enfin, reculant un peu, il s'adressa à lui en ces termes :

« Jeune sorcier, souhaites-tu visiter le monde aquatique en ma compagnie ? »

Le jeune sorcier, bouche bée devant la créature qui se dressait face à lui, caressa timidement la tête du cheval. Après quelques secondes de pure stupéfaction, il reprit ses esprits pour enfin s’adresser à lui.

« Tu sais, je suis un humain. Et les humains ne peuvent pas respirer sous l’eau sans branchiflore. Noble créature, je serais cependant ravi d’apprendre à connaître ton monde. Peut-être pourrais-tu me raconter comment c’est, en bas ? Nous pourrions ainsi faire le tour du lac pendant que tu me décris ce qui se trouve tout au fond ? »

La créature se retourna sans dire un mot, offrant son dos au petit garçon. Celui-ci récupéra sa baguette. Peut-être pourrait-il impressionner l’équidé avec les quelques sortilèges qu’il avait appris ? Abandonnant son pique-nique sur la rive, le garçon grimpa sur la créature. Se cramponnant à sa crinière de jonc, il murmura :

« C’est bon, on peut y aller. »

Sa monture commença à nager tranquillement, se dirigeant vers le centre du lac.

« Dis-moi, jeune sorcier, as-tu peur ? »

La voix du Kelpy était froide ; un son inhumain, dénudé d'émoi. Sous ses sabots, des centaines d'os reposant dans les profondeurs. Le sort de plusieurs Moldus et Sorciers ayant pris la chance de monter sur son dos pour se rendre à leurs tombeaux. Après avoir emmené tant d'âmes à leur fin, il était presque déçu du manque d'effort.

« De quoi ? J'ai ma baguette et je sais nager. Pourquoi aurais-je peur ? »

Furieux, le Kelpy secoua sa crinière, et la baguette de l'enfant s'envola, pour s'enfoncer dans les eaux les plus sombres du lac.

« Et maintenant, as-tu peur ? »

Alors le jeune sorcier— comprenant enfin la situation — prit réellement peur. Paniquant, il chercha à arracher son corps du dos de sa monture, mais ses jambes étaient collées au dos du cheval, et ses forces l'abandonnèrent. Alors, et seulement alors, le Kelpy prit une grande inspiration, et plongea dans l'eau, faisant à jamais disparaître l'enfant. On raconte que, depuis lors, les plus jeunes ont interdiction de s'approcher des lacs proches des villages, pour quelque raison que ce soit. De plus, il faut se souvenir de ne jamais écouter les conseils d'inconnus, certains sont bien plus malintentionnés qu'ils ne le laissent penser.

- Et du coup, le petit garçon, il lui est arrivé quoi ?

- On ne l'a jamais retrouvé...

- Oh... Il a vraiment disparu...

- C'est pour ça qu'il ne faut pas suivre les inconnus ! Tu as compris la morale de l'histoire ?

- Oui Maman, j'écoute pas les inconnus, et je m'approche pas de l'eau, j'ai bien retenu la leçon. Et je dois pas non plus être arrogant et croire que je sais tout faire. Par contre j'ai toujours pas sommeil, tu peux m'en lire une autre ?

- Encore, on ne t'arrête plus.

Reducio

Il était une fois trois gentils boursouflets, ou, plus précisément, trois frères qui voulaient tous trois quitter la maison. Leur mère n'était pas de cet avis, et pensait que c’était une mauvaise idée car ses trois fils allaient toujours à la simplicité et n'étaient pas très débrouillards. Un jour, ils proposèrent à leur mère une solution équitable.

« Laisse nous prendre un peu d'indépendance, et en échange, nous te rendrons visite régulièrement. Si au bout de quelques jours, l'indépendance ne nous convient pas, nous reviendrons et ne nous plaindrons plus de rester. »

Leur mère les fixa, et après une courte réflexion, accepta la proposition de ses fils. Elle ressentit un petit pincement au cœur quand les trois boursouflets quittèrent la maison avec leurs paniers et des sacs sur les bras, mais dut se résigner. Après un dernier au revoir, elle les laissa quitter le foyer.

Les trois boursouflets étaient petits, et le monde était grand. Dès le départ, ils se dirigèrent à petits pas vers la forêt voisine, déjà très lointaine de leur maison familiale. Le chemin était long, et ils mirent plusieurs heures avant de l’atteindre.

Arrivés à l'entrée de la forêt, ils se posèrent quelques minutes, afin de prendre le déjeuner que leur avait préparé leur mère. Alors, ils commencèrent à discuter de la manière dont ils allaient s'installer. Le premier, le plus jeune des trois, voulait construire leur maison sans sortilège de protection, pour y être au chaud rapidement. Le deuxième, le cadet, souhaitait construire la maison entourée de sortilèges, pour pouvoir se protéger des sorciers dangereux, qui voulaient les capturer. Enfin, le plus vieux et troisième, lui, voulait se faire adopter par une famille sorcière. En effet, il pensait que c'était ainsi qu'ils seraient le mieux protégés, au sein d'un foyer sorcier. Une dispute entre les trois frères s'ensuivit. N’arrivant pas à se mettre d'accord, ils finirent par se séparer, en colère. Le plus jeune se dépêcha de construire sa maison, sans la protéger, trop fainéant pour cela. Le cadet quant à lui, entoura tout de même sa maison de quelques sortilèges mineurs, alors que l'aîné, lui, suivit son idée et alla de porte en porte, à la recherche d'une famille qui lui apporterait amour et protection. Et, après de longues heures de recherche, une maison attira son attention. Elle était grande et faite de briques rouges. Par la fenêtre, le petit boursouflet put voir deux frères et sœurs en train de jouer ensemble, sur lesquels les parents posaient un regard aimant. Quand il voulut s'approcher, un sortilège l'empêcha d'avancer plus loin. L'aîné avait trouvé la famille parfaite. Les adultes, qui l'avaient aperçu dehors, sortirent et tombèrent immédiatement en adoration devant sa bouille toute mignonne. Et quelques minutes plus tard, c'était officiel, ils allaient adopter le boursouflet.

Quelques jours plus tard, alors que le plus jeune des frères se prélassait dans son lit, quelqu'un frappa à la porte. Énervé d'être dérangé, il se leva et ouvrit la porte à la volée. Devant lui se tenait un grand sorcier dont la barbe blanche atteignait la poitrine. Ses yeux luisaient de méchanceté et de haine. C'était le Grand Méchant Sorcier contre lequel la maman des boursouflets les avait mis en garde !

« Petit boursouflet, tu es à moi à présent ! »

Il sortit sa baguette et s'écria d'une voix grave :

« Bombarda Maxima ! »

Un pan entier de la maison explosa et la maison entière finit par s'effondrer. Effrayé, la créature s'enfuit de toutes ses pattes vers la maison du cadet. Là-bas, il s'adressa à son aîné et lui expliqua la situation.

« Un méchant sorcier a détruit ma maison, il veut m'adopter, et me poursuit ! »

Le frère, plutôt raisonnable, lui répliqua rapidement, sans réellement croire le petit boursouflet.

« Tu sais, ma maison est indestructible. Plusieurs sortilèges la protègent, et, s'il arrive à les déjouer, il ne pourra pas détruire ses murs de bois. »

Alors, s'asseyant confortablement dans un fauteuil, le plus jeune se reposa un instant, se remettant des évènements. Soudain, il entendit des petits bruits à l'entrée de la maison. Une main cognait, grattait contre la porte.

« Petit boursouflet, viens avec moi ! »

Le petit se tourna vers son aîné, le regard empli de panique. Lui aussi était dans cet état. Alors, d'un commun accord, il se glissèrent discrètement par la fenêtre, alors que la maison prenait feu.

Les deux frères étaient effrayés par le spectacle qui s'offrait à leurs yeux : en quelques secondes à peine, la maison du cadet avait été réduite en cendres. Mais ils n’avaient pas de temps à perdre, le Grand Méchant Sorcier était en train de fouiller les cendres, à la recherche des dépouilles de ses victimes. Sachant que le sorcier allait bientôt se rendre compte que les deux boursouflets s'étaient enfui, les petites boules de poils coururent vers la maison de l'aîné, chez qui ils espéraient trouver refuge. Une fois devant la bonne maison, ils crièrent de toutes leurs forces, ne pouvant pas approcher la maison. Ils attirèrent l'attention de leur frère, qui les fit entrer, avant d’écouter leur récit. Il était un peu sceptique jusqu’à ce qu’il remarque une ombre dehors . C’était le sorcier qui tentait d’approcher la maison. Furieux de ne pas pouvoir venir plus près, il sortit sa baguette et lança un puissant sortilège sur la maison. Mais contre toute attente, à la place d’avoir l’effet escompté, le sortilège se retourna contre son maître et le propulsa dans les airs. Tel un canon, le sorcier s’éloignait à une vitesse folle avant de devenir un tout petit point dans le ciel.

Dès lors, on n'entendit plus jamais parler du Grand Méchant Sorcier et la famille qui avait protégé les frères finit par les adopter tous les trois. Les boursouflets, à l’issue de leur mésaventure, avaient tiré deux leçons importantes de celle-ci : il faut toujours bien se protéger, rester alerte et méfiant, et ne jamais faire aux autres ce que l’on ne veut pas que l’on nous fasse. Heureux dans leur nouveau foyer, ils vécurent heureux, et eurent plein de bébés boursouflets avec leurs épouses qu'ils connurent plus tard.

- Tiens, tu dors déjà ? Bonne nuit mon cœur...

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J'ai la joie et l'honneur de vous convier à la séance de dédicace du célèbre Humphrey Le Puff. Voici votre invitation, nous vous y attendons.

Très belle soirée à vous et à bientôt, nous l'espérons.

L'équipe d'édition de Conte pas sur moi.
La maison Poufsouffle.

◈ Il était une fois, une petite fille qui s'appelait Helena. Elle venait d'avoir 8 ans et vivait avec ses deux parents à Londres. C'était une petite fille joyeuse, avec un fort caractère et un petit air têtue. Elle ne se laissait pas marcher sur les pieds mais était généreuse avec tout le monde. Un vrai bonheur ! Ses parents l'aimaient énormément mais étaient assez occupés alors Helena s'ennuyait beaucoup. Elle avait trouvé refuge dans les livres et c'était là son échappatoire préféré. C'est qu'il en existait des bouquins et elle ne serait jamais à court !


◈ Un jour ses parents rendirent visite à ses grand-parent et Helena, s'ennuyant des discussions adulte, partit se balader. Elle était une grande maison au papier peint un peu vieillot et qui sentait le renfermé. L'endroit préféré de l'Anglaise se trouvait être le grenier car elle aimait y faire des découvertes. Et cette fois n'était pas coutume, elle courut jusqu'au grenier dans lequel elle commença ses recherches. L'enfant avait tant et tant fouillé qu'elle doutait encore d'y faire des trouvailles intéressantes. Et pourtant, dans un coin l'air abandonné, se trouvait une vielle caisse. Caisse qui grinça lorsqu'elle l'ouvrit et elle put y découvrir un grand livre. Génial ! Tout ce qu'elle adorait ! Mais il était étrange de trouver un livre enfermé dans une caisse pensait la fillette. Bien vite, la caisse fut retourné afin d'en faire un tabouret de fortune et elle pu lire le titre :

◈ C' était véritablement étrange !
Jamais elle n'avait entendu parler d'un livre comme ça ! Et en l'ouvrant elle pu lire les inscriptions suivantes :

[font=Baskerville Old Face]« Un recueil de conte pour enfants des plus grand auteur-trices Sorcier ! »[/font]

◈ Ainsi c'était un livre de contes ! Et effectivement il se tenait un sommaire avec les titres des contes. Certains lui étaient familier tandis que d'autre demeuraient inconnus. Helena tourna une page de plus et le premier conte commença. Mais il se passa une chose étrange car à peine la première lettre lu, la petite disparut de la pièce. Plus personne ne se trouvait dans le grenier à présent. Il ne restait que le livre qui contenait à présent un personnage de plus : Helena venait d'être absorbée par le recueil de contes.

◈ Helena disparut donc de la pièce et fut aspiré dans le livre. Atterrissant dans un endroit qu'elle ne connaissait pas, elle commença à paniquer et chercha à retourner dans le grenier. Une voix se fit entendre et la petite fit volte face. Il s'agissait d'un Niffleur à première vue ; il semblait assez sympathique aux yeux de la petite.

- Bonjour, petite fille ! Tu es aussi coincée dans ce livre ?

- Bonjour Niffleur ! Je suis dans le livre ? Demanda-t-elle les yeux écarquillés. Jamais elle n’aurait cru cela possible.

- Oui tout comme moi !

◈ Helena demanda donc à son interlocuteur si et surtout comment on pouvait sortir de ce livre. Elle avait beau les adorer, elle ne se voyait pas passer sa vie dans l'un d'eux et ses parents allaient finir par s'inquiéter s'ils ne la voyait pas revenir !

- Il faut traverser les contes normalement ! Je l'ai déjà fait à plusieurs reprises mais je n'ai pas réussit à en sortir. Je me retrouve toujours coincé dans le dernier mais peut-être pourras tu m’aider !

◈ Aussitôt, la fillette eut un grand sourire. Evidemment qu'elle allait aider la créature et ils allaient tous deux sortir de ce recueil ! Ce n'était, après tout, que des contes à traverser, rien de mal ne pouvait arriver et elle aurait vécu quelques aventures.

- Super, je veux bien t'aider ! au fait je m'appelle Helena !

- Et moi père Niffleur, Alors en route !

◈ Et ils plongèrent aussitôt dans le premier conte. (cliquer sur les liens de gauche à droite)


◈ Ils étaient sortis du recueil de contes. Helena était éberluée : elle avait vécu tant d'aventures et voilà que sa vie revenait à la normale, comme si rien n’avait changé, comme si seulement trois secondes s'étaient écoulées entre sa rencontre avec le Père Niffleur et leur départ. D’ailleurs en parlant de son compagnon... où était-il ? Elle regarda tout autour d’elle, souleva deux trois chapeaux poussiéreux et en déduit qu’il était maintenant libre, sans doute en train d’admirer des bijoux au paradis des niffleurs.

◈ Des années plus tard, Helena était devenue une jeune fille accomplie. Alors qu’elle était dans cette même maison, par un jour morne et pluvieux, elle eut une inspiration subite. Elle prit un carnet, une plume trempée dans de l’encre bleu et réfléchit. Au bout d’un moment elle posa sa plume en souriant : son idée était claire dans son esprit.

◈ Elle allait raconter ses aventures avec Père Niffleur afin que tous les sorciers puissent grandir, vivre, évoluer avec ces contes.

Dans votre bibliothèque, se trouve un livre acheté chez Fleury & Botts il y a quelques années. Il a servi de nombreuses fois, lorsque vous faisiez la lecture à de jeunes sorciers et quelques pages sont écornées. Seulement vos préférées. Vous le sortez de son étagère, et instantanément, de nombreux souvenirs remontent à la surface. Le voyage commence.

Bravo à toutes les maisons pour ces contes plus magiques les uns que les autres ! Nos petits sorciers auront de bien belles lectures grâce à vous

Merci à tous pour votre implication !

Et... voici les résultats tant attendus ! Comme d'habitude, tous les projets ont été notés sur 80, en fonction de plusieurs critères, visibles dans le sujet de présentation des concours. Les deux membres de la direction ont donné leurs notes et une moyenne a ensuite été calculée pour chaque critère.
Nous nous excusons au passage pour le retard de ces résultats. Les points étant censés tomber lors d'un mois précédent, ils seront ajoutés directement au suivi de la coupe plutôt que dans les sabliers pour ne pas influencer les stratégies en cours qui n'ont pas pu prendre en compte ces projets.
Roulement de tambour, voici le classement de cette édition !

1. Poufsouffle avec une note de 73/80.
Poufsouffle obtient 73 points pour son sablier, plus 20 points de bonus pour leur victoire.

Bravo à la maison Poufsouffle pour ce projet rondement mené. Le support du conte-dont-vous-êtes le héro n'est pas une grande surprise pour le thème du concours, mais celui de Poufsouffle est particulièrement bien travaillé. Nous avons apprécié le côté interactif et les nombreuses références aux contes sorciers qui se retrouvaient dans l'histoire. Les informations (critiques, commentaires et explications) en reducio offraient une véritable plus-value au projet qui s'inscrit parfaitement à un concours "encyclopédique". Seuls petits couacs : quelques éléments contradictoires selon le chemin emprunté, mais l'ensemble reste très fluide.

2. Serdaigle avec une note de 67.5/80.
Serdaigle obtient 68 points pour son sablier.

La créativité des Serdaigle fait honneur à leur maison. Intégrer des contes sous différents formats était un choix risqué mais nous avons aimé cette prise de risque qui offrait une certaine variété au projet, même s'il pouvait paraître un peu plus irrégulier que ceux des autres maisons. La bonne participation des Serdaigle leur a permis de s'approprier plusieurs contes sorciers au travers de l'histoire d'Helena, et nous avons apprécié ces clins d'œil faits à leur maison. Il y a un beau travail de fait, mais le petit bémol réside en l'irrégularité des contes (conte simplement rédigé par rapport aux enregistrement ou diaporamas).

3. Serpentard avec une note de 64,5/80.
Serpentard obtient 65 points pour son sablier.

Malgré une participation un peu plus discrète que lors des projets précédents et quelques défauts d'entente, les Serpentard se sont mobilisés pour nous offrir un projet de très bonne qualité. Le conte des Serpentard est très imaginatif et il y a un beau travail tant dans l'écriture que dans les enregistrements qui sont immersifs. Plutôt que des contes, nous avons un conte, mais le découpage en chapitre avec des histoires originales est vraiment apprécié. Il n'y a pas de grosses prises de risque, mais c'est plutôt bien travaillé et original.

4. Gryffondor avec une note de 61/80.
Gryffondor obtient 61 points pour son sablier.

L'implication des Gryffondor est à souligner pour ce projet, avec de nombreux contributeurs. Cela a permis aux Gryffondor de réaliser un très beau travail de forme avec de belles illustrations et une version vidéo très agréable, malgré cependant quelques couacs de lecture. Les contes sont bien écrits et entrent dans le thème du projet. La fin du conte du Kelpy est peut-être un peu abrupte pour un conte pour enfant (mais il en faut pour les plus grands !). On reste toutefois un peu sur notre faim : le projet manque un peu de matière, mais on peut difficilement nier le travail de mise en forme effectué.