Le bureau du professeur Lydon
Pour accéder au bureau du professeur Lydon, vous devez au préalable traverser la salle de cours [info RP ici]. Lors des horaires d'ouverture de sa salle de cours, si Áine est présente dans son bureau, sa porte sera ouverte et vous pourrez venir toquer sur le battant pour demander à lui parler en tête à tête. Si Áine est dans la salle de cours pour surveiller (ou parce que votre personnage veut lui parler à la fin d'un cours), votre personnage devra lui demander une entrevue et Áine le dirigera dans son bureau à sa demande. Vous pouvez également prendre rendez-vous ou être convoqué hors des horaires d'ouverture de la salle, en ce cas, un échange aura été fait, par hibou, ou par oral quelques heures/jours avant et vous trouverez alors la porte de la salle de classe fermée (non verrouillée) et Áine vous attendra dans son bureau (porte ouverte).
Quand vous entrez dans la petite pièce, un tapis épais, de couleur prune foncée, couvre le bruit de vos pas. Sur votre droite, un mur couvert de fenêtres en ogive, en face duquel (sur votre gauche proche) se trouve un mur devant lequel repose un grand coffre fermé. Sur le mur de la porte, au centre sur la droite, une cheminée, au dessus de laquelle se trouve un tableau représentant un sorcier du Moyen-Orient qui semble observer des étoiles, le télescope parfois tourné vers la pièce qu'il décore. En face de la cheminée se trouve une commode avec des étagères supérieures visibles derrière deux portes en verres. Les étagères inférieures sont cachées par deux battants en bois fermés. Dans les étagères visibles, vous pouvez voir, un peu en bazar, des parchemins -plus ou moins roulés, plus ou moins vieux et plus ou moins abîmés-, quelques ouvrages dont vous ne parvenez pas à lire le titre malgré la propreté impeccable du verre et enfin vous pouvez devinez quelques petites boîtes et autres objets.
Dos aux fenêtres, le grand bureau à tiroir du professeur Lydon, avec son fauteuil. Devant le bureau, face aux fenêtres et dos à la porte, deux fauteuils sont installés. Sur le bureau, malgré un petit chandelier pendant du plafond, se trouvent quelques bougies (allumées), un sablier multiple, quelques parchemins neufs roulés près des plumes vaguement rangées sur le devant du bureau ainsi que plusieurs encriers de couleur différentes. Sous le bureau, on peut voir un meuble probablement à tiroirs.
Le bureau est ouvert à tous, élèves, professeurs, membres de l'équipe éducative et direction. Veuillez préalablement m'envoyer un hibou si vous désirez ouvrir un RP ici (vous pouvez le faire, même si un autre RP y est en cours). Un seul RP à la fois pour le moment, si vous me contactez alors qu'un RP est en cours il vous faudra patienter pour le lancer.
Post-it des demandes en attente :Solenn Cooper (RP en pause)
Si vous avez une question sur les différents systèmes décrits dans ce sujet, n'hésitez pas à me contacter par hibou !
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Le bureau du professeur Lydon
09/01/2047
Dans la salle de classe
Le cours s'éternisait. Quatre heures d'Histoire de la Magie, qui s'était dit que c'était une bonne idée ? Solenn soupira discrètement, tandis que sa plume continuait de gratter le papier inlassablement. Son poignet commençait doucement à la faire souffrir, mais elle ne voulait pas rater quelque chose. Elle n'avait pas envie de déranger Violet ou qui que ce soit pour rattraper un passage.
Malgré cette apparente motivation, Solenn n'en menait pas large. Son cœur battait un peu plus vite depuis qu'elle l'avait découvert. Il était caché là, endormi entre les parchemins de son devoir. Elle l'avait fait tomber en regardant les corrections s'éterniser, et heureusement personne ne l'avait ramassé avant elle. La rousse en aurait été que trop gêné. Car dissimulé dans son ancien devoir, se trouvait un papier. Un simple bout de papier signé au nom de Miss Lydon.
Ce n'était que quelques mots, mais ils avaient fait légèrement paniquer Solenn. Que lui voulait-elle ? Alors, elle s'était rapidement rappelée de l'entretien qu'elle avait eu avec Miss Priddy en novembre dernier, et commença à s'inquiéter. Est-ce que Lydon allait lui faire le même coup ? Essayer de comprendre pourquoi elle avait des si mauvaises notes ?
*j'espère que non*
Mais si ce n'était pas cela, quelle pouvait bien être la raison de ce message ?
Comme si l'horloge avait décidée d'être clémente, s'afficha enfin midi trente. Elle prit son temps pour ranger ses affaires, de toute façon elle ne pouvait pas sortir de la salle.
Solenn lâcha un petit sourire à Violet, mais ne chercha pas à l'informer de tout cela. Elles en parleraient à un autre moment. De toute façon, les deux cousines ne mangeaient pas souvent le midi ensemble.
Elle repensa aux mots tandis qu'avec des gestes lents elle finissait bientôt de tout ranger. Merlin, certaines personnes en mettaient du temps !
Enfin, elle fut la dernière à se diriger vers la porte, son devoir à la main. C'était là, l'heure de vérité.
Devant elle se tenait Miss Lydon. Qu'allait-elle lui dire ?
Je m'excuse sincèrement pour le retard...
Dans la salle de classe
Le cours s'éternisait. Quatre heures d'Histoire de la Magie, qui s'était dit que c'était une bonne idée ? Solenn soupira discrètement, tandis que sa plume continuait de gratter le papier inlassablement. Son poignet commençait doucement à la faire souffrir, mais elle ne voulait pas rater quelque chose. Elle n'avait pas envie de déranger Violet ou qui que ce soit pour rattraper un passage.
Malgré cette apparente motivation, Solenn n'en menait pas large. Son cœur battait un peu plus vite depuis qu'elle l'avait découvert. Il était caché là, endormi entre les parchemins de son devoir. Elle l'avait fait tomber en regardant les corrections s'éterniser, et heureusement personne ne l'avait ramassé avant elle. La rousse en aurait été que trop gêné. Car dissimulé dans son ancien devoir, se trouvait un papier. Un simple bout de papier signé au nom de Miss Lydon.
Miss Cooper,
J'aimerais m'entretenir avec vous à la fin du cours, dites à vos camarades de ne pas vous attendre.
Magiquement,
Áine Lydon
Ce n'était que quelques mots, mais ils avaient fait légèrement paniquer Solenn. Que lui voulait-elle ? Alors, elle s'était rapidement rappelée de l'entretien qu'elle avait eu avec Miss Priddy en novembre dernier, et commença à s'inquiéter. Est-ce que Lydon allait lui faire le même coup ? Essayer de comprendre pourquoi elle avait des si mauvaises notes ?
*j'espère que non*
Mais si ce n'était pas cela, quelle pouvait bien être la raison de ce message ?
Comme si l'horloge avait décidée d'être clémente, s'afficha enfin midi trente. Elle prit son temps pour ranger ses affaires, de toute façon elle ne pouvait pas sortir de la salle.
Solenn lâcha un petit sourire à Violet, mais ne chercha pas à l'informer de tout cela. Elles en parleraient à un autre moment. De toute façon, les deux cousines ne mangeaient pas souvent le midi ensemble.
Elle repensa aux mots tandis qu'avec des gestes lents elle finissait bientôt de tout ranger. Merlin, certaines personnes en mettaient du temps !
Enfin, elle fut la dernière à se diriger vers la porte, son devoir à la main. C'était là, l'heure de vérité.
Devant elle se tenait Miss Lydon. Qu'allait-elle lui dire ?
Je m'excuse sincèrement pour le retard...
Isaac, parcourant les montagnes, avec un pagne dans son sac
septième année rp • filière tronc commun • #9A4002
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Le bureau du professeur Lydon
Le cours, plus ordinaire qu'habituellement, venait de s'achever et miss Cooper semblait avoir bien reçu son message. La professeure s'était postée à la porte comme à son habitude pour récupérer les devoirs de chacun, fort heureusement tous l'avaient fait, ce qui éviterait à la jeune fille de devoir s'expliquer auprès de ses camarades. Áine ajouta le devoir à la pile qu'elle tenait et sourit à son élève, fermant la porte derrière elles et se dirigeant vers son bureau :
- Venez, nous serons plus confortables là-bas !
Entrée dans la pièce, elle ferma la porte et invita la jeune fille à prendre place sur un des fauteuils, tandis qu'elle-même s'installait à sa place, après avoir allumé un feu dans la cheminée et posé la pile de parchemins, à sa droite sur le bureau. Áine commença avec un sourire bienveillant, espérant rassurer son élève :
- Comment allez-vous ?
Après avoir entendu la réponse de la jeune fille et lui avoir répondu si elle lui avait retourné la question, la professeure tira sur un tiroir de son bureau, et attrapa une liasse de parchemin, correspondant aux copies des devoirs et au bulletin de la jeune fille depuis le début de l'année. Áine les posa devant elle et plaça ses deux mains autour et chercha ses mots avant de replonger son regard dans celui bordé de cernes de son élève.
- Pardonnez-moi, je ne vais pas y aller par quatre chemins, vous avez, je pense, besoin que l'on soit honnête et que nous échangions en toute franchise. Je sais que vous travaillez beaucoup, je pense d'ailleurs vous avoir croisée plusieurs fois à la bibliothèque, je le sens dans vos copies, je le vois sur votre visage et votre sérieux en classe. Vos devoirs sont toujours propres et rendus dans les temps et je ne crois pas vous avoir vu arriver une seule fois en retard dans mon cours. Sans compter que lorsque je vous interroge, vos propos et réflexions sont bien souvent pertinents. Bref, vous êtes une jeune fille pleine d'un potentiel qui ne demande qu'à s'exprimer.
Son attention était pleinement tournée vers la jeune fille, tâchant de sonder chaque message qu'elle pouvait lui envoyer inconsciemment, pour comprendre son état mental et s'y adapter avant que l'adolescente ne se ferme complètement.
Je m'arrête là pour que vous puissiez donner les réponses de votre personnage ainsi que ses réactions, mais si besoin n'hésitez pas à m'envoyer un hibou pour que j'aille plus loin ! Rappelez-moi la moyenne de votre personnage en Histoire de la Magie ?
Pas de problème pour le retard, faites comme vous pouvez !
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- Venez, nous serons plus confortables là-bas !
Entrée dans la pièce, elle ferma la porte et invita la jeune fille à prendre place sur un des fauteuils, tandis qu'elle-même s'installait à sa place, après avoir allumé un feu dans la cheminée et posé la pile de parchemins, à sa droite sur le bureau. Áine commença avec un sourire bienveillant, espérant rassurer son élève :
- Comment allez-vous ?
Après avoir entendu la réponse de la jeune fille et lui avoir répondu si elle lui avait retourné la question, la professeure tira sur un tiroir de son bureau, et attrapa une liasse de parchemin, correspondant aux copies des devoirs et au bulletin de la jeune fille depuis le début de l'année. Áine les posa devant elle et plaça ses deux mains autour et chercha ses mots avant de replonger son regard dans celui bordé de cernes de son élève.
- Pardonnez-moi, je ne vais pas y aller par quatre chemins, vous avez, je pense, besoin que l'on soit honnête et que nous échangions en toute franchise. Je sais que vous travaillez beaucoup, je pense d'ailleurs vous avoir croisée plusieurs fois à la bibliothèque, je le sens dans vos copies, je le vois sur votre visage et votre sérieux en classe. Vos devoirs sont toujours propres et rendus dans les temps et je ne crois pas vous avoir vu arriver une seule fois en retard dans mon cours. Sans compter que lorsque je vous interroge, vos propos et réflexions sont bien souvent pertinents. Bref, vous êtes une jeune fille pleine d'un potentiel qui ne demande qu'à s'exprimer.
Son attention était pleinement tournée vers la jeune fille, tâchant de sonder chaque message qu'elle pouvait lui envoyer inconsciemment, pour comprendre son état mental et s'y adapter avant que l'adolescente ne se ferme complètement.
Je m'arrête là pour que vous puissiez donner les réponses de votre personnage ainsi que ses réactions, mais si besoin n'hésitez pas à m'envoyer un hibou pour que j'aille plus loin ! Rappelez-moi la moyenne de votre personnage en Histoire de la Magie ?
Pas de problème pour le retard, faites comme vous pouvez !
EDIT : RP mis en pause temporairement, avec l'accord de miss Cooper, pour libérer le bureau.
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Le bureau du professeur Lydon
Miss Wolf venait d'achever sa BUSE avec un air soulagé, mais sa professeure ne pouvait s'empêcher de s'inquiéter. La scène à laquelle la jeune fille avait dû faire face pour son examen avait été violente, peut-être même un peu trop immersive et l'élève avait semblé très affectée, au point que Thelma Moore lui avait accordé une petite pause. Si la jeune Dawn avait eu l'air de se reprendre de plus en plus une fois les émotions et les questions passant, Áine préférait s'assurer que son élève ne finirait pas traumatisée et puisse parler immédiatement, mais surtout librement, de ce qu'elle avait vécu. Bien sûr, en l'invitant dans son bureau, la professeure savait qu'elle n'avait qu'une dizaine de minutes, quinze maximum : les examens étaient loin d'être terminés et deux autres élèves devaient passer dans l'heure dont celui qu'elle venait de faire entrer.
Attentive à ne perturber ni l'examen, ni Dawn, Áine referma la porte de son bureau en douceur et invoqua rapidement un sortilège d'impassibilité. A présent, plus aucun son ne sortirait ni n'entrerait de la pièce. La professeure agita sa baguette, un tiroir de son bureau s'ouvrit pour laisser sortir deux jolies tasses -sur lesquelles des jobarbilles peints voletaient entre deux branches et parfois passaient sur la surface intérieure de la tasse-, une théière assortie et une boîte de thé noir aux épices. Les tasses se placèrent de chaque côté du bureau tandis que la théière se mettait à fumer, comme pleine d'eau chaude.
Tout en s'asseyant face à son élève, la jeune femme lui sourit et gentiment lui demanda :
- Comment vous sentez-vous, miss ?
Son regard scannait la jeune fille, mais ses mains étaient occupées à remplir une boule à thé, avant de la plonger dans l'eau chaude de la théière et de refermer la boîte en fer.
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Le bureau du professeur Lydon
Dawn entra dans le bureau et s'installa sur le siège réservé aux visiteurs. Elle regardait sa professeure lancer un sortilège d'impassibilité sur la porte, signe que rien ne sortirait de cette pièce. La jeune fille qui pensait jusqu'à présent que Miss Lydon proposait une tasse de thé à tous les élèves terminant leur épreuve pratique, en doutait maintenant. Cela lui d'ailleurs semblait plus logique. Pourtant, elle cherchait la raison de sa présence ici. Allait-elle lui annoncer que son examen ne s'était pas très bien passé? Sûrement pas, elle ne devait avoir les résultats que cet été.
La pièce était silencieuse et la gryffone ne savait que dire. Elle se contentait d'observer les jobarbilles sur les tasses jusqu'à ce que la voix de sa professeure résonne, brisant le silence. Comment se sentait-elle? Dawn voyait maintenant où elle voulait en venir. Il est vrai que l'illusion qu'elle avait vécue l'avait un peu éprouvée. Heureusement, elle eut le temps de respirer un peu et les questions de l'examinatrice lui avait fait oublier la scène qu'elle venait de vivre. Maintenant qu'elle y repensait, tout lui revenait en mémoire.
- Ça peut aller. Répondit-elle avec un demi sourire.
La fille aux yeux vairons frotta ses mains moites sur ses genoux. Elle n'avait pas pour habitude de se confier. Encore moins à un professeur car ceux-ci l'intimident. Pourtant, elle en avait envie. Après tout, Miss Lydon avait dû voir la même chose qu'elle et elle avait vu Dawn dans tous ses états. De toute façon, sa réponse et son comportement voulait tout dire, elle finirait bien par dire ce qu'elle avait sur le cœur.
**7ème année RP**
La force de la meute est dans le loup. La force du loup est dans la meute.
La pièce était silencieuse et la gryffone ne savait que dire. Elle se contentait d'observer les jobarbilles sur les tasses jusqu'à ce que la voix de sa professeure résonne, brisant le silence. Comment se sentait-elle? Dawn voyait maintenant où elle voulait en venir. Il est vrai que l'illusion qu'elle avait vécue l'avait un peu éprouvée. Heureusement, elle eut le temps de respirer un peu et les questions de l'examinatrice lui avait fait oublier la scène qu'elle venait de vivre. Maintenant qu'elle y repensait, tout lui revenait en mémoire.
- Ça peut aller. Répondit-elle avec un demi sourire.
La fille aux yeux vairons frotta ses mains moites sur ses genoux. Elle n'avait pas pour habitude de se confier. Encore moins à un professeur car ceux-ci l'intimident. Pourtant, elle en avait envie. Après tout, Miss Lydon avait dû voir la même chose qu'elle et elle avait vu Dawn dans tous ses états. De toute façon, sa réponse et son comportement voulait tout dire, elle finirait bien par dire ce qu'elle avait sur le cœur.
**7ème année RP**
La force de la meute est dans le loup. La force du loup est dans la meute.
Le bureau du professeur Lydon
La réaction de son élève était plus claire que de l'eau de roche, bien que sa réponse s'était, semblait-il, voulue rassurante, la professeure d'Histoire de la Magie n'était pas dupe et avait su analyser le langage corporel de la jeune fille. Ou peut-être était-ce cette espèce d'énergie qui se dégageait d'elle ? Áine joignit ses doigts devant sa bouche et acquiesça très légèrement, prenant le temps de réfléchir à la manière d'aborder la chose, sans brusquer la jeune fille, lui montrer qu'elle pouvait avoir confiance, qu'elle pouvait se livrer.
Finalement, son regard perdu revint, doux, sur Dawn et ses mains se reposèrent sur la table, les doigts entrelacés :
- La scène dans laquelle vous avez été emmenée était... particulièrement violente. J'espérais qu'aucun de vous n'ait à l'affronter.
Elle fit une petite pause, avant de reprendre, se montrant transparente :
- Si je vous ai proposé ce petit tête à tête, c'est parce que je pense de tout mon cœur qu'il est important de parler de ce genre d'expérience, au plus tôt, mais il n'y a aucune obligation.
La théière émit un drôle de tintement, qui provoqua un mouvement de baguette de la part de votre professeure. En quelques secondes, un liquide brun, libérant des arômes doux d'épices en tout genre (la cannelle prédominant), fumait dans les deux tasses. L'un des jobarbilles se rendit immédiatement de ce côté de la tasse et, par la diffraction de l'eau, sembla plonger dans le thé. La jeune femme glissa un sucrier et un petit pot de crème entre vous, ainsi qu'une petite cuillère à café à votre intention.
- Si vous le souhaitez, vous êtes donc libre d'exprimer tout ce qui vous passe par la tête.
Un sourire encourageant étira de nouveau les lèvres de la jeune femme.
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Finalement, son regard perdu revint, doux, sur Dawn et ses mains se reposèrent sur la table, les doigts entrelacés :
- La scène dans laquelle vous avez été emmenée était... particulièrement violente. J'espérais qu'aucun de vous n'ait à l'affronter.
Elle fit une petite pause, avant de reprendre, se montrant transparente :
- Si je vous ai proposé ce petit tête à tête, c'est parce que je pense de tout mon cœur qu'il est important de parler de ce genre d'expérience, au plus tôt, mais il n'y a aucune obligation.
La théière émit un drôle de tintement, qui provoqua un mouvement de baguette de la part de votre professeure. En quelques secondes, un liquide brun, libérant des arômes doux d'épices en tout genre (la cannelle prédominant), fumait dans les deux tasses. L'un des jobarbilles se rendit immédiatement de ce côté de la tasse et, par la diffraction de l'eau, sembla plonger dans le thé. La jeune femme glissa un sucrier et un petit pot de crème entre vous, ainsi qu'une petite cuillère à café à votre intention.
- Si vous le souhaitez, vous êtes donc libre d'exprimer tout ce qui vous passe par la tête.
Un sourire encourageant étira de nouveau les lèvres de la jeune femme.
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Le bureau du professeur Lydon
Le ton du professeur se voulait rassurant et cela fonctionnait. Avec Dawn, il suffisait d'utiliser les bons mots. Elle avait raison sur tout. La jeune fille avait été particulièrement touchée par la scène à laquelle elle avait assisté. Et en parler lui ferait sûrement du bien. C'est sans doute pour cette raison qu'inconsciemment elle avait accepté la proposition de Miss Lydon.
La gryffone observa sa tasse se remplir et vit le Jobarbille piquer une tête dans son thé. Elle y ajouta un peu de sucre et de crème et attrapa la cuillère afin de mélanger le tout. Dawn souffla sur la boisson fumante tout en laissant sa douce odeur emplir ses narines. Elle n'avait plus bu depuis le début de son épreuve pratique durant laquelle elle avait beaucoup parlé. Sa gorge était sèche et elle attendait de pouvoir boire avec une certaine impatience. Lorsqu'elle fut désaltérée grâce à une première gorgée un peu trop chaude, elle s'ouvrit.
- J'ai lu cette histoire, pourtant… Ça semblait si réel. Et je ne pouvais rien faire pour elle. Je pense que le pire c'est de se rendre compte que ça n'est pas seulement arrivé dans le livre.
Le cœur de Dawn se serra dans sa poitrine. Elle mettait beaucoup de force pour retenir ses larmes et n'osait lever les yeux de sa tasse.
**7ème année RP**
La force de la meute est dans le loup. La force du loup est dans la meute.
La gryffone observa sa tasse se remplir et vit le Jobarbille piquer une tête dans son thé. Elle y ajouta un peu de sucre et de crème et attrapa la cuillère afin de mélanger le tout. Dawn souffla sur la boisson fumante tout en laissant sa douce odeur emplir ses narines. Elle n'avait plus bu depuis le début de son épreuve pratique durant laquelle elle avait beaucoup parlé. Sa gorge était sèche et elle attendait de pouvoir boire avec une certaine impatience. Lorsqu'elle fut désaltérée grâce à une première gorgée un peu trop chaude, elle s'ouvrit.
- J'ai lu cette histoire, pourtant… Ça semblait si réel. Et je ne pouvais rien faire pour elle. Je pense que le pire c'est de se rendre compte que ça n'est pas seulement arrivé dans le livre.
Le cœur de Dawn se serra dans sa poitrine. Elle mettait beaucoup de force pour retenir ses larmes et n'osait lever les yeux de sa tasse.
**7ème année RP**
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Le bureau du professeur Lydon
S'apercevoir que l'Histoire n'était pas qu'un récit mais bel et bien des évènements véritables qui avaient affecté des gens réels, c'était toujours un choc. Un choc qu'on pouvait d'ailleurs rencontrer plusieurs fois lors de sa propre vie, quand on croisait des évènements historiques certains, mettant parfois fin à des idées que l'on croyait jusqu'alors immuables ; ou encore que l'on se plongeait dans les témoignages de personnes ayant réellement vécu les moments, qu'on arrivait presque à se mettre à leur place. Mais ce choc était d'autant plus violent quand on se retrouvait, même un court instant, réellement à leur place. C'était la force des romans historiques : apporter de l'humanité et, par là, de la réalité à ce qui paraissait si abstrait. A ce qui semblait n'être que dates et noms, comme l'anniversaire d'une personne qu'on ne connaîtrait pas. Pour autant, si c'était une force, cela amenait aussi la faiblesse principale de ces ouvrages : se voulant réalistes, ils étaient parfois néanmoins obligés de prendre quelques libertés, que ce fut sur des détails ou parfois sur le déroulement réel et connu des évènements. Question de faire adhérer le lecteur...
Ce passage dans le livre avait fait tiqué l'enseignante quand elle en avait pris connaissance, lors de la préparation des examens avec Thelma. Le trait lui avait paru presque forcé et elle aurait mis sa main au feu, sans humour douteux, qu'il n'avait pas été choisi par hasard par le Conseil, au vu de ce qu'elle avait pu saisir de leur communication. Comment ne pas avoir peur de l'effet que cela pourrait avoir sur l'adolescente en face d'elle ?
- Vous étiez impuissante, reformula compréhensivement la professeure, comme le personnage de Bamora. Malheureusement, c'est une scène qui a effectivement pu réellement arriver.
La jeune femme chercha ses mots un instant avant de reprendre :
- L'Histoire est jonchée de souvenirs aussi noirs, on préférerait parfois pouvoir les oublier, ne pas avoir à y faire face, mais c'est important d'être capable de les regarder et de les reconnaître. C'est important de ne pas oublier les victimes qui ont subit ces horreurs, pour ne pas voir ces choses se reproduire.
Une des premières leçons qu'elle avait donné aux élèves de première année, probablement une leçon que Dawn avait aussi eu à cet âge, mais qu'Áine savait si capitale mais pourtant si facilement oubliée et surtout si peu comprise. Toujours de sa voix douce, la professeure suggéra :
- Cela a dû être un vrai choc pour vous, cela a dû évoquer des sentiments particulièrement puissants en vous ou vous poser question ?
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Ce passage dans le livre avait fait tiqué l'enseignante quand elle en avait pris connaissance, lors de la préparation des examens avec Thelma. Le trait lui avait paru presque forcé et elle aurait mis sa main au feu, sans humour douteux, qu'il n'avait pas été choisi par hasard par le Conseil, au vu de ce qu'elle avait pu saisir de leur communication. Comment ne pas avoir peur de l'effet que cela pourrait avoir sur l'adolescente en face d'elle ?
- Vous étiez impuissante, reformula compréhensivement la professeure, comme le personnage de Bamora. Malheureusement, c'est une scène qui a effectivement pu réellement arriver.
La jeune femme chercha ses mots un instant avant de reprendre :
- L'Histoire est jonchée de souvenirs aussi noirs, on préférerait parfois pouvoir les oublier, ne pas avoir à y faire face, mais c'est important d'être capable de les regarder et de les reconnaître. C'est important de ne pas oublier les victimes qui ont subit ces horreurs, pour ne pas voir ces choses se reproduire.
Une des premières leçons qu'elle avait donné aux élèves de première année, probablement une leçon que Dawn avait aussi eu à cet âge, mais qu'Áine savait si capitale mais pourtant si facilement oubliée et surtout si peu comprise. Toujours de sa voix douce, la professeure suggéra :
- Cela a dû être un vrai choc pour vous, cela a dû évoquer des sentiments particulièrement puissants en vous ou vous poser question ?
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Le bureau du professeur Lydon
Impuissante. C'est exactement le mot qui tournait dans sa tête depuis que Dawn avait assisté à cette scène. Durant le court instant qu'avait duré la vision, mais qui lui a pourtant paru une être éternité, elle avait failli oublier que tout autour d'elle n'était qu'une illusion. Elle s'était maudite de ne pas avoir apporté sa baguette avec elle. Elle aurait souhaité aider la mère de Bamora de toute ses forces. Qu'auraient fait tous ces moldus fasse à deux sorcières ?
En tant que professeur d'Histoire, Miss Lydon était bien consciente que tous ces évènements étaient réellement arrivés. Elle lui rappela le devoir de mémoire avec lequel Dawn était entièrement d'accord. Elle acquiesça.
- Comme vous l'avez dit, je me suis sentie impuissante. Je me demande pourquoi les sorciers et les moldus ne peuvent pas s'entendre à grande échelle alors que ça fonctionne très bien dans ma famille. Qu'est-ce qui fait que nous sommes des monstres à leurs yeux? Je ne souhaite à personne de vivre cette violence et j'aimerais que ça ne se reproduise plus jamais. Pourtant, le même genre de chose est arrivé il y a deux ans.
Á cette pensée, le souvenir de son grand-père lui revint en mémoire. Cette fois s'en était trop, elle ne put empêcher les larmes de monter jusque ses yeux. Elle les ferma en espérant que cela se verrait moins, gardant la tête dirigée vers le bas.
**7ème année RP**
La force de la meute est dans le loup. La force du loup est dans la meute.
En tant que professeur d'Histoire, Miss Lydon était bien consciente que tous ces évènements étaient réellement arrivés. Elle lui rappela le devoir de mémoire avec lequel Dawn était entièrement d'accord. Elle acquiesça.
- Comme vous l'avez dit, je me suis sentie impuissante. Je me demande pourquoi les sorciers et les moldus ne peuvent pas s'entendre à grande échelle alors que ça fonctionne très bien dans ma famille. Qu'est-ce qui fait que nous sommes des monstres à leurs yeux? Je ne souhaite à personne de vivre cette violence et j'aimerais que ça ne se reproduise plus jamais. Pourtant, le même genre de chose est arrivé il y a deux ans.
Á cette pensée, le souvenir de son grand-père lui revint en mémoire. Cette fois s'en était trop, elle ne put empêcher les larmes de monter jusque ses yeux. Elle les ferma en espérant que cela se verrait moins, gardant la tête dirigée vers le bas.
**7ème année RP**
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Le bureau du professeur Lydon
Un éclat brillant et fugitif dans les yeux de son élève attira l'attention de la jeune professeure, malgré la rapidité avec laquelle la jeune fille s'était dérobée à son regard. Áine sortit des mouchoirs de son tiroir, sans faire de commentaire et les plaça entre elles. Les évènements récents étaient encore présents dans beaucoup d'esprit, et vivre de telles choses devait particulièrement marquer les jeunes esprits, surtout ceux qui se trouvaient partagés entre deux mondes. La né-sorcière n'avait aucun moldu dans son entourage direct et n'avait vécu les évènements que de loin, récoltant des informations via les journaux et les lettres de ses proches restés en Grande-Bretagne. Elle avait vu des endroits où les moldus semblaient presque conscient de la réalité de la magie, où les sorciers, réels ou non, étaient certes parfois craints mais souvent respectés par les sans-pouvoirs. Et dans le même temps certaines familles d'élèves de Poudlard se déchiraient, certains élèves étaient perdus entre leur monde d'origine et le monde sorcier.
Prudemment, la professeure d'Histoire de la Magie tenta une réponse :
- Je pense... que cela dépend beaucoup des conditions dans lesquelles nos deux mondes se côtoient et des circonstances dans lesquelles ils se connaissent.
Une petite pause le temps de rassembler ses idées et de trouver un exemple pertinent permis à Áine de boire une gorgée de thé :
- Vous me parlez de votre famille, je suppose donc qu'au moins une partie de vos aïeuls sont moldus quand vous, au moins, êtes une sorcière. Vous avez eu le temps de tisser des liens de confiance, des liens humains avant que les moldus de votre famille n'apprenne l'existence de la magie. Ils l'ont appris dans des conditions plus ou moins douces, si c'est possible et alors qu'un lien fort unissait déjà les sorciers et les moldus de votre famille. Tous ne réagissent pas aussi bien, même avec ces conditions optimales, mais c'est effectivement une preuve que c'est possible quand tous se sentent en sécurité et finissent par se comprendre.
Elle prit une nouvelle gorgée de thé avant de reposer sa tasse et de reprendre :
- Fin 2044, la plupart des moldus ont appris brusquement l'existence de la magie, sans avoir été plus ou moins préparés d'une manière ou d'une autre et surtout par un évènement violent. J'ignore si vous aviez lu les journaux et tout compris de comment le secret magique avait été brisé, mais pour résumer deux Obscurials ont détruit une partie de Londres. Les moldus ont vu de la magie surgir soudainement et se déchaîner au point de faire un grand nombre de blessés, alors même que le premier ministre de la magie moldu avait été attaqué peu de temps avant, par Ursula Parkinson et ses lieutenants. Difficile de conclure autre chose qu'une déclaration de guerre ouverte ou simplement de voir autre chose qu'un danger provenant des sorciers et mettant les moldus en péril.
La jeune femme soupira légèrement, regrettant ces évènements, puis reprit :
- Malheureusement, ici nous leur avons plus ou moins donné raison. Ou du moins un petit nombre de sorciers l'ont fait. Mais, s'il est peu probable qu'une telle chose arrive de notre vivant à cause des différents évènements qui ont eu lieu pendant la rupture du secret magique, peut-être n'est-il pas impossible dans le futur, quand cela se sera un peu tassé, que les mondes sorciers et moldus finissent par cohabiter ouvertement. Cela demandera tout de même de gros efforts, tant chez les sorciers que chez les moldus pour reconnaître chacun les torts des uns et des autres et passer outre pour fonder une société en harmonie.
Elle offrit un sourire à son élève espérant que ces mots d'espoirs puissent la rassurer. Elle décida néanmoins de nuancer ses propos :
- Cependant, plus le temps passe, plus nos sociétés s'éloignent l'une de l'autre, si bien qu'un choc des cultures pourrait finir par être à craindre. Et il y a tout plein d'autres questions morales qui se posent : serait-ce vraiment bénéfique pour tout un chacun ? La différence entre les efforts fournis pour obtenir une paix ouverte et assumée entre nos deux peuples et les bénéfices que chaque population en retireraient serait-elle suffisante ? Quels seraient les risques pour chacune des populations ? Aujourd'hui, la communauté sorcière est plus que jamais séparée de la communauté moldue, grâce à la multiplication des villes et villages sorciers, être sorcier implique donc de moins en moins de risque de se trahir devant des moldus, on peut même choisir de ne jamais se croiser, sans faire trop de sacrifices.
Bien entendu, il restait les sorciers à la frontière des deux mondes, ce qui avaient de la famille moldue plus ou moins proche, les cracmols, ou encore les sorciers passionnés par le monde moldu. Mais le temps passait et la professeure savait qu'elle serait bientôt attendue dans la salle juxtaposée, pour suivre la suite de l'examen en cours et préféra se taire pour laisser la parole à son élève.
Professeure RP d'HdlM depuis septembre 2046 - #6c02c4 / RGB(108;2;196)
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Prudemment, la professeure d'Histoire de la Magie tenta une réponse :
- Je pense... que cela dépend beaucoup des conditions dans lesquelles nos deux mondes se côtoient et des circonstances dans lesquelles ils se connaissent.
Une petite pause le temps de rassembler ses idées et de trouver un exemple pertinent permis à Áine de boire une gorgée de thé :
- Vous me parlez de votre famille, je suppose donc qu'au moins une partie de vos aïeuls sont moldus quand vous, au moins, êtes une sorcière. Vous avez eu le temps de tisser des liens de confiance, des liens humains avant que les moldus de votre famille n'apprenne l'existence de la magie. Ils l'ont appris dans des conditions plus ou moins douces, si c'est possible et alors qu'un lien fort unissait déjà les sorciers et les moldus de votre famille. Tous ne réagissent pas aussi bien, même avec ces conditions optimales, mais c'est effectivement une preuve que c'est possible quand tous se sentent en sécurité et finissent par se comprendre.
Elle prit une nouvelle gorgée de thé avant de reposer sa tasse et de reprendre :
- Fin 2044, la plupart des moldus ont appris brusquement l'existence de la magie, sans avoir été plus ou moins préparés d'une manière ou d'une autre et surtout par un évènement violent. J'ignore si vous aviez lu les journaux et tout compris de comment le secret magique avait été brisé, mais pour résumer deux Obscurials ont détruit une partie de Londres. Les moldus ont vu de la magie surgir soudainement et se déchaîner au point de faire un grand nombre de blessés, alors même que le premier ministre de la magie moldu avait été attaqué peu de temps avant, par Ursula Parkinson et ses lieutenants. Difficile de conclure autre chose qu'une déclaration de guerre ouverte ou simplement de voir autre chose qu'un danger provenant des sorciers et mettant les moldus en péril.
La jeune femme soupira légèrement, regrettant ces évènements, puis reprit :
- Malheureusement, ici nous leur avons plus ou moins donné raison. Ou du moins un petit nombre de sorciers l'ont fait. Mais, s'il est peu probable qu'une telle chose arrive de notre vivant à cause des différents évènements qui ont eu lieu pendant la rupture du secret magique, peut-être n'est-il pas impossible dans le futur, quand cela se sera un peu tassé, que les mondes sorciers et moldus finissent par cohabiter ouvertement. Cela demandera tout de même de gros efforts, tant chez les sorciers que chez les moldus pour reconnaître chacun les torts des uns et des autres et passer outre pour fonder une société en harmonie.
Elle offrit un sourire à son élève espérant que ces mots d'espoirs puissent la rassurer. Elle décida néanmoins de nuancer ses propos :
- Cependant, plus le temps passe, plus nos sociétés s'éloignent l'une de l'autre, si bien qu'un choc des cultures pourrait finir par être à craindre. Et il y a tout plein d'autres questions morales qui se posent : serait-ce vraiment bénéfique pour tout un chacun ? La différence entre les efforts fournis pour obtenir une paix ouverte et assumée entre nos deux peuples et les bénéfices que chaque population en retireraient serait-elle suffisante ? Quels seraient les risques pour chacune des populations ? Aujourd'hui, la communauté sorcière est plus que jamais séparée de la communauté moldue, grâce à la multiplication des villes et villages sorciers, être sorcier implique donc de moins en moins de risque de se trahir devant des moldus, on peut même choisir de ne jamais se croiser, sans faire trop de sacrifices.
Bien entendu, il restait les sorciers à la frontière des deux mondes, ce qui avaient de la famille moldue plus ou moins proche, les cracmols, ou encore les sorciers passionnés par le monde moldu. Mais le temps passait et la professeure savait qu'elle serait bientôt attendue dans la salle juxtaposée, pour suivre la suite de l'examen en cours et préféra se taire pour laisser la parole à son élève.
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