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17 sept. 2022, 18:48
Carnet de voyage d'un dragon irlandais {rps solos}
1 Septembre 2046Une nouvelle année qui s'annonce, sera-t-elle bonne ?



Cela fait bien longtemps que son été ne s'était pas passé avec autant de légèreté. Décidée à passer à autre chose que l'absence d'Aliosus et d'Alice dans sa vie et dans ses hiboux, Irisia avait cédé à la surprise de son Grand-Père, pouvoir suivre et s'amuser lors de la Coupe du monde de Dragonerie. Et ce fut un spectacle de pure beauté... Admirer la puissance des reptiles s'élançant dans les aires, vibrer à chaque mugissement de ses êtes si énormes, le claquement de leurs ailes dans les airs... Et l'agilité, la force de leur cavalier était si impressionnante !

Irisia était tombée sous le charme de la gagnante de cette année, la japonaise Tatsuya Fujimoto et sa monture, Ryu, une Opaloeil des Antipodes... Elles étaient aussi sublimes l'une que l'autre et quelle synchronisation, quelle fusion entre elles eux, c'était juste incroyable !

Cette rencontre lui avait fait vraiment du bien et l'avait totalement conforté dans sa passion pour les sauriens. Elle se prenait même à imaginer être à sa place quand elle serait grande...

Un sourire doux aux lèvres alors qu'elle rêvait encore de cette rencontre, Irisia était recroquevillée sur son petit coin de banquette, le regard perdu dans l'horizon...

Mais Poudlard arrivait peu à peu et son esprit s'assombrit. Elle n'avait pas croisé Aliosus dans le train aujourd'hui... Le verrait-elle ce soir, alors qu'ils avaient toujours respecté leur rituel jusqu'à présent les années précédentes... Hmmm... Oui, la perspective d'être à ce soir commençait à la rendre sacrément nerveuse pour le coup... Parce qu'elle l'aimait toujours, vraiment profondément, soyons honnête, ceci dit ils s'étaient vraiment éloignés et ignorés ces derniers mois alors... Et si... Et si le pire était à craindre... Mais il n'y avait pas de raison n'est-ce pas ? Ils vont parler, se grogner un peu dessus mais tout irait beaucoup... C'était sûr... Irisia voulait rester confiante, peut-être que s'éloigner ainsi ne ferait que renforcer leur relation... Oui, on y croit...

« Et puis on pourra discuter de la Coupe du Monde... Et voir s'il y a un sort possible pour que la peluche dragon qu'il m'a offerte peut faire des œufs... »

Même si elle essayait de se motiver, la jeune fille se sentait vraiment très incertaine... Est-ce que leur histoire pouvait renaître ? L'irlandaise le souhaitait avec tellement d'ardeur... Il lui manquait... Leur relation à tous les deux lui manquait...

Se recroquevillant sur la banquette du wagon, la rousse inspira profondément avant de souffler longuement, se remettant à regarder l'image de Tatsuya Fujimoto sur sa dragonne. Elle était convaincue qu'elle lui donnerait la force de continuer à avancer...

La japonaise était tellement incroyable... Elle aimerait tellement avoir le plaisir de la rencontrer un jour...

En glissant je viens, en rusant je vaincs, le sommet j’atteins.
2048-2049 : Sixième année rp

17 sept. 2022, 19:31
Carnet de voyage d'un dragon irlandais {rps solos}
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En glissant je viens, en rusant je vaincs, le sommet j’atteins.
2048-2049 : Sixième année rp

17 sept. 2022, 23:21
Carnet de voyage d'un dragon irlandais {rps solos}
21 Avril 2046Plus de peur que de mal...



Voilà une bonne raison pour laquelle cette loi est vraiment idiote et inutile ! Irisia se souvenait parfaitement de sa colère deux semaines auparavant, quand elle dût encore une fois déposer sa baguette sur le quai avant de partir... Pourquoi était-ce nécessaire de la rendre à chaque fois ?! Elle était en train de finir sa quatrième année Dragon Tout-Puissant ! Elle était grande maintenant et parfaitement apte à gérer sa baguette comme une grande fille ! Flûte à la fin !

« … Votre baguette Mademoiselle. »

Mais la colère violente de son regard ne semblait pas trouver une faille dans celui de l'adulte qui tendait avec détermination sa main. L'ire de l'irlandaise augmenta et ses lèvres blanchirent de rage avant qu'elle ne cède, soufflant longuement en la lui confiant d'un geste sec et rude. Et maintenant... Alors qu'elle était plongée dans le vide observateur du paysage... Et maintenant le train était attaqué. Et eux, désarmé.

L'arrêt brutal du train avait fait volé la rousse dans un glapissement surprit, son crâne embrassant violemment un rebord en bois, lui ouvrant le front. Grimaçant de douleur, elle s'était redressée en essayant d'éponger le sang, le souffle court alors qu'elle regardait autour d'elle. Les portes étaient verrouillés et le silence tellement pesant... Que se passait-il... Par la fenêtre, elle aperçut le vide sous le pont et rien, le néant, ils étaient au milieu de nul part... Mais qu'est-ce que ça signifiait tout ça... Inquiète, nerveuse, frissonnante à cause du choc qu'elle avait reçu, Irisia noua le foulard de ses cheveux autour de son front pour éponger le sang, le souffle court alors qu'elle ne cessait de regarder par les fenêtres.

Tout allait bien se passer... On inspire, on expire, on se détend...

Utilisant sa manche pour essuyer le reste de son visage, la rousse se recroquevilla sur la banquette, attendant, espérant que tout allait bien. Le temps se mit à passer, lent, lourd...

Kkkkrrrkkkrkkkr...

C-C'était quoi ça... Tressaillant violemment en plantant ses griffes sur le tissu velours de l'assise, Irisia blanchit en hoquetant tandis que le train se mit à vibrer, le pont semblant faire des bruits bizarres. Allait-elle mourir là maintenant ? Mais c'était quoi ce bordel ?! Un cri franchit le barrage de ses lèvres alors qu'elle sentit le train tomber légèrement, son cœur menaçant de sortir de sa poitrine.

« FAITES-NOUS SORTIR D'ICI !!!! »

S'élançant vers la porte du wagon, Irisia se mit à taper comme une forcené contre la vitre, paniquant et criant toujours plus fort pour attirer l'attention de n'importe qui ! Oui, n'importe qui, du moment qu'on les libère ! Les craquements du pont lui faisaient tellement peur ! Elle ne voulait pas mourir ! Elle voulait vivre !

« EH !!! ON EST ICI !!! LIBEREZ-NOUS !!!! »

Elle n'a aucune idée du temps qui passe mais la porte finit enfin par s'ouvrir grâce à une élève et la rousse jaillit de son compartiment pour se mêler à la foule. Les craquements du pont, le train qui tangue et la panique des élèves, mêlés aux larmes des plus jeunes... C'était un truc de fou. Reniflant en couvrant sa bouche pour se taire, le regard mouillé, Irisia essaie de suivre le mouvement, n'arrivant toujours pas à comprendre ce qu'il se passait dans ce fichu train... Suivant le plus silencieusement possible l'adulte qui les guidait, elle se demandait bien qui pouvait être ces fameux sorciers en noirs qui les avaient attaqués. Ou pourquoi ils avaient décidé de s'en prendre à des enfants...

« … Le pont... »

Alors qu'ils réussirent enfin à sortir du train, voilà qu'Irisia découvrit enfin pourquoi le pont ne cessait de vaciller en grondant avec force. Un trou béant, comme une bouche dangereuse, aux dents en bois dans tous les sens, avait remplacé les rails en acier... Et ils devaient passer par là pour descendre ? Les attendait-on vraiment en bas ? Se mordant les lèvres en regardant autour d'eux, la rousse en se tordant les doigts, fixant avec hésitation de larges feuilles de haricot qui apparurent au travers du gouffre sur le pont. Soit ça, soit par tapis volant, soit par balai...

Les craquements plus violents du pont la fit crier en s'accroupissant, quelques larmes roulant sur ses joues alors qu'elle se mit à tousser à cause de la poussière. Vite ! Vite ! Se remettant debout, ce fut à son tour de descendre et elle se mit à genoux sur le tapis volant, le souffle court alors qu'elle tremble comme une feuille, le cœur sur le point d'éclater. Mais ce ne fut rien devant le spectacle assourdissant qui se déroula devant ses yeux...

Reculant peu à peu sous le pont qui continuait de s'affaisser, un des wagons bascula dans le vide, pendant lamentablement dans un grincement sinistre, entraînant le reste du train avec lui...

« … C'est pas vrai... »

La voix blanche, le regard écarquillé, la rousse ne pouvait rien faire d'autre que de regarder le train glisser de plus en plus dans le vide, le pont se dilettant dans un fracas de pierres épouvantable... Serrant ses bras autour d'elle, incapable de s'arrêter de trembler, les craquements des transplanages des membres du Conseil la faisant sursauter alors qu'ils se mirent à arranger la situation. Le pont et le train disparurent bien vite alors qu'ils les emmenèrent à Pré-au-Lard, leur rendant leur baguette avant de les raccompagner jusqu'à Poudlard.

Irisia ne dormit pas de la nuit pourtant rassurée de se trouver dans les murs du château et de récupérer ses affaires au lendemain, une migraine lancinante lui battant les tempes... Bien que l'infirmier avait soigné la blessure de son front, l'irlandaise ne se sentait vraiment pas bien du tout...

En glissant je viens, en rusant je vaincs, le sommet j’atteins.
2048-2049 : Sixième année rp