J'ai glandé touuuuute la journée. En filière Spéciale et sans options, le mercredi, ça ressemble à ça : le matin, se lever à pas d'heure, pour aller dessiner. Le midi, retrouver tous mes copains et rire comme des baleines en singeant les professeurs. L'après-midi, faire une bataille de touffes d'herbes avec Sildnir dans le parc du château. Occasionnellement retourner dans mon dortoir pour descendre quelques croquettes à Chaussette, attraper un bouquin sur les runes, me faire bloquer l'accès à la Salle Commune par le truc qui baragouine des énigmes que je ne réussis jamais. Bref, jusque-là, tout va bien, la journée est amusante, normale.

Et là, c'est le drame.

Je recherche une baguette de plus de 30 centimètres, peu importe sa composition.

Échange contre une baguette de 23,5 cm en bois de châtaignier et ventricule de dragon.

Échange prévue en salle d'astronomie.

Je tombe sur une petite note laissée par une personne anonyme qui ne me laisse pas de marbre. Un échange de baguettes ? Ma discussion avec Miss Cure-Dent s'efface de suite de mon esprit, plus question d'essayer d'apprivoiser Scylla, je vais tout simplement l'échanger. C'est vrai quoi, elle ne m'obéit pas, et puis, je garde en mémoire ce qu'elle m'a fait l'année dernière, raison pour laquelle je ne l'approche plus depuis. J'étais complètement addicte à l'espèce de drogue présente dans les sortilèges Alegrio, et le sevrage a été difficile. Plus jamais je ne revivrai ça. Sans un regard pour mon inutile baguette, je lui crée un petit paquet, non sans avoir au préalable retiré le mot du tableau. L'autre baguette sera mienne. Quand je fais part de mon plan à Sildnir, elle essaie de m'en dissuader et me regarde avec des grands yeux de merlan frit mais je ne l'écoute pas.

Le soir venu mais toujours avant le couvre-feu, j'enfile ma cape violette, rabats le capuchon sur mes yeux, et monte la tour d'astronomie. Je me ramasse la gueule plus d'une fois - faut dire qu'avoir les yeux bandés n'aide pas trop - mais je n'abandonne pas.

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Evoquée dans ce RP : @Sixtine Valerion

Mélissandre avait déposée une note sur le panneau des serdaigles ce matin là, comme à son habitude le mot était anonyme. Seulement cette fois, la fillette ne courait aucun risque d'humiliation publique ou non. Il ne s'agissait pas là de subtiliser un objet discrètement à un autre camarade, camarade qui bien entendu ne faisant pas partie de la confidence. Cette fois, l'aigle jouait dans les règles, un échange à l'amiable, un peu comme avec la préfete des Serpentards, sans cible futur.

Tout les participants étaient consentant et personne n'aurait à subir quoi que ce soit. ENFIN...

Bien que la bleuette n'avait aucunement l'intention de nuir aux autres, cette fois, elle enfilait une cape d'hiver, munis d'un capuchon.

Affublée de sa tenue suspecte, elle allait rejoindre un ou une inconnue dans la tour d'astronomie. Elle n'avait eue aucun contact direct avec la dite personne, Mélissandre avait simplement vu son petit papier disparaître du tableau en quelques heures.

* En espérant que ce ne soit pas Mr Featherstone. * Se réveillait elle, d'un mouvement de tête elle chassait cette idée.

* Je suis sûr que le Karma va mettre une meilleure baguette sur mon chemin *

Elle observait sa baguette posé sur le lit, avec un petit pincement au cœur. S'approchait de la fameuse, pour la ranger dans sa boite d'origine. Elle avait envie de rassurer sa baguette, lui dire qu'elle serait entre de bonne main. Comment pouvait-elle le savoir ? Et puis, les baguettes ne ressentent rien, ce ne sont que des bouts de bois qui canalise la magie. Tout en essayant de se convaincre qu'elle n'avait aucun lien avec son châtaignier, la sorcière filait dans les couloirs, à contre sens.

Elle grimpait la tour d'astronomie, tombant ainsi sur un capuchon étrange. A mesure qu'elle montait, une sensation étrange fusait en elle.
L'euphorie retombait soudainement alors qu'elle se figeait devant l'inconnue.

* C'est quoi cette maison ? Attend c est pas les préfets en violets ? Réfléchit, ... * Il était trop tard pour réfléchir à un second plan.

" Tu, ... tu attends quelqu'un ? "

Une fois en haut, je pose mes fesses sur un des murets en pierre, sors un mètre en tissu, et entreprends de remesurer pour la quatorzième fois Scylla, la baguette qui squatte ma personne sans mon accord. Bien plus de trente centimètres, ouf, on est bons, je n'ai plus qu'à le revérifier encore au moins six fois pour être certaine que ma baguette fera l'affaire.

Tandis que je reprends mon drôle de manège, une personne fait irruption en haut de la tour. Sans réfléchir, je range mon bazar, avance dans sa direction et, le visage toujours caché sous ma capuche, je tends la main.

« Oui. Je suis Noisette du 08*. Je suis prête à procéder à l'échange de... vous-savez-quoi. »

Je prends un air dédaigneux et dramatique, et honnêtement, j'adore ça, jouer un rôle. En plus, avec mon pseudonyme qui claque, je sais que j'impose beaucoup de respect. Je tourne le dos à mon interlocutrice et retourne m'assoir sur mon muret. A côté de moi, je tapote à l'aide de ma main, pour inviter la personne à me rejoindre.

« Je vous propose ma baguette de 32,4 centimètres. Cela vous convient-il ? »

Il y a quelque chose d'euphorisant à vouvoyer les autres, je me sens supérieure et ça me fera sûrement mourir de rire quand j'y repenserai cette nuit dans mon lit. Moi qui tutoie tout le monde, professeurs compris...

« Bois de cenellier et ventricule de dragon. Voyez par vous-même. Une baguette d'une grande puissance, c'est certain ! »

Grande puissance de mes fesses. J'ai jamais rien lancé de mieux qu'un Alegrio avec elle... Et encore, pour le faire marcher, j'ai dû utiliser une rune de force !

08 : Région Grampian, n°08, un des districts de l'Ecosse. Celui duquel elle vient.

Mélissandre était en quête de puissance, une baguette digne de ce nom était donc requise. Pourquoi est-ce qu'une élève voulait se débarrasser de sa baguette ? Ou en acquérir une nouvelle, moins puissante ? C'était louche. Elle saisit la main de la sorcière, plutôt avec assurance.

* Noisette du 08 ? Sérieux, c'est quoi ce surnom... Elle n'a pas l'étoffe d'une grande mage, comment elle a pu avoir cette baguette ? *

- Moi c'est Pensine, du ... lac !
Un peu prise au dépourvu, Mélissandre avait improvisé une identité secrète. Pensine, parce qu'elle n'avait pas eût le temps de faire l'inventaire de ses souvenirs pour trouver un nom plus percutant et le lac, tout simplement parce qu'elle habite près de la mer, de l'eau et qu'une pensine est généralement remplis d'un liquide.

* Est-ce qu'elle cherche à m'embrouiller ? Je devrais demander si elle est préfete. *

Mélissandre devait rester sur ses gardes, l'air de son interlocutrice était suspect. Tout ceci était très sérieux pour notre aiglons. Cette baguette représentait tellement pour elle. Une fois la poignée de main terminé, suspicieuse, la sorcière fît le tour de la pièce.

* Espérons que personne ne se cache dans un recoin sombre. *

Tout semblait en ordre, c'était rassurant, cela signifiait que l'échange allait vraiment se faire. La bavarde semblait inviter Mélissandre à s'asseoir.

* On ne fait pas juste un échange ? Je dois m'entraîner avec ma nouvelle baguette. J'ai... roh *

32,4 centimètres,

- Parfait, parfait, c'est encore plus de puissance !, dit elle essayant de contenir sa joie, pour ne pas arriver en sautillant. Elle s'installait près de la sorcière, il était difficile de voir son visage malgré la proximité, d'ailleurs elle n'avait que faire de cette sorcière. Ce qu'elle voulait s'était devenir la meilleure mage de son temps.

Alors qu'elle sortait la baguette, Mélissandre qui avait jusque là était plutôt sérieuse commençait à montrer des signes d'excitations.

* Voyez par vous-même *

La fillette retirait sa capuche, se positionnant face à la cinquième année. * Aux ténèbres la discrétion * Melissandre avait envie de voir cette baguette, Sa baguette, sans être gênée par cette fichu cape. De plus, personne ne connaissait Mélissandre, il y avait quoi 5% de chance pour que ce soit le cas ?

- Je , je peux la prendre ? trépignait elle, comme une enfant.

Pensine du Lac... oui, c'est bien une Serdaigle, aucun doute là-dessus. C'est totalement une érudite qui se tient devant mes yeux, avec un nom pareil... Heureusement que j'en suis arrivée à cette conclusion, car lorsqu'elle évoque sa soif de puissance un peu plus tard dans la discussion, je ne peux m'empêcher d'avoir peur et de la prendre pour une de ces barjos de vertes au sang chaud. Malgré mon inquiétude, je continue à jouer mon rôle et lui tends ma baguette.

Et là, surprise ! L'inconnue qui jusqu'alors avait gardé un tant soit peu de prestance à mes yeux me dévoile son visage et... je manque d'envie de lui éclater de rire à la figure. Elle n'est autre que la petite naine Melissandre, celle qui est totalement amoureuse de Badoo, mon meilleur ami. Il ne faut vraiment pas que je lui dévoile qui je suis, sinon notre échange est fichu. Alors je retiens mon rire tout en me promettant de raconter cette drôle d'anecdote à mon copain.

« Vous le pouvez, oui. »

La petite toute toute petite Melissandre la stalkeuse attrape Scylla, et moi, je demande à voir la sienne.

« Sachez que je me sépare de Scylla car hum... Mince, vite, une excuse plausible ! ... car mon cerveau est trop petit. C'est vrai quoi, une baguette si grande ne lui convient pas ! Oups, je recommence à parler comme la moi de d'habitude, il va falloir que je fasse attention. « Il m'en faut une plus adaptée à ma sainteté de personne. Puis-je-rais-je voir votre baguette ? »

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Baguette d'Elowen :

Evoqué dans le RP : @Bad Eaven

Tel une lionne sur son gibier la fillette attrape Scylla. Drôle de coutume, pourquoi est-ce que sa baguette a un nom ? À peine commençait elle a se perdre dans ses pensées qu'une voix familière s'élevait.

... car mon cerveau est trop petit. C'est vrai quoi, une baguette si grande ne lui convient pas !

Elle relevait la tête, elle avait le pressentiment de connaître cette sorcière. Elle ne l'avait pas vu en cours, elle semblait bien plus grande que la brune. Ou avait-elle entendu cette voix, ...

* Rah, je l'ai au bout de la langue ... enfin, je vois pas qui c'est mais en même temps. *

Elle reportait son attention sur la baguette, de toute manière ses souvenirs finiraient par remonter, elle n'avait pas de doute a ce sujet.

- Je vois très bien ce que tu sous entends, Noisette. L'aigle avait légèrement insistée sur la prononciation du surnom ! Elle aurait voulue ajoutée un regard lourd de sens, mais elle préférait contempler ce cadeau de la vie.

* J'en reviens pas, Noisette et pourquoi pas Gland aussi ? * Pensait-elle, en tournant légèrement sa nouvelle baguette entres ses doigts.

Scylla était unique, une pierre transparente orné le manche, elle avait une teinte violette, la pointe grise. Rien à voir avec le vulgaire morceau de bois qu'allait proposer la bleuette. Elle avait presque honte, c'était l'arnaque du siècle.

- Oui bien sûr, attend ...

Mélissandre rangeait précautionneusement Scylla, sortant ensuite de sa poche une boite très simple.

- Désolée, elle n'est pas aussi ... je comprendrais que tu n'ai pas envie de poursuivre l'échange. Ta baguette est vraiment ... différente.

La stalkeuse s'empare de ma baguette à toute vitesse, comme Gollum retrouvant son anneau. Je suis contente de savoir que Scylla sera entre de bonnes mains, avec une propriétaire digne d'elle, qui saura l'aimer et la choyer. A mon tour, j'attrape le bout de bois que me tend ma camarade. Le manche est épais, c'est parfait pour mes petits doigts potelés, ils s'entoureront correctement autour sans que j'aie à me planter d'ongles dans la peau.

« Je l'aime déjà. Je vais l'appeler... Casse-Noisette. Oui, elle est parfaite, merci ! Si je n'étais pas si... vous savez, comme ma maison, Serpentard, distante, hautaine, je vous aurais volontiers fait un câlin ! »

Je peine à m'exprimer, mais je crois que, mine de rien, je m'en sors pas trop mal. Je redirige mon regard vers l'amoureuse éconduite de Bad, qui n'a absolument aucun espoir, il faut voir la réalité en face.

« Bon, Pensine du Stalk - pardon, du Lac, je vais y aller, je m'en vais tester ma nouvelle possession. Détournez le regard, je sors ma poudre et vais disparaître devant tes yeux, pouf, par magie, parce que je suis une sorcière talentueuse ! »

Ni une, ni deux, j'agite rapidement ma cape et m'enfuis à toute allure pour faire croire que je me suis réellement téléporté ailleurs... et je m'échappe en direction de la Grande Salle, pour montrer à tous mes camarades l'ampleur de mon nouveau talent. Je m'apprête à lancer le premier sortilège vraiment réussi de ma vie, je suis pleine d'espoir et heureuse, je considère enfin la possibilité d'être une sorcière talentueuse.

Un dernier post de ta part et on bascule dans le lieu suivant ?

La petite brune n'avait pas vraiment prit le temps de tester la baguette, ni de réellement la prendre en main. Les événements ne se déroulent jamais par hasard, d'après elle. Si l'échange avait lui, c'était forcément pour une bonne raison. La raison ? Elle méritait une meilleure baguette bien sûr.

* Oh Pitié pas de calin, on est des sorcières respectables , moi du moins. Et puis Casse-Noisette vraiment, encore un nom ridicule ? Serpentard ? ... elle me prend pour un jambon, c'est sûrement une Poufsouffle affamée. *

Mélissandre jetait un œil vers la fenêtre. Il est vrai que la soirée était en train de tomber, plusieurs minutes s'étaient écoulés entre le moment ou elle avait quitté la salle commune et celui qu'elle vivait actuellement. Son ventre commençait à devenir creux, il était judicieux de tourner court afin de rejoindre discrètement sa table.

Alors qu'elle allait elle-même, mettre un terme à l'échange. L'inconnue à la cape violette prit les devants !

* Pensine du Stalk, * Elle plissait légèrement les yeux, * Je te connais ... c'est sur, c'est pas Alix au moins ? Hm, impossible. *

Mélissandre levait alors les yeux au plafond à l'évocation d'un tour de magie spectaculaire. Elle détournait son visage afin d'arrêter ce malaise ambiant !

* Comment elle a obtenue une baguette pareil ? C'est vraiment injuste. J'ai probablement sauvé le monde sorcier aujourd'hui. *

Alors que la fille violette courait cape au vent. La bleuette sortait son impressionnante baguette, dans un soupire elle s'adressait à elle.

- Je dois vraiment rejoindre la grande salle mais promis, après le repas ... On fera de grande chose. Dit elle avant de la remettre dans son écrin.