La goutte d'eau qui fait glisser du balai
14 septembre 2047
avec @Eridan Lowell
avec @Eridan Lowell
Je ne sais pas combien de temps j’ai passé à déambuler dans le parc tout en ruminant tout ce qui n’a pas été aujourd’hui, mais je dois bien me rendre à l’évidence : ça ne sert à rien, et je me sens toujours aussi mal. Enchaîner la course de balai et le match de Quidditch m’a vraiment épuisée, bien plus que ce que j’aurais pensé, et je vais sûrement être bien courbaturée demain - le coup de cognard que je me suis pris dans le bras n’arrangeant rien. Mais si ce n’était que ça…
Non, à ceci vient s’ajouter la manière dont s’est passé ce match : au poste de gardienne, j’ai été complètement inutile pour mon équipe. Sonnée par la balle de fer qui m’a empêché de récupérer le souafle la première fois qu’il a passé les anneaux, je l’ai également complètement manqué la seconde, mais sans excuse. Le score aurait été le même si j’avais été absente… Heureusement qu’Orla est parvenue à nous faire gagner quelques points.
Et que dire de la fin du match ? J’avais déjà le moral bien bas, et j’ai été abasourdie en voyant Maddie commencer à crier sur Gryffs. Certes, il l’avait quand même particulièrement visée avec le cognard, mais ça m’a bien surpris de voir mon amie dans un tel état. Cependant, quand j’ai voulu aider à désamorcer un peu la situation qui est vite devenue de plus en plus tendue, j’ai à nouveau été complètement inefficace. Invisible, je pourrais même dire. Ce sont Alienor et Jeffrey qui ont permis que ça n’aille pas plus loin, heureusement.
C’est donc la combinaison de tout ça qui, additionné, a fait que j’ai ressenti le besoin d’être un peu seule pour me calmer, repoussant même la pauvre Constance qui avait l’air de vouloir rentrer avec moi. Mais contrairement à ce que je pensais, ça n’a pas du tout fonctionné et j’ai même continué à ruminer tous les évènements. Par Merlin, quelle après-midi nulle. Elle partait plutôt bien, pourtant.
En passant finalement les portes du château, je soupire longuement. Je n’ai toujours aucune envie de retourner en salle commune pour le moment. Mais que faire alors ? Je ne fais pas continuer à marcher dans les couloirs jusqu’à l’heure du repas…
Lentement, je monte quand même une partie des escaliers du hall d’entrée, avant de m’arrêter et de reprendre le chemin en sens inverse. J’ai… Eu une idée. Peut-être que ça me fera du bien d’en parler avec mon petit ami. Et je crois que j’aimerais un câlin aussi… Juste cette pensée me réconforte presque plus que toute ma marche de tout à l’heure, alors je parcours les quelques couloirs qu’il me reste à faire pour arriver jusqu’à la bibliothèque.
S’il n’est pas dans sa salle commune, je pense que c’est là où j’ai le plus de chance de le trouver. Passant donc dans l’entrebâillement de la porte, je m’arrête pour parcourir le lieu des yeux. Au milieu de tous les élèves présents en ce samedi après-midi, il ne me faut que peu de temps pour trouver ses boucles brunes, et je m’approche silencieusement de là où il est installé tout en essayant de capter son regard.
Oh, je crois que j’aurais vraiment dû aller le voir plus tôt… J’ai les yeux qui commencent à s’humidifier, mais j’essaie de me retenir pour ne pas craquer ici. Ça a déjà été un peu le cas devant Constance tout à l’heure, ce n’est pas la peine de rajouter toute la bibliothèque en tant que témoin.
Alors à quelques pas de lui, je m’arrête. J’ai encore la tenue que j’ai portée pour la course et pour le match, je n’ai même pas été me doucher ou me changer du coup.
« Salut, est-ce que… » commencé-je en parlant à voix basse. « Est-ce que tu peux venir un peu ? »
Je n’ai aucune idée de dans quel devoir ou révision il peut être, ou même s’il est en train de lire, mais j’espère seulement que ça ne le dérangera pas trop de m’accompagner juste quelques instants. Je me mords la lèvre inférieure. Juste un petit peu, et puis ça ira mieux.
Non, à ceci vient s’ajouter la manière dont s’est passé ce match : au poste de gardienne, j’ai été complètement inutile pour mon équipe. Sonnée par la balle de fer qui m’a empêché de récupérer le souafle la première fois qu’il a passé les anneaux, je l’ai également complètement manqué la seconde, mais sans excuse. Le score aurait été le même si j’avais été absente… Heureusement qu’Orla est parvenue à nous faire gagner quelques points.
Et que dire de la fin du match ? J’avais déjà le moral bien bas, et j’ai été abasourdie en voyant Maddie commencer à crier sur Gryffs. Certes, il l’avait quand même particulièrement visée avec le cognard, mais ça m’a bien surpris de voir mon amie dans un tel état. Cependant, quand j’ai voulu aider à désamorcer un peu la situation qui est vite devenue de plus en plus tendue, j’ai à nouveau été complètement inefficace. Invisible, je pourrais même dire. Ce sont Alienor et Jeffrey qui ont permis que ça n’aille pas plus loin, heureusement.
C’est donc la combinaison de tout ça qui, additionné, a fait que j’ai ressenti le besoin d’être un peu seule pour me calmer, repoussant même la pauvre Constance qui avait l’air de vouloir rentrer avec moi. Mais contrairement à ce que je pensais, ça n’a pas du tout fonctionné et j’ai même continué à ruminer tous les évènements. Par Merlin, quelle après-midi nulle. Elle partait plutôt bien, pourtant.
En passant finalement les portes du château, je soupire longuement. Je n’ai toujours aucune envie de retourner en salle commune pour le moment. Mais que faire alors ? Je ne fais pas continuer à marcher dans les couloirs jusqu’à l’heure du repas…
Lentement, je monte quand même une partie des escaliers du hall d’entrée, avant de m’arrêter et de reprendre le chemin en sens inverse. J’ai… Eu une idée. Peut-être que ça me fera du bien d’en parler avec mon petit ami. Et je crois que j’aimerais un câlin aussi… Juste cette pensée me réconforte presque plus que toute ma marche de tout à l’heure, alors je parcours les quelques couloirs qu’il me reste à faire pour arriver jusqu’à la bibliothèque.
S’il n’est pas dans sa salle commune, je pense que c’est là où j’ai le plus de chance de le trouver. Passant donc dans l’entrebâillement de la porte, je m’arrête pour parcourir le lieu des yeux. Au milieu de tous les élèves présents en ce samedi après-midi, il ne me faut que peu de temps pour trouver ses boucles brunes, et je m’approche silencieusement de là où il est installé tout en essayant de capter son regard.
Oh, je crois que j’aurais vraiment dû aller le voir plus tôt… J’ai les yeux qui commencent à s’humidifier, mais j’essaie de me retenir pour ne pas craquer ici. Ça a déjà été un peu le cas devant Constance tout à l’heure, ce n’est pas la peine de rajouter toute la bibliothèque en tant que témoin.
Alors à quelques pas de lui, je m’arrête. J’ai encore la tenue que j’ai portée pour la course et pour le match, je n’ai même pas été me doucher ou me changer du coup.
« Salut, est-ce que… » commencé-je en parlant à voix basse. « Est-ce que tu peux venir un peu ? »
Je n’ai aucune idée de dans quel devoir ou révision il peut être, ou même s’il est en train de lire, mais j’espère seulement que ça ne le dérangera pas trop de m’accompagner juste quelques instants. Je me mords la lèvre inférieure. Juste un petit peu, et puis ça ira mieux.
693 mots
6ème année RP - 17 ans - #783F04
Préfète inRP depuis mai 2047 - MERLIN (Perly) - club de courses de balais - Hel's Angels
"Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin !" #PouffyFamily
La goutte d'eau qui fait glisser du balai
La sixième année du garçon avait beau avoir commencé depuis plusieurs jours à présent, Eridan avait encore du mal à réaliser. Bien sûr, il était ravi d'être de retour à Poudlard, encore plus que les années précédentes même. Car être de retour au château signifiait également qu'il pouvait de nouveau voir sa petite amie quotidiennement. Les deux élèves ne passaient pas forcément chaque jour beaucoup de temps ensemble, à cause de leurs emplois du temps respectifs notamment, mais au moins ils pouvaient s'apercevoir aux repas et s'embrasser un minimum d'une fois dans la journée.
La sixième année était une année avec nettement moins de pression pour le garçon, qui avait passé et réussi ses BUSEs en juin dernier. Mais il n'était pas question pour autant de ne plus travailler. Déjà parce qu'il adorait apprendre de nouvelles choses et puis parce qu'à présent, c'étaient les ASPICs qu'il visait. Examens encore plus importants qui lui ouvriraient ou fermeraient les portes de certaines universités. Eridan ne savait pas encore avec certitude ce qu'il voulait faire après Poudlard, et bien que cela commençait doucement à le travailler, jusqu'ici, il avait réussi à balayer ces questions les reportant à plus tard.
Assis à une table de la bibliothèque, le garçon bouquinait un livre de potion avancé. Megan avait prévu un après-midi sportif, en participant à une course du club de balais puis à une rencontre amicale de Quidditch avec des membres de sa maison. Enfin, c'est ce qu'il lui semblait, car bien qu'il écoutait attentivement quand la poufsouffle lui parlait, dès lors qu'il s'agissait d'enfourcher un balai, cela ne le passionnait pas des masses. Il ne s'attendait donc pas à voir la blonde avant le dîner et encore moins à ce qu'elle débarque dans la bibliothèque, encore dans sa tenue de sport et abordant une telle mine aussi triste. Elle semblait presque au bord des larmes.
Clairement inquiet, Eridan hocha de la tête à sa demande et rangea en vitesse ses affaires pour la suivre hors de la bibliothèque. Son cœur battait la chamade, mais cette fois, c'était d'angoisse et non pas de contentement de voir sa petite amie. Il essaya d'attraper sa main, pour tenter d'enlacer leurs doigts, se demandant ce qui avait pu se passer et priant que ce n'était pas lui le problème. Jusqu'à ce midi encore tout allait bien entre eux, non ? Elle ne pouvait pas, en une après-midi décider de rompre, n'est-ce pas ? Refermant la porte en bois, il fit quelques pas pour s'éloigner et ne pas rester dans le passage avant de se tourner vers Megan pour lui demander une voix rendue un peu faible sous le stress : « qu'est-ce qu'il se passe ? »
La sixième année était une année avec nettement moins de pression pour le garçon, qui avait passé et réussi ses BUSEs en juin dernier. Mais il n'était pas question pour autant de ne plus travailler. Déjà parce qu'il adorait apprendre de nouvelles choses et puis parce qu'à présent, c'étaient les ASPICs qu'il visait. Examens encore plus importants qui lui ouvriraient ou fermeraient les portes de certaines universités. Eridan ne savait pas encore avec certitude ce qu'il voulait faire après Poudlard, et bien que cela commençait doucement à le travailler, jusqu'ici, il avait réussi à balayer ces questions les reportant à plus tard.
Assis à une table de la bibliothèque, le garçon bouquinait un livre de potion avancé. Megan avait prévu un après-midi sportif, en participant à une course du club de balais puis à une rencontre amicale de Quidditch avec des membres de sa maison. Enfin, c'est ce qu'il lui semblait, car bien qu'il écoutait attentivement quand la poufsouffle lui parlait, dès lors qu'il s'agissait d'enfourcher un balai, cela ne le passionnait pas des masses. Il ne s'attendait donc pas à voir la blonde avant le dîner et encore moins à ce qu'elle débarque dans la bibliothèque, encore dans sa tenue de sport et abordant une telle mine aussi triste. Elle semblait presque au bord des larmes.
Clairement inquiet, Eridan hocha de la tête à sa demande et rangea en vitesse ses affaires pour la suivre hors de la bibliothèque. Son cœur battait la chamade, mais cette fois, c'était d'angoisse et non pas de contentement de voir sa petite amie. Il essaya d'attraper sa main, pour tenter d'enlacer leurs doigts, se demandant ce qui avait pu se passer et priant que ce n'était pas lui le problème. Jusqu'à ce midi encore tout allait bien entre eux, non ? Elle ne pouvait pas, en une après-midi décider de rompre, n'est-ce pas ? Refermant la porte en bois, il fit quelques pas pour s'éloigner et ne pas rester dans le passage avant de se tourner vers Megan pour lui demander une voix rendue un peu faible sous le stress : « qu'est-ce qu'il se passe ? »
La goutte d'eau qui fait glisser du balai
Le hochement de tête que je vois en première réponse de la part de mon petit ami m’indique qu’il ne doit pas être si occupé et que je ne le dérange pas trop, ce qui me réchauffe déjà le cœur, et j’attends qu’il range ses affaires avant de prendre le chemin de la sortie de la pièce. Je crois que ça me surprend un peu par contre, et je me sens un peu coupable en le voyant tout rassembler pour me suivre. Je ne lui en demandais pas tant, et c’est surtout pour une envie de me serrer contre lui que je suis venue le chercher… Ses affaires pouvaient attendre un peu là, je suppose, et il aurait pu retourner à sa place après et les retrouver là. Mais bon, il les a rangées maintenant, et je fais donc demi-tour pour revenir vers la porte de la bibliothèque.
À quelques pas de celle-ci, mon ventre se serre en sentant les doigts d’Eridan venir attraper les miens. Autant j’apprécie énormément ce simple contact, autant il menace encore plus de faire sortir des larmes qui n’attendent que ça depuis déjà plusieurs dizaines de minutes. J’attrape toutefois sa main et la serre, entrelaçant nos doigts alors que je passe la porte menant au couloir.
Laissant le Serdaigle refermer celle-ci, j’attends d’être un peu plus loin et qu’il m’interroge sur ce qui se passe pour faire ma demande que j’aurais jugé comme étant si petite en temps normale.
« Je peux avoir un câlin ? » dis-je d’une toute petite voix qui a bien plus de mal à sortir que d’habitude.
C’est en effet juste pour ça que je suis venue le voir. Pour un câlin, une étreinte après cet après-midi terrible. Enfin, quand même bien moins terrible que d’autres que j’ai pu passer ces dernières années, mais où c’en a juste été trop. Mais maintenant que ce que je voulais est formulé, je me sens presque gênée de l’avoir interrompu dans ce qu’il faisait pour ça. En plus j’ai l’impression que je l’inquiète pour rien, donc vraiment, je n’aurais pas dû venir ici. Et en même temps… Je n’attends au final même pas qu’il me réponde pour lâcher sa main et me blottir contre lui.
Ainsi le nez dans l’uniforme de mon petit ami, je referme mes bras autour de lui et le serre fort contre moi. Cependant, si je ressens comme je m’y attendais tous les bienfaits de ce contact, c’est aussi celui-ci qui finit enfin par me faire craquer, et je me mets à pleurer silencieusement dans le tissu. Je vais certainement le mouiller avec mes larmes, mais… Tant pis, je veux juste rester contre lui à ce moment.
À quelques pas de celle-ci, mon ventre se serre en sentant les doigts d’Eridan venir attraper les miens. Autant j’apprécie énormément ce simple contact, autant il menace encore plus de faire sortir des larmes qui n’attendent que ça depuis déjà plusieurs dizaines de minutes. J’attrape toutefois sa main et la serre, entrelaçant nos doigts alors que je passe la porte menant au couloir.
Laissant le Serdaigle refermer celle-ci, j’attends d’être un peu plus loin et qu’il m’interroge sur ce qui se passe pour faire ma demande que j’aurais jugé comme étant si petite en temps normale.
« Je peux avoir un câlin ? » dis-je d’une toute petite voix qui a bien plus de mal à sortir que d’habitude.
C’est en effet juste pour ça que je suis venue le voir. Pour un câlin, une étreinte après cet après-midi terrible. Enfin, quand même bien moins terrible que d’autres que j’ai pu passer ces dernières années, mais où c’en a juste été trop. Mais maintenant que ce que je voulais est formulé, je me sens presque gênée de l’avoir interrompu dans ce qu’il faisait pour ça. En plus j’ai l’impression que je l’inquiète pour rien, donc vraiment, je n’aurais pas dû venir ici. Et en même temps… Je n’attends au final même pas qu’il me réponde pour lâcher sa main et me blottir contre lui.
Ainsi le nez dans l’uniforme de mon petit ami, je referme mes bras autour de lui et le serre fort contre moi. Cependant, si je ressens comme je m’y attendais tous les bienfaits de ce contact, c’est aussi celui-ci qui finit enfin par me faire craquer, et je me mets à pleurer silencieusement dans le tissu. Je vais certainement le mouiller avec mes larmes, mais… Tant pis, je veux juste rester contre lui à ce moment.
448 mots
6ème année RP - 17 ans - #783F04
Préfète inRP depuis mai 2047 - MERLIN (Perly) - club de courses de balais - Hel's Angels
"Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin !" #PouffyFamily
La goutte d'eau qui fait glisser du balai
Ses yeux noisette rivés sur le visage défait de sa petite amie, le ventre noué, Eridan attendait qu'elle réponde à sa question. Même si la poufsouffle avait laissé son petit ami entrelacer leurs doigts et avait répondu au geste en exerçant une pression, cela ne suffisait pas au sixième année qui en venait à se demander si c'était parce qu'il n'était pas venu l'encourager à sa course qu'elle était dans cet état. Peut-être qu'elle était déçue de son manque d'intérêt, qu'elle en avait discuté avec une des amies et que cette dernière lui aurait conseillé d'en parler directement avec lui, de le confronter. Peut-être que leur relation ne convenait plus à Megan, ou plutôt que son caractère ne lui plaisait plus autant qu'au début. Peut-être qu'elle en était venue à préférer un autre garçon, un qui partageait plus de ses passions que lui...
Eridan était tellement persuadé qu'une vague de reproche allait s'abattre sur lui qu'il resta un instant interdit face à la requête de sa petite amie. Sa demande était tellement à l'opposé de ses pensées, qu'il en devenait complètement ridicule. Heureusement, la cinquième année ne semble pas attendre de réponse verbale de la part du garçon et prit l'initiative de se blottir contre lui.
Le serdaigle referma ses bras sur le corps de Megan pour la tenir contre lui, soulagé de la tournure des événements. Un câlin, elle ne voulait qu'un câlin, pas rompre ni formuler des reproches. « Autant que tu voudras, » chuchota le garçon avant de déposer un bisou dans les cheveux de la blonde. Mais son soulagement ne fut que de courte durée. La jeune fille avait beau lui masquer la vue de son visage, ce dernier étant enfoui contre son torse, il lui semblait, à ses petits tremblements qu'elle s'était mise à pleurer. Les sourcils froncés d'inquiétude, le garçon leva la main droite pour venir lui caresser la joue tout en reprenant doucement la parole. « Megan... » Eridan hésita une petite seconde avant de demander : « Tu pleures ? Qu'est-ce qu'il se passe ? » À nouveau, le ton du garçon trahissait son inquiétude. Cette fois, il ne partait pas dans des hypothèses rocambolesques, excluant d'office la blessure, Megan se serait rendue directement à l'infirmerie et un mauvais classement, même si la jeune fille avait raté sa course, elle n'était pas du genre à se mettre dans un état pareil pour cela. Ne sachant pas quoi dire d'autres sans savoir de quoi il retournait, l'aiglon garda le silence, se contentant de resserrer sa prise sur le corps de sa petite amie. Il laissa sa main droite retourner dans le dos de la poufsouffle, la laissant glisser et remonter le long de sa colonne dans un mouvement doux qu'il espérait être réconfortant.
Eridan était tellement persuadé qu'une vague de reproche allait s'abattre sur lui qu'il resta un instant interdit face à la requête de sa petite amie. Sa demande était tellement à l'opposé de ses pensées, qu'il en devenait complètement ridicule. Heureusement, la cinquième année ne semble pas attendre de réponse verbale de la part du garçon et prit l'initiative de se blottir contre lui.
Le serdaigle referma ses bras sur le corps de Megan pour la tenir contre lui, soulagé de la tournure des événements. Un câlin, elle ne voulait qu'un câlin, pas rompre ni formuler des reproches. « Autant que tu voudras, » chuchota le garçon avant de déposer un bisou dans les cheveux de la blonde. Mais son soulagement ne fut que de courte durée. La jeune fille avait beau lui masquer la vue de son visage, ce dernier étant enfoui contre son torse, il lui semblait, à ses petits tremblements qu'elle s'était mise à pleurer. Les sourcils froncés d'inquiétude, le garçon leva la main droite pour venir lui caresser la joue tout en reprenant doucement la parole. « Megan... » Eridan hésita une petite seconde avant de demander : « Tu pleures ? Qu'est-ce qu'il se passe ? » À nouveau, le ton du garçon trahissait son inquiétude. Cette fois, il ne partait pas dans des hypothèses rocambolesques, excluant d'office la blessure, Megan se serait rendue directement à l'infirmerie et un mauvais classement, même si la jeune fille avait raté sa course, elle n'était pas du genre à se mettre dans un état pareil pour cela. Ne sachant pas quoi dire d'autres sans savoir de quoi il retournait, l'aiglon garda le silence, se contentant de resserrer sa prise sur le corps de sa petite amie. Il laissa sa main droite retourner dans le dos de la poufsouffle, la laissant glisser et remonter le long de sa colonne dans un mouvement doux qu'il espérait être réconfortant.
La goutte d'eau qui fait glisser du balai
Ignorant tout des nombreuses questions et hypothèses qui ont lieu dans la tête de mon petit ami, je fais finalement ressortir toutes les émotions et la frustration accumulées tout au long de l’après-midi via des larmes silencieuses, tout en continuant à le serrer dans mes bras, comme si j’avais peur qu’il s’échappe. C’est probablement même un peu le cas, mais je suis vite soulagée par l’étreinte qu’il me rend ainsi que ses quelques mots - mais toutefois pas assez pour que je m’arrête immédiatement de pleurer. Intérieurement, j’espère qu’il ne s’en rend pas trop compte, déjà que je suis venue le déranger juste pour un câlin… Mais je ne me fais pas trop d’illusions de ce côté-là.
Et en effet, il ne faut pas bien longtemps au Serdaigle pour me demander ce que j’ai. Gardant le visage tout contre lui, je hoche la tête sans trop oser la relever. Je pleure. Je n’aime pas ça que ce soit en général, devant lui, devant n’importe qui, mais c’est ce qui est en train de se passer : je pleure.
Quant à la raison de ces larmes… C’est au final assez confus même pour moi, alors comment lui expliquer… C’est le fait d’avoir tout eu en même temps, j’ai l’impression, car je suis presque certaine que chacun de ces éléments pris individuellement ne m’aurait pas mis dans un état pareil.
« J’ai servi à rieeen… » hoqueté-je finalement, ma voix étouffée par le tissu de l’uniforme d’Eridan dans lequel je parle à moitié. « Le match et le cognard et les anneaux, et puis entre Gryffs et Maddie, j’ai cru… C’est Jeffrey et Alienor… Et comme si j’étais pas là… Et puis je suis fatiguée… Mais j’ai tellement servi à rien… »
C’est un résumé plus qu’approximatif et probablement très incompréhensible de la situation, mais je ne crois pas que j’arriverais à faire mieux pour le moment. Entre les sanglots qui coupent mes phrases et m’empêchent de développer pour que les différents évènements soient plus identifiables, j’espère quand même que le sixième année aura au moins saisi une partie de ce que je voulais dire…
De toute manière, je ne sais pas si je veux vraiment en parler plus ou non, du moins pas encore. Après tout, si j’étais bien venue à l’origine pour parler à Eridan et trouver du réconfort avec une étreinte, je ne pensais pas que j’en trouverais vraiment autant juste en étant serrée ainsi contre lui. Mais pour ce qui est de parler des évènements de l’après-midi, au final… Je n’ai aucune idée de si c’est nécessaire ou non pour moi à ce stade. Je me sens juste mieux qu’avant de le voir, ça c’est certain.
« Désolée je mouille ton uniforme… » dis-je finalement après quelques instants, tout en relevant un peu la tête vers lui.
Et en effet, il ne faut pas bien longtemps au Serdaigle pour me demander ce que j’ai. Gardant le visage tout contre lui, je hoche la tête sans trop oser la relever. Je pleure. Je n’aime pas ça que ce soit en général, devant lui, devant n’importe qui, mais c’est ce qui est en train de se passer : je pleure.
Quant à la raison de ces larmes… C’est au final assez confus même pour moi, alors comment lui expliquer… C’est le fait d’avoir tout eu en même temps, j’ai l’impression, car je suis presque certaine que chacun de ces éléments pris individuellement ne m’aurait pas mis dans un état pareil.
« J’ai servi à rieeen… » hoqueté-je finalement, ma voix étouffée par le tissu de l’uniforme d’Eridan dans lequel je parle à moitié. « Le match et le cognard et les anneaux, et puis entre Gryffs et Maddie, j’ai cru… C’est Jeffrey et Alienor… Et comme si j’étais pas là… Et puis je suis fatiguée… Mais j’ai tellement servi à rien… »
C’est un résumé plus qu’approximatif et probablement très incompréhensible de la situation, mais je ne crois pas que j’arriverais à faire mieux pour le moment. Entre les sanglots qui coupent mes phrases et m’empêchent de développer pour que les différents évènements soient plus identifiables, j’espère quand même que le sixième année aura au moins saisi une partie de ce que je voulais dire…
De toute manière, je ne sais pas si je veux vraiment en parler plus ou non, du moins pas encore. Après tout, si j’étais bien venue à l’origine pour parler à Eridan et trouver du réconfort avec une étreinte, je ne pensais pas que j’en trouverais vraiment autant juste en étant serrée ainsi contre lui. Mais pour ce qui est de parler des évènements de l’après-midi, au final… Je n’ai aucune idée de si c’est nécessaire ou non pour moi à ce stade. Je me sens juste mieux qu’avant de le voir, ça c’est certain.
« Désolée je mouille ton uniforme… » dis-je finalement après quelques instants, tout en relevant un peu la tête vers lui.
6ème année RP - 17 ans - #783F04
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La goutte d'eau qui fait glisser du balai
La réponse à sa question, Eridan n'eut pas à l'attendre très longtemps. S'essuyant au passage les joues sur son pull, Megan hocha de la tête pour confirmer les soupçons du garçon. La poufsouffle pleurait donc bel et bien. Bien qu'il le savait, ou tout du moins, s'en doutait fortement, la confirmation le rendit immédiatement triste, compatissant pour sa petite amie.
L'aiglon baissa un peu plus la tête, pour mieux entendre ce que Megan disait. Il s'arrêta même de respirer, sans même s'en rendre compte et pour quelques secondes seulement, afin de mieux se concentrer. Mais c'était peine perdue, le discours de la jeune fille était bien trop décousu, et rendu quasiment inaudible à cause qu'elle parlait dans son uniforme.
Le : quoi ?, qui menaçait de sortir de sa bouche face à son incompréhension, Eridan réussi à le retenir de justesse. Et encore heureux. La cinquième année avait l'air suffisamment mal par la situation pour qu'il puisse se permettre l'indélicatesse d'en rajouter une couche. Essayant de comprendre l'incompréhensible, l'aiglon essaya d'assembler les pièces d'un puzzle dont il lui manquait les trois quart. Gryffs, Maddie, Jeffrey et Alienor. Les prénoms cités, qu'il avait cru entendre tout du moins, ça allait. Il ne les connaissait pas tous personnellement, mais étant donné qu'ils étaient dans sa promotion, il voyait de qui il s'agissait. En ce qui concernait le match, la blonde devait sûrement faire référence à ce qu'elle lui avait dit participer au déjeuner. Il se maudit pendant quelques secondes de ne pas avoir prêté plus attention aux détails des mots de la jeune fille. À coup sûr, cela lui aurait donné des pistes pour mieux comprendre. Ou pas. Mais en l'instant, le garçon restait persuadé du contraire.
Le reste, c'était trop obscur. Sauf la dernière phrase. Certes, c'était la répétions de la première, mais Eridan n'avait pas compris au tout début. Cela le peina encore plus de l'entendre penser ça d'elle. L'aiglon n'était plus qu'hésitation. Même le mouvement de sa main dans le dos de Megan s'interrompit quelques secondes avant de reprendre alors que son cerveau tournait à plein régime.
Devait-il répondre aux derniers mots de Megan pour dire qu'il n'était pas d'accord ? Au risque qu'elle lui réponde un : tu sais pas, tu n'étais pas là qui risquerait de l'attrister un peu plus ou devait-il avouer qu'il n'avait rien compris ? N'arrivant pas trancher, il garda le silence encore quelques minutes et ce fut Megan qui le brisa en reprenant la parole.
« T'en fais pas, » répondit immédiatement le garçon trop heureux de pouvoir gagner un peu de temps, « un petit coup de baguette et il sera tout sec. Et de toute façon, il ira au sale ce soir, les elfes de maison de l'école me le rendront comme neuf. » Le sixième année marqua une courte pause avant de poursuivre, changeant finalement d'avis pour avouer deux choses à sa petite amie, tout en glissant doucement ses doigts sur ses joues pour essuyer les traces des larmes. « J'aime pas de voir toute triste comme ça... Et ... Je n'ai pas tout compris à ce qu'il s'est passé... » souffla le garçon.
L'aiglon baissa un peu plus la tête, pour mieux entendre ce que Megan disait. Il s'arrêta même de respirer, sans même s'en rendre compte et pour quelques secondes seulement, afin de mieux se concentrer. Mais c'était peine perdue, le discours de la jeune fille était bien trop décousu, et rendu quasiment inaudible à cause qu'elle parlait dans son uniforme.
Le : quoi ?, qui menaçait de sortir de sa bouche face à son incompréhension, Eridan réussi à le retenir de justesse. Et encore heureux. La cinquième année avait l'air suffisamment mal par la situation pour qu'il puisse se permettre l'indélicatesse d'en rajouter une couche. Essayant de comprendre l'incompréhensible, l'aiglon essaya d'assembler les pièces d'un puzzle dont il lui manquait les trois quart. Gryffs, Maddie, Jeffrey et Alienor. Les prénoms cités, qu'il avait cru entendre tout du moins, ça allait. Il ne les connaissait pas tous personnellement, mais étant donné qu'ils étaient dans sa promotion, il voyait de qui il s'agissait. En ce qui concernait le match, la blonde devait sûrement faire référence à ce qu'elle lui avait dit participer au déjeuner. Il se maudit pendant quelques secondes de ne pas avoir prêté plus attention aux détails des mots de la jeune fille. À coup sûr, cela lui aurait donné des pistes pour mieux comprendre. Ou pas. Mais en l'instant, le garçon restait persuadé du contraire.
Le reste, c'était trop obscur. Sauf la dernière phrase. Certes, c'était la répétions de la première, mais Eridan n'avait pas compris au tout début. Cela le peina encore plus de l'entendre penser ça d'elle. L'aiglon n'était plus qu'hésitation. Même le mouvement de sa main dans le dos de Megan s'interrompit quelques secondes avant de reprendre alors que son cerveau tournait à plein régime.
Devait-il répondre aux derniers mots de Megan pour dire qu'il n'était pas d'accord ? Au risque qu'elle lui réponde un : tu sais pas, tu n'étais pas là qui risquerait de l'attrister un peu plus ou devait-il avouer qu'il n'avait rien compris ? N'arrivant pas trancher, il garda le silence encore quelques minutes et ce fut Megan qui le brisa en reprenant la parole.
« T'en fais pas, » répondit immédiatement le garçon trop heureux de pouvoir gagner un peu de temps, « un petit coup de baguette et il sera tout sec. Et de toute façon, il ira au sale ce soir, les elfes de maison de l'école me le rendront comme neuf. » Le sixième année marqua une courte pause avant de poursuivre, changeant finalement d'avis pour avouer deux choses à sa petite amie, tout en glissant doucement ses doigts sur ses joues pour essuyer les traces des larmes. « J'aime pas de voir toute triste comme ça... Et ... Je n'ai pas tout compris à ce qu'il s'est passé... » souffla le garçon.
Dernière modification par Eridan Lowell le 12 janv. 2023, 18:28, modifié 1 fois.
La goutte d'eau qui fait glisser du balai
Assez honteuse de tout ce qui s’est passé cet après-midi et de ma réaction face à cela, je parviens tout de même à sourire un peu au travers de mes larmes lorsque Eridan essaie de me rassurer au sujet de son uniforme. C’est vrai qu’entre les sortilèges et le lavage fait par les elfes, il ne risque pas grand-chose - mais je ne peux m’empêcher de penser que ça ne doit pas être très agréable de se retrouver tout trempé juste à un endroit, comme ça.
Curieusement, les gestes et les mots du garçon me font vraiment chaud au cœur, et j’apprécie encore plus le contact de ses doigts sur mes joues. Par contre, ce qu’il ajoute ensuite ne fait que me confirmer que ce que j’ai tenté de dire entre mes larmes n’était pas franchement compréhensible. Est-ce que j’essaie d’expliquer à nouveau ? C’est ce que mon petit ami a l’air de me demander, et j’essaie de calmer ma respiration avant de reprendre, laissant juste échapper un petit reniflement au passage - « Pardon. »
Seulement, par où commencer ? La course ça a été et j’y pense même à peine, c’est vraiment le match qui m’a chamboulée. Et encore plus la suite…
« On a perdu le match et… J’ai tout laissé passer, et… » Quelques larmes reviennent, alors je m’interrompt le temps de retrouver la parole sans que ma voix ne craque. « Je me suis pris un cognard aussi, mais ça ça va, mais c’est Maddie qui se l’est pris pleins de fois. » Tout en parlant, j’ai machinalement été frotter mon bras encore douloureux derrière le dos de mon petit ami. « Et… Elle a pas apprécié du tout que Gryffs la vise autant, j’ai cru qu’ils allaient se battre quand on a fini… » Ma voix s’éteint finalement sur ces mots.
Est-ce que c’est suffisant pour qu’Eridan comprenne un peu mieux comment s’est déroulé mon après-midi ? Bien sûr, ce n’est qu’une partie de celui-ci, mais je ne suis même pas certaine d’avoir le courage de raconter la suite. Quand je dis que j’ai cru pendant quelques instants que Maddie et Gryffs allaient se battre, je le pensais réellement. Et si je n’ai vraiment pas aimé voir mon amie comme dans un tel état, je n’allais pas non plus la laisser sauter sur Gryffs. Vraiment, heureusement que Jeffrey et Alienor étaient là pour les empêcher d’en venir aux mains…
Mais ça n’a fait que renforcer encore plus ce sentiment d’impuissance qui s’était insinué en moi pendant les dernières dizaines de minutes. Et même maintenant, rien que d’y penser à nouveau suffit pour relancer le torrent de larmes alors que celui-ci s’était interrompu pendant l’échange avec le Serdaigle.
Curieusement, les gestes et les mots du garçon me font vraiment chaud au cœur, et j’apprécie encore plus le contact de ses doigts sur mes joues. Par contre, ce qu’il ajoute ensuite ne fait que me confirmer que ce que j’ai tenté de dire entre mes larmes n’était pas franchement compréhensible. Est-ce que j’essaie d’expliquer à nouveau ? C’est ce que mon petit ami a l’air de me demander, et j’essaie de calmer ma respiration avant de reprendre, laissant juste échapper un petit reniflement au passage - « Pardon. »
Seulement, par où commencer ? La course ça a été et j’y pense même à peine, c’est vraiment le match qui m’a chamboulée. Et encore plus la suite…
« On a perdu le match et… J’ai tout laissé passer, et… » Quelques larmes reviennent, alors je m’interrompt le temps de retrouver la parole sans que ma voix ne craque. « Je me suis pris un cognard aussi, mais ça ça va, mais c’est Maddie qui se l’est pris pleins de fois. » Tout en parlant, j’ai machinalement été frotter mon bras encore douloureux derrière le dos de mon petit ami. « Et… Elle a pas apprécié du tout que Gryffs la vise autant, j’ai cru qu’ils allaient se battre quand on a fini… » Ma voix s’éteint finalement sur ces mots.
Est-ce que c’est suffisant pour qu’Eridan comprenne un peu mieux comment s’est déroulé mon après-midi ? Bien sûr, ce n’est qu’une partie de celui-ci, mais je ne suis même pas certaine d’avoir le courage de raconter la suite. Quand je dis que j’ai cru pendant quelques instants que Maddie et Gryffs allaient se battre, je le pensais réellement. Et si je n’ai vraiment pas aimé voir mon amie comme dans un tel état, je n’allais pas non plus la laisser sauter sur Gryffs. Vraiment, heureusement que Jeffrey et Alienor étaient là pour les empêcher d’en venir aux mains…
Mais ça n’a fait que renforcer encore plus ce sentiment d’impuissance qui s’était insinué en moi pendant les dernières dizaines de minutes. Et même maintenant, rien que d’y penser à nouveau suffit pour relancer le torrent de larmes alors que celui-ci s’était interrompu pendant l’échange avec le Serdaigle.
6ème année RP - 17 ans - #783F04
Préfète inRP depuis mai 2047 - MERLIN (Perly) - club de courses de balais - Hel's Angels
"Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin !" #PouffyFamily
La goutte d'eau qui fait glisser du balai
La première réaction de l'aiglon fut de secouer la tête de gauche à droite alors que Megan commençait par s'excuser. Ce n'était pas du tout ce qu'il souhaitait en avouant n'avoir rien compris à ses explications. Il n'eut toutefois pas le temps de s'expliquer que la poufsouffle reprenait, un peu plus calmement. Du bout de son pouce, Eridan essuya les nouvelles larmes, laissant le temps à sa petite amie d'assurer sa voix sans la presser de continuer. Si pour lui rater un match n'était pas important du tout, il respectait que cela ne puisse pas être le cas pour Megan. À la mention du cognard, les sourcils du sixième année se froncèrent d'inquiétude, et bien que la jeune fille assura qu'elle allait bien presque immédiatement, l'aiglon n'était pas entièrement rassuré.
Voyant que Megan semblait avoir terminé, Eridan reprit la parole, commençant par dire « je vois... » bien que la scène restait encore un peu flou. Il ne connaissait que peu Maddie et Gryffs, mais il ne semblait pas à Eridan qu'ils étaient en mauvais terme. Qu'ils en soient arrivés à ce point, l'étonnait donc. La tension de ce match, supposé amical, devait être extrême.
Le garçon réfléchi pendant plusieurs secondes à ce qu'il pouvait ajouter. D'un côté il n'avait pas envie de minimiser les sentiments de Megan par rapport à ce qu'il s'était passé, mais d'un autre, sa raison lui hurlait qu'elle prenait cela beaucoup trop à cœur. Ce n'était qu'un jeu, et parfois les caractères compétiteurs ou de mauvais perdants pouvaient prendre le dessus. Espérant ne pas être trop maladroit, il commença par resserrer son étreinte en prononçant : « tu as très bien fait de venir me trouver, rien de mieux qu'un bon gros câlin pour faire retomber tout ça. Faudra que tu en fasses un aussi à Maddie. J'espère qu'elle n'est pas trop blessée. Je suis sûr qu'entre elle et Gryffs, ça va aller. Ils devaient sûrement être à fond dans le match et la fièvre du jeu les a emportés plus loin qu'ils n'auraient voulu. »
Est-ce que cela suffirait ? Le garçon l'ignorait, mais pour l'heure, il n'avait pas beaucoup plus à proposer à Megan pour essayer de la réconforter. Il n'avait jamais été très doué pour l'exercice de toutes les façons. Plissant les lèvres dans une moue taquine, il baissa la tête pour chercher à croiser le regard de la blonde en ajoutant : « enfin, j'ai dit rien de mieux qu'un câlin, mais en vrai y a aussi les bisous... » penchant la tête il arracha à la jeune fille trois petits baisés rapide avant de se reculer pour finir en disant : « et le chocolat ! Tu veux qu'on aille manger un bout ? » Après le sport en plus, Megan avait peut-être faim.
Voyant que Megan semblait avoir terminé, Eridan reprit la parole, commençant par dire « je vois... » bien que la scène restait encore un peu flou. Il ne connaissait que peu Maddie et Gryffs, mais il ne semblait pas à Eridan qu'ils étaient en mauvais terme. Qu'ils en soient arrivés à ce point, l'étonnait donc. La tension de ce match, supposé amical, devait être extrême.
Le garçon réfléchi pendant plusieurs secondes à ce qu'il pouvait ajouter. D'un côté il n'avait pas envie de minimiser les sentiments de Megan par rapport à ce qu'il s'était passé, mais d'un autre, sa raison lui hurlait qu'elle prenait cela beaucoup trop à cœur. Ce n'était qu'un jeu, et parfois les caractères compétiteurs ou de mauvais perdants pouvaient prendre le dessus. Espérant ne pas être trop maladroit, il commença par resserrer son étreinte en prononçant : « tu as très bien fait de venir me trouver, rien de mieux qu'un bon gros câlin pour faire retomber tout ça. Faudra que tu en fasses un aussi à Maddie. J'espère qu'elle n'est pas trop blessée. Je suis sûr qu'entre elle et Gryffs, ça va aller. Ils devaient sûrement être à fond dans le match et la fièvre du jeu les a emportés plus loin qu'ils n'auraient voulu. »
Est-ce que cela suffirait ? Le garçon l'ignorait, mais pour l'heure, il n'avait pas beaucoup plus à proposer à Megan pour essayer de la réconforter. Il n'avait jamais été très doué pour l'exercice de toutes les façons. Plissant les lèvres dans une moue taquine, il baissa la tête pour chercher à croiser le regard de la blonde en ajoutant : « enfin, j'ai dit rien de mieux qu'un câlin, mais en vrai y a aussi les bisous... » penchant la tête il arracha à la jeune fille trois petits baisés rapide avant de se reculer pour finir en disant : « et le chocolat ! Tu veux qu'on aille manger un bout ? » Après le sport en plus, Megan avait peut-être faim.
La goutte d'eau qui fait glisser du balai
Continuant à pleurer quoique bien plus doucement que plus tôt, je profite du contact du pouce de mon petit ami sur ma joue. Je crois que j’avais vraiment besoin d’aller le trouver, je m’en rends encore plus compte maintenant que dans ses bras, j’ai déballé le résumé de cet après-midi. C’est presque comme si le poids que je portais depuis la fin du match m’avait été enlevé, à vrai dire. J’espère quand même qu’Eridan a mieux compris que juste avant… Mais avec ses mots lorsqu’il reprend la parole, ça semble être le cas.
Serrée contre le torse du Serdaigle, je laisse donc le silence s’installer et finalement réussir à calmer mes sanglots, une nouvelle fois. Mais s’ils s’étaient déjà interrompus, notamment à plusieurs reprises pendant mes explications des évènements, ces larmes me semblent cette fois bien moins prêtes à repartir que précédemment. L’effet de sa présence et de son écoute, j’en suis certaine. Ce moment de flottement un peu hors du temps est ainsi particulièrement bienvenu, comme si le match et ce qui avait suivi n’avaient été qu’un mauvais rêve.
C’est Eridan qui interrompt finalement cet instant en reprenant la parole, mais ce qu’il dit me réconforte encore plus. Hochant la tête à ses premiers mots - oui, je me rends compte que l’étreinte était nécessaire - j’émets toutefois plus de réserves face à la suite. Faire un câlin à Maddie ? Possible aussi, oui. Vu son énervement, elle avait l’air un peu amochée mais pas de manière trop grave non plus, ou en tout cas je n’espère pas. Et puis je l’ai vue partir avec Jeffrey, je suis certaine que le sixième année l’a emmenée à l’infirmerie si jamais ça n’allait vraiment pas. Par contre, pour ce qui est de ce que ça va donner entre elle et Gryffs… Je dois dire que malgré le caractère de mon amie, je suis moins optimiste que le Serdaigle à ce propos. Enfin, on verra bien de toute manière.
Toujours sans mettre fin au câlin, j’acquiesce donc une nouvelle fois, plus doucement avant qu’un petit sourire ne vienne refléter l’air de mon petit ami lorsque je relève la tête vers lui. Plongeant mes yeux dans son regard noisette, j’ai juste le temps de me dire que j’aime vraiment beaucoup son sourire avant d’être surprise par les bisous qu’il dépose sur mes lèvres.
« Oui, je veux bien, » réponds-je ensuite à sa question, souriant cette fois franchement alors que je prends ses mains dans les miennes. « Merci. T’es le meilleur. »
Sincèrement reconnaissante, mon regard s’attarde encore un peu sur mon petit ami avant que je ne refasse un pas vers lui pour l’embrasser et passer une main dans ses boucles brunes. Me reculant ensuite, je tourne la tête vers la bibliothèque puis vers ses affaires, qu’il a visiblement avec lui. C’est vrai que je l’ai vu les ranger, mais j’avais presque oublié ce point.
« T’as bien tout ? » demandé-je tout de même, juste pour m’en assurer et avant de sortir ma baguette pour lancer un sortilège de nettoyage sur mes vêtements. Ce sont toujours ceux de sport, mais au moins seront-ils ainsi en meilleur état. Je me changerai… Plus tard. Pour le moment, je veux simplement continuer à passer du temps avec le garçon. « Je peux manger avec toi ce soir ? »
Serrée contre le torse du Serdaigle, je laisse donc le silence s’installer et finalement réussir à calmer mes sanglots, une nouvelle fois. Mais s’ils s’étaient déjà interrompus, notamment à plusieurs reprises pendant mes explications des évènements, ces larmes me semblent cette fois bien moins prêtes à repartir que précédemment. L’effet de sa présence et de son écoute, j’en suis certaine. Ce moment de flottement un peu hors du temps est ainsi particulièrement bienvenu, comme si le match et ce qui avait suivi n’avaient été qu’un mauvais rêve.
C’est Eridan qui interrompt finalement cet instant en reprenant la parole, mais ce qu’il dit me réconforte encore plus. Hochant la tête à ses premiers mots - oui, je me rends compte que l’étreinte était nécessaire - j’émets toutefois plus de réserves face à la suite. Faire un câlin à Maddie ? Possible aussi, oui. Vu son énervement, elle avait l’air un peu amochée mais pas de manière trop grave non plus, ou en tout cas je n’espère pas. Et puis je l’ai vue partir avec Jeffrey, je suis certaine que le sixième année l’a emmenée à l’infirmerie si jamais ça n’allait vraiment pas. Par contre, pour ce qui est de ce que ça va donner entre elle et Gryffs… Je dois dire que malgré le caractère de mon amie, je suis moins optimiste que le Serdaigle à ce propos. Enfin, on verra bien de toute manière.
Toujours sans mettre fin au câlin, j’acquiesce donc une nouvelle fois, plus doucement avant qu’un petit sourire ne vienne refléter l’air de mon petit ami lorsque je relève la tête vers lui. Plongeant mes yeux dans son regard noisette, j’ai juste le temps de me dire que j’aime vraiment beaucoup son sourire avant d’être surprise par les bisous qu’il dépose sur mes lèvres.
« Oui, je veux bien, » réponds-je ensuite à sa question, souriant cette fois franchement alors que je prends ses mains dans les miennes. « Merci. T’es le meilleur. »
Sincèrement reconnaissante, mon regard s’attarde encore un peu sur mon petit ami avant que je ne refasse un pas vers lui pour l’embrasser et passer une main dans ses boucles brunes. Me reculant ensuite, je tourne la tête vers la bibliothèque puis vers ses affaires, qu’il a visiblement avec lui. C’est vrai que je l’ai vu les ranger, mais j’avais presque oublié ce point.
« T’as bien tout ? » demandé-je tout de même, juste pour m’en assurer et avant de sortir ma baguette pour lancer un sortilège de nettoyage sur mes vêtements. Ce sont toujours ceux de sport, mais au moins seront-ils ainsi en meilleur état. Je me changerai… Plus tard. Pour le moment, je veux simplement continuer à passer du temps avec le garçon. « Je peux manger avec toi ce soir ? »
6ème année RP - 17 ans - #783F04
Préfète inRP depuis mai 2047 - MERLIN (Perly) - club de courses de balais - Hel's Angels
"Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin !" #PouffyFamily
La goutte d'eau qui fait glisser du balai
Il semblait au garçon qu'il ne s'était finalement pas si mal débrouillé. Lui qui n'était pas très à l'aise dans ce genre de moment, avait fini par trouver des mots, pas trop maladroit. En tout cas, Megan semblait aller mieux et cela suffisamment amplement au Serdaigle. La phrase de sa petite lui arracha même un petit rire. Lui, le meilleur ? Il n'aurait jamais eu l'audace de le dire et encore moins de le penser. Mais revoir le sourire sur le doux visage de la poufsouffle lui donna envie de prendre un air faussement pompeux pour entrer dans son jeu. « Bien évidemment, tu croyais quoi ? » répondit le garçon tout en la défiant du regard de répondre par autre chose que le rire.
Sa moue se transforma néanmoins très vite, alors que Megan s'approchait pour lui voler un baiser. Son cœur battait une nouvelle fois la chamade, tandis que dans ses yeux se lisait toute l'affection qu'il lui portait. Affreusement niais aurait pu commenter des passants jaloux. C'était sans doute en partie vrai, mais Eridan s'en fichait et continuait de sourire un peu bêtement. Heureusement, la suite le rappela à la réalité et baissant les yeux vers son sac, il fronça les sourcils pour se remémorer son départ quelque peu précipité de la bibliothèque. Il semblait que oui, qu'il n'avait rien oublié si bien qu'il hocha positivement de la tête en réponse avant de relever les yeux vers Megan qui se nettoyait d'un coup de baguette. « Il me semble oui ! Au pire, j'y retournerais en fin de journée ou demain. »
Pas malheureux pour un galion de quitter l'endroit qu'il préférait pourtant de Poudlard, le garçon allait amorcer le premier pas en direction des cuisines quand la jeune fille lui posa une nouvelle question. « Avec plaisir ! » déclara le garçon si tôt le dernier mot prononcé, un large sourire sur les lèvres qui trahissait son contentement. Il n'avait pas besoin de réfléchir, passer du temps avec Megan, c'était tout ce dont il rêvait. Et même si l'an dernier il aurait été bien loin de penser cela, être en compagnie d'une fille le rendant alors extrêmement nerveux, aujourd'hui, cela ne faisait plus aucun doute ! Passer du temps avec elle était aussi agréable qu'un bon livre devant un coin de cheminée.
Se mettant en tête de continuer à changer les idées de sa petite amie, Eridan fit bien attention à ce que la conversation reste légère et n'aborde pas de près ou de loin le sport le plus apprécié des sorciers. Il la laissa également choisir leur goûter, bien décidé à lui faire plaisir et l'entraina ensuite dans une petite promenade dans le parc du château avant qu'il ne soit l'heure de diner, espérant que son après-midi se termine d'une meilleure façon qu'elle avait commencé.
Sa moue se transforma néanmoins très vite, alors que Megan s'approchait pour lui voler un baiser. Son cœur battait une nouvelle fois la chamade, tandis que dans ses yeux se lisait toute l'affection qu'il lui portait. Affreusement niais aurait pu commenter des passants jaloux. C'était sans doute en partie vrai, mais Eridan s'en fichait et continuait de sourire un peu bêtement. Heureusement, la suite le rappela à la réalité et baissant les yeux vers son sac, il fronça les sourcils pour se remémorer son départ quelque peu précipité de la bibliothèque. Il semblait que oui, qu'il n'avait rien oublié si bien qu'il hocha positivement de la tête en réponse avant de relever les yeux vers Megan qui se nettoyait d'un coup de baguette. « Il me semble oui ! Au pire, j'y retournerais en fin de journée ou demain. »
Pas malheureux pour un galion de quitter l'endroit qu'il préférait pourtant de Poudlard, le garçon allait amorcer le premier pas en direction des cuisines quand la jeune fille lui posa une nouvelle question. « Avec plaisir ! » déclara le garçon si tôt le dernier mot prononcé, un large sourire sur les lèvres qui trahissait son contentement. Il n'avait pas besoin de réfléchir, passer du temps avec Megan, c'était tout ce dont il rêvait. Et même si l'an dernier il aurait été bien loin de penser cela, être en compagnie d'une fille le rendant alors extrêmement nerveux, aujourd'hui, cela ne faisait plus aucun doute ! Passer du temps avec elle était aussi agréable qu'un bon livre devant un coin de cheminée.
Se mettant en tête de continuer à changer les idées de sa petite amie, Eridan fit bien attention à ce que la conversation reste légère et n'aborde pas de près ou de loin le sport le plus apprécié des sorciers. Il la laissa également choisir leur goûter, bien décidé à lui faire plaisir et l'entraina ensuite dans une petite promenade dans le parc du château avant qu'il ne soit l'heure de diner, espérant que son après-midi se termine d'une meilleure façon qu'elle avait commencé.
Merci !FIN DU RP.