Comme tous les dimanches, Dorra termine ses devoirs de la semaine à la bibliothèque. Normalement, elle essaierait de se motiver pour mettre son énergie dans ses études, mais aujourd'hui, elle était agacée. Le temps était vraiment beau pour un jour d'Octobre. Si la jeune sorcière veut aller au parc jouer avec ses amis, elle devrait se dépêcher.

" Qu'est-ce qu'on s'ennuie ici.. Je n'ai vraiment pas envie de travailler.. " pensa-t-elle en jetant un coup d'œil à la pile de devoirs qui l'attendait. D'un coup, la jeune sorcière eut une idée de génie, enfin c'est ce qu'elle pensait " Et si je cherchais un sort qui m'aiderait à tout finir, je me rappelle en avoir entendu parler à la table des Gryffondor. "

La Gryffonne se leva d'un bond et commença à errer entre les rayonnages, à la recherche du livre qui allait la sauver. Un en particulier a attiré son attention. Il dégageait une aura particulière. Elle se sentit comme possédée par ce livre qui n'avait ni titre ni photo de couverture. En regardant rapidement les premières pages, Dorra trouva une liste de sorts. Bien qu'il n'y ait aucune explication devant chaque sortilège, elle n'hésita pas à le prendre " Ca ne doit pas être interdit, vu qu'il n'est pas dans la réserve.. Allez, je ferai mieux de me dépêcher.. "

Elle se précipita vers sa chaise et commença à le feuilleter, en grignotant la pomme qu'elle apporta en collation. Baguette à la main, elle balayait des yeux les sortilèges du livre, quand sans s'en rendre compte elle prononca l'incantation Mucus ad Nauseam en agitant sa baguette.

Une lumière jaillit ! Dorra leva les yeux pour regarder autour d'elle, et se figea sur place.

@Narcisse Brando

Narcisse devait impérativement trouver des réponses. Voilà désormais quelques jours qu'il s'était mis en tête d'apprendre ce sort. Toutefois, après s'être renseigné plus en profondeur, il avait rapidement découvert que le Charme du bouclier était d'un niveau bien trop avancé pour lui. Mais ce serait mal connaître ce petit gamin, aussi buté qu'obsessionnel, il avait de la patience à revendre. Aussi décida-t-il de passer le plus clair de son temps à la bibliothèque, au moins les premiers temps, pour en apprendre autant que possible sur ce sort avant de ne serait-ce que risque à s'y essayer.

Le voilà donc, assis à sa table, plongé dans ses livres. Les sortilèges étaient sa matière matière favorite avec le Défense contre les forces du mal, et pour le moment, il semblait y exceller, ne rencontrant aucune difficulté particulière. Mais ce qu'il trouvait comme informations le dépassait. Il s'enlisait dans la compréhension de termes tous plus complexes les uns que les autres, des concepts qu'il n'aurait jamais pu imaginer. Mais rien à faire, il passerait autant de temps qu'il faudrait à lire et relire la même phrase s'il le fallait.

Alors qu'il laissa son livre retomber doucement sur la table et qu'il se prenait la tête dans les mains, un vif éclair de lumière verte l'aveugla et fit basculer sa tête en arrière. Il ne put retenir un cri de surprise mélangé à une certaine terreur. Presque certain de reconnaître la couleur caractéristique du sortilège Mucus ad Nauseam, sa peur fut de courte durée. Alors qu'il redressait la tête, il cherchait des yeux la personne qui pouvait bien avoir lancé ce sort contre lui ! Sans aucune provocation !

Sentent la morve déjà ruisseler de son nez, il sortit aussi vite qu'il put un mouchoir qu'il plaque sur sa bouche et ses narines pour tenter d'endiguer le flot ininterrompu de liquide. En vain, il pressa davantage le mouchoir. Il écarquilla de grands yeux en voyant assis en face d'elle, une jeune fille plutôt grande, le fixant totalement immobile, la baguette à la main, un livre dans l'autre.

Narcisse était sur le point de s'énerver, mais l'air tout aussi surpris de l'inconnue l'orientait plutôt sur la thèse de l'accident, enfin, il espérait, sinon, ça voulait dire qu'il venait de se faire une ennemie sans aucune justification.

« Bais... Bais ça va pas la dête !? Fait gaffe abec za ! Oh zabrisdi ! »

Beurk, les effets de ce sortilège étaient probablement celui le plus désagréable qu'il ait jamais expérimenté pour le moment. Il connaissait le contresort, mais ne le maîtrisait pas, et ça le faisait enrager, il allait en foutre partout !

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Constance était assise dans la zone d'étude de la Bibliothèque depuis une petite heure. De temps à l'autre, quand elle finissait un parchemin ou entendait un livre tomber ou quelqu'un d'un peu trop bruyant, elle relevait alors la tête. Elle avait donc sans aucun mal vu que pour une journée d'octobre, la météo était plutôt clémente, enfin, il ne pleuvait pas. Quelques nuages ici et là mais le ciel était globalement dégagé. Elle était même sûre qu'il ne devait pas faire si froid que cela. Oui mais, elle voulait à tout prix finir son parchemin pour son cours de botanique.
Alors qu'elle mettait la touche finale, elle releva la tête une nouvelle fois quand elle entendit une jeune fille revenir à pas pressé des rayonnages à sa table. Pas le temps d'être curieuse, elle rebaissa les yeux vers son écrit et entreprit de se relire.

C'est alors qu'un cri aigu la fit sursauter. Se tournant sur son siège, elle vit la jeune fille de tout à l'heure droite sur sa chaise comme interdite, sa baguette en main. Fronçant les sourcils, Constance se réhaussa sur sa chaise pour mieux voir ce qu'il se passe.
Elle aperçoit alors un garçon en face de la jeune fille qui s'est repoussé sur son siège en s'exclamant et en s'emparant à la va-vite d'un mouchoir qu'il plaqua sur son visage.
Spontanément, Constance se leva de sa chaise et s'approcha de leur table de travail. Elle pensait avoir compris ce qui venait de se produire. En s'approchant, elle vit leurs visages et leurs silhouettes juvéniles et devina qu'ils étaient sûrement en Première année.
Un sourire embêté sur les lèvres, elle les apostropha.
- Euh, je crois que tu devrais baisser voire ranger ta baguette, dit-elle d'une voix sage à la jeune fille. Hey, le mouchoir, dit-elle en s'adressant au garçon et en faisant le geste du doigt en montrant son propre nez, ça n'arrêtera pas le maléfice.
Elle savait quel sortilège il fallait lancer : Finite Incantatem. Sauf, qu'elle n'était pas sûre d'y arriver. Enfin, elle n'était pas sûre à cent pour cent. C'était un sort de deuxième année, c'est vrai, mais... elle estimait qu'il fallait encore et encore s'entraîner. Toutefois, elle n'allait pas laisser ce jeune garçon qui avait reçu le maléfice par accident - elle avait bien vu la tête choquée de la jeune fille - sans rien demander, sans rien faire !
Se mordant la lèvre, elle réfléchit à toute vitesse. Elle pouvait toujours essayer, au pire, il ne se passerait rien, n'est ce pas ? Après, l'échec cuisant éventuel devant tout le monde dans la bibliothèque... elle s'en passerait. Vite, action - réaction !!
- Allez, lèves-toi, je vais t'aider, indique-t-elle au garçon en lui faisant un signe de la main et en sortant sa baguette de l'autre.
Elle avait l'intention de lui jeter le contre sort à l'abri des regards, dans le rayonnage le plus proche par exemple.

@Narcisse Brando @Dorra Kamoun, Constance se lève à votre rencontre et à l'intention de vous aider
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La scène devant elle était incroyable ! Un jeune Poufsouffle avait de la morve qui jaillissait de la narine droite de son nez à une vitesse incroyable. D'ailleurs, Dorra retenait à peine son rire, mais il ne fallait vraiment pas qu'elle contrarie le jeune sorcier vu son état. Elle jeta un coup d'œil rapide au livre devant elle et lis l'effet du dernier sortilège qu'elle avait prononcé :

" Mucus ad Nauseam, une malédiction qui fait abondamment couler le nez d'une personne. " Elle regarda son camarade et vit que la morve ne sortait que d'un seule narine, sûrement parce qu'elle n'avait pas lancé le sort comme il fallait. Ca reste quand même un bon point, ca aurait pu empirer les effets. "Il y'a sûrement un contre-sort, je devrais peut-être aller chercher quelqu'un pour nous aider, mais je risque de faire perdre des points à ma maison, dans quel pétrin me suis-je fourrée.. "

C'est là qu'une élève de Poufsouffle s'approcha d'eux, Constance d'après l'étiquette de sa robe. D'un air calme elle lui demanda de ranger sa baguette et se tourna vers le jeune sorcier qui n'arrivait pas du tout à maitriser les jets sortant de son nez. Il essayait tant bien que mal de tout essuyer avec un mouchoir mais en vain. La sorcière lui fit signe d'approcher en brandissant sa baguette.

Dorra se précipita vers elle. " Oh s'il te plait dis moi que tu sais arrêter ça ", dit-elle en pointant du doigt le nez du jeune Poufsouffle, " Je ne sais pas ce qui s'est passé.. " Puis se tournant vers son camarade, elle enchaina " Je m'excuse vraiment, je ne pensais pas que ca allait faire ça "

La jeune Gryffone espérait de toutes ses forces que Constance allait sauver la situation. Elle ne connaissait rien en sorilèges. Sinon, il fallait emmener le jeune Poufsouffle à l'infirmerie et là ça va vraiment mal se passer pour elle.

Elle se dirigea vers les rayonnages en lançant d'un air faussement confiant "Allez suivez-moi, je vais faire le guet, on va essayer des contre-sorts, au point ou on en est, rien de pire ne peut arriver .."

Ce dimanche treize octobre était jusqu'à présent une journée comme une autre pour Owen. Entre midi et deux, il était aller voler un peu sur un balais de l'école du côté du terrain d'entraînement pour s'entraîner à sa course de balais qui aurait lieu le lendemain dans l'après-midi. C'est qu'il voulait être dans les meilleurs conditions physiques possibles pour espérer cette fois-ci finir la course sans être sur le point de faire un malaise et peut-être même arriver enfin sur le podium tant désiré ! Cela allait être la quatrième fois déjà qu'il allait concourir contre les élèves du château, il était donc grand temps qu'il leur montre de quoi il est capable. Et puis il avait eu les bons conseils d'Ennis pendant l'été, de Rafael auparavant, il n'avait plus qu'à les mettre en pratique, ça allait le faire !

Après une douche pour être présentable face aux adolescents, il avait donc rouvert la bibliothèque. cela faisait quelques heures déjà, l'après-midi était bien entamée et pour le moment tout se déroulait à merveille. Il avait pu se concentrer sur la restauration d'un roman de sa bibliothèque personnelle et il ne lui restait plus qu'à refaire la reliure. Il espérait bien le finir d'ici la tombée de la nuit pour le ramener ce soir à Dublin mais c'était sans compter sur l'agitation soudaine qui s'était élevée un peu plus loin dans la salle. Sortant de son atelier en entendant des cris, il laissa là son travail méticuleux pour se diriger d'un pas assuré vers la provenance des voix.

Et quelle ne fut pas sa surprise en trouvant au beau milieu de l'espace de travail un jeune garçon plein de... morve ? et deux autres jeunes filles qui s'affairaient autour de lui. Dans une moue de dégoût, il s'était approché et avait lancé un "Finite Incantatem" en espérant qu'il avait visé juste quant à la nature de ces sécrétions nasales soudainement très abondantes. Vous pouvez m'expliquer ce qu'il se passe ici ? avait-t-il ajouté à l'adresse des deux autres d'un ton qui n'invitait certainement pas au mensonge. En attendant une réponse, il présenta un mouchoir au jeune garçon tout en lui demandant s'il allait mieux. Il était couvert de... cette substance gluante et dégoûtante qu'est la morve, et en avait même mis sur les tables et le sol - un bon nettoyage ne serait pas du luxe - aussi se promit-il de l'accompagner dans les toilettes au quatrième étage ou dans sa salle de bain personnelle s'il ne se sentait pas de marcher jusque là-bas dès lors qu'il aurait eu des réponses satisfaisantes à ses questions.

Comme vu avec vous, Owen débarque

Narcisse essayait d'arrêter par tous les moyens le flot ininterrompu de morve immonde. Mais rien n'y faisait, sa réserve de mouchoirs fondait à vue d'œil, et ils semblaient comme aspirés par la surabondance de liquides. Essayant de ne pas rester dans la direction de la baguette de la fille en face de lui, il fut surpris par l'arrivée d'une autre élève. Au moins, ce n'était pas Mister Locke. Par instinct, il s'était reculé du bureau, préférant sacrifier une de ses robes plutôt que de dégueulasser les livres, qui eux, étaient beaucoup plus difficilement nettoyables. Légèrement irrité par la remarque de la fille qui venait d'arriver, même si elle avait raison, il se tourna vers elle.

« Bais je zais ! J'ezzaye au moins de libider les dégâts ! »

L'impression d'étouffer était particulièrement désagréable, il remettait en cause toutes ses fausses impressions sur ce sortilège. Lui qui le prenait pour un petit sort de rien du tout, il pouvait être redoutable si la victime ne connaissait pas le contresort. Fort heureusement, la nouvelle arrivante semblait plus capable. Enfin, c'est ce qu'elle disait, mais la situation ne pouvait pas empirer n'est-ce pas ? Quant à la lanceuse de sorts, il hallucinait. Comment ça elle avait lancé des sorts au hasard ??? Mais fallait-il être fou pour faire cela ? N'avait-elle donc rien retenu du premier cours de sortilèges !?

C'est alors que dans sa vision périphérique, il vit débarquer une silhouette plus grande que les autres. S'avançant d'un pas assuré dans leur direction. Mister Locke. Oh sapristi. Il vit sa baguette se dresser dans sa direction alors qu'il s'approchait, et l'entendit prononcer la formule caractéristique du contresort.

Oh merci ! Enfin il se sentait à nouveau respirer ! Mais il s'en était foutu partout... Beurk... Dégueu... De toute évidence, il n'avait pas l'air de bonne humeur, et cela se comprenait, même si sa robe avait amorti le plus gros de la morve, il était inévitable qu'elle entre également en contact avec le sol... Quel désastre. La lanceuse malheureuse allait subir un sort terrible. Mais curieusement, cela ne le remplissait pas de joie, bien au contraire ! C'était un bête accident, et puis on voyait clairement qu'elle avait des remords, elle ne méritait pas une punition pour un acte aussi bête que celui-là.

N'écoutant que son instinct, il prit la parole en premier, il n'avait pas l'habitude mentir, il était nul à ce petit jeu, mais parfois, tenter le coup valait mieux que de ne rien faire.

« Euh m'sieur, en fait c'est ma faute... J'ai... euh... En fait j'me suis servi d'ma baguette pour me gratter la tête, et... euh... le sort est partit tout seul... J'étais en train d'lire un livre sur le sort... Elles ont voulu m'aider... »

Son regard allait de Locke à la lanceuse, puis repassait du sol au plafond, il ne savait pas où se mettre, il sentait la chaleur monter dans ses joues. Il n'aurait pas dû lancer un regard si entendu à la Gryffondor, ce n'était guère discret. Bon sang qu'il détestait mentir, mais c'était pour la bonne cause ! La pauvre ne méritait pas une punition, et s'il elle lui disait la vérité, ça serait accablant pour elle ! Tout en s'essuyant avec le mouchoir donné par Mister Locke, il espérait de tout cœur qu'il allait le croire.

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La jeune lanceuse de sort semblait au bord de la panique et la bombardait de petites phrases où perçait le remord - ou la crainte, ou les deux ?
Avant même que Constance puisse répondre, la petite brunette lui proposa de faire le guet pour permettre à la poufsouffle de lancer le contre-sort. Bonne idée, pensa celle-ci en acquiesçant rapidement. Il ne valait pas trop tarder, où le jeune malheureux allait en mettre partout. Et alors... ça allait peut être barder du côté du bibliothécaire, Mr Locke... même si celui-ci était sympathique avec les élèves, la jeune fille ne doutait pas qu'il prenne son rôle d'adulte très au sérieux. Bien qu'elle n'ai rien à se reprocher, elle souhaitait aider les deux premières années. Mais qu'arriverait-il s'ils se faisaient surprendre ?
C'est alors que le "pire" arriva. Mr Locke en personne se matérialisa à leurs côtés. Leur demandant des comptes.
Le visage pâle, Constance regarda les différents protagonistes devant elle puis darda son regard sur le visage sérieux - et plutôt mécontent, à son expression. Devait-elle prétexter quelque chose ? Mentir ?
Cela, ça l'embêtait : déjà, mentir n'était clairement pas sa spécialité mais en plus elle n'était pas fan du principe.
Pensant au fait que la jeune sorcière à ses côtés avait lancé malencontreusement le maléfice, sans vraiment en avoir véritablement l'intention, Constance se dit que ce serait vraiment dommage qu'elle se fasse punir ou qu'elle perde des points pour sa maison : c'était un accident ! Il fallait qu'elle dise quelque chose !
Alors qu'elle ouvrait la bouche pour intervenir, le jeune garçon, au visage pâle - il était sûrement nauséeux - prit la parole et... décida de mentir ! Mais pourquoi ? pensa-t-elle avec déception. Mr Locke n'était pas un monstre, si on lui expliquait clairement la situation, peut être qu'il pourrait comprendre. Après tout, ce n'était peut être pas la première fois qu'il avait à faire face à ce genre de situation.
Jugeant que la réaction du jeune garçon, qui peinait clairement à essuyer son nez et son menton malgré le contre-sort efficace, n'était clairement pas judicieuse du tout - en plus c'était clairement pas crédible : comment pouvait-il croire qu'en se grattant la tête avec sa propre baguette on pouvait s'infliger ce type de sort ?! - la deuxième année jeta un regard à Mr Locke, se demandant s'il allait croire à cette excuse... Probablement pas.
Devait-elle attendre ou maintenant agir ?
La roue était lancée ; mieux valait attendre la réaction du bibliothécaire avant d'intervenir, jugea-t-elle avec prudence.

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La situation était hors de contrôle. Il fallait agir vite si on voulait éviter de se faire coincer par Monsieur Locke. Dorra venait à peine de commencer à s’intégrer dans sa nouvelle école. Il était hors de question qu’elle se fasse attraper. Ces camarades de Gryffondor ne seraient pas du tout cléments si elle ternissait ne serait-ce qu’un peu leur réputation, ou pire perdait des points.

Alors qu’elle se hâtait vers les rayonnages, elle le vit.. Elle sentit son corps se figer sur place.. Ca y est, elle allait payer cher sa nonchalance. Le bibliothécaire avançait vers eux et d’un coup de baguette magique exécuta le contre-sort mettant fin au supplice du jeune Poufsouffle. Puis, sans grande surprise, demanda aux trois sorciers des explications.

Mille et une idées défilaient dans la tête de la Gryfonne. Devrait-elle avouer son crime ou mentir? Mais ses camarades allaient certainement la dénoncer. Après tout, elle méritait tous les châtiments possibles et imaginables pour avoir infligé une telle horreur au jeune sorcier.

Prenant son courage à deux mains, elle décida de s’expliquer avec Monsieur Locke. Mais, le jeune Poufsoufle la doubla et, à sa grande surprise, se déclara coupable. Dorra était abasourdie par tant de bienveillance. Mais, pourquoi risquerait-il une punition pour elle ? Elle ne pouvait pas laisser passer cette injustice surtout pour un si gentil garçon. Sans y réfléchir à deux reprises, elle s’adressa à Mr Locke

« Non ! C’est moi ! J’ai été maladroite.. Je révisais mon cours de Sortilèges et j’ai, sans faire exprès je vous jure, lancer ce sort à mon ami »

Elle le regardait les yeux remplis de larmes et enchaine « Je m’excuse Monsieur, je n’ai jamais voulu blesser qui que ce soit.. »

Elle lança un regard à ses camarades comme si elle recherchait de l’aide, puis, baissa la tête attendant son jugement.

Au final, c'est la première année, la lanceuse de sort qui enchainais. Et elle admettait la vérité, ce qui ne fit qu'accroitre l'envie de Constance de l'aider.
Alors, prenant son courage à deux mains et persuadée que c'était la meilleure chose à faire, plutôt que de rester là les bras ballants... elle ouvrit la bouche pour confirmer les dires de la jeune brune.

- C'est vrai, c'était tout à fait accidentel, Monsieur, et lorsque vous arriviez, je ... mince, allait-elle se faire gronder pour avoir voulu tenter d'améliorer la situation ? pour avoir voulu tenter de lancer le contre-sort ? J'ai voulu les aider et je pensais lancer le contre-sort pour l'aider, elle indiqua le jeune "menteur" du menton, mais c'est vrai que peut être aurais-je dû vous appeler à l'aide... J'espère que vous comprenez Monsieur... Oh oui, espérons qu'il comprenne.

Se tournant vers sa cadette, elle lui adressa un pauvre sourire, en signe de solidarité. Tu as bien fait, pensa Constance, au moins tu as dit la vérité. Contrairement au jeune homme qui, quoi ? a voulu jouer au héros ? même si cela partait d'une bonne intention, mentir n'était clairement pas la chose à faire dans ce genre de situation : les adultes s'en rendaient compte et cela ne pouvait qu'empirer les choses de leur point de vue.

@Owen Locke
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Trois élèves et trois versions différentes des faits… quoique deux concordaient. Mais celle donnée par le garçon victime du sort dénotait avec les deux autres. Et elle était tirée par les cheveux. Owen soupira en relevant le mensonge. Pourquoi le Poufsouffle avait-il décidé de mentir ? Pour protéger les deux filles ? Mais c’était lui-même la victime… non décidément cette logique échappait au bibliothécaire qui en riait presque. Et puis il n’était pas un monstre non plus, si c’était bel et bien un accident comme le laissaient prétendre les deux autres, il savait que cela pouvait arriver, ce n’était pas dramatique. Si en revanche le sort avait été lancé intentionnellement, ce n’était pas la même histoire. L’avait-il été ? Cela pourrait expliquer leur stress commun à son approche.

- Jeune homme, cessez donc de faire le malin. Il est inutile de vouloir défendre ces deux demoiselles qui reconnaissent leurs tords qui plus est. Miss, je vous crois, ajouta-t-il en se tournant vers la gryffondor. Je vais accompagner votre camarade se débarbouiller et à mon retour vous m’expliquerez en détail ce qu’il s’est passé. Mais rassurez-vous je comprends bien le caractère accidentel de la situation. Pouvez-vous juste me donner vos noms tous les trois ?

Une fois les réponses de chacun apportées, il indiqua aux jeunes filles de ne pas bouger d’ici et au jeune poufsouffle de le suivre dans ses appartements derrière le comptoir. Il lui indiqua la salle d’eau et le laissa se laver en l’attendant dans la chambre.