J’ai l’impression qu’il y a une de ces effervescences au château depuis le début du mois… Enfin, je ne sais pas si c’est dans le château tout entier, mais c’est certainement le cas autour de moi. Depuis la soirée du trente-et-un octobre, tout s’est enchaîné si vite ! Je passe plus de temps avec Eridan, forcément, comme nous avons commencé à sortir ensemble après Halloween ; mais vient s’ajouter à ça l’annonce des correspondants AMICO qui a eu lieu dès le lendemain, et je n’en reviens toujours qu’à peine d’avoir la possibilité d’écrire à un élève de Jadugara.

Et dans le même temps, j’ai également eu la confirmation que j’allais bien pouvoir continuer la formation Animagus. En plus, je vais pouvoir réviser avec Oxy comme elle a été prise aussi ! Nos séances de papotage lorsqu’on va voir Nini sont d’ailleurs l’occasion d’en discuter, mais c’est pour une raison un peu différente - mais qui y est liée - que je suis restée plus tard dans la zone de créatures magiques aujourd’hui.

En effet, les professeurs responsables de la formation m’ont indiqué au début du mois que j’allais devoir apprivoiser et prendre soin d’un petit chaton qu’ils ont récupéré dans la rue. Et si je me suis un peu demandé où ils l’ont trouvé et pourquoi ils l’ont ramassé - il me semble que les chats se débrouillent plutôt bien en extérieur, non ? - j’ai vite compris la raison de cette demande. En plus de la formation, évidemment.

Le dénommé Sweety est minuscule. Certes, c’est un chaton, mais il n’a pas dû beaucoup manger là où il était jusque là, et il est de toute manière certainement bien trop jeune pour se débrouiller seul… Il faut dire que Vargli n’est pas du tout la rate la plus imposante qui soit, et je suis sûre qu’elle paraîtrait très grande à côté du félin.

Alors aujourd’hui, en plus d’être venue lui donner un peu à manger, je profite d’avoir un peu plus de temps disponible pour essayer d’habituer encore plus le chaton à ma présence. C’est qu’il est vraiment sauvage… De ce que j’ai compris, le fait qu’il n’ait pas été sevré correctement n’aide pas.

« Salut, » dis-je à voix basse en fermant la porte derrière moi.

Ces deux dernières semaines ont ainsi été assez compliquées de ce côté-là, tant il feule dès que je fais un pas vers lui. Cette fois est d’ailleurs tout à fait similaire aux autres, et privé d’un endroit où se cacher, Sweety se recroqueville dans un coin tout en montrant ses crocs. Tout petits crocs, d’ailleurs, et ce serait assez mignon si je ne me sentais pas désolée pour lui.

M’asseyant à l’autre bout, je reste dans son angle de vue. J’ai déjà récupéré le biberon que je souhaite lui donner, mais je crois qu’il va falloir attendre un peu avant d’espérer qu’il boive. Et ce ne sera probablement pas encore dans ma main… Mais s’il reprend des forces, c’est toujours ça.

Ça me fait me souvenir que j’avais aussi eu des débuts assez compliqués avec Vargli, tant la rate était peureuse. Si elle reste toujours craintive, mais ça va tout de même nettement mieux. De la même manière qu’ici, j’avais dû faire preuve de patience pour la socialiser un peu à l’entièreté du dortoir ainsi qu’aux autres animaux qui y sont hébergés. Rien à voir avec Nini qui est complètement à l’opposé, presque à nous sauter dessus dès qu’on s’approche de l’enclos.

Pour ce qui est de ces autres créatures d’ailleurs, je n’ai jamais eu de chat chez moi, ni essayé d’en apprivoiser un : c’est donc une première. J’ai toutefois pu en côtoyer plusieurs, toujours au sein du dortoir, et je pense notamment à Noimine ou Lianz. Mais ceux-ci sont bien sociables, grâce à leurs maîtresses.

Alors que pour Sweety… Ce n’est pas encore gagné. Lâchant un petit soupir, je lance le sortilège de lévitation sur le biberon et l’approche tout doucement du chaton. J’ai pu remarquer que cette méthode avait l’air de moins le déranger, et qu’il dardait des yeux bien plus curieux en direction du biberon volant que lorsque l’objet est dans mes mains. Mais j’aimerais quand même l’approcher aussi, et c’est pourquoi je reviens chaque jour et reste autant que je peux : une fois qu’il aura arrêté de me feuler dessus directement, j’essaierai de me rapprocher de lui, tout doucement.

Encore un peu plus de temps passé dans l’enclos avec Sweety aujourd’hui, et j’ai très clairement pu voir les progrès qu’il a faits au cours du dernier mois. En effet, le chaton accepte maintenant que je l’approche. Bon, c’est surtout pour le nourrir, mais c’est déjà ça de gagné comparé à à quel point il était sauvage au tout début, et j’ai même réussi à lui donner quelques caresses l’autre jour.

Mais aujourd’hui, si je suis quand même dans l’enclos pour continuer d’habituer le petit félin à ma présence, je compte également profiter de ce temps pour continuer à effectuer les nombreuses recherches qui me sont demandées pour la formation. J’ai donc emprunté et amené quelques livres sur les différentes espèces dans cet objectif. Avec seulement le chat dans cet espace, ils ne devraient pas avoir trop de risques d’être abîmés, mais… Je fais quand même très attention.

Un des ouvrages ainsi ouvert sur mes genoux, mes yeux s’attardent sur la boule de poils qui m’observe tranquillement depuis sa position un peu plus loin. Je ne suis clairement pas la plus douée pour dessiner et ça se ressent quelque peu lorsque je dois faire des schémas pendant les cours particuliers, mais il faut quand même que je m’entraîne. Je crois surtout que je m’en sors mieux à la visualisation directe, sans crayon comme intermédiaire…

Mais tant pis, pour cette fois, je sors une feuille de parchemin et commence à dessiner Sweety tout en prenant également appui sur les informations du livre. Bon, on n’y est pas encore… Je fais également un petit essai de Vargli, mais sans le modèle devant les yeux c’est encore pire, et ce même si je crois que je sais plutôt bien me représenter à quoi ressemble la rate.

Tant pis, je ferai d’autres essais un peu plus tard pour parvenir à quelque chose de plus réaliste. En attendant, je me focalise sur certaines caractéristiques anatomiques, mais aussi sur la prise de notes sur certaines parties du mode de vie que je ne connaissais pas forcément. Je ne suis en permanence ni avec Sweety ni avec les chats du dortoir, mais… Est-ce que ça dort vraiment autant ? En lisant la valeur, je jette un regard étonné à l’animal, qui ne me répond qu’en me fixant avec ses yeux bleu-gris.

« Tu dors beaucoup ? » demandé-je doucement, amusée.

Obtenant finalement un petit miaulement, je reprends ma lecture et ma prise de notes. Je me suis concentrée sur le chat et le rat aujourd’hui comme je les connais déjà un minimum, mais j’ai bien noté que j’avais également d’autres espèces à couvrir, que ce soit simplement pour mieux les connaître ou m’en occuper, ou encore pour mieux maîtriser mes métamorphoses.

Ainsi, après encore un bon moment dans l’enclos, je referme le livre et reporte mon attention sur le chaton dont je dois m’occuper. Car en effet, il y a quelque chose qui me tracasse à son sujet. J’imagine que je ne pourrai ramener que Vargli chez mes parents pendant les vacances de Noël, et… Tout ce progrès qu’on a fait, que le chaton a fait jusque là, est-ce qu’il sera perdu lorsque je reviendrai ? J’imagine bien que quelqu’un s’occupe des animaux et qu’ils ne seront pas laissés à l’abandon pendant ces deux semaines, mais ce sera quand même différent… Non seulement le félin ne me verra pas, mais la personne qui passera ne sera probablement pas spécialement là pour continuer à le sociabiliser.

Je me fais probablement trop de souci pour pas grand-chose, ou en tout cas c’est ce que j’espère. Je pense que je demanderai à Samy dans tout les cas, c’est ce qui sera le plus simple pour avoir une réponse claire. En attendant, je m’approche un peu plus du chaton et tends doucement ma main vers lui, attendant qu’il ait fini de la renifler pour la poser sur sa tête.

« Je reviens bientôt, » le préviens-je tout en lui donnant quelques caresses, avant de me relever.

Ouh, tant de temps passé assise là alors qu’il ne fait pas forcément très chaud, même si je suis bien emmitouflée… J’ai quand même bien hâte de retrouver la chaleur du château et surtout du Terrier, et je suppose que l’animal ne va pas être contre se réchauffer lui aussi. Alors avec le projet de finir ma lecture dans un des fauteuils de ma maison, je fais un petit signe de main à Sweety et sors finalement de l’enclos.

Assise dans l’enclos que je suis encore venue occuper pendant un petit moment aujourd’hui, je relis mes parchemins sur la formation tandis que Sweety fait sa toilette non loin. Heureusement, si j’ai eu peur que le chaton redevienne plus sauvage avec les vacances, ça n’a pas été le cas - même si j’ai quand même eu l’impression qu’il me boudait un peu au début du mois.

Par contre, pour ce qui est de toutes mes feuilles… C’est que je commence à en avoir accumulé un bon paquet déjà, et celui-ci continue à s’épaissir au fil de mes recherches et essais. Ce qui m’inquiète un peu et m’amuse en même temps, c’est que je ne suis qu’aux premiers mois de la formation… Qu’est-ce que ça va donner si j’arrive au bout !

La page sur laquelle je me suis arrêtée contient une représentation d’un lapin - et pas n’importe lequel, un Bélier anglais. C’est en effet l’espèce sur laquelle j’ai travaillé après l’avoir tirée au sort pendant un des cours avec Mr Lynch. Bon, je ne me débrouillais déjà pas trop mal pour lancer cette métamorphose, mais la difficulté a bien été d’avoir toutes les caractéristiques de ce type de lapin.

« Lapifors, » soufflé-je en effectuant la gestuelle avec ma baguette en direction du mouchoir que j’ai apporté, après avoir sorti mon catalyseur de la cape dans laquelle je suis emmitouflée.

Avec le froid de cette période de l’année, je suis contente d’être bien couverte… En plus, j’ai maintenant l’écharpe de mon petit ami dans laquelle me blottir ! Ça ne date que d’avant-hier, mais avec ce qui s’est passé à peine peu de temps après l’avoir récupérée, je n’avais aucune envie de la laisser dans le dortoir et ai donc préféré l’amener ici.

Ainsi bien au chaud, je m’amuse en voyant le bélier anglais qui est apparu sans souci faire quelques petits sauts vers le chaton. Ce dernier doit commencer à avoir l’habitude de me voir faire apparaître des animaux à côté de lui, mais ça me fait quand même bien sourire d’observer ses réactions : le voilà qui vient sentir l’autre créature, avant de tourner ses yeux vers moi, comme s’il avait bien compris ce qui se passe. C’est peut-être le cas, après tout.

Cependant, le lapin n’est plus mon objectif : j’ai en effet tiré au sort le Noir des Hébrides comme créature suivante à métamorphoser. C’est dommage, je trouvais que je maîtrisais plutôt bien les dragons du type Vert Gallois… Mais il a fallu que ça tombe sur un autre. Je trouve quand même ça assez drôle que lorsqu’il a neigé en salle commune en décembre, ce sont des dragons que nous y avons immédiatement fait apparaître. Une sorte d’entraînement avant l’heure ?

Je fais donc disparaître mon lapin et me reconcentre pour changer de sort, toujours à partir de mon mouchoir.

« Draconifors, » je prononce en visualisant les caractéristiques du Noir des Hébrides.

Une fois la créature - en version réduite, j’ai sous-estimé la taille - devant moi, j’essaie de l’observer pour vérifier si je me suis trompée sur des points. Cependant, l’exercice est vite interrompu par Sweety, qui s’approche brusquement de moi pour se cacher en miaulant. À vrai dire, je suis tellement surprise que j’en perds presque mon sort, et ce n’est qu’avec ma concentration et l’habitude que je commence à prendre à lancer ce sort que le dragon ne redevient pas un bout de tissu.

« Bah alors… » souris-je, les sourcils haussés, en venant caresser le félin avec ma main libre. « Il te fera rien. »

Mais celui-ci reste presque blotti contre moi, et je me dis qu’il vaut peut-être mieux finir mon observation et faire disparaître le dragon rapidement. Alors… La taille est franchement petite, comme je l’ai déjà noté ; je n’ai pas oublié les pointes tout le long de l’échine et la queue avec une flèche au bout, et les ailes ont la bonne forme. Par contre… Le noir des écailles a un très net reflet vert qui n’est pas présent sur toutes les dépictions que j’ai pu voir, et les yeux sont bien bruns aussi. Je ne sais pas trop ce que donne le rugissement, mais j’ai l’impression que la créature devant moi n’est pas bien agressive non plus, du moins bien moins que l’original.

Bon, au moins je sais sur quoi me concentrer, et je retransforme le dragon en mouchoir avant de prendre des notes sur les deux essais de métamorphose. J’ai jusqu’à mars pour parvenir à avoir exactement le bon dragon et je pense que c’est tout à fait faisable. Pour le moment, je vais surtout donner quelques caresses à Sweety afin de le rassurer. Honnêtement, ça m’a vraiment étonnée et m’a fait plutôt plaisir qu’il vienne vers moi de cette façon dans cette situation qui a probablement été bien stressante pour lui.

Comme très régulièrement maintenant, je suis revenue voir Sweety pour passer un peu de temps avec lui. Dire qu’il est déjà à Poudlard depuis début novembre… C’est passé si vite ! Mais là où je me rends bien plus compte de tout ce temps qui a eu lieu, c’est dans le changement de son comportement. Je me souviens en effet bien comment il était, la manière qu’il avait de feuler si je daignais m’approcher juste un peu trop près, même si c’était pour lui donner le biberon !

Tout le temps passé ici en plus des cours supplémentaires et des séances de révisions du lundi avec Oxy ont payé, il faut croire : désormais, le chaton qui n’en est plus tellement un tant il a grandi et qui se nourrit tout seul accourt dès qu’il me voit, et je ne l’ai plus entendu feuler depuis un certain temps. J’ai pu découvrir que le félin a un bon petit caractère, qu’il n’aime pas le poisson mais adore les caresses, et que malgré son air tout courageux, il craint quand même un peu les Noirs des Hébrides que j’arrive déjà un peu mieux à métamorphoser.

« Viens par là, » je souris en m’asseyant à même le sol, comme j’ai bien pris l’habitude de le faire maintenant.

C’est même plus que m’assoir : en effet, je me penche pour me retrouver presque allongée par terre, ma tête au même niveau que celle du félin. De cette manière, il peut venir cogner celle-ci contre mon front, et je crois que c’est quelque chose qu’il aime bien étant donné la manière donc il ronronne systématiquement.

Les ronronnements, c’est d’ailleurs quelque chose à quoi je n’avais pas spécialement prêté attention avant d’apprendre à connaître Sweety. J’en avais déjà entendu, ça c’est certain vu le nombre de chats que j’ai dans mon entourage ou même que je croise dans les dortoirs, mais même malgré ça… Je n’aurais pas pensé que ce son puisse être aussi fort venant d’une créature si petite.

Quelques coups de tête et beaucoup de ronronnements plus tard, je me redresse, un air malicieux sur le visage. J’ai l’impression que le félin a pas mal d’énergie aujourd’hui, et c’est donc l’heure de jouer !

Récupérant ainsi ma baguette que j’avais jusque là laissée dans ma poche, je jette un sortilège de Lévitation sur quelques brins d’herbes déjà coupés. Les voilà rapidement qui s’envolent, jusqu’à passer dans le champ de vision du chaton… Ah c’est bon, il les a vues !

Immédiatement, Sweety commence à essayer d’attraper les quelques brins que je fais aller un peu plus loin. Amusée par ce jeu que j’ai découvert et que j’aime beaucoup, je ris en voyant l’animal faire des bonds, toutes griffes dehors pour attraper l’herbe mais sans succès. J’ai pu voir que certains jouets pouvaient aussi être utilisés pour qu’il ait ce genre de réactions, mais j’ai l’impression qu’il aime quand même plus quand je fais léviter ce végétal qu’on trouve pourtant partout. Tant mieux si ça lui plaît, non ? C’est le principal, à mon avis.

La séance de jeu continue, mais lorsque je vois que le jeune chat commence à se lasser un peu, je fais doucement redescendre les brins jusqu’à ce qu’ils touchent le sol. Pendant quelques instants, je regarde Sweety essayer de garder ses battes bien contre lui et autour de la touffe d’herbe. C’est comme si c’était son trophée et ça me fait rire…

Je le laisse ainsi profiter un peu de son petit trésor avant de me pencher à nouveau vers lui, me rapprochant carrément pour lui donner quelques caresses. Le son caractéristique - ron-ron-ron - commence doucement à s’élever au fur et à mesure, et mon sourire attendri s’élargit un peu plus. Il est quand même tout mignon, ce petit Sweety.

De le voir tout content comme ça, ça me fait penser encore un peu plus à la comparaison avec quand il est arrivé, et celle-ci me fait plaisir tant il a l’air plus heureux et en meilleure santé. J’étais déjà contente de pouvoir m’occuper de lui dans le cadre de ma formation Animagus, mais de le voir ainsi… Je trouve que c’est une belle évolution. Alors en continuant à lui donner des caresses et à écouter ses ronronnements, je me dis que je vais rester un peu là, juste comme ça.

Ça ne fait même pas deux semaines que j’ai appris - découvert, même - que Samy est parti de Poudlard et qu’un nouveau professeur est venu le remplacer. Je crois qu’Eridan avait essayé de m’en parler à mon anniversaire, mais je n’avais pas compris ses allusions et ne me suis donc rendu compte du changement que lors du cours suivant, lorsque j’ai été surprise de voir que la personne qui allait nous faire cours n’était pas du tout la même. Ainsi, si de ce que j’ai pu voir, les cours de ce Dawson ont l’air tout aussi intéressants, je ne peux m’empêcher de lui en vouloir un peu d’avoir pris la place de l’ancien Poufsouffle.

C’est donc un peu plus bougonne que je me retrouve de nouveau assise dans l’enclos de soins aux créatures magiques en ce dimanche. Ça n’a pas trop l’air de déranger Sweety en tout cas, puisque le jeune chat vient se frotter contre moi comme à son habitude, avant d’aller tranquillement faire sa toilette dans son coin.

Pendant quelques minutes, je me contente de l’observer sans rien faire de plus. Assez étrangement, je crois que c’est quelque chose qui m’apaise un peu, et un petit sourire vient même faire son apparition sur mon visage lorsque ses yeux bleus-gris reviennent vers moi.

Allez, je ne vais pas rester ainsi à bouder à moitié, j’ai du travail. Récupérant donc mes notes qui étaient encore restées dans mon sac, je fronce les sourcils alors que je parcours celles-ci, à la recherche de l’oiseau que je vais devoir métamorphoser. En effet, le lapin c’est bon, tout comme le dragon, et j’ai donc récemment tiré au sort la buse, toujours à transformer à partir d’un mouchoir. Les sortilèges impliquant des oiseaux ne sont pas nécessairement ceux avec lesquels je suis la plus à l’aise, mais il faudra de toute manière que je m’exerce pour que le rendu soit le plus convaincant possible.

Lâchant un soupir alors que je reprends ma baguette, je me redresse donc.

« Lapifors, » déclaré-je en me concentrant pour visualiser le lapin bélier anglais visé apparaître à partir du mouchoir de base.

À force de la répéter à chaque début d’entraînement, c’est une métamorphose que je maîtrise bien désormais, et je n’observe que rapidement l’animal avant de mettre fin à mon sort. Bon, étape deux maintenant.

« Draconifors, » je reprends sur le même ton.

Presque immédiatement, le bout de tissu vient prendre la forme d’un Noir des Hébrides que j’aurais trouvé plutôt convaincant si j’en avais déjà vu un en vrai. Le dragon est également plus grand que lors de mes premières tentatives. Mais remarquant l’appréhension tout à fait compréhensible de Sweety, je fais en sorte qu’il s’élève un peu pour s’éloigner du jeune félin, avant de le retransformer en mouchoir.

Et maintenant… La fameuse transformation en buse. Cette fois, je dois me concentrer un peu plus longtemps, ne m’interrompant que pour vérifier les cinq étapes du sort et quelques détails dans l’apparence générale de l’oiseau.

« Avifors. »

C’est bien un volatile qui apparaît, et je suis contente de voir que lancer ce sort n’est pas un problème en soi, mais… Faisant venir l’animal vers moi, je me rends compte que comme pour les autres métamorphoses lors de mes premiers essais pour cette formation, certains détails ne sont juste pas bons.

Je vérifie donc à nouveau ce que j’ai pris comme base et pars sur un jeu des sept différences avec l’animal. Ah, la queue n’a pas la même forme, elle n’est pas assez ronde. Ouh, l’oiseau que j’ai fait apparaître est un peu grand également, si je le compare aux moyennes que j’ai prises en notes. Et je peux voir que le plumage n’est pas exactement de la même couleur non plus.

Bref, tout un tas de détails - en plus de ceux que je n’ai pas encore vus - à corriger si je veux atteindre mon objectif. Revenant au mouchoir de base, je fais quelques essais supplémentaires jusqu’à arriver à quelque chose d’un peu plus correct au niveau des couleurs et de la forme de la queue. Bon la taille par contre, ce n’est pas encore ça, et j’ai un résultat encore assez variable selon les lancers.

Mais j’ai encore un peu de temps pour m’entraîner, et je commence à fatiguer pour aujourd’hui avec tous ces lancers répétés ; je me contente de donc de jouer avec Sweety pendant tout le temps qu’il me reste dans l’enclos.

Encore un dimanche, encore une fois où je me retrouve dans l’enclos de soins aux créatures magiques, mais… Il y a une différence notable par rapport à toutes mes dernières visites dans cette zone que j’apprécie bien, et qui explique mon attitude encore un peu plus morose et boudeuse que lorsque j’ai appris qu’il y avait eu un changement de professeur au début du mois dernier.

Et justement, ce sentiment est encore en lien avec Dawson : en effet, non content d’avoir remplacé Samy début mars, l’adulte a également repris Sweety. C’est donc ce point qui fait que je me retrouve seule dans l’enclos, et non avec le jeune chat comme j’en avais pris l’habitude au cours de ces derniers mois. Et forcément… Ça fait tout de suite très vide.

Je ne suis pas non plus sans créatures autour de moi pour autant. Vargli est toujours bien présente dans mon dortoir et est toujours aussi mignonne. J’ai encore pu voir Nini ce matin - j’ai quand même eu une frayeur en entendant que Samy était parti avec un des niffleurs - et elle est adorable. Donc non, je suis toujours particulièrement bien entourée niveau animaux.

Mais même avec ça, le contexte de la formation et avec les débuts plutôt compliqués avec le chaton complètement sauvage, j’ai assez rapidement apprécié sa compagnie, et même beaucoup. Les yeux posés sur les différents endroits du lieu, je me remémore les instants que j’ai pu passer avec l’animal, ses feulements changés si vite en cabrioles et en miaulements adorables. Il avait son petit caractère quand même, mais j’avais appris à mieux le connaître et je trouvais que ça se passait franchement bien avec lui.

Et malgré toute cette attitude et ces pensées, je suis quand même bien consciente que ce n’est pas pour rien que Dawson a repris Sweety. Il n’est plus dans la rue, bien au contraire : le professeur lui a en fait trouvé une famille pour s’occuper de lui. J’espère qu’ils feront vraiment bien ça, car le petit chat en vaut la peine.

De si c’est une famille moldue ou sorcière qui l’a récupéré, je n’en ai aucune idée. Peut-être pourrai-je demander ça à l’adulte ? C’est une idée, mais je me dis aussi que s’il s’agit d’une famille sorcière et qu’elle a des enfants plutôt jeunes, je pourrai potentiellement retrouver le chaton à Poudlard un jour… Enfin, s’ils ne sont pas trop jeunes non plus, sinon je serai déjà sortie de l’école avant qu’ils y entrent. Et s’ils sont à Poufsouffle ce sera plus simple aussi, car je me rends bien compte que je croise moins souvent les animaux des élèves des autres maisons. Ça fait quand même bien peu de probabilités au final, mais c’est quelque chose que je ne peux m’empêcher de garder en tête alors que je continue de penser au chat.

Et du côté de la formation Animagus… Je suppose que ça veut dire que c’est une partie qui s’est plutôt bien déroulée ? En tout cas, je crois que ça correspondait aux consignes qui m’avaient été données après mon entretien en fin d’année dernière par rapport à la socialisation de l’animal, et j’espère donc ne pas me tromper. Pour les autres parties, c’est encore en cours : je continue mes recherches tout en m’entraînant aux différents sorts.

Posant justement le mouchoir devant moi, je jette successivement les trois sortilèges pour le transformer en lapin, puis en dragon et enfin en oiseau - celui-ci a encore besoin de quelques ajustements, mais ça vient. Il faut donc que je travaille encore, mais je ne suis pas sûre que je vais continuer mes séances dans cet enclos de soins aux créatures magiques, maintenant que le félin n’est plus là. Quoique, je pourrais aussi faire ça quand je viens voir Nini… Mais la petite niffleur n’est pas aussi habituée aux lancers de sorts, du moins pas à ceux-là spécifiquement. Bon, je verrai bien si je fais ça dans le château ou si je reviens ici pour m’entraîner.

Tout en me relevant, je me dis qu’il va quand même me manquer, le petit Sweety.

On pourrait penser que c’est à la bibliothèque que je révise le mieux, ou encore dans ma salle commune ou même dans la salle d’étude ; et pour la majorité des cours, c’est en effet le cas. Cependant, il y a cette habitude que j’ai prise l’année dernière et qui ne m’a pas lâchée depuis : c’est de profiter de mes visites hebdomadaires à Nini pour consacrer du temps aux exercices que j’ai à faire pour la formation Animagus. Évidemment, je ne fais la plupart du temps pas ça directement dans l’enclos de la pauvre créature - pourquoi pas pour certains sortilèges ou autres exercices, mais j’aurais trop peur d’abîmer les livres que j’emprunte - mais j’aime bien sortir mes parchemins juste à l’extérieur de celui-ci.

Ainsi avec un ouvrage de la bibliothèque sur mes genoux, je plisse les yeux sur un des paragraphes avant de prendre quelques notes sur le dernier de mes parchemins consacrés à la formation. Ma décision s’est portée sur le phoque lorsque il a fallu choisir une créature sauvage à étudier tout au long de cette année, mais après ces premières semaines où j’ai commencé à dresser un premier portrait de cet animal, il m’arrive de douter quelque peu de si c’était le bon choix. C’est qu’ils avaient tous l’air intéressants, aussi… Et si j’ai également hésité avec la loutre pour ce même côté aquatique que n’ont pas les autres animaux, mon choix s’est finalement porté sur le phoque, que je connais encore moins. Autant apprendre pleins de nouvelles choses, non ? C’est en tout cas ce que je me dis quand je doute un peu et que mes yeux reviennent à la liste initiale.

Du bruit un peu plus loin me fait soudainement relever le regard, mais un sourire vient bien vite chasser mon froncement de sourcils lorsque je vois que c’est Nini qui s’est approchée. À son air que j’ai bien appris à connaître depuis que nous l’avons ramenée de Pré-au-Lard avec Oxy, je dirais que la femelle niffleur a bien envie de jouer - et je la comprends.

« Je lis encore un peu et j’arrive, » lui dis-je en désignant mon parchemin, espérant par la même occasion qu’elle saisisse ce que je veux lui signifier. Et ça a l’air d’être plus ou moins le cas, puisque la petite créature fait demi-tour après avoir penché la tête quelques instants.

Bon, où en étais-je… Ah oui. Je n’en suis encore qu’aux caractéristiques générales des phoques pour le moment, mais certaines d’entre elles m’impressionnent déjà. Comment ça, cet animal peut être si grand que ça ? Apparemment, la femelle fait à peu près ma taille, ce qui est déjà plutôt pas mal quand j’essaie de visualiser, mais le mâle peut aussi me dépasser de plusieurs dizaines de centimètres. En plus de ça, ils sont capables de plonger jusqu’à plus de cinquante mètres pendant un maximum de dix minutes. Je dois dire que je n’ai aucune idée du record d’apnée dans ces conditions chez les humains, mais je ne suis pas certaine qu’il approche ces valeurs.

Mais la caractéristique qui m’impressionne le plus actuellement - car je suis presque certaine que j’en découvrirai d’autres aussi extraordinaires sinon plus au cours de mes recherches - c’est ce que leurs vibrisses sont capables de détecter. Je trouvais que celles du chat étaient déjà très sensibles, mais on parle ici de capter la taille et la forme d’objets dans une eau calme, jusqu’à plusieurs dizaines de secondes après le moindre changement. Et c’est une créature non magique ! Je ne suis pas une grande connaisseuse des super héros, mais si je devais exclure la magie pour expliquer ça, j’aurais tendance à dire que c’est quasiment un super pouvoir.

Enfin bon, voilà les quelques découvertes que j’ai pu faire pendant ces premières sessions consacrées à cette partie de la formation, et plus particulièrement celles qui ont retenu mon attention. Écrivant ainsi quelques notes supplémentaires sur mon parchemin, je me dis que je peux bien faire une petite pause avant de reprendre, non ?

Je mets donc tout sur le côté, prenant juste le temps de rassembler un peu mes affaires - c’est que le temps s’est rafraîchi et que la pluie et le vent redeviennent de plus en plus présents - avant de me lever pour m’approcher de l’enclos des niffleurs.

« Coucou ? » je dis doucement, amusée par Nini qui se retourne presque immédiatement. « C’est bon, je viens un peu jouer avec toi. »

L’année avance mais mes dimanches restent souvent assez similaires, avec les mêmes visites à Nini et les mêmes séances de révisions et d’entraînements, toujours principalement dans le cadre de la formation Animagus. Ces derniers mois, j’ai pu apprendre bien d’autres choses sur les phoques ou même d’autres animaux, mais également sur certaines métamorphoses inter-espèces ; mais ce n’est pas ce qui m’a amenée ici aujourd’hui. En effet, il y a un autre point sur lequel il faut que je travaille beaucoup, et qui doit encore être celui qui me pose le plus de difficultés à l’heure actuelle…

C’est que je n’ai aucune matière où la méditation est particulièrement travaillée dans ma filière ou mes options, et que je pars donc avec un certain handicap de ce côté comparé à d’autres personnes que je connais dans la formation. J’avais entendu parler de ce que c’était, évidemment, mais ça ne m’intéressait pas spécialement jusque là et je n’avais donc aucune idée de comment m’y prendre. Est-ce que je devais simplement m’assoir et attendre ? Ça avait l'air vraiment ennuyant dit comme ça, et ma toute première tentative s’est révélée assez terrible. J’avais la vue sur les niffleurs qui m’a permis de me distraire un petit peu, certes, mais ça n’a pas été une super expérience, et je me suis donc rapidement dit que ce serait une bonne idée de demander des conseils à mes camarades qui s’y connaissent mieux.

Une fois que ça a été fait et que j'ai rassemblé quelques notes sur le sujet, j’ai donc retenté l’exercice à la séance suivante, puis à celle d’après, et au cours des mois qui ont suivi. Je dois dire que si c’est plus intéressant que ce que je pensais au premier abord, c’est quand même quelque chose que je trouve difficile et sur lequel j’ai encore beaucoup de progression à faire.

Ainsi assise encore une fois au bord de l’enclos des niffleurs, bien emmitouflée pour ne pas avoir froid, je prends tout d’abord quelques minutes pour observer et écouter les alentours avant de finalement fermer les yeux. J’ai mis un sablier sur le côté afin d’avoir une idée de combien de temps je suis restée là, mais j’essaie de ne pas trop y penser. Tentant de me créer une sorte de bulle, j’ai tout de même bien compris qu’il ne faut surtout pas essayer de ne penser à rien, au contraire ; ce qu’il faut que je m’applique à faire, c’est surtout de laisser mes pensées arriver sans toutefois m’attarder sur l’une ou l’autre d’entre elles. Ce qui est loin d’être évident, mais je m’améliore doucement.

Après avoir longuement inspiré par le nez, j’expire doucement un fin filet d’air par la bouche, et sens enfin que j’arrive à me sentir un peu plus concentrée - je sens également que mes battements cardiaques ralentissent et se stabilisent progressivement. Voilà…

Mais évidemment, ce qui arrive encore bien trop souvent se produit à nouveau, et un bruit un peu plus fort du côté de l’enclos parvient à me faire presque immédiatement sortir en partie de cette bulle. Une nuée de pensées arrive d’un coup - est-ce qu’il se passe quelque chose ? - et je ne parviens pas à éviter complètement l’impact de celles-ci, allant même jusqu’à ouvrir un œil pour vérifier que tout va bien. Et ça a l'air d’être le cas. Bon…

Si j’ai au fur et à mesure des entraînements réussi à arriver dans l’état voulu, ça, c’est quand même la partie plus difficile : parvenir à ne pas en être complètement sortie par la moindre distraction. C’est aussi quelque chose qui me gêne dans la plupart des cours, d’ailleurs, le fait que je peux être assez facilement distraite par des petites choses…

Mais bon, ce n’est pas la fin du monde non plus, et je referme les yeux pour essayer de lâcher prise sur tout ça et revenir dans ma bulle. J’ai pleins de choses que j’aimerais encore faire une fois que j’aurai fini ça, mais ça n’est pas le moment d’y penser : pour l’instant, je dois plutôt me concentrer sur ce que je capte autour de moi, et surtout sur ma respiration.

Les BUSES approchent ! Voilà qu’elles ne sont plus que dans un mois, ce qui me paraît bien trop court malgré toutes les heures que j’ai déjà pu passer à réviser. Mais en plus de ça, je dois aussi me concentrer sur certains apprentissages que j’ai en plus - ce serait vraiment tellement dommage que toute cette concentration pour réussir mes BUSES me pénalise dans d’autres domaines, notamment la formation Animagus.

Car c’est bien sur celle-ci que j’ai décidé de me focaliser sur la prochaine heure, en particulier la partie métamorphose : pour le coup, ça ne me fera vraiment pas de mal de bien revoir un sortilège qui pourrait tomber pendant l’examen.

Ainsi assise face à la dinde qui m’a été prêtée par le professeur pour l’occasion, je prends un moment pour bien observer celle-ci tandis qu’elle déambule en émettant quelques gloussements. Ce n’est pas la première fois que je lance ce sort, loin de là, mais autant réussir celui-ci du mieux que je peux, d’autant plus que je vais devoir rendre l’animal une fois que j’aurai fini de m’exercer - c’est déjà bien loin des mouchoirs de l’an dernier.

Me concentrant donc une fois ma baguette sortie et dirigée vers la créature, je visualise celle-ci se changer progressivement en cochon d’Inde avant de tracer une sorte de double D avec mon catalyseur. Que ce soit la dinde ou le cobaye, ce sont deux animaux que j’ai bien dû apprendre à imaginer dans les détails avant d’être capable de les métamorphoser sans devoir abuser des Réparifagex… C’est que je n’en ai eu aucun à la maison, et qu’il y en a bien peu qui se promènent dans Poudlard, après tout.

« Dindedandinde, » énoncé-je clairement avant d’ensuite me focaliser sur mes émotions pour terminer mon sort.

La dinde a disparu et à sa place se tient un cochon d’Inde - fiou. Celui-ci continue à déambuler après un court arrêt, comme s’il avait été gêné momentanément. Et pour cause, il vient de carrément changer d’espèce… Déposant ma baguette sur le côté, je le prends dans mes bras pour l’inspecter sous toutes les coutures : les poils, les yeux, la petite truffe, ça m’a l’air plutôt très convaincant même si je peux quand même noter de petites différences par rapport à certains détails que j’avais visualisés. Au moins, je sais sur quoi me concentrer pour mon prochain essai, et je prends quelques notes en tentant de faire en sorte que l’animal ne commence pas à grignoter mon parchemin. Bon, il réussit quand même à en attraper un bout au final, avant que je ne le repose devant moi…

Mettant vite mes notes à l’abri, je reprends également ma baguette et me concentre à nouveau, sentant la magie parcourir mon corps et mon catalyseur pour me préparer à lancer un sort. Celui-ci est le même que plus tôt, avec juste une différence, la visualisation. Cette fois, c’est la dinde de tout à l’heure que j’imagine revenir devant moi à partir du cobaye, avant de prononcer à nouveau la formule :

« Dindedandinde. »

La même sorte de double D tracée dans les airs plus tard, je termine par mes émotions, m’assurant de ressentir celle qui est requise pour terminer le sort. Voilà donc que la dinde a bien remplacé le cochon d’Inde, mais je peux immédiatement voir que quelque chose cloche. Qu’est-ce que c’est que cette plume bleue qui n’a absolument rien à faire au milieu de celles noires et brunes du corps de l’animal ? Franchement surprise par celle-ci, j’ajoute ça à mes notes avant de vérifier qu’aucun autre détail étrange n’est venu se cacher dans le résultat de ma métamorphose - on dirait bien que non.

Alors là, c’est étrange… Reprenant toutes les étapes du sort une par une pour identifier la cause de cette anomalie, heureusement pas grave pour la dinde, mais quand même bien plus visible que ce que j’avais pu repérer pour le cochon d’Inde, je me demande si ce n’est pas ce qui se trouve derrière qui a pu influencer ma visualisation. Ou alors ce serait plus dans mes émotions ? Je suis à peu près sûre que ma prononciation et ma gestuelle étaient vraiment comme elles devaient être, alors…

Je vais essayer de comprendre ça, et après je referai un test des deux versions de cette métamorphose, pour vérifier mes hypothèses - et espérer avoir un résultat encore meilleur.