Pour un duel avec toi...
20 octobre 2047,
17:45
17:45
Sixtine,
Il y a quelque chose que j'aimerais t'expliquer, cela concerne la manière dont tu entretien ta salle de cours. C'est assez embarrassant à expliquer, et je préfère t'en parler de vive voix. Retrouve-moi ce dimanche à 18h.
Amicalement,
Suileabhan Kohler
Mais qu'avait-il fait ? N'avait-il donc aucun principe ? Aucune notion de respect ni même d'instinct de survie ??? Le matin même, il était à la volière, en train d'envoyer à hibou à Miss Valerion, contenant ces mots. Il tenait dans sa main droite le modèle papier, avant de le froisser et le mettre dans sa poche, sa baguette dans l'autre main. Un filet de sueur coulait dans son dos. Il n'avait pas le choix s'il voulait que l'ex-auror vienne à sa salle de cours un dimanche en fin d'après-midi.
Il était persuadé qu'elle ne se serait pas déplacée pour un première année tel que lui. Il avait alors eu l'idée d'utiliser le nom du concierge, après tout, qui ne venait pas voir quand le concierge nous le demandait ? Il avait hésité pendant un instant à faire des recherches sur les personnes que Miss Valerion appréciait, mais c'aurait été trop loin, il ne pouvait s'y résoudre.
Mais il fallait qu'il sache.
Il avait passé ce dernier mois à s'entraîner sans relâche à la pratique d'un sort en particulier : Protego. Jamais encore, il ne l'avait tenté, il ne voulait pas l'essayer pour la première fois dans une situation trop confortable. Mais il avait lu, encore et encore, tous les livres qu'il avait pu trouver à ce sujet. Il avait beaucoup appris, il pensait avoir compris, et n'était pas tout à fait certain de maîtriser.
Il fallait qu'il sache.
Il devait savoir. Qu'est-ce qu'il valait dans une situation réelle ? Que pourrait-il faire contre quelqu'un qui avait de l'expérience ? Au départ, il avait songé à demander à l'un de ses camarades, mais il avait repensé à la sensation que lui avait laissée Sixtine. Une femme dangereuse, maniérée et professionnelle, mais dangereuse. Cela lui avait sauté aux yeux car sa mère lui ressemblait étrangement, au niveau du caractère et de la dangerosité en tout cas.
Alors il en était arrivé à la conclusion que Miss Valerion était la personne idéal pour essayer le sortilège. Au moins, il était persuadé qu'il saurait à quoi s'attendre du monde réel.
Il prit une profonde inspiration, observant l'heure. Déjà ? Les minutes filaient, et il n'était même pas sûr qu'elle viendrait. Combien de temps attendrait-il ? Après tout, il n'était pas encore trop tard pour simplement sortir de la salle, et faire comme si rien n'était jamais arrivé. Il hésita, cela semblait si tentant, et il avait d'autant plus peur de ce qu'elle pourrait lui faire que sa réaction quand elle comprendrait que ce ne serait pas le concierge qui l'attendait.
Avalant sa salive, il se ressaisit. Il se claqua les joues, avant de prendre sa baguette dans la main gauche, qu'il serra fort, jusqu'à la sentir vibrer. Elle était prête, elle, en tout cas. Il ne portait pas sa robe de sorcier, mais quelque chose de plus léger et confortable, une simple chemise, il voulait avoir les bras aussi libres que possible.
Sentant son cœur battre à mille à l'heure, il répétait le mouvement qu'il avait appris tout seul, lever sa baguette. Fallait-il faire autre chose déjà ? Il n'était plus tout à fait sûr... Quel sentiment privilégier ? Et le bouclier ? Fallait-il le visualiser solide pour arrêter ou souple pour dévier ? Ses mains tiraient sur ses cheveux alors qu'il tentait de se souvenir des détails. C'était également pour cela qu'il avait tenu à demander à Sixtine, pour subir la pression et apprendre à la contrôler.
Alors qu'il jetait des coups d'œil furtifs à la porte, il essaya de se reprendre. Il lui tourna le dos, tenant sa baguette entre ses mains, fermant les yeux pour regagner son calme. Il carra les épaules, se préparant au pire.
Il était persuadé qu'elle ne se serait pas déplacée pour un première année tel que lui. Il avait alors eu l'idée d'utiliser le nom du concierge, après tout, qui ne venait pas voir quand le concierge nous le demandait ? Il avait hésité pendant un instant à faire des recherches sur les personnes que Miss Valerion appréciait, mais c'aurait été trop loin, il ne pouvait s'y résoudre.
Mais il fallait qu'il sache.
Il avait passé ce dernier mois à s'entraîner sans relâche à la pratique d'un sort en particulier : Protego. Jamais encore, il ne l'avait tenté, il ne voulait pas l'essayer pour la première fois dans une situation trop confortable. Mais il avait lu, encore et encore, tous les livres qu'il avait pu trouver à ce sujet. Il avait beaucoup appris, il pensait avoir compris, et n'était pas tout à fait certain de maîtriser.
Il fallait qu'il sache.
Il devait savoir. Qu'est-ce qu'il valait dans une situation réelle ? Que pourrait-il faire contre quelqu'un qui avait de l'expérience ? Au départ, il avait songé à demander à l'un de ses camarades, mais il avait repensé à la sensation que lui avait laissée Sixtine. Une femme dangereuse, maniérée et professionnelle, mais dangereuse. Cela lui avait sauté aux yeux car sa mère lui ressemblait étrangement, au niveau du caractère et de la dangerosité en tout cas.
Alors il en était arrivé à la conclusion que Miss Valerion était la personne idéal pour essayer le sortilège. Au moins, il était persuadé qu'il saurait à quoi s'attendre du monde réel.
Il prit une profonde inspiration, observant l'heure. Déjà ? Les minutes filaient, et il n'était même pas sûr qu'elle viendrait. Combien de temps attendrait-il ? Après tout, il n'était pas encore trop tard pour simplement sortir de la salle, et faire comme si rien n'était jamais arrivé. Il hésita, cela semblait si tentant, et il avait d'autant plus peur de ce qu'elle pourrait lui faire que sa réaction quand elle comprendrait que ce ne serait pas le concierge qui l'attendait.
Avalant sa salive, il se ressaisit. Il se claqua les joues, avant de prendre sa baguette dans la main gauche, qu'il serra fort, jusqu'à la sentir vibrer. Elle était prête, elle, en tout cas. Il ne portait pas sa robe de sorcier, mais quelque chose de plus léger et confortable, une simple chemise, il voulait avoir les bras aussi libres que possible.
Sentant son cœur battre à mille à l'heure, il répétait le mouvement qu'il avait appris tout seul, lever sa baguette. Fallait-il faire autre chose déjà ? Il n'était plus tout à fait sûr... Quel sentiment privilégier ? Et le bouclier ? Fallait-il le visualiser solide pour arrêter ou souple pour dévier ? Ses mains tiraient sur ses cheveux alors qu'il tentait de se souvenir des détails. C'était également pour cela qu'il avait tenu à demander à Sixtine, pour subir la pression et apprendre à la contrôler.
Alors qu'il jetait des coups d'œil furtifs à la porte, il essaya de se reprendre. Il lui tourna le dos, tenant sa baguette entre ses mains, fermant les yeux pour regagner son calme. Il carra les épaules, se préparant au pire.
@Sixtine Valerion
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Dernière modification par Narcisse Brando le 27 déc. 2022, 16:26, modifié 2 fois.
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2A RP - 13 ans - 1m40
Avatar par Merinda Swart
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Pour un duel avec toi...
En fin d'après midi, Sixtine se trouve dans ses quartiers mais, elle n'est pas seule. Depuis la rentrée, elle n'était plus seule dans ce château, elle avait retrouvé un ami. Souvent, le dimanche en fin d'après midi, elle se retrouvait avec Suileabhan pour boire un verre et discuter de leur vie passée. Ils en profitaient pour rattraper les années qu'ils avaient perdu. Les lettres annuelles n'avaient pas permis de tout se dire.
Un verre à la main et le sourire aux lèvres, un hibou était venu déranger cette fin d'après midi radieuse. La professeure attrapa le morceau de parchemin accroché au hibou puis, elle le déplia. Elle failli presque avaler de travers en lisant les quelques mots posés dessus.
- Sui, je crois qu'un élève se fait passer pour toi, tiens regarde un peu ça.
Elle lui donna le morceau de parchemin et attendit de voir sa réaction. Comme elle s'y attendait, il n'était pas heureux de lire ça et, ça ne le fit pas rire, au contraire, il semblait presque énervé. Elle connaissait trop bien son ami et savait déjà qu'elle pouvait se lever et quitter ses quartiers pour se rendre dans sa salle de classe. Hors de question pour eux de ne pas s'amuser un peu.
- Allons y, histoire qu'on soit en avance et qu'on puisse réfléchir à notre façon de piéger et punir ce piètre imitateur.
Et ensemble, ils se dirigèrent vers la salle de classe de Sixtine.
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Actions vu avec @Suileabhan Kohler
Arrivée inRP le 28 octobre 2046 - Professeure de DCFM
Rejoignez le Sixtgang ! - Présence partielle, j’ai le cœur qui saigne.
Un verre à la main et le sourire aux lèvres, un hibou était venu déranger cette fin d'après midi radieuse. La professeure attrapa le morceau de parchemin accroché au hibou puis, elle le déplia. Elle failli presque avaler de travers en lisant les quelques mots posés dessus.
- Sui, je crois qu'un élève se fait passer pour toi, tiens regarde un peu ça.
Elle lui donna le morceau de parchemin et attendit de voir sa réaction. Comme elle s'y attendait, il n'était pas heureux de lire ça et, ça ne le fit pas rire, au contraire, il semblait presque énervé. Elle connaissait trop bien son ami et savait déjà qu'elle pouvait se lever et quitter ses quartiers pour se rendre dans sa salle de classe. Hors de question pour eux de ne pas s'amuser un peu.
- Allons y, histoire qu'on soit en avance et qu'on puisse réfléchir à notre façon de piéger et punir ce piètre imitateur.
Et ensemble, ils se dirigèrent vers la salle de classe de Sixtine.
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Pour un duel avec toi...
Suileabhan devait bien l'avouer, ces moments privilégiés avec son amie d'enfance lui avaient manqué, ces trente dernières années. Cependant, désormais de retour à Poudlard, c'était un nombre impressionnant de bêtises inédites que le presque cinquantenaire devait affronter. Comme cette lettre que lui tendait Sixtine. Un coup d'œil suffit à l'énerver, serrant le bout de papier dans son poing :
- Qui dans ce château serait assez bête pour se faire passer pour moi sans se renseigner à l'avance ?
La colère était palpable chez l'irlandais, son accent prenant largement le dessus. Plus que se faire passer pour lui, c'était la médiocrité de la réalisation qui le mettait hors de lui :
- Quand était-ce, la dernière fois que j'eus signé Suileabhan ?
Rapidement, il suivit son amie en direction de sa salle de classe. Une fois arrivés, sans se parler, ils comprirent que le faussaire était déjà sur les lieux. Les deux adultes se connaissaient si bien qu'ils eurent à peine besoin de se concerter avant d'agir. La professeur de Défense Contre les Forces du Mal ouvrit alors la porte à distance, tandis que lui-même lançait sans un mot le Sortilège de l'Écran de Fumée dans la salle.
Sans attendre, ils traversèrent en silence l'écran de fumée pour se glisser derrière le tout jeune élève responsable de cette mauvaise mascarade. La visibilité commençait doucement à revenir, tandis que Suileabhan décidait de rompre le silence :
- C'est encore pire que ce que je pensais. On aurait eu le temps de l'écraser au moins sept fois depuis notre arrivée.
Sa voix, chargée d'un mélange d'accent irlandais et d'Europe de l'Est, grondait autant que son regard tandis qu'il se tenait aux côtés de Sixtine.
Actions vues avec @ Sixtine Valerion
- Qui dans ce château serait assez bête pour se faire passer pour moi sans se renseigner à l'avance ?
La colère était palpable chez l'irlandais, son accent prenant largement le dessus. Plus que se faire passer pour lui, c'était la médiocrité de la réalisation qui le mettait hors de lui :
- Quand était-ce, la dernière fois que j'eus signé Suileabhan ?
Rapidement, il suivit son amie en direction de sa salle de classe. Une fois arrivés, sans se parler, ils comprirent que le faussaire était déjà sur les lieux. Les deux adultes se connaissaient si bien qu'ils eurent à peine besoin de se concerter avant d'agir. La professeur de Défense Contre les Forces du Mal ouvrit alors la porte à distance, tandis que lui-même lançait sans un mot le Sortilège de l'Écran de Fumée dans la salle.
Sans attendre, ils traversèrent en silence l'écran de fumée pour se glisser derrière le tout jeune élève responsable de cette mauvaise mascarade. La visibilité commençait doucement à revenir, tandis que Suileabhan décidait de rompre le silence :
- C'est encore pire que ce que je pensais. On aurait eu le temps de l'écraser au moins sept fois depuis notre arrivée.
Sa voix, chargée d'un mélange d'accent irlandais et d'Europe de l'Est, grondait autant que son regard tandis qu'il se tenait aux côtés de Sixtine.
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Pour un duel avec toi...
Narcisse était sur le point d'abandonner. Elle ne viendrait pas. Et puis même si elle venait, ce serait une perte de temps. Dans le meilleur des cas, elle l'ignorerait copieusement, et dans le pire des cas... Il n'osait même pas imaginer ce qu'elle serait capable de lui faire. Un léger frisson le parcourut soudainement. Une impression, un souffle, un léger craquement. Il tourna la tête dans la direction de la porte une fraction de seconde avant qu'elle ne s'ouvre, mais il s'était attendu à beaucoup de choses, sauf à ça.
Un nuage de fumée dévala l'espace qui le séparait de l'entrée, aussi rapidement qu'un éternuement, tel un poumon se remplissant d'oxygène, il se retrouva soudainement aveuglé et désorienté. Fumos. Il avait déjà lu sur ce sortilège lors de ses nombreuses séances de révision, mais il n'avait jamais vu quelque chose de similaire. C'était irréel, en une demi-seconde, il ne voyait plus rien. Était-il possible qu'il s'agisse de Miss Valerion ? Cela l'étonnerait fort, mais alors qui ? Et s'il s'agissait d'une personne totalement différente ? Et si cette personne n'était pas animée par de bonnes intentions ?
Il leva sa baguette, mais pour viser où ? Viser quoi ? Lancer des sorts à l'aveugle ? Une panique sourde commença à l'envahir alors que les secondes défilaient. Avait-il entendu un bruit ? Était-ce à sa gauche ? À sa droite ? Derrière ? Devant ? Où était le devant d'ailleurs ? Il avait perdu tous ses repères. Il se sentait plus vulnérable qu'il ne l'avait jamais été, et il s'accrochait désespérément à sa baguette, regrettant amèrement de ne pas connaître une quelconque parade.
Enfin, il commençait à voir à nouveau, mais sa peur panique ne baissait pas. Une voix grondante le fit se retourner en un éclair. Suileabhan. Il l'avait déjà croisé, mais qu'est-ce que diable faisait-il ici ? Oh... Quand il vit Sixtine à ses côtés, il comprit en un éclair. Sa baguette se baissa lentement en même temps que son bras, alors que son visage s'empourprait copieusement.
« Oh sapristi... »
Panique et frustration se mélangèrent en lui. Ce fut probablement l'un des pires moments de sa vie. Mais les mots du concierge étaient bien plus tranchants encore, car il avait entièrement raison. Il était vulnérable. Entièrement vulnérable, il n'aurait rien pu faire, rien du tout. Il serra les poings, tremblant légèrement, mais de colère. Et à l'intérieur de lui se cristallisa une détermination froide et dure, ce qui l'empêcha de s'effondrer totalement. Il plongea ses yeux dans ceux de Suileabhan.
« Euh... J'ai... Hrem. Désolé M'sieur... Mais Miss Valerion ne serait jamais venue ici autrement. Je... J'm'excuse, malgré tout. J'avais rien d'méchant en tête, vous savez... »
Son regard était effrayant. Et sa carrure n'arrangeait rien. Si Sixtine lui paraissait dangereuse, cet homme devait l'être tout autant. Il regarda Miss Valerion.
« J'suis navré Miss... Mais c'était important. Et vous auriez jamais accepté si j'vous avais directement demandé... »
C'était vraiment une épreuve difficile pour lui. Mais il fit de son mieux pour ne pas se dérober, et affronta du mieux qu'il put les deux regards de pierre qui le jaugeaient. Le sang battait à ses oreilles alors qu'il sentait sa baguette vibrer furieusement entre ses mains. Il regardait à présent entre ses deux interlocuteurs, droit devant lui, carrant les épaules, aussi raide que la justice. C'était la seule position qui lui permettait de tenir debout sans trembler.
Un nuage de fumée dévala l'espace qui le séparait de l'entrée, aussi rapidement qu'un éternuement, tel un poumon se remplissant d'oxygène, il se retrouva soudainement aveuglé et désorienté. Fumos. Il avait déjà lu sur ce sortilège lors de ses nombreuses séances de révision, mais il n'avait jamais vu quelque chose de similaire. C'était irréel, en une demi-seconde, il ne voyait plus rien. Était-il possible qu'il s'agisse de Miss Valerion ? Cela l'étonnerait fort, mais alors qui ? Et s'il s'agissait d'une personne totalement différente ? Et si cette personne n'était pas animée par de bonnes intentions ?
Il leva sa baguette, mais pour viser où ? Viser quoi ? Lancer des sorts à l'aveugle ? Une panique sourde commença à l'envahir alors que les secondes défilaient. Avait-il entendu un bruit ? Était-ce à sa gauche ? À sa droite ? Derrière ? Devant ? Où était le devant d'ailleurs ? Il avait perdu tous ses repères. Il se sentait plus vulnérable qu'il ne l'avait jamais été, et il s'accrochait désespérément à sa baguette, regrettant amèrement de ne pas connaître une quelconque parade.
Enfin, il commençait à voir à nouveau, mais sa peur panique ne baissait pas. Une voix grondante le fit se retourner en un éclair. Suileabhan. Il l'avait déjà croisé, mais qu'est-ce que diable faisait-il ici ? Oh... Quand il vit Sixtine à ses côtés, il comprit en un éclair. Sa baguette se baissa lentement en même temps que son bras, alors que son visage s'empourprait copieusement.
« Oh sapristi... »
Panique et frustration se mélangèrent en lui. Ce fut probablement l'un des pires moments de sa vie. Mais les mots du concierge étaient bien plus tranchants encore, car il avait entièrement raison. Il était vulnérable. Entièrement vulnérable, il n'aurait rien pu faire, rien du tout. Il serra les poings, tremblant légèrement, mais de colère. Et à l'intérieur de lui se cristallisa une détermination froide et dure, ce qui l'empêcha de s'effondrer totalement. Il plongea ses yeux dans ceux de Suileabhan.
« Euh... J'ai... Hrem. Désolé M'sieur... Mais Miss Valerion ne serait jamais venue ici autrement. Je... J'm'excuse, malgré tout. J'avais rien d'méchant en tête, vous savez... »
Son regard était effrayant. Et sa carrure n'arrangeait rien. Si Sixtine lui paraissait dangereuse, cet homme devait l'être tout autant. Il regarda Miss Valerion.
« J'suis navré Miss... Mais c'était important. Et vous auriez jamais accepté si j'vous avais directement demandé... »
C'était vraiment une épreuve difficile pour lui. Mais il fit de son mieux pour ne pas se dérober, et affronta du mieux qu'il put les deux regards de pierre qui le jaugeaient. Le sang battait à ses oreilles alors qu'il sentait sa baguette vibrer furieusement entre ses mains. Il regardait à présent entre ses deux interlocuteurs, droit devant lui, carrant les épaules, aussi raide que la justice. C'était la seule position qui lui permettait de tenir debout sans trembler.
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2A RP - 13 ans - 1m40
Avatar par Merinda Swart
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Pour un duel avec toi...
Les deux adultes se connaissaient très bien et, ils n'avaient rien perdu de leur complicité passée. Déjà à l'époque lors des duels en deux contre deux ils se connaissaient si bien qu'ils n'avaient pas besoin de se parler pour connaitre les actions de l'autre. Aujourd'hui alors qu'un élève avait voulu jouer une farce à la professeure, ils firent comme à l'époque. Sixtine s'occupa d'ouvrir magiquement la porte puis Suileabhan remplit la salle de fumée pour que le binôme puisse y entrer sans se faire voir.
L'un et l'autre passèrent de chaque côté de l'élève qui semblait petit certainement un élève peu âgé. Une fois que la fumée se dissipa légèrement, Suileabhan prit la parole en indiquant que l'élève n'avait aucune chance et qu'il aurait pu être écrasé de nombreuse fois avant qu'il ne remarque leur présence. Sixtine acquiesça avant d'ajouter :
- 7 fois ? Tu as perdu de ta vivacité Sui'... J'aurai pu lui couper les oreilles au moins 10 fois avant de le pendre par les chevilles et de lui prendre un oeil. Heureusement pour vous Mister Brando je ne suis pas aussi cruelle.
Et c'était vrai, elle n'était pas cruelle mais, elle détestait qu'on la prenne pour un botruc de 2 semaines. Surtout, en se faisant passer pour son meilleur ami. Sans même s'en rendre compte, la professeure jeta un regard noir à son élève.
- Sui', après tout il a voulu se faire passer pour toi, tu veux le faire parler ?
246
Arrivée inRP le 28 octobre 2046 - Professeure de DCFM
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L'un et l'autre passèrent de chaque côté de l'élève qui semblait petit certainement un élève peu âgé. Une fois que la fumée se dissipa légèrement, Suileabhan prit la parole en indiquant que l'élève n'avait aucune chance et qu'il aurait pu être écrasé de nombreuse fois avant qu'il ne remarque leur présence. Sixtine acquiesça avant d'ajouter :
- 7 fois ? Tu as perdu de ta vivacité Sui'... J'aurai pu lui couper les oreilles au moins 10 fois avant de le pendre par les chevilles et de lui prendre un oeil. Heureusement pour vous Mister Brando je ne suis pas aussi cruelle.
Et c'était vrai, elle n'était pas cruelle mais, elle détestait qu'on la prenne pour un botruc de 2 semaines. Surtout, en se faisant passer pour son meilleur ami. Sans même s'en rendre compte, la professeure jeta un regard noir à son élève.
- Sui', après tout il a voulu se faire passer pour toi, tu veux le faire parler ?
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Pour un duel avec toi...
Si le savoureux mélange entre menaces envers l'impertinent et plaisanteries avec Sixtine amusait légèrement Suileabhan, la fureur du nouveau concierge ne s'était en rien apaisée, bien au contraire. Et, comme son amie l'entendait, ils venaient à peine de commencer. Les deux adultes allaient devoir s'assurer que le Poufsouffle n'ose jamais plus effectuer une telle incartade. Il n'eut pas à forcer pour commencer à répondre d'un ton acide et un brin moqueur :
- Malheureusement, j'ai appris en m'installant qu'on devait leur laisser les oreilles jusqu'à la fin de leur scolarité. Déjà qu'avec, ils n'écoutent pas...
Le sourire que l'irlandais fit à l'intention de l'enfant n'avait rien d'amical. Il reprit :
- Plutôt que de le faire parler, je l'aurais bien fait danser... Mais assez de désastres pour aujourd'hui, n'est ce pas, Mister Brando ?
Le concierge avait suffisamment insisté sur le mot danser tout en remuant légèrement sa baguette pour faire comprendre à son interlocuteur qu'il hésitait à utiliser Tarentallegra sur le jeune perturbateur.
Mais, ils avaient suffisamment tourné autour du pot à son goût, et il était temps qu'une sentence salée tombe sur le jeune élève :
- Tant d'énergie à revendre ! Que dites-vous, Mister Brando ? Votre prochaine usurpation d'identité sera celle d'un elfe de maison, et durant une semaine, vous en profiterez pour vous lever en avance tous les matins nettoyer et ranger la salle de classe de Miss Valerion ? Tant de générosité de votre part, c'est admirable ! Tu ne trouves pas, Six ?
Les yeux de Suileabhan foudroyaient littéralement le jeune homme en lui annonçant sa punition, mais il n'en avait pas encore terminé avec lui :
- Bien sur, n'ayez pas peur, jeune homme. Votre directrice de maison sera informée de votre acte de générosité ! Je suis sûr qu'elle appréciera vos talents dans la rédaction de lettres.
Toujours en colère, mais satisfait, le concierge se tourna enfin vers son amie :
- Quelque chose à ajouter ?
Désolé pour le petit délai @Narcisse Brando
- Malheureusement, j'ai appris en m'installant qu'on devait leur laisser les oreilles jusqu'à la fin de leur scolarité. Déjà qu'avec, ils n'écoutent pas...
Le sourire que l'irlandais fit à l'intention de l'enfant n'avait rien d'amical. Il reprit :
- Plutôt que de le faire parler, je l'aurais bien fait danser... Mais assez de désastres pour aujourd'hui, n'est ce pas, Mister Brando ?
Le concierge avait suffisamment insisté sur le mot danser tout en remuant légèrement sa baguette pour faire comprendre à son interlocuteur qu'il hésitait à utiliser Tarentallegra sur le jeune perturbateur.
Mais, ils avaient suffisamment tourné autour du pot à son goût, et il était temps qu'une sentence salée tombe sur le jeune élève :
- Tant d'énergie à revendre ! Que dites-vous, Mister Brando ? Votre prochaine usurpation d'identité sera celle d'un elfe de maison, et durant une semaine, vous en profiterez pour vous lever en avance tous les matins nettoyer et ranger la salle de classe de Miss Valerion ? Tant de générosité de votre part, c'est admirable ! Tu ne trouves pas, Six ?
Les yeux de Suileabhan foudroyaient littéralement le jeune homme en lui annonçant sa punition, mais il n'en avait pas encore terminé avec lui :
- Bien sur, n'ayez pas peur, jeune homme. Votre directrice de maison sera informée de votre acte de générosité ! Je suis sûr qu'elle appréciera vos talents dans la rédaction de lettres.
Toujours en colère, mais satisfait, le concierge se tourna enfin vers son amie :
- Quelque chose à ajouter ?
Désolé pour le petit délai @Narcisse Brando
Dernière modification par Suileabhan Kohler le 06 nov. 2022, 17:24, modifié 1 fois.
Pour un duel avec toi...
Narcisse ne put retenir le frisson glacial qui parcouru sa colonne. Mais bon sang qu'est-ce qui lui avait pris ?! Avec lorsque Sixtine appuya les propos du concierge, il cru voir les bordures de sa vision s'obscurcir. Lui ? Puni ? Une vraie punition ?! Mais sapristi, jamais de sa scolarité il n'en avait reçu ! Il serra les poings alors que sa baguette n'arrêtait pas de vibrer. Et quand Miss Priddy allait l'apprendre... Oh non non non non ! Déjà qu'il l'avait mis dans l'embarras avec cette histoire devant sa salle de cours ! Bon sang mais quel enfer !
Mais alors qu'il sentit une goutte de sueur glisser le long de sa colonne vertébrale, rafraîchissant drastiquement sa température, il se forgea sa conviction.
Il n'allait pas se faire punir pour rien. Oh que non. Il était là. Miss Valerion était là ainsi que Mister Kohler. C'était une opportunité qui ne se reproduirait pas de sitôt. Il réprima du mieux qu'il put le sourire vicieux qui menaçait de tendre ses lèvres, c'était idéal. Après tout, se faire punir, ce n'était pas bien grave, ce qui importait pour lui, c'était de maîtriser son fichu sort ! C'est pour ça qu'il s'était entraîné toutes ces semaines.
Ce qui l'aida à s'accrocher également, c'était le mépris et le sarcasme dont faisait preuve le concierge. Et instantanément, Narcisse ne l'aima pas. Il ne l'appréciait pas. Bien évidemment, ce qu'il avait fait était vraiment une grosse bêtise, pour ne pas utiliser de gros mot, mais de là à justifier un tel air satisfait sur son visage... Il y avait tout un monde. Aussi ne baissa-t-il nullement les yeux face au concierge, il ne le défiait pas du regard, mais refusait de regarder ailleurs alors qu'il énonçait sa sentence.
Mais comment pouvait-il obtenir ce pourquoi il était venu ? Il fit fonctionner son cerveau à plein régime. Lever sa baguette sans prévenir ? Certainement pas malheureux ! Pour qu'ils se méprennent sur tes intentions ? Non, non, il fallait que cela se fasse à l'amiable, et essayer de remettre un peu de civilité dans tout cela... Et bien... Il n'y avait pas trente-six façon d'obtenir ce qu'on voulait, dans ce genre de situation. Il se redressa, croisant ses bras devant lui et tenant toujours sa baguette, alors que ses yeux allaient de Miss Valerion au concierge.
« Hrm. Je regrette vraiment d'avoir utilisé une manœuvre pareille pour vous faire venir... Mais si possible, j'aimerais que ma punition ne soit pas vaine, aussi... »
Il se mit très légèrement de profil, sans se montrer menaçant, mais simplement pour démontrer qu'il n'allait pas reculer.
« J'ai besoin que l'un de vous, peu importe qu'il s'agisse de Miss Valerion ou de Mister Kohler, me lance un sort. Ne vous retenez pas, j'ai... S'il vous plaît. Je ferais ce que vous voudrez par la suite évidemment, et j'effectuerai toutes les punitions nécessaires, mais j'ai besoin de vérifier quelque chose... »
Plus il avançait dans son discours, plus la dichotomie de ses actions lui sautaient aux yeux. Mais une détermination glaciale mêlée à de la colère se mêlaient et s'entremêlaient dans son cœur, donnant force et clarté à ses mots et l'empêchant d'hésiter. Il détestait cette facette de lui-même qui était en train d'émerger au fil des jours et des semaines, et il se fit la promesse qu'une fois qu'il aurait atteint ses objectifs, il ferait amende honorable.
Il ne put toutefois retenir la peur lancinante de lui lacérer les boyaux alors que son cœur s'emballait et que la honte lui faisait rougir les joues jusqu'à ce qu'elles deviennent cramoisies.
Mais alors qu'il sentit une goutte de sueur glisser le long de sa colonne vertébrale, rafraîchissant drastiquement sa température, il se forgea sa conviction.
Il n'allait pas se faire punir pour rien. Oh que non. Il était là. Miss Valerion était là ainsi que Mister Kohler. C'était une opportunité qui ne se reproduirait pas de sitôt. Il réprima du mieux qu'il put le sourire vicieux qui menaçait de tendre ses lèvres, c'était idéal. Après tout, se faire punir, ce n'était pas bien grave, ce qui importait pour lui, c'était de maîtriser son fichu sort ! C'est pour ça qu'il s'était entraîné toutes ces semaines.
Ce qui l'aida à s'accrocher également, c'était le mépris et le sarcasme dont faisait preuve le concierge. Et instantanément, Narcisse ne l'aima pas. Il ne l'appréciait pas. Bien évidemment, ce qu'il avait fait était vraiment une grosse bêtise, pour ne pas utiliser de gros mot, mais de là à justifier un tel air satisfait sur son visage... Il y avait tout un monde. Aussi ne baissa-t-il nullement les yeux face au concierge, il ne le défiait pas du regard, mais refusait de regarder ailleurs alors qu'il énonçait sa sentence.
Mais comment pouvait-il obtenir ce pourquoi il était venu ? Il fit fonctionner son cerveau à plein régime. Lever sa baguette sans prévenir ? Certainement pas malheureux ! Pour qu'ils se méprennent sur tes intentions ? Non, non, il fallait que cela se fasse à l'amiable, et essayer de remettre un peu de civilité dans tout cela... Et bien... Il n'y avait pas trente-six façon d'obtenir ce qu'on voulait, dans ce genre de situation. Il se redressa, croisant ses bras devant lui et tenant toujours sa baguette, alors que ses yeux allaient de Miss Valerion au concierge.
« Hrm. Je regrette vraiment d'avoir utilisé une manœuvre pareille pour vous faire venir... Mais si possible, j'aimerais que ma punition ne soit pas vaine, aussi... »
Il se mit très légèrement de profil, sans se montrer menaçant, mais simplement pour démontrer qu'il n'allait pas reculer.
« J'ai besoin que l'un de vous, peu importe qu'il s'agisse de Miss Valerion ou de Mister Kohler, me lance un sort. Ne vous retenez pas, j'ai... S'il vous plaît. Je ferais ce que vous voudrez par la suite évidemment, et j'effectuerai toutes les punitions nécessaires, mais j'ai besoin de vérifier quelque chose... »
Plus il avançait dans son discours, plus la dichotomie de ses actions lui sautaient aux yeux. Mais une détermination glaciale mêlée à de la colère se mêlaient et s'entremêlaient dans son cœur, donnant force et clarté à ses mots et l'empêchant d'hésiter. Il détestait cette facette de lui-même qui était en train d'émerger au fil des jours et des semaines, et il se fit la promesse qu'une fois qu'il aurait atteint ses objectifs, il ferait amende honorable.
Il ne put toutefois retenir la peur lancinante de lui lacérer les boyaux alors que son cœur s'emballait et que la honte lui faisait rougir les joues jusqu'à ce qu'elles deviennent cramoisies.
0131b4
2A RP - 13 ans - 1m40
Avatar par Merinda Swart
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Pour un duel avec toi...
La professeure de défense contre les forces du mal observait le regard de Suileabhan, il n'était pas content, mais elle avait remarqué un petit air amusé dans un rictus presque imperceptible. Elle l'avait remarqué car déjà, à l'époque de leur adolescence il avait ce rictus moqueur quand il avait une idée bien précise en tête. Aujourd'hui, cette petite habitude n'avait pas manqué à l'oeil de Sixtine et le fait qu'il donne une punition digne d'un elfe de maison venait confirmer ce qu'elle pensait.
- Oui, adorable vraiment.
Il ajouta ensuite que Sarah Priddy serait mise au courant de toute cette affaire. Sixtine, n'ajouta rien et, elle le laissa terminé. Elle pensait que le garçon allait se faire tout petit et repartir dans son dortoir en pleurant mais non, il préféra en rajouter une couche en demandant à être attaqué. Quelle drôle d'idée avait il eu. Sixtine haussa un sourcil et observa Suileabhan, avait elle bien entendu ? Oui. Mais, elle n'avait aucune envie de gâcher sa magie et son temps en jetant un sort à un être aussi inutile que Narcisse Brando. L'ancienne auror s'écarta de Narcisse et, elle laissa son petit corps tomber sur une chaise.
- Sui, tu veux te faire plaisir ? Je n'ai clairement pas de temps à perdre à lancer un sortilège sur un premier année qui sera incapable de se défendre. Tout ceci est d'un ennuie mortel. Mister Brando, la punition que vous a donné mon collègue, qu'il vous lance un sort ou non, tient toujours.
Arrivée inRP le 28 octobre 2046 - Professeure de DCFM
Rejoignez le Sixtgang ! - Présence partielle, j’ai le cœur qui saigne.
- Oui, adorable vraiment.
Il ajouta ensuite que Sarah Priddy serait mise au courant de toute cette affaire. Sixtine, n'ajouta rien et, elle le laissa terminé. Elle pensait que le garçon allait se faire tout petit et repartir dans son dortoir en pleurant mais non, il préféra en rajouter une couche en demandant à être attaqué. Quelle drôle d'idée avait il eu. Sixtine haussa un sourcil et observa Suileabhan, avait elle bien entendu ? Oui. Mais, elle n'avait aucune envie de gâcher sa magie et son temps en jetant un sort à un être aussi inutile que Narcisse Brando. L'ancienne auror s'écarta de Narcisse et, elle laissa son petit corps tomber sur une chaise.
- Sui, tu veux te faire plaisir ? Je n'ai clairement pas de temps à perdre à lancer un sortilège sur un premier année qui sera incapable de se défendre. Tout ceci est d'un ennuie mortel. Mister Brando, la punition que vous a donné mon collègue, qu'il vous lance un sort ou non, tient toujours.
Arrivée inRP le 28 octobre 2046 - Professeure de DCFM
Rejoignez le Sixtgang ! - Présence partielle, j’ai le cœur qui saigne.
Pour un duel avec toi...
Le culot de l'enfant était loin d'impressionner le concierge. Non content d'être coupable d'une faute aussi grave à peine au début de sa scolarité, il avait désormais la bêtise de demander un coup de main. Le Poufsouffle lui rappelait tout à fois l'orgueil qu'il avait pu connaître, se croyant fort et fier alors qu'il était faible, mais également la fierté qui avait conduit tant d'hommes et de femmes de valeur à échouer définitivement.
Non, tout ce que le jeune Brando avait pour lui, c'était cette envie de devenir plus fort, d'apprendre, de pouvoir se défendre... Qui serait excellente dans un autre contexte, mais surtout si elle n'était pas entourée d'une bêtise qui ne semblait pas seulement être celle de l'enfance. Mais, même à présent, il consenti à laisser une éventuelle chance futur à l'enfant, eu égard à sa détermination. Ce qui ne voulait absolument pas dire qu'il allait être tendre avec lui, bien au contraire. Il allait devoir lui faire comprendre le plus rapidement possible que ce genre de comportement n'allait jamais lui être utile :
- Sortez de vos rêves, apprenez l'humilité et surtout entraînez-vous plus de quelques jours et nous pourrions peut-être discuter à l'avenir.
D'un geste et sans un mot, il lança le Sortilège du Pot de Colle sur les pieds du garçon, avant de terminer d'une voix glaciale chargée de son accent d'ailleurs :
- Vous pouvez partir Mister Brando.
Toujours furieux mais satisfait, il s'assit nonchalamment aux côtés de la professeur de Défense Contre les Forces du Mal, et commença à discuter de banalités avec son amie, sans plus se soucier du petit Poufsouffle qui resterait collé au sol encore un petit moment.
Fin du RP de mon côté
Non, tout ce que le jeune Brando avait pour lui, c'était cette envie de devenir plus fort, d'apprendre, de pouvoir se défendre... Qui serait excellente dans un autre contexte, mais surtout si elle n'était pas entourée d'une bêtise qui ne semblait pas seulement être celle de l'enfance. Mais, même à présent, il consenti à laisser une éventuelle chance futur à l'enfant, eu égard à sa détermination. Ce qui ne voulait absolument pas dire qu'il allait être tendre avec lui, bien au contraire. Il allait devoir lui faire comprendre le plus rapidement possible que ce genre de comportement n'allait jamais lui être utile :
- Sortez de vos rêves, apprenez l'humilité et surtout entraînez-vous plus de quelques jours et nous pourrions peut-être discuter à l'avenir.
D'un geste et sans un mot, il lança le Sortilège du Pot de Colle sur les pieds du garçon, avant de terminer d'une voix glaciale chargée de son accent d'ailleurs :
- Vous pouvez partir Mister Brando.
Toujours furieux mais satisfait, il s'assit nonchalamment aux côtés de la professeur de Défense Contre les Forces du Mal, et commença à discuter de banalités avec son amie, sans plus se soucier du petit Poufsouffle qui resterait collé au sol encore un petit moment.
Fin du RP de mon côté
Pour un duel avec toi...
Narcisse tenta de lever sa baguette. Le mot ici est tenta. Il commença à prononcer la formule "Pro.." mais il eut à peine le temps de cligner des yeux qu'il ressentit immédiatement la sensation caractéristique du sortilège du Pot de Colle le clouer sur place. Mais ce ne fut pas la pire sensation, il sentit son bras s'alourdir. Il n'avait encore jamais tenté de lancer le sort, mais c'est là qu'il constata qu'il n'avait pas encore l'organiser pour le lancer correctement.
Il vit blanc, et ses oreilles sifflèrent alors que les battements de son coeur l'empêchaient d'entendre les bavardages de Mister Kohler. Il oscilla légèrement, son visage virant au blanc, et il se serait certainement effondré s'il avait été seul. Mais pas devant eux. La fierté. C'était ce qui le poussait dans ses objectifs pour le moment, il voulait prouver à ses camarades qu'il était capable de les protéger.
Alors qu'il reprenait ses esprits en secouant sa tête, il réalisa que sa baguette lui avait échappé des mains, il se hâta de la reprendre en s'accroupissant, mais ne se releva pas, un petit sourire en coin aux lèvres. Il entreprit alors calmement de défaire ses lacets pour quitter ses chaussures. Une fois débarrassé de ce qui le retenait prisonnier, il entreprit de sortir de la salle comme le concierge le lui avait demandé, le visage dur et froid comme la pierre.
Il rentrerait à son dortoir en chaussettes ? Qu'à cela ne tienne, il refusait de lui donner le plaisir de l'avoir immobilisé sans réagir. Et il n'aurait qu'à les récupérer demain matin puisque de toute façon il reviendrait ici. Mais il réfléchit à ce qui lui avait dit, et malgré la dureté de ses propos, il ne put nier la réalité : il avait raison. Sur toute la ligne. Mais il se méprenait, il ne voulait pas faire le malin, il voulait juste progresser vite, et quel meilleur moyen pour cela que de prendre le chemin le plus escarpé ?
Cette interaction le laissa pantois et très affaibli, il se sentait vidé, mais au fond de lui, sa détermination ne s'en trouvait que renforcée. Il prit tout de même la peine de saluer aussi poliment que possible la prof et le concierge avant de prendre congé.
Fin de RP pour Narcisse également, qui repart en va-nu-pieds ! Merci à vous deux ! Si Miss Valerion le désire, elle peut rédiger un post de clôture et je clôturerais le sujet.
Il vit blanc, et ses oreilles sifflèrent alors que les battements de son coeur l'empêchaient d'entendre les bavardages de Mister Kohler. Il oscilla légèrement, son visage virant au blanc, et il se serait certainement effondré s'il avait été seul. Mais pas devant eux. La fierté. C'était ce qui le poussait dans ses objectifs pour le moment, il voulait prouver à ses camarades qu'il était capable de les protéger.
Alors qu'il reprenait ses esprits en secouant sa tête, il réalisa que sa baguette lui avait échappé des mains, il se hâta de la reprendre en s'accroupissant, mais ne se releva pas, un petit sourire en coin aux lèvres. Il entreprit alors calmement de défaire ses lacets pour quitter ses chaussures. Une fois débarrassé de ce qui le retenait prisonnier, il entreprit de sortir de la salle comme le concierge le lui avait demandé, le visage dur et froid comme la pierre.
Il rentrerait à son dortoir en chaussettes ? Qu'à cela ne tienne, il refusait de lui donner le plaisir de l'avoir immobilisé sans réagir. Et il n'aurait qu'à les récupérer demain matin puisque de toute façon il reviendrait ici. Mais il réfléchit à ce qui lui avait dit, et malgré la dureté de ses propos, il ne put nier la réalité : il avait raison. Sur toute la ligne. Mais il se méprenait, il ne voulait pas faire le malin, il voulait juste progresser vite, et quel meilleur moyen pour cela que de prendre le chemin le plus escarpé ?
Cette interaction le laissa pantois et très affaibli, il se sentait vidé, mais au fond de lui, sa détermination ne s'en trouvait que renforcée. Il prit tout de même la peine de saluer aussi poliment que possible la prof et le concierge avant de prendre congé.
Fin de RP pour Narcisse également, qui repart en va-nu-pieds ! Merci à vous deux ! Si Miss Valerion le désire, elle peut rédiger un post de clôture et je clôturerais le sujet.
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2A RP - 13 ans - 1m40
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