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05 mai 2022, 14:32
Passé de l'un et présent des autres  PV. OL. EW. 
DIMANCHE 06 JANVIER 2047

Initialement ce jour là, c'était son frère Diarmuid qui devait l'accompagner pour prendre le train direction Poudlard. Mais ce dernier avait annoncé ce matin même devoir aller travailler et la question s'était posée de savoir comment Ennis allait bien pouvoir rejoindre King's Cross. Domhall avait regardé leur frère aîné en soupirant, si l'arrangement de départ avait désigné le médicomage c'était bien parce qu'il était sensé être libre et que le cadet voulait pouvoir réviser pour ses examens de mi-année. Alors bien sûr, il pourrait emmener la châtain à Londres, avec plaisir, mais il manifestait au plus vieux son mécontentement de voir ses plans bousculés au dernier moment. Car il était hors de question que la benjamine fasse le trajet d'une capitale à l'autre seule. Et puis elle n'en avait pas les moyens. La seule option aurait été un portoloin de Dublin à Godric's Hollow... Et après? Les trois frères et sœur avait bien conscience du problème et la plus jeune avait décidé de laisser ses frères résoudre le problème entre eux. Elle avait même ostensiblement quitté le salon pour rejoindre la chambre de Domhall. De Domhall et Owen maintenant. D'ailleurs, ce dernier se trouvait avec les deux autres assistant lui aussi à l'un des rares conflits pouvant opposé les deux garçons. L'adolescente s'était dirigé vers le vivarium où se trouvait Ophion, le python du nouvel habitant de l'appartement. Elle l'avait regardé par la vitre et, constatant que des débris de mue se trouvait dans son point d'eau, elle avait ouvert et doucement été la rechercher tout en parlant au reptile, ce dernier l'avait alors surprise en tendant la tête vers elle pour initier un contact. C'était bien la première fois qu'il semblait affectueux avec qui que ce soit depuis son arrivée. La Gryffondor le flata doucement avant de lui dire qu'elle devait y aller. Le terrarium fut refermé, les bouts de peau jeter dans la petite poubelle et sa mains essuyée sur le torchon attenant puis, elle avait pris la direction de la sortie, croisant Dom qui rentrait, cherchant son regard.

- "
Si c'est Owen qui t'emmène ça te va? Ça ne me dérange pas mais j'avais vraiment prévu de travailler. Diarmuid me prend au dépourvu et..." Ennis sentait à quel point le cadet cherchait son approbation dans la solution qui était proposée, et qu'il était prêt à l'accompagner si elle le lui demandait. "Ça ira avec Owen ne t'en fais pas." Elle lui sourit et vit les épaules de l'étudiant se relâcher. La préfète fut ensuite à l'origine d'une brève étreinte avant de le laisser rejoindre son bureau et elle de rejoindre l'entrée. Diarmuid y passait son manteau pour partir, Owen également. Le premier s'excusa encore, utilisant son surnom mis surtout, attisant la colère de sa cadette en mentionnant la psychomage de l'école. Mais allait-il la laisser tranquille avec ça? Elle le fusilla du regard avant qu'il ne transplane. Elle passa son manteau moldu, attrapa son sac de cours et son sac de voyage qui suffisait à contenir ses vêtements pour les vacances. Il était bien plus léger qu'il ne devrait, elle devait sans doute remercier celui qui avait changé tous leur plan. La rouge et or s'approcha alors d'Owen non sans glisser un "Merci" à son attention.

Contrairement au portoloin, transplaner ne provoquait aucun malaise à la jeune fille. Et heureusement quelque part, cela restait un moyen de transport assez prisé. Le bibliothécaire les avait fait arriver dans une ruelle discrète à proximité de King's Cross. Ils étaient en plein Londres moldu et il leur restait suffisamment de temps pour rejoindre le quai 93/4 sans avoir besoin de courir. En ce dimanche, veille de rentrée, le hall comme les quais étaient bondés. Les élèves moldus de tout Londres allaient et venaient entre les trains. Ceux qui arrivaient depuis leur campagne pour rejoindre un internat, ceux qui rentraient de vacances, ceux qui partaient dans une autre ville pour leurs études. Un flux abondant dans lequel il fallait slalomer. Avoir Owen avec elle pour ouvrir le chemin était rassurant, surtout qu'il gardait un contact sur son épaule gauche. Léger mais qui lui permettait de faire taire l'anxiété de se retrouver au beau milieu d'autant de moldus.

Les deux irlandais approchaient tranquillement du mur séparant la voie sorcière de la gare moldue quand un éclat de voix attira l'attention de la cadette, la stoppant nette dans sa marche. Une mère et son fils. La première invectivant le second. Elle fronça les sourcils. "
Je crois qu'il est à P... l'école avec moi." Elle avait un doute. Si elle ne se trompait pas, il s'agissait d'un élève qui avait redoublé. Ou plutôt qui avait été absent un an durant et avait donc repris là où il s'était arrêté. Mais elle n'était plus très sûre. Si elle pouvait entendre son nom, ça lui donnerait une confirmation, ou une infirmation.


@Owen Locke. @Edwin Wellhister.

7ème année RP - Préfète-en-Chef inRP de 09/47 au 05/01/48 - Préfète RP de 09/44 à 06/47 et de 01/48 à 04/49- Avatar par A. Davis

08 mai 2022, 18:48
Passé de l'un et présent des autres  PV. OL. EW. 
Ce matin là, matin de rentrée pour les élèves ayant quitté Poudlard pendant les vacances, une certaine agitation régnait dans l’appartement. Diarmuid, qui était censé raccompagner Ennis à la gare, se désistait et Domhall était en plein dans ses révisions. En bref, personne n’était disponible pour se rendre à King’s Cross avec elle et Owen assistait sans dire un mot au conflit qui opposait les deux frères. C’était bien la première fois qu’il les voyait se disputer !

- Je peux l’amener, finit-il par dire pour calmer les ardeurs des deux O'Belt. Ça ne me dérange pas, ce sera même avec plaisir, ajouta-t-il.

Il devait, dans tous les cas se rendre lui aussi à Poudlard, et s’il avait prévu de transplaner directement à Pré-au-lard un peu plus tard dans la journée, il pouvait tout aussi bien se rendre sur le quai 93/4 et prendre le Poudlard Express. Voir même simplement y déposer la gryffondor et revenir ici avant de repartir. Il n’avait rien de particulier à faire de sa journée et Ennis était loin d’être de mauvaise compagnie. Non, ça lui ferait vraiment plaisir d’avoir cette occasion de passer un peu du temps avec elle. Pas qu’ils ne se voyaient pas au château mais… c’était différent.

Une fois la proposition acceptée par tous, y compris la benjamine, les manteaux revêtus et les affaires prêtes, le bibliothécaire attrapa la main de la plus jeune en visualisant une petite rue qu’il savait être à quelques minutes à pied seulement de la gare. Il connaissait plutôt bien Londres et ses différents quartiers, surtout ceux à proximité de King’s Cross pour s’y être rendu un certain nombre de fois avec ses parents lorsqu’il était étudiant à Poudlard.

- T’en fais pas pour la psy…chologue, glissa-t-il à la plus jeune tandis qu’ils remontaient le long des quais, slalommant entre les passants de tout âges. Il gardait une main sur l’épaule d’Ennis pour lui éviter d’une part les bousculades et d’autre part un potentiel stress quant à cette excursion au milieu de tant de moldus. Il ne peut pas t’obliger à aller la voir et… on trouvera une solution, ajouta-t-il dans un clin d’oeil. Il ne fallait pas qu’elle s’inquiète. Même si d’ordinaire Owen avait plutôt tendance à être d’accord avec son ami, et même s’il ne savait pas ce qu’il voulait que sa benjamine aille dire à sa collègue, sur ce point là il ne le suivait pas. Si Ennis n’en avait pas envie il ne devait pas la forcer. Et lui répéter ceci - apparement en boucle - ne ferait que la fermer d’avantage à cette idée.

Il arrivaient à présent à proximité du mur à traverser. Owen ne se préoccupait que d’une chose, scruter les alentours pour trouver le meilleur moment pour eux de passer au travers, lorsqu’Ennis s’arrêta net, l’obligeant à faire de même. Lui aussi avait entendu les éclats de voix et ne tarda guère à les localiser. Une femme grondait un jeune garçon, très certainement son fils. Owen ne s’y attarda pas plus que ça et reporta son regard sur Ennis lorsqu’elle lui dit le connaître. Sa silhouette lui était familière également ce qui lui permit de confirmer les dires d’Ennis. Il l’avait déjà croisé à Poudlard.

Ils étaient à présent face au mur. Le bibliothécaire s’apprêtait à passer au travers, le moment étant propice pour le faire, mais un flash soudain le fit se stopper à son tour dans son action. Non, c’était impossible. Et pourtant… il risqua un nouveau regard plus attentif à la mère du garçon. Elle lui ressemblait, son visage… mais c’était impossible. La probabilité pour que ce soit elle… elle qui avait disparu sans laisser de trace… il devait rêver. Et puis il était tout de même relativement loin pour distinguer avec précision les traits de son visage, ça devait être quelqu’un lui ressemblait, rien de plus.

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08 mai 2022, 19:39
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Essayer de partir en douce n'avait pas été très intelligent. Il pouvait l'admettre maintenant qu'il reconnaissait la voiture garée devant la gare. Evidemment qu'elle serait là avant lui qui y allait à pieds. Edwin avait naïvement espéré qu'elle aurait simplement continué de dormir, mais il lui avait déjà fait le coup en Septembre et elle n'avait pas été dupe une deuxième fois. Il avait imaginé qu'elle aurait pu être en train de le chercher dans la foule et qu'il aurait simplement eu à se faire petit pour ne pas qu'elle puisse l'apercevoir mais elle était restée calme dans la voiture et en avait sauté dès qu'elle l'avait aperçu. Avec ses bagages, il n'avait même pas essayé de courir. A quoi cela aurait-il servi à part à intriguer encore plus les gens autour de lui ? Avec un peu de chance il aurait pu atteindre le mur de la voix avant qu'elle ne le rattrape dans cette foule serrée mais Edwin n'avait que très peu de chance. En moins de temps qu'il ne lui en fallait pour soupirer, elle avait été là, lui attrapant le poignet avec une force agressive. A quelques mètres, ça aurait été bon.

Le garçon lance un regard de détresse vers le mur avant d'être forcé de regarder la femme devant lui quand Either lui attrape le menton avec force. Elle lui hurle dessus et il fait un effort surhumain pour ne pas se mettre à pleurer. Pas tout de suite, au moins, mais la situation est bien trop brusquante pour qu'il retienne les larmes très longtemps. Elle lui hurle dessus si fort que ses oreilles sifflent et ses ongles qui s'enfoncent dans la chaire tendre de son bras le tirent dans cette réalité sans qu'il ne puisse s'enfuir dans le fond de sa tête. Il espère qu'il n'aura pas de bleu sur la mâchoire aussi parce que ce serait sacrément plus compliqué à cacher et à expliquer qu'un bleu sur le bras. Et personne ne réagit. Les gens s'écartent légèrement avec une gêne palpable mais Edwin se doute bien que personne ne va venir intervenir. C'est une scène trop privée, trop familiale pour que quelqu'un prenne le risque de faire une erreur et de parvenir à une conclusion erronée. Alors ils ne font rien parce que c'est sûrement normal, une mère qui crie sur son fils. Et puis c'est sûrement de sa faute à lui, parce que c'est toujours la faute des adolescents. Les gens détournent juste les yeux et Edwin hoquette, il l'espère, sans bruit en la repoussant brutalement.

Maman siffle de douleur et Edwin se sent si coupable alors il fait la même chose qu'à chaque fois que ses sentiments sont si agressifs qu'il ne peut même pas les comprendre et il devient méchant. Il l'insulte, lui crache à la figure qu'il ne veut pas rester avec une folle comme elle. Qu'elle devrait aller se faire soigner. Parce que c'est ça qui fonctionne avec elle. Il faut être méchant pour qu'elle abandonne ses longues tirades blessantes et, eh bien, Edwin l'a comprit. Ca lui brise le coeur à chaque fois mais il ne peut simplement plus s'empêcher de faire ça. Il se sent simplement tellement en colère que tout finit toujours par déborder et il ne sait pas comment gérer ça. Alors, puisqu'il ne sait pas, il arrête d'essayer, ça n'a jamais fait que du mal par le passé. Elle lui envoie une gifle sonore, le traite encore une fois de gamin ingrat, de petit égoïste. Tu es un petit ingrat égoïste, Edwin. Elle lui redit encore et encore qu'il lui brise le cœur, que si elle est malade c'est juste de sa faute aujourd'hui et puis elle tourne les talons, poussant sans gêne la foule qui envoie quelques regards vers le garçon. Tu n'as qu'à m'abandonner encore une fois puisque tu ne sais rien faire d'autre qu'elle dit, et Edwin baisse la tête, attend que sa mère soit hors de vue et attrape rapidement sa valise et son sac à nouveau en se faisant petit.

Un contrôleur s'avance vers lui, un petit air gêné sur le visage et il part directement en sens inverse après lui avoir envoyé un grand sourire. Un grand sourire ça dédramatise tout. Il essuie son nez sur son poignet et laisse sécher les larmes sur le bord de son tee-shirt qui a servi à les éponger. Il se rapproche du mur comme si de rien n'était, et se promet encore une fois de ne pas revenir pour les vacances prochaines, sans vraiment savoir s'il tiendra sa promesse ou si, comme à chaque fois depuis un an, il lui laissera le bénéfice du doute et reviendra. Il sait qu'il y a de fortes chances qu'il se sente trop coupable pour ne pas revenir, qu'il aura encore et encore le petit espoir qu'elle soit heureuse de le voir au lieu de profiter de deux semaines tous les 3 mois pour lui pourrir la gueule allègrement. Finalement, il se promet à lui même quelque chose en sachant qu'il brisera cette promesse et c'est pas bien grave, il brise tout de toute façon.

Serrant fermement sa valise et bataillant légèrement pour la faire rouler sans encombre, lourde qu'elle est, il fait simplement son possible pour ne pas croiser du regard les gens.

"T'a Smaug sur son tas d'or et t'as Edwin sur son tas de rédacteurs" - Isaac Powell
Edwin Wellhister (16 ans, quatrième année)

10 mai 2022, 01:09
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Alors que les deux irlandais remontaient les quais, Owen se permit de glisser quelques mots à Ennis. L'adolescente tourna son visage vers le petit-ami de Domhall - oh il était bien plus que ça pour elle, peu à peu, elle s'était mise à le considérer comme un troisième frère - et lui servit une moue contrite. "Quand il est comme ça, il est pire qu'un bo..." Elle vait buté sur le nom de la créature magique avant de poursuivre, "qui défend son arbre. Je vais y aller, elle va constater autant que moi que ça ne sert à rien. Je pourrais dire à Dia' que je suis aller parler à Miller. Il sera content." Elle avait été un peu sèche dans ses paroles. Mais les évènements du matin l'avaient agacée, Diarmuid ne leur avait jamais fait ça. Changer un programme à la dernière minute. Si Owen n'avait pas été disponible - et si elle n'avait pas confiance en lui - cela aurait obligé Domhall à perdre au moins deux heures de révisions. Ennis était comme le cadet, très travailleuse, visant l'excellence, elle n'avait pu que comprendre les raisons de sa colère et pourquoi il tenait tant à se replonger dans ses livres et ses pratiques d’artisan.

- "
Merci." Dit-elle en plaçant sa main sur celle qui était posée sur son épaule. Contact de quelques secondes où elle serra doucement ses doigts sur ceux du jeune homme, contact qui lui permettait de ne pas céder à un sentiment d'anxiété. Avec sa mère, ils arrivaient toujours de manière à croiser le moins de monde possible, là ils étaient dans une foule de moldus. Et même si elle savait que la plupart n'étaient pas méchants, les images de la Gazette et les articles sur les enlèvements et meurtre de sorciers l'avaient marquée. Tout ceci n'était jamais parti. Ça plus les discours maternels sur les moldus pendant l'enfance, elle restait méfiante, c'était instinctif. Sa raison avait beau travailler dessus, les mécanismes de défense se mettait en place. Dos raide, elle avait inconsciemment finit par coller son flanc contre celui du bibliothécaire, malgré le risque d'être vus par d'autres étudiants. Elle pourrait sortir l'excuse de la foule bondée et de l'avoir croisé par hasard. Selon les personnes, cela suffirait amplement à justifier un contact tel que celui là.

Les éclats de voix d'une femme avait attiré son attention. Reconnaître son fils l'avait stoppé net à quelques pas du mur qui les séparait de la voie sorcière. Ennis était restée stupéfaite. Incapable de vraiment réagir plus que de dire que l'adolescent étudiait à Poudlard. Les informations s’étaient pourtant frayées jusqu'à devenir intelligible. Edwin Wellhister. Il était en deuxième année à Serpentard. Mais aurait pu être en troisième. Il avait été absent toute l'année dernière pour une raison qu'elle ne connaissait pas. Il avait reçu une beuglante dont elle n'avait pas tout saisi à cause des commentaires qui avaient fusé de partout. Juste... De ce qu'elle comprenait là maintenant, elle était moldue non? Elle était partie. Le garçon était devenu invisible dans la foule. Ennis n'avait pas pu la lâcher du regard, pas plus qu'elle n'avait pu bouger. Cette femme, son comportement avec son fils. Dans un registre différent, elle revivait cette soirée du vingt-deux décembre dernier. Sans qu'elle ne s'en rende compte, sa respiration s'accélèra légèrement. Elle sentt aussi sa gorge se serrer. Et puis elle finit par se mobiliser pour chercher un peu plus la protection physique d'Owen avant de souffler. "
Elle est... Elle n'est pas..." Elle parlait de cette inconnue, la mère de son camarade, de son statut de moldue. "Elles n'ont pas le même... rang mais elles sont pareilles." Par rang différent, Ennis sous-entendait autant le gouffre social que le magique entre les deux mères. "Elle ne m'aime pas et elle ne l'aime pas." Elle ne savait pas ce que Dom avait pu dire à l'ancien professeur de la scène qui s'était jouée au Chaudron Baveur, des horreurs dites par sa mère. Mais elle était sûre d'une chose, elles n'étaient, ni l'une ni l'autre, réellement capables d'aimer vraiment leurs enfants.

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18 juin 2022, 13:04
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Owen hocha la tête à la réponse d’Ennis concernant sa future visite chez Angie. Il trouvait la situation quelque peu désolante mais elle avait raison. Il pourrait toujours essayer de raisonner Diarmuid mais il savait que si l’irlandais pensair que ce serait le mieux pour le bien-être de sa soeur, il ne lâcherait pas l’affaire. C’était peine perdue, il le savait tout aussi bien que la principale concernée.

Il ne put d’ailleurs s’empêcher de baisser sa tête vers elle et la regarder avec un sourire tendre et fraternel lorsqu’il sentit ses doigts enserrer la main qu’il avait posé sur son épaule tandis qu’elle le remerciait. Elle n’était pas sereine, cela se voyait et il ne pouvait que la comprendre. Ennis était issue d’une famille de sorciers qui - bien qu’ils ne tennaient pas spécialement de propos anti-moldus - faisait preuve d’une certaine méfiance envers ces derniers. Difficile de se détâcher de ce que l’on nous as inculqué depuis notre plus tendre enfance, lui-même le voyait avec l’opinion qu’il avait sur les femmes de son âge ou plus jeunes qui avaient déjà un enfant. Il pensait notamment à sa collègue psychomage. Mais ses pensées furent bien vite interrompues par des éclats de voix alors qu’ils arrivaient non loin du mur à traverser. Une femme grondait son enfant. Ce dernier se débattait. Owen hésitait à intervenir, mais il ne voulait pas se mêler à quelque chose qui ne le regardait pas. Détournant son regard, il le ramena toutefois bien vite sur la mère du garçon. Perturbé par la ressemblance avec sa propre mère - qu’il n’avait vu qu’en photo - il s’était stoppé net dans son mouvement qui les auraient amenés, lui et Ennis, à franchir le mur.

Un instant plus tard elle avait disparu, laissant le jeune élève de Poudlard seul sur le quai et visiblement en larmes. Il ne le lâcha pas du regard dans sa progression vers le passage menant à la voie 93/4 et écoutait Ennis d’une oreille distraite tout en lui permettant de se rapprocher de lui. Son bras passait désormais dans le haut de son dos et sa main avait migré de l’épaule à l’avant bras de la gryffone. Le principal des informations lui était parvenu. Il comprenait parfaitement ce qu’elle voulait dire par “pas le même rang mais pareilles”. Et si Cathleen était sang-pur… elle serait donc… moldue ? A en juger par son non accompagnement de son enfant jusque sur le quai sorcier, cette hypothèse pouvait se confirmer. Cela eu pour effet de plonger d’avantage le bibliothécaire dans ses pensées. Une moldue, qui lui ressemblait autant ? Non, il devait avoir un souvenir erroné de la photographie. Dès qu’Ennis serait installée dans le train ou qu’ils seraient à Poudlard, quoiqu’il en soit au plus tôt, il se rendrait chez ses parents pour la récupérer ou au moins la revoir. Elle était dans le tiroir de la table de chevet de sa chambre d’enfant, son père avait voulu la jetter mais le lui avait empêché et l’avait conservée précieusement. C’était le seul souvenir, construit mais souvenir quand même, qu’il avait de sa mère. Il n’avait pas pu, ne pouvait pas, la laisser disparaître complètement de sa vie. Owen n’avait pas quitté le garçon du regard. Oh il ne s’était guère passé plus de quelques minutes depuis qu’elle l’avait quitté et moins de deux depuis qu’Ennis avait fait ces réflexions. Il avait d’ailleurs inconsciemment resserré son étreinte lorsqu’elle avait prononcé sa dernière phrase. Son regard cherchait à présent celui de la préfète. Dès lors qu’il trouva ses pupilles, il sourit tendrement.

- J’ai vu, furent ses premiers mots, suivis de près par, un élève du collège tu dis ? Tu veux qu’on aille le voir ? Si elle ne souhaitait pas y aller il respecterai son choix, mais d’un autre côté, le laisser tout seul… Après avoir eu la réponse d’Ennis, il se détacha légèrement de cette dernière et l’intima de le suivre d’un mouvement de tête. Il fallait de toute façon traverser. Arrivé près de ce dernier, il prononça un discret « C’est le moment ou jamais. » - qu’il adressait aussi bien à l’élève qu’à Ennis - en désignant le mur que lui-même franchit dans le même instant. Ils étaient seuls, ou presque, et le contrôleur leur tournait le dos, il fallait en profiter.

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27 juil. 2022, 17:10
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Se concentrer sur le bruit de ses pas pour oublier celui de la foule. Il grondait au fond de sa tête, frappait contre les parois de son crâne, gonflait et gonflait jusqu'à prendre toute la place et l'étouffer. Le bruit des roulettes des valises, des trains, des cris d'enfants et des conversations qui lui donnaient le tournis et la tête lourde comme s'il se noyait au milieu de tout ça. Et au milieu de cette tempête de bruit, le grattement de ses baskets sur le sol sale et le claquement de sa langue sur son palais. Fort, de plus en plus fort pour pouvoir l'entendre lui même. Il a envie de hurler, de se boucher les oreilles jusqu'à ce que tout le monde se taise ou hurler encore plus fort jusqu'à ce qu'il ne puisse plus entendre que sa propre voix rauque de sanglots contenus.

Edwin ne veut pas se remettre à pleurer, pas encore, pas maintenant. Son épaule lui fait mal, sa valise est bien lourde pour le peu de force qu'il a. Il n'a pas beaucoup mangé durant ces vacances. Pas parce qu'il n'y avait rien à manger, simplement parce que chez lui, il était incapable d'avoir faim. La boule dans sa gorge gonflait à chaque fois qu'il se mettait à table jusqu'à ce qu'il ne puisse même pas avoir la force d'avaler une gorgée d'eau. Il s'agace de ça, de son petit bras qui peine à tirer sa valise alors qu'il en est certain : elle ne devrait pas être si lourde. Son agacement rajoute à l'envie de fondre en larmes, comme un enfant énervé qui pleure quand il n'arrive pas à faire quelque chose. Edwin se sent comme un petit bébé qui ne peut pas gérer ses émotions et pleure tout tout et n'importe quoi.

Après quelques longs pas laborieux, il se tient finalement face au mur de la voie et observe autour de lui. Les gens regardent puis se détournent, mais jamais suffisamment longtemps pour qu'il fonce déjà. Et avant même qu'il puisse décider lui même du moment propice, la voix d'un adulte raisonne doucement jusqu'à lui et Edwin lève les yeux, mais il est déjà passé, une fille à sa suite. Il se dépêche et leur emboite le pas, les sourcils légèrement froncés d'incompréhension. Il est certain que l'homme lui a parlé aussi à lui mais ne comprend pas pourquoi il y aurait fait attention. Une fois de l'autre côté, il se stoppe quelques secondes pour regarder l'adulte qu'il reconnait finalement avec peine, une fois que le bruit dans sa tête s'est légèrement calmé. Prenant une respiration difficile sans sanglot, il parvient à forcer quelques mots à passer la barrière de ses lèvres.

Merci. Pour le mur. Il détourne les yeux par la suite, attendant simplement qu'ils avancent pour pouvoir les suivre et se détacher d'eux pour rejoindre le train. Il n'a pas envie de devoir les pousser pour passer et il ne supporte pas non plus de les regarder dans les yeux de peur d'y voir ce qu'il détesterait : de la pitié. Qui sait s'ils ont assisté eux aussi à la scène plus tôt. Il se mord les lèvres et tire légèrement sur son sweat pour cacher sa nervosité. J'aurais réussi tout seul mais c'était gentil. Il se demande un instant si sa mâchoire est marquée, cela lui était totalement sorti de la tête en quelques minutes. Il y porte sa main et grimace en appuyant légèrement là où ça lui fait mal. Peut-être. Il vérifiera dans le train avec la fenêtre si personne ne lui fait de remarque, juste pour être sûr.

Le fait d'avoir passé le mur retire un poids de ses épaules. Ici, elle ne peut pas l'atteindre. Mais, même avec ça, il ne peut pas dire qu'il soit totalement à l'aise. Trop de choses se sont passées dans le monde sorcier pour qu'il ne soit entièrement heureux d'y retourner mais c'est toujours mieux que le Londres moldus. Et puis, il appartient ici, malgré tout ce que peuvent dire certains. C'est son monde aussi. En passant ses yeux des pieds du bibliothécaire à ceux de la fille, il se demande vaguement pourquoi ils viennent de passer le mur ensemble et pourquoi, juste avant l'homme avait posé sa main sur son bras. Edwin n'est pas un grand fan des rumeurs mais il est certain que s'il y avait quelque chose à savoir, cela aurait été dit en salle commune par quelques commères. Est-il quelque chose comme son père ou est-ce encore une pratique bizarre de sang pur de se marier jeune, comme dans les années 1800 ? Il se permet de relever les yeux des chaussures de la fille jusqu'à son visage et l'observe quelques secondes. Pas méchamment, mais comme une énigme étrange.

"T'a Smaug sur son tas d'or et t'as Edwin sur son tas de rédacteurs" - Isaac Powell
Edwin Wellhister (16 ans, quatrième année)

07 août 2022, 09:00
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Plongée dans ses propres sentiments, Ennis ne pouvait pas remarquer qu'Owen aussi avait un temps d'arrêt devant la scène qui s'était jouée à quelques mètres d'eux. Et puis même si elle l'avait remarqué elle n'aurait pas pu deviner ce qui se passait dans la tête du bibliothécaire, elle l'aurait sans doute interprété comme de la stupeur face à la violence qui s'était déversée sur le garçon mais aussi sa propre réaction presque craintive et ses propos loin d'être rassurant.

En parlant de ce qu'elle avait exprimé, elle accueilli le geste d'Owen en se laissant faire. Le réconfort de ce bras passé autour de son épaule lui permettait de se sentir suffisamment mieux pour reprendre contenance. Ainsi, quand leurs regards se croisèrent et que le jeune homme reprit la parole pour lui proposer d'aller à la rencontre du plus jeune, elle avait été capable de se défaire doucement de l'étreinte. "
Edwin Whellhister? Je le connais seulement de nom." Et a priori il ne devait connaître le sien que s'il était du genre à savoir qui sont les préfets. Regardant toujours son beau-frère, elle eut un temps avant de poursuivre. "Je pensais que les professeurs avaient été mis au courant, comme à la rentrée tu l'étais encore." la langue irlandaise lui donnait le luxe de pouvoir le tutoyer, rares étaient ceux qui la maîtrisaient suffisamment, même chez leurs compatriotes. Quelques noyaux de population uniquement. "Il a été absent longtemps en première année. Je n'ai pas les détails, et puis c'était pendant le conflit. Donc il a redoublé en quelque sorte." L'adolescent avait pu reprendre là où il s'était arrêté. Le reste de ce qu'elle avait eu comme informations n'était que des "on dit". Certaines se contredisaient... Un joli bazar duquel elle avait abandonné de démêler le vrai du faux.

Les deux irlandais ainsi que le Serpentard avaient fini par se rejoindre devant le mur donnant accès au célèbre quai de gare sorcier. De nouveau maîtresse de ses moyens, elle put ainsi franchir la paroi de brique tout juste derrière Owen, non son une œillade pour son camarade. De l'autre côté, elle se décala rapidement et put ainsi voir que le Serpentard l'avait suivi. Vêtu comme les moldus de leurs âges, il affichait un visage triste en direction du bibliothécaire, le remerciant du bout des lèvres avant de rediriger son regard vers le sol. Ennis le vit ensuite redresser le menton pour la regarder elle d'un air interrogatif. "
Elle," Catherine O'Belt, "n'est pas tendre non plus." Dit Ennis sans savoir pourquoi elle avait laissé ces quelques mots franchir la barrière de ses lèvres à voix basse. Le quai fourmillait de sorciers, seuls le blond et le brun avaient pu l'entendre.

Le train siffla. Ennis tourna la tête en direction de la locomotive. "
Nous allons être en retard, allons-y." Invita-t-elle le garçon à la suivre. En se retournant, elle adressa un regard à Owen, un regard qui parlait bien différemment que ses mots. "Merci Mister Locke, sans vous je crois que je n'aurais pas pu passer la barrière à temps." Il fallait que l'illusion tienne aussi, en s'éloignant, elle se tourna vers le plus jeune pour être certaine qu'il la suive. "Mon frère m'a déposée à l'entrée de la gare, mais avec tout les moldus... J'ai reconnu Mister Locke dans la foule, il a accepté de m'aider à rejoindre le passage." Une demie-vérité.

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09 sept. 2022, 00:00
Passé de l'un et présent des autres  PV. OL. EW. 
Le garçon qui avait redoublé, bien sûr... il en avait entendu parler. Il n'y avait juste pas prêté plus d'attention que cela puisqu'il n'était pas directement concerné, l'élève étant en première année à ce moment là. Wellhister donc... cette fois-ci plus de doute, il retiendrai son nom après la scène qui s'était jouée. Owen avait hoché la tête de haut en bas aux explications apportées par la benjamine pour lui signifier qu'il avait entendu. Le visage de la femme tournoyait encore dans sa tête. Pas le même nom de famille... il devait décidemment se faire des idées. Bien évidemment elle aurait très bien pu se marier à un autre homme - pensée qui révoltait Owen au plus haut point pour le moment - mais... il avait plusieurs fois imaginé ce scénario dans sa tête et il refusait de croire à une pareille chose tant cela le révoltait.

Ils avaient franchi le mur. Le bibliothécaire se retourna sans plus attendre pour voir si l'élève l'avait suivi. Après tout, il n'était même pas certain qu'il l'ait entendu au milieu du brouhaha incessant qui régnait dans le hall de gare. Le garçon ne tarda guère à arriver, le remerciant au passage avant de détourner son regard. Il n'y a pas de quoi, avait répondu Owen dans un doux sourire, aussi bien à Ennis qu'au dénommé Edwin., avant qu'ils ne s'éloignent de lui. La benjamine O'Belt n'avait pas parlé très fort mais les quelques bribes de mots qu'il avait pu entendre avaient suffit pour confirmer ce qu'il pensait. Elle justifiait sa présence à ses côtés. Bonne initiative. Bon voyage ! dit-il un peu fort à l'adresse des deux jeunes en espérant qu'ils l'entendent. Il ne lui restait plus qu'à attendre sur le quai qu'Ennis et le Serpentard soient dans le train et que ce dernier soit parti. Il se perdit de nouveau dans ses pensées en les regardant s'éloigner. Quelque soit le résultat de sa petite investigation, il faudra dans tous les cas qu'il parvienne à recroiser le premier année. La scène qui avait eu lieu sur le quai avait été d'une telle violence... il voulait s'assurer que tout allait bien.

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12 nov. 2022, 19:20
Passé de l'un et présent des autres  PV. OL. EW. 
Edwin n'est pas certain de qui la fille parle. Elle, ça peut être n'importe qui. Mais il sait une chose : elle fait référence à sa propre mère. De son côté, ça pourrait être une sœur, une tante, une mère, une grand mère. Elle aurait de la chance d'avoir autant de choix. Lui, il n'a que sa maman. Une maman parfois terrifiante qui gelait son sang dans ses veines et toujours si imprévisible qu'il ne savait jamais sur quel pied danser. C'était aussi effrayant qu'épuisant, parce qu'il devait toujours se tenir sur le qui-vive et, surtout, devait toujours s'attendre à une crise de colère ou de larmes qui arriverait de nulle part. Et s'il avait le malheur d'être avec elle à ce moment là, ça ne se finissait que très rarement sans heurts. Edwin aurait hurlé au monde que ce n'était pas sa faute et qu'elle n'était pas violente, si on lui avait demandé. Parce que ça arrivait à tout le monde d'attraper quelqu'un un peu trop fort ou de le bousculer. Et elle ne voulait pas ça, elle lui disait à chaque fois.

Quoi que la fille puisse penser à propos de sa mère, elle devait être bien loin du compte mais ça ne l'empêche pas de se sentir observé et décortiqué comme une crevette. Elle le rend mal à l'aise parce qu'il sent, au fond de lui, qu'elle cache quelque chose. Il ne sait pas quoi, mais elle n'est pas entièrement sincère. Par contre, elle est trop perspicace, et elle le connait. Deux choses qu'il n'apprécie pas trop à ce moment précis.

Edwin observe à nouveau le bibliothécaire en plissant les yeux. On dirait un joli mensonge, une demie vérité au moins. Il ne bouge pas de suite, observant simplement les deux. C'est bizarre mais il préfère ne pas faire de vagues, en tout cas pas encore plus qu'il n'en a déjà fait. Ouais... C'est toujours galère les gares. Y'a plein de gens, on peut vite se perdre. Il prend une inspiration, il sait que quand il ment, ça se voit comme le nez au milieu de la figure Heureusement que tu l'as reconnu.

Il s'éloigne sur le côté pour ne pas la suivre. Je vais y aller, on va être en retard. Il s'enfuit vers le train en prenant de l'avance sur la fille et s'y engouffre, valise au poing. Filant à travers les wagons, il prend à peine le temps de vérifier qu'elle ne le suit pas plus que nécessaire.

"T'a Smaug sur son tas d'or et t'as Edwin sur son tas de rédacteurs" - Isaac Powell
Edwin Wellhister (16 ans, quatrième année)

15 nov. 2022, 23:13
Passé de l'un et présent des autres  PV. OL. EW. 
Le moment était profondément... étrange. Elle n'avait aucun autre qualificatif qui puisse correspondre. Entre ce qu'elle avait vu avec Owen, le garçon qui ne semblait pas vouloir en parler - ce qu'elle le comprenait - et eux qui avait modulé la vérité. Il n'avait pas été dupe, ou pas totalement. Elle le voyait. Et pourtant, chacun semblait d'accord pour se contenter de ce statut quo. Ennis hocha la tête. Le monde, oui... Ça fourmillait de monde. Ça fourmillait de moldus. "Oui, heureusement." Dit-elle dans un souffle avant qu'il ne s'enfuit en se glissant entre deux autres étudiants.

La châtain le suivit du regard, c'était qu'il était grand tout de même, avant de se retourner quand elle entendit plus ou moins la voix d'Owen percer et ne comprendre que le dernier mot. Cherchant son regard, elle fit un simple geste. Elle porta simplement sa main à son oreille droite comme pour en replacer une mèche en l'assortissant d'un sourire, sauf qu'elle était coiffé d'un chignon duquel aucune mèche rebelle ne s'échappait. La Gryffondor n'était pas sûr qu'il comprenne, mais s'il l'avait vue faire, et comprit qu'elle n'avait rien à remettre derrière son oreille, il pourrait demander à Domhall. Et ce dernier lui répondrait qu'il s'agissait d'une manière de dire se dire au revoir.

La jeune irlandaise ne tarda pas plus, le train sifflait et le chef de garde houspillait les derniers sur le quai, dont elle, pour qu'ils montent. La cinquième année ne se fit pas prier et grimpa dans le premier wagon qu'elle trouva, posant sa valise dans l'espace réservée pour qu'elle soit transportée dans le wagon à bagages, et s'engouffra à la recherche de son petit-ami et de leurs amis.



Merci à tous les deux

7ème année RP - Préfète-en-Chef inRP de 09/47 au 05/01/48 - Préfète RP de 09/44 à 06/47 et de 01/48 à 04/49- Avatar par A. Davis