Il fallait bien reconnaître qu'il avait raison sur un point, il serait quasiment impossible de sortir sans autorisation. Cependant, ça laissait une porte ouverte. Les élèves quittaient poudlard pour les vacances, il ne fallait pas s enfuir par le château comme elle le pensait. Mélissandre devait fuir de chez elle ! Une petite lueur continuait de danser dans son âme.

MISS * Montmort * le garcon insistait sur ce point.

* Oh, oui ca va, elle n'a pas cinquante ans, non plus. Je peux l'appeler Elina, quand elle est pas là. *

- Pourquoi est-ce qu'il me chercherait, si je fuis poudlard. Je renonce à l'éducation sorcière donc mes chances de développer mes capacités magique sont réduite. Qui s'intéresserait à ça ?

Il posait beaucoup de questions, sur les parents de Mélissandre, l'endroit où elle vivait. Elle ne savait pas si elle avait envie de partager cela avec lui. Avait-elle le choix ? Si elle voulait son aide, elle devait être parfaitement transparente.

- J'habite... a Burnham-on-Sea, un coin moldu. Elle soufflait en détournant le regard.

J'ai rien a faire là-bas. Elle refusait de l'admettre mais, elle aimait sa famille. Il était évident qu'elle ne souhaitait pas les quitter mais peut-être que cela était nécessaire. Elle ne savait plus vraiment quoi penser. Pourquoi est-ce qu'il démontait pièce par pièce tout ce qu'elle essayait de construire.

Il allait indirectement répondre a cette question. Ils, qui étaient ils, est-ce qu'il avait eût des problèmes ? Est-ce qu'il s'agissait des mêmes personnes que dans le train ? Mélissandre ne s'en était visiblement pas remise à croire le résultat de ses prouesses face à madame Valerion le 3 novembre.

* Pourquoi tu veux te barrer ? *

- Et toi ? Demandait-elle simplement, laissant en suspend la plus part des questions de l'adolescent.

Edwin soupire à nouveau. Elle est bien gentille, mais elle ne comprend absolument rien aux choses qui font la vraie vie. Précédemment, il avait parlé avec Maximilian et lui avait assuré qu'il ne serait pas obligé de suivre une formation sorcière après Poudlard mais maintenant il avait comprit. Il avait eu le temps d'enregistrer tout ce qu'il s'était passé à Londres. Certaines des choses les plus traumatisantes étaient compliquées mais il se souvenait bien de la reprise des cours. Lui qui n'avait jamais été un bon élève avait galéré plus que de raison mais il était maintenant persuadé que même un bon élève ne pourrait rien faire. Perdre trois ans d'études moldues ça ne pardonnait pas. C'était trop tard.

Et si tu deviens pas une bonne sorcière, tu feras quoi ? Tu vas reprendre tes cours après deux ans sans rien ? Et tu penses que ça va bien se passer, juste parce que tu en as envie très fort ? Edwin soupire et secoue la tête Et puis même sans baguette, tu restes une sorcière, ça finirait forcément par péter à un moment donné.

Il plisse les yeux. Elle non plus ne veut pas rester à Poudlard ni dans le monde moldu, mais les deux sont incompatibles. Totalement incompatibles. Si tu quittes Poudlard t'auras pas 36 000 choix. T'auras pas de baguette, tu feras quoi chez les sorciers ? Et pis redescend sur terre, sans tes parents tu tiendras pas, jamais, c'est pas possible. Pas d'argent, pas de toit, pas à bouffer. Et sois pas égoïste, penses à eux aussi si tu disparais, tu penses qu'ils vont réagir comment ? Si tu te barres, tu vas redevenir une moldue, t'auras pas le choix. Et puis tu te rendras compte que tout le monde a avancé sans toi et que t'es plus personne.

Edwin avait perdu toutes ses habitudes quand il était retourné à Londres et il n'avait quitté sa ville que pour quelques mois. Alors plus de deux ans ? C'était un suicide émotionnel que de penser que quelqu'un l'attendait encore là bas. T'auras plus de potes, tu comprendras rien à tes cours, tu sauras même plus quoi faire de ta vie sans tes habitudes à Poudlard et il te manquera toujours quelque chose.

Edwin avait vécu tout ça. Ca avait été d'une violence folle. Même avec tes parents tu sauras pas quoi faire. Il aimerait rajouter "S'ils t'aiment encore" mais c'est le cas pour les gens normaux. Ils ont des parents normaux et aimant qui ne leur en veulent pas d'être quelque chose qu'ils ne contrôlent pas. Lui, il n'a pas eu cette chance la.

J'ai voulu partir et je l'ai regretté à la seconde où j'ai posé un pied à Londres. A la seconde même et j'ai jamais arrêté de le regretter avant de revenir. Il pince les lèvres C'est tout ce que t'as besoin de savoir.

C'est tout ce que t'as besoin de savoir.

Mélissandre restait plantée comme un piquet, elle ne savait pas comment réagir. Tout cela ressemblait à une immense confession. Il l'avait fait et savait mieux qu'elle ce qu'il en retournait. Il avait raison sur toute la ligne, partir c'était renoncer à sa baguette. Fichu loi, quand est-ce qu'elle pourrait rentrer avec sa baguette ? Librement. Il disait que même sans baguette, on restait une sorcière, et que ça finirait par peter. Est-ce qu'il parlait de développer un obscurus ? L'aigle ne savait pas grand chose de cela, n'était ce pas quelque chose qui arrivait surtout aux jeunes enfants. Est-ce qu'elle pouvait en développer un à 13 ans, n'y avait-il pas d'autres éléments à prendre en compte ?

Que pouvait-on faire dans le monde sorcier sans baguette. Mélissandre était douée en botanique, si elle ne pouvait se tourner vers la défense contre les forces du mal, alors ça serait son choix. Elle avait deux rêves, complètement opposée. Elle eût un petit sourire en coin en s'imaginant crée des soins sorciers. Elle voulait ouvrir un SPA, apporter de la douceur dans ce monde sorcier. Qui ne reverrait d'une séance Hamman à l'essence de Dictame. Respirer cette chaleur humide, qui aiderait à guerir le corps et l'esprit. Elle avait besoin de Poudlard pour cela.

Elle avait besoin de Poudlard et Edwin avait raison. Elle avait besoin de sa famille, de leur amour. Elle avait aussi besoin de manger, de dormir au chaud. Elle détournait les yeux, est-ce qu'il avait eût des difficultés de ce genre dehors ? Et ce qu'il se sentait encore seul, en décalage avec ses anciens amis ?

T'auras plus de potes, tu comprendras rien à tes cours, tu sauras même plus quoi faire de ta vie sans tes habitudes à Poudlard et il te manquera toujours quelque chose.

La sorcière avançait d'un pas, elle aurait aimé lui dire qu'il n'était pas seul, qu'elle était là mais, il ne se connaissait pas et il l'avait dit, elle était idiote. Comment avait-elle pu penser qu'elle arriverait a juste refaire sa vie, ailleurs. Comment avait-elle pu être si égoïste ? Elle avançait une main vers le garçon, la posant sur son bras.

- Désolée, Edwin ... tu as raison je, je suis stupide. Elle sentait sa gorge se nouer. Parce qu'elle se sentait idiote, parce qu'elle devrait rester ici pendant encore 5 ans. Et parce qu'elle continuerait d'aider ses parents, sans magie, sans baguette. Elle ne verrait son frère que pour Noël. Pendant que lui, mènerait la vie qu'elle avait toujours voulue.

Edwin en disait trop, bien trop à quelqu'un qui n'avait aucune importance pour lui mais c'était toujours comme ça que ça se passait quand il était en colère. Il déblatérait tout ce qui lui passait par la tête sans réfléchir, juste pour faire fermer à l'autre son clapet ou lui faire mal. Et plus il était méchant, plus il était soulagé. Plus il faisait mal aux autres, plus il se sentait détendu, comme si l'autre perdait et qu'il gagnait pour une fois. Et être méchant le calmait, sa colère descendait et il pouvait enfin respirer à nouveau comme il le fallait. C'était libérateur mais en même temps, il s'en voulait toujours un peu, toujours trop en tout cas. Il se sentait misérable de gueuler sur des gens qui ne lui avaient rien fait, de gueuler sur des amis, de faire la gueule devant des gens qui voulaient juste l'aider. Et il avait honte parce que Owen serait probablement déçu de le voir comme ça, méchant, injuste et cruel. Ce n'était pas lui, Edwin savait qu'il n'était pas comme ça au fond de lui mais c'était comme s'il était incapable de s'en empêcher. Une partie de lui, parasitée par ses traumatismes, forçait tout le reste de son corps à agir d'une façon qu'Edwin, même s'il la déplorait, ne savait pas gérer.

C'était ressorti encore une fois et une fois calmé, il s'en veut un peu et pire que ça, il se sent observé, mis à nu. Il en a trop dit et il déteste ça parce qu'il aimerait que tout reste bien au fond de sa tête. Que personne ne sache jamais rien parce que s'ils ne savent rien, ils n'ont pas d'armes à utiliser contre lui. Cette fille est devenue dangereuse à la seconde même où elle a cherché à en savoir plus parce qu'elle s'est intéressée à lui et Edwin savait, au fond de lui, que ça ne finissait jamais bien. C'était toujours une catastrophe.

Le Serpentard sursaute, fait un pas vers l'arrière et lève un bras défensif quand l'autre pose une main sur lui. Il déteste ça et se défait du contact un peu plus sèchement que quelqu'un l'aurait fait naturellement. Il n'aime pas qu'on le touche sans être son ami et, même, Lili n'a pas le droit d'approcher sa main de sa peau parfois. Quand il fait des cauchemars ou qu'il est sur les nerfs. Cette fille qu'il ne connait que de nom et de visage pour être dans sa classe prend des aises que peu de gens prennent, même proches de lui. En ce moment il n'aime pas le contact, pas du tout et supporte simplement celui d'Owen. D'Ennis, parfois mais ils ne sont pas très tactiles et c'est parfait quand il est dans cet état.

C'est pas grave... il frotte l'endroit où la fille l'a touché et commence à marcher dans le couloir pour s'éloigner de la grande salle. Il ne veut pas rester devant quand les élèves vont sortir. Viens. Si on se barre pas on va se faire noyer quand ils auront fini de manger. Il l'observe par dessus son épaule, une moue sur les lèvres. Et c'est pas grave parfois de pas savoir ce que tu veux faire, mais regarde les raisons de pourquoi tu veux te casser de Poudlard en face et demande toi si ce sont de bonnes raisons. Et surtout, si ça changera quoi que ce soit d'être dans un autre endroit.

Le Serpentard sursaute, fait un pas vers l'arrière et lève un bras défensif quand Mélissandre pose sa main sur lui. C'était comme ci elle avait posé une braise brulante sur l'adolescent. Il se retirait vivement, ce fût surprenant, tellement qu'elle n'eût pas le temps de vraiment réaliser. Il avait déjà enchaîner sur autre chose,

* Viens, on se barre * pendant une fraction de seconde, elle y crû ! Elle pensait qu'il avait décidée de l'aider mais ça n'était pas le cas. Elle observait les portes de la grande salle, déçue.

Millie se tournait a nouveau vers l'adolescent qui semblait s'être légèrement adoucie.

- Je ne sais pas ce que je veux, mais je sais ce que je ne veux plus ! Le dominion, l'attaque du train ... et cette école maudite. Pourquoi est ce que tout le monde rêve de venir dans cette désillusion ?

Elle s'éloignait des portes, talonnant le géant qu'était Edwin. Son frère était venue ici et à peine entamait-il sa scolarité que son préfet perdait la vie ! Le bal des mangemorts, il y avait toujours une histoire farfelue dans l'enceinte du château. Voldemort, les 7 années de scolarité du fameux Harry Potter, ça ne datait pas d'hier, cette école était elle une malédiction. Une malédiction qu'on imposait a des élèves qui navaient rien demandé. Elle se sentait prisonnière, pourquoi n'y avait-il pas d'autres options ?

Hyde semblait avoir du mal à réaliser - malgré ses paroles abruptes du début - que Londres et le monde moldu n'était pas forcément plus accueillant envers les sorciers que ne l'étaient les tarés du monde sorcier. Edwin ne pouvait pas lui en vouloir, lui avait mis des mois avant d'accepter tout ça. Melissandre pouvait bien prendre quelques heures à accepter de voir la vérité en face. Si Edwin pouvait l'y aider, il le ferait même si ça devait prendre du temps. Il en avait à revendre, de toute façon, c'est pas comme s'il avait quelque part d'autre où aller ou plein de gens avec qui se taper une soirée monstrueusement cool. Même si Hyde et lui ne se connaissaient que très peu, et malgré le début de conversation très houleux, Edwin se voyait un peu en elle. Hors de question, donc, de la laisser développer un sentiment anti sorcier et anti sang pur aussi brutale qu'il avait pu avoir par le passé.

Pendant un instant, il réfléchit à poser sa main sur son épaule pour la soutenir mais se ravisa : le contact, c'était pas pour aujourd'hui. Rien qu'à l'idée de la toucher - ou n'importe qui d'autre d'ailleurs - des centaines de fourmis se baladaient sous sa peau. Il avait presque l'impression qu'il pourrait en avoir la nausée. Du coup, il se contenterait simplement de quelques mots pour lui faire changer d'avis et la calmer. Il devrait pouvoir y arriver même sans la toucher, même si une bonne tape sur l'épaule ça aidait toujours à ce que les propositions et avis passent plus facilement.

Il fourra ses mains dans ses poches en soupirant. Je sais que tout ça c'est un peu délirant. Mais la majorité du temps, Poudlard c'est sympa. Londres, ou au moins le monde moldu c'est... C'est difficile d'y revenir quand t'es parti pour Poudlard. J'ai pas changé d'avis depuis tout à l'heure, je suis certain que tu tiendrais pas. Moi non plus j'ai pas tenu. Je doute que quelqu'un de censé y arrive.

Il s'arrêta quelques instants pour que Melissandre puisse le rattraper. Il oubliait parfois que les gens étaient plus petits que lui et que - du coup - ils marchaient moins vite. Il lui fit un sourire encourageant pour s'excuser de l'avoir distancée si vite.

Après quelques secondes de réflexion, il reprit sa marche et la parole Si jamais tu aimes si peu Poudlard, y'a toujours d'autres écoles de magie, mais le combat reste le même. Même là bas il doit y avoir des merdes, même si ça change d'ici. Cela dit, tu peux toujours regarder Beauxbatons. C'est l'école française, si tu t'en souviens. Une fille de Serpentard y est partie après tout un foutoir avec Harrison. Un soupir passe la barrière de ses lèvres et il hausse les épaules Mais ça doit pas être comme Poudlard. Même si y'a des merdes qui s'y passent, tu peux pas nier que l'école est... Inimitable. J'aime pas tous les professeurs mais déjà ils font bien leur boulot, et puis ici tu peux parler à tout le monde, y'a pas la barrière de la langue.

Elle suivait son camarade, l'écoutant également.
Il proposait de partir dans une autre école, mais ce n'était surement pas si simple. Harrison, ce nom lui était (à l'époque) inconnu. Elle l'avait peut-être déjà entendue finalement, mais ou ? A quel sujet ? Il poursuivait, parlant d'une école inimitable. Mélissandre relevait la tête, est ce qu'il pensait ce qu'il disait ? Ou essayait il de se convaincre ?

- Ma mère était là bas, elle est devenue ferm... Non rien. Elle s'occupe de nous quoi, de la maison. une vraie féé du logis en somme.

Elle avait dit cela avec un air légèrement ironique sur la fin. Elle relevait les yeux au ciel, soufflant d'agacement.

- Je ne vois pas ce que tu trouves a cette école. Tu la connais cette fille ? Elle t'a parlé de cette école ? A part des cours d'étiquettes et du paraitre, ils n'apportent rien. De la poudre aux yeux ... et des aptitudes en sort ménager. Ce n'est pas avec ça qu'elle seront en position de se défendre contre les atrocités de ce monde.

Elle ne pouvait s'empêcher d'imaginer sa mère en plein combat, faisant l'éviter des casseroles chaudes sur ses adversaires. Enfin, elle ne devait pas trop se laisser emporter par ses émotions, elle venait déjà de confier qu'elle vivait dans un bled moldu, avait faillit vendre la mèche sur la ferme familiale. Qu'est ce qu'il lui prenait ! Ses petits yeux continuaient de dévisager le garçon, pourquoi il inspirait la confiance celui là. Fallait avouer que de parler de sa mère, bien qu'agaçante, son souvenir avait le don de l'apaiser. Elle reprenait ses esprit, analysant le début de conversation.

- Tu m'as pas dit pourquoi tu es parti ! Glissait elle ...

Ferm... quoi ? Edwin grogna pour lui même. C'était toujours chiant les gens qui commençaient un mot sans le finir. Bien sûr, ça lui arrivait aussi parfois mais quand c'était les autres, Edwin rageait intérieurement. Sa curiosité était toujours piquée et son cerveau ne pouvait s'empêcher d'imaginer toutes les propositions possibles. Pour un mot commençant pas "ferm..." c'était pas si difficile à deviner. Elle devait sûrement parler d'une ferme ou autre. Edwin aimait l'idée de travailler dans une ferme, avec pleins d'animaux. Ce n'était pas ce pourquoi il était destiné et il le savait bien - il s'en était rendu compte en cours de soin aux créatures magique - mais l'idée d'être entourés de poules ou de vaches, c'était sympa. Il se disait que si jamais tous ces efforts dans le monde magique ne servait à rien, il pourrait toujours reprendre des études dans le monde moldu pour apprendre à traire une vache. Ca ne paraissait pas si difficile, simplement éreintant.

Elle doit s'ennuyer quand tu es à Poudlard. Elle ne fait rien d'autre ? Peut-être que tu as des frères et sœurs qui sont restés là bas ?

Edwin imaginait que, sans enfants desquels s'occuper, le quotidien d'une femme au foyer devait être très ennuyant. Melissandre avait peut-être des frères et sœurs, mais si c'était le cas ça devait être dur d'être à Poudlard loin d'eux. Edwin avait toujours voulu avoir quelqu'un d'autre, un autre enfant dans sa famille pour s'amuser et papoter mais celui-ci aurait très certainement dû rester à Londres. En somme, ils n'auraient même pas pu leur parler même s'il avait eu des frères et sœurs. Cependant, maintenant qu'il avait Ennis et Owen, toutes ses envies étaient comblées. C'était une des raisons pour lesquelles il se sentait plus calme ces temps ci. Il commençait à comprendre que les horreurs appartenaient au passé et que, maintenant, il n'y avait que des bonnes choses autour de lui.

Je suis pas en contact avec Alice, je sais juste qu'elle est parti à Beauxbatons. Je connais pas grand chose sur l'école à part ce qu'on apprendre en histoire de la magie. Il haussa les épaules. D'un côté, il était d'accord avec l'autre. Si, effectivement, Beauxbatons n'apprenaient à ses élèves que des sortilèges et des manières pour satisfaire l'étiquette sorcière de haut rang, ils ne sauraient jamais se défendre. Tu devrais préférer Poudlard alors. Ici, on apprend à se défendre. Mine de rien, les professeurs de défense m'ont toujours apprit quelque chose. Malgré le fait qu'Edwin n'était pas très fort en défense contre les forces du mal - car jeter des sorts sur les autres ou sur des créatures l'horripilait - il considérait quand même avoir apprit de nombreuses choses utiles.

Il pinça les lèvres à la dernière question de l'autre. Ce n'était pas quelque chose dont il aimait vraiment parler. Il considérait avoir fait pleins d'erreurs à l'époque et cela l'avait grandement desservi par la suite. Néanmoins, il pensait que ce serait utile pour l'autre de lui raconter. Peut-être que comme ça, elle apprécierait plus Poudlard. Manifestement lui siffler dessus ce qu'il pensait de ses bêtises de vouloir quitter Poudlard, ça ne suffisait pas. C'est ma mère. Elle a envoyé une lettre à la directrice Loewy. Elle voulait que je rentre à la maison, et je lui avait déjà envoyé des lettres pour lui dire que je me plaisait pas à Poudlard. Après ça, la directrice m'a demandé ce que je pensais du truc. En gros. A l'époque j'ai dit que je voulais rentrer et je sais pas trop pourquoi mais elle a dit oui. Sûrement que ma connerie d'être anti-sorcier à l'époque l'avait touché elle aussi.