Après avoir sauté de joie en entendant les fabuleux lots que j'avais gagnés grâce à Miss Nash, je m'inquiétai fortement de m'être fait remarquer par Astrid et son nouveau meilleur ami, petit-ami, grand amour (rayez la mention inutile). Je regardai autour de moi, les joues bien rosies et le cœur soudain tout meurtri, mais ne revit pas ma dulcinée et l'autre type.

Ouf, je pouvais retourner dans les jupettes de ma maman. Celle-ci n'avait d'ailleurs pas manqué de remarquer mes brusques changements d'humeur.

- Que se passe-t-il ma chérie ? Tu viens de gagner le droit de confectionner une potion avec la merveilleuse Maddison Nash, pourquoi fais-tu cette tête ??? Oh lala, ça y est j'ai compris. Tu es enfin entrée dans l'adolescence. Je redoutais ce moment. Alors, tu as aperçu le garçon qui te brise le cœur ? dit-elle en cherchant autour d'elle. Raconte-moi tout !

Et voilà, ça y est, on était en 2047 tout de même et ma mère présumait que je préférais les garçons comme la plupart des filles de mon âge. Je n'avais aucunement envie de lui mentir, mais ce n'était vraiment pas l'endroit pour parler de ça.

- Hum je te raconterai à la maison, mais non, je m'en fiche des garçons. On peut rentrer maintenant ? Il commence à faire froid. Et puis il faut que j'écrive le hibou pour Miss Nash !!! Tu penses que je vais pouvoir concocter un philtre d'amour, dis ?

Ma mère souleva ses sourcils, et sembla très intriguée.

- Un philtre d'amour ? Mais tu viens de me dire que tu t'en fichais des garçons, à quoi cela te servirait-il ?...

Elle me regarda avec insistance, je lui fis un pâle sourire. Je vis soudainement sur son visage une expression de lucidité, et elle me sourit en retour, à mon grand soulagement.

- Ah, je crois que j'ai compris. Tu me raconteras tout ça à la maison, mais non je ne pense pas que tu pourras créer un philtre d'amour avec Miss Nash, c'est bien trop compliqué et beaucoup trop dangereux ! Viens, rentrons au chaud maintenant.

Elle me prit la main et nous partîmes chercher un portoloin nous ramenant à Bournemouth. Je n'arrêtais pas de cogiter : vraiment, trop dangereux le philtre d'amour ?...

@Astrid Keaty
@Louie Mahogany (désolée de te nommer "l'autre type" ahah).

Lorsqu'il récupéra son lot, Louie remercia la dame d'un regard et rapide haussement de tête chaleureux. Ignorant pour l'instant les propriétés magiques de sa bouteille, il sirota un peu de son contenu tout en enfouissant ses friandises dans une poche de son manteau. Il avait à présent deux boissons à finir avant de quitter le chemin de traverse : la bouteille pouvait attendre, alors que le chocolat chaud n'était lui pas scellé.

En entendant la voix surexcitée de sa consœur Serdaigle de deuxième année, Louie détourna à nouveau le regard vers elle. Astrid ne semblait pas l'avoir vue, et répondit à la place favorablement à sa requête de décoration.

Le brun observa sa camarade placer un angelot animé sur le sapin d'un air absent. Son attention fut tout particulièrement attirée par une guirlande en étrange matériau lisse et dur, dont émanait une légère lumière réconfortante aux couleurs douces et changeantes. En tendant l'oreille, on pouvait même entendre un léger sifflement constant. Le garçon souleva la guirlande sur ses deux paumes gantées et la montra à Astrid avec un air émerveillé un peu stupide, avant de la placer sur les branches à la base du sapin.
Il mourrait d'envie d'utiliser un de ses premiers sorts pour l'accrocher plus haut, mais il savait qu'il risquait les ennuis : ses parents étaient formels sur l'utilisation de la magie en dehors de l'école, tout comme le Conseil (Louie ne savait pas vraiment si c'était vrai ou si ses parents l'utilisaient moyen de dissuasion supplémentaire).

Lorsque la guirlande fut placée sur le sapin, elle glissa très lentement, comme un serpent tranquille, s'enroulant avec une telle léthargie qu'on ne la voyait bouger que si l'on y faisait particulièrement attention.

" J'ai envie de la ramener chez moi , dit-il d'un air rêveur et faussement interdit : il n'était pas sérieux, bien sûr. Il leva le regard à nouveau, pensif, pour le déposer sur Elya, si c'était bien son nom. Il aurait pu jurer qu'elle les avait regardé à l'instant. Il avala un quart de son chocolat chaud de sa main droite alors que sa main gauche qui tenait la bouteille étira un index pour désigner la deuxième année au loin.

- Tu la connais ? " dit-il d'un air curieux.

La gérante offrit à Orla non pas un, mais deux nounours enchantés ! Orla la remercia, elle avait effectivement une petite idée de la personne à qui elle allait offrir le deuxième… Après avoir discuté avec Maddie et Hidjatou, Orla vit ses amies venir vers elle. « Désolée les filles, j'ai aperçu Hidjatou et j'ai pas pu m'empêcher d'aller la voir pour lui poser des questions ! Elle m'a parlé des tatouages vaudous, j'ai bu ses paroles tellement c'était intéressant ! » Elle accepta avec plaisir leur proposition de continuer leur promenade dans l'allée, et fit un geste d'au revoir à Maddie et à sa correspondante.

Elle prit ensuite ses amies bras dessus, bras dessous, et s'éloigna avec elles en leur demandant ce qu'elles souhaitaient faire ensuite.

« Alors, où est-ce qu'on va ensuite ? J'ai cru voir un atelier décoration quelque part par là-bas, ça vous tenterait ? On peut aussi marcher tranquillement, cela dit… Mais j'ai trop envie de construire un petit quelque chose, surtout après tout ce que Hidjatou m'a dit. »

Les amies continuèrent de marcher, sous la neige qui continuait de tomber dru. Orla était ravie de partager ce moment avec elles. Bientôt viendrait l'heure de prendre le portoloin, et elle comptait bien profiter de cette opportunité avec Constance, Amy et Élisabeth jusqu'au bout !

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220
Fin du RP, encore toutes mes excuses pour le retard ! (et pour la qualité de ce post qui laisse à désirer...) Merci pour ce moment, et pour l'opportunité et les nounours Miss Nash !
@Constance Nelson @Amy Stenford @Élisabeth Willis @Maddie Joy

La tombola touche à sa fin, ce qui veut dire qu'à partir de maintenant, Maddison a quartier libre pour le reste de la journée. Elle sait qu'elle finira forcément par aller aider Henry à la boutique, même s'il lui a assuré qu'il arriverait à gérer les choses seul mais, avant ça, la jeune femme avait quelqu'un à voir.

La blonde est plutôt satisfaite de l'impact qu'a eu la tombola, elle n'oubliera pas de faire un petit retour aux commerçants qui ont également mis la main à la pâte. Elle se dépêche de ranger tout son petit stand et fait un saut à la boutique pour mettre l'argent récolté en sécurité, on ne sait jamais. L'ancienne potionniste en profite aussi pour récupérer un petit paquet, chose importante pour son entrevue avec la Serdaigle.

Elle revient ensuite sur le Chemin de Traverse, près du sapin qui a été décoré au fur et à mesure de la journée. Elle sourit en voyant le résultat : c'est agréable de voir que les passants ont joué le jeu.

Erin ne tarde pas à venir vers elle. Maddison lui sourit donc légèrement avant de lui répondre :

- Salut ! On n'a pas tout vendu mais c'est déjà pas mal, honnêtement, dit-elle avant de marquer une pause. Oui, je voulais te donner ça, reprend-elle tout en lui tendant le paquet qu'elle a dans les mains.

Elle laisse la Serdaigle l'ouvrir si elle le souhaite, avant de lui en dire un peu plus sur le contenu du paquet :

- Ce sont des cartes aide-mémoire que j'ai faites moi-même, sur plusieurs ingrédients et potions. Il y a pas mal d'informations sur chacun d'entre eux et, si tu poses le bout de ta baguette sur une carte, l'image de la potion ou de l'ingrédient dont il est question apparait.

Le regard de la trentenaire se pose un instant sur les cartes, avant qu'elle ne décide de conclure leur échange.

- Voilà, je me suis dit que ça te plairait peut-être, vu notre dernière discussion quand tu es passée à la boutique. D'ailleurs, il faudrait que je retourne à Apothic'herbes donc je vais te laisser ! A bientôt, Erin.

@Erin Fergusson
Fin du RP pour moi, merci à tous.

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Lorsque la commerçante offrit les chocogrenouilles et le sachet de friandises, je ne pus m'empêcher de sourire à ma mère à la mention des chocolats. Je savais qu'elle les aimait beaucoup et semblait surprise à chaque sorcier ou sorcière qu'elle découvrait, bien qu'elle connaissait toutes par cœur.

- Merci, Madame, fis-je en souriant et en attrapant le sachet de bonbons. Je n'étais pas un grand fan de friandises, surtout depuis qu'Eli m'avait surpris avec un magique qui déclenchait un fou rire incontrôlable. Je vérifiais qu'il n'y en avait pas à l'intérieur et m'éloignai du stand aux côtés de ma mère.

- On peut rentrer maintenant ?, demandai-je encore un peu grognon. Le froid des lieux ne me donnait pas non plus très envie de m'attarder, et tous ce brouhaha rendait une quelconque discussion impossible.

Ma mère, qui pensait simplement que son fils était fatigué, accepta et m'emmena vers la cheminée la plus proche. Je regardais mon sachet de friandises, me demandant si les apporter à mon père l'amuserait. Tout devenait à débat dans ma tête, et j'avais bien besoin d'un peu de repos en retrouvant ma chambre, ma serre, mon monde calme et paisible. Un monde où les professeurs ne forcent en rien à l'usage d'une baguette. Un monde que mon père accepte et où le dialogue devrait passer.

@élisabeth Willis pour la mention.. Si tu la reçois.

1 · 2

J'attrape les deux lots que la commerçante me tend en souriant avant de la remercier. Des chocogrenouilles et une boule de Noël magique ! Je me demande si les chocogrenouilles ont leur place au Brésil. Quelles peuvent être les sucreries et les pâtisseries vendues là-bas ? Peut-être est-ce une question que je pourrai poser à Estefânia. Je la sais très curieuse à propos de mon pays, mais je pense l'être également énormément à propos du sien. Anaë ne cessait de me répéter que les cultures différentes de la mienne étaient tout aussi fascinantes ; je crois que je n'ai pris le temps de m'intéresser à ses propos que trop tard. Mais avec Anaë, tout m'est venu trop tard.

Les deux lots dans les bras, je cherche ma correspondante du regard. Est-elle toujours près du sapin ? À moins qu'on ne l'ait abordée et qu'elle ne soit en train de discuter avec une autre personne ? Ah ! La voici ! Merlin, c'est la première fois qu'on me charge de guider une personne dans un pays qu'elle ne connaît pas du tout, et j'ai souvent une peur atroce de ne pas être à la hauteur. Je n'ai jamais eu à veiller sur un frère ou une sœur. Ecco se débrouille très bien sans moi. La seule petite cousine que j'ai vit très loin d'ici. Et si parfois il m'est arrivé d'avoir à aider certains jeunes élèves à Poudlard, jamais je n'ai eu à les aider et les guider toute une journée durant. C'est une tâche bien complexe quand on ne l'a jamais effectuée. Il faut s'ouvrir à l'autre et à ses envies tout en le gardant près de soi. Oh oui, par Circé, ce n'est pas facile à gérer quand on ne l'a jamais fait. Mais par Zeus, que cela me fait plaisir de le faire !

« Estefânia ! »

Un sourire aux lèvres, je rejoins ma correspondante dont les yeux brillent comme deux sombres pierres précieuses. Debout près du sapin, une de ses mains a quitté la chaleur de l'écharpe jaune pour se poser sur les aiguilles du végétal.

« Nous avons gagné deux lots, dis-je en posant mes yeux sur ces derniers, dix chocogrenouilles et une boule de Noël enchantée. Oh, est-ce qu'il y a des chocogrenouilles chez toi ?
— J'en ai déjà vu, mais elles étaient différentes...
— Tu n'as qu'à les garder. Tu auras les cartes pour te rappeler Poudlard, et cela te fera goûter à nos confiseries, proposé-je, toute sourire.
— Mais... Je ne veux pas toutes les garder alors que tu as tout payé. Prends-en donc la moitié.
— Si cela te fait plaisir. Mais tu garderas la boule à neige dans ce cas ! Considère-la comme mon cadeau, pour te rappeler Pré-au-Lard et cette sortie. »

Estefânia ne me répond rien, mais son sourire immense et ses joues teintées de gratitude suffisent à me satisfaire. Elle attrape cinq chocogrenouilles et la boule de Noël, laissant quelques remerciements s'échapper d'entre ses lèvres. Je l'observe un instant se pencher avec intérêt sur la boule de Noël. Reconnaît-elle Pré-au-Lard dans le reflet de cette boule ? Pour cela, il faudrait peut-être que je lui fasse visiter davantage le village. N'a-t-elle pas dit être intéressée par la visite de Dogweed & Deathcap ? Peut-être pourrai-je également la faire rentrer chez Fleury et Bott ? Nul doute qu'on y trouverait des livres intéressants.

Merlin, nous avons encore tant à faire ! J'invite la brésilienne à me suivre pour que nous puissions nous diriger vers une autre boutique. J'aimerais pouvoir lui montrer plus de lieux et de places, l'emmener chez moi, ou en Écosse, ou à Londres ! Mais parfois, je me dis que Poudlard suffit, parce que Poudlard, c'est davantage chez moi que n'importe quel autre endroit du Royaume-Uni. Je ne sais pas comment m'y prendre pour guider et soutenir quelqu'un pendant plusieurs jours, mais je sais ce que je veux qu'Estefânia retienne de mon pays. J'aimerais qu'elle reparte avec des images gravées dans le crâne comme des traces de pas dans la neige. J'aimerais qu'elle n'oublie pas les moments qu'elle a passés ici, qu'elle s'en souvienne avec détails et durablement, en souriant. J'aimerais parvenir à créer dans son esprit plus de questions que de réponses, pour qu'elle puisse revenir, pour chercher à l'intriguer. Je ne sais pas si je suis en train de réussir, si ces moments passés avec moi lui plaisent, mais je sais que, me concernant, ils forgeront des souvenirs plus doux que n'importe quelle lumière.

Pour compléter les décorations de ses camarades, Alaska opta pour un noeud à motifs tartan afin de rester dans le même esprit de Yule et d'ajouter une touche écossaise au grand sapin. Les ornements que les trois jeunes filles avait accrochés grâce à leur magie lui rappelaient ceux de sa famille à Edimbourg, cette année elle n'allait pas rentrer chez elle pour les admirer, elle passait ses vacances à Poudlard alors ce marché de Noël était l'occasion de renouer avec ce moment festif de l'année. Mais son absence auprès des siens ne semblait pas l'affecter, la brune avait trouvé une seconde famille au château, elle comptait partager un merveilleux et copieux banquet avec eux.

« Tu trouves ? A la suite d'Ennis, elle reprit sur le ton de la plaisanterie : Tout comme il y a beaucoup de camarades qu'on ne verrait pas dans d'autres maisons ! »

Elle ne voyait pas les écailles d'Erza glisser ailleurs que dans les sous-sols par exemple, ni le museau d'Alienor autre part que dans son terrier.

« Ce n'est pas qu'un symbole pour moi. Je suis convaincue par le système de répartition et par les dons du choixpeau. C'est plus qu'une tradition, c'est une cérémonie très attendue chaque année et la magie de cet artefact me paraît tellement puissante, qu'elle est véridique. »

Que de mots compliqués en une si courte phrase, malheureusement Alaska ne put s'assurer d'avoir été comprise par la correspondante puisqu'elle dû écourter l'échange : son frère la sermonnait de passer trop de temps à parler, il voulait également profiter des stands du petit marché.

@Ennis O'Belt Fin, merci pour cette rencontre avec Olya et l'intérêt de ton personnage pour les fêtes celtiques !

Ennis échangea un sourire avec Alaska qu'elle ne pouvait dédire à propos des personnes qui incarnaient les qualités et défauts de leurs maisons d'accueil d'une telle manière qu'on ne pouvait pas les imaginer dans une autre. Puis la Serpentard continua sur ce sujet, parlant certainement un peu trop vite ou de manière trop technique pour Olya dont les sourcils se fronçaient.

Ennis rebondit toutefois aussitôt, plaçant une main sur l'avant bras de sa correspondante, elle lui reprendrait avec elle cette conversation plus tard, pour lui en faire passer les subtilités. "Les traditions ne sont-elles pas empreintes de symboles? Nos cérémonies ne sont-elles pas toutes une succession de rites et d'éléments symboliques ou allégoriques? Bien sûr que la répartition est symbolique, symbolique des affinités des fondateurs pour certains caractères. Mais il est loin le temps où chacun d'entre eux n'enseignait qu'à une poignée des élèves parcourant le château." Quand au Choixpeau, Ennis avait sa théorie,de son unique expérience avec l'artefact mais aussi de celles, plus nombreuses avec Aidan Bowers ou encore son frère à un niveau moindre. "Bien sûr qu'il dit vrai, si la magie qui le compose n'est pas dérivée de la Legilimencie, ce n'est qu'un vulgaire chapeau!" S'exclama l'irlandaise alors que le frère de sa camarade l'appelait pour poursuivre leur après midi, râlant par la même de ce moment de discussion entre camarade.

Les deux correspondantes saluèrent donc la jeune fille puis prirent le pli de quitter elles aussi les lieux, la britannique donnant de plus amples explications sur l'échange qui venait d'avoir lieu et de toute évidence la divergence d'opinion entre la vert et argent et la rouge et or.


EOB: 1.4.7.9.11
MN: 2.5
AC: 3.6.8.10

Avec Olya Artemieva Petrovna, 16 ans, élève de Durmstrang

Merci à toi @Alaska Cross, au plaisir de se retrouver en RP

Mais qu'est-ce que tu faaaaais ? Nooon, Maddy, je ne te connais paas. C'est d'ailleurs pourquoi je te vouvoooie. Raah.

Heureusement, personne ne semble relever son trop grand enthousiasme à ma vue. Ou personne n'ose le dire à haute voix pour le moment mais je vais me prendre des questions lorsqu'on se sera éloignés. Raah. Vraiment, la discrétion, ce n'est pas ton for, Maddy.

Mais on n'a même pas le temps de s'éloigner qu'elle surenchérit en me demandant de faire les présentations.

Non mais ! Mon manque apparent d'enthousiasme n'était pas assez clair lorsque j'ai gardé ma mine neutre alors que tu me servais ton plus grand sourire ?

J'aurais été entouré d'autres personnes, j'aurais bien joué le jeu. Mais là, vraiment, devant mon correspondant et Lili, c'est juste tout sauf le moment.

Aïe.

— Adams.

Ne t'excuse pas pour m'avoir informulé un Flipendo sur la chaussure, surtout. Ne fais pas genre : je sais que c'est toi.

Je vais me contenter de faire les présentations et de croiser les doigts pour que la gérante nous laisse tranquille ensuite.

— Mon cor-... Copain.

Il ne s'attendait visiblement lui aussi pas à ce que je le présente ainsi. Mais je viens de penser que si je dis que c'est mon correspondant, elle va insister pour savoir dans quelle école il est. Et comment la magie fonctionne là-bas. Et s'il se sent bien à Poudlard. Et à quel point les différences culturelles sont marquées. Et blablabla, et blablabla, et on va y passer l'après-midi alors que je souhaitais que ça soit un échange le plus bref possible.

— Mon autre copain : Taysir. Et Lili. Ma copine aussi.

Je viens de me rendre de ce que pouvait sous-entendre le terme "copain". Surtout si on rajoute "mon" devant. C'est pourquoi j'ai essayé de brouiller innocemment les pistes en réutilisant le terme au lieu de basculer sur du "ami". Elle ne se dira ainsi pas qu'on forme un couple en quatuor. Du moins j'espère.

— Et donc : Maddison. La gérante d'Apothic'herbes et une amie de mes parents. Voilàà, les présentations sont faites et on n'a pas toute la journée, il nous reste encore plein de choses à voir ! Je suis désolé, Maddy, une autre fois !

— On peut bien prendre le temps de...

Adams, tu ne m'aides vraiment pas, là.