Ginny était allée à la bibliothèque pour étudier un peu. En ce moment, elle avait l'impression de ne faire que ça. Ça lui rapportait des bonnes notes, c'est vrai, mais elle attendait le retour de l'été avec énormément d'impatience très mal contenue. Elle avait envie d'escalader des arbres, de partir au galop sur un cheval, de courir dehors, de se rouler dans l'herbe... mais il faisait froid et la neige tombait toujours sur Poudlard. C'est vrai, c'était le moment de passer un peu plus de temps dans le château mais, contre toute attente, elle n'en pouvait plus de réviser les défenses contre les forces du mal. Cette matière qui la passionnait depuis le début de l'année, elle pouvait réciter les chapitres un par un tant elle les avaient lus en ces mornes après-midi neigeuse.
Oh, tu exagères, Ginny! songea la rouquine il y a des tas de choses à faire à Poudlard, comme aller faire un tour dans la volière, jouer aux échecs dans la grande salle, se balader dans les couloirs avec tes amis... ou encore se prélasser en salle commune...
La Poufsouffle songea à faire demi-tour puis se dit qu'elle y était, que tant pis, elle passerait une après-midi de plus à la bibliothèque.
Il ne faut jamais abuser des bonnes choses, ou tu finiras par t'en lasser! répétait cette petite voix plus qu'agaçante dans sa tête.
La Poufsouffle finit par s'asseoir à sa table habituelle, vide. D'ailleurs, la bibliothèque n'était pas si pleine, quand on remarquait.
Après avoir distraitement feuilleté son manuel, la rouquine décida d'écrire son histoire, dans ce petit cahier qu'elle avait toujours sur elle. Elle contempla la page vide.

Et elle ne savait absolument pas quoi écrire. À un moment, la grosse porte claqua, quelqu'un était entré ou sorti. Elle n'y prêta pas d'attention.
La Poufsouffle tenta de se déconcentrer sur son fichu chapitre neuf, mais sa tête s'embrouillait, elle ne se souvenait même plus de quoi parlait le chapitre précédent. Distraitement, elle commença à lire l'histoire depuis le début tout en songeant au bal de Yule. Pourquoi y pensait-elle? Ça n'avait pas d'importance! Elle était venue, elle avait dansé, mangé, rigolé avec des amies et puis... et puis elle avait fait la connaissance de plein de gens, voilà!
Ginny se pencha sur son cahier pour se remettre dans l'ambiance du roman.

David entra en faisant claquer la porte. Il se dirigea rapidement vers les étagères. Le jeune Serpentard allait de rayon en rayon dans la bibliothèque, il s'ennuyait et parcourait beaucoup des livres du regard, les touchait quand il trouvait la couverture belle, mais aucun ne l'intéressait. Il n'aimait pas spécialement la lecture mais il n'avait rien à faire de sa journée. Il pouvait bien réviser, mais il savait qu'il n'arriverait pas à se concentrer. Il ne savait pas pourquoi, mais il n'arrêtait pas de penser au bal et à sa nouvelle rencontre. Soudainement, il repéra une belle chevelure rousse, ce ne serait quand même pas elle ? La fille du bal, Ginny Brown s'il avait une bonne mémoire. Il se rapprocha de la jeune rousse tout en restant discret, oui, c'était bien la fille du bal, et s'il se fiait à son uniforme, c'était une Poufsouffle. Il décida de la saluer et si possible d'engager une discussion. Il la trouva penchée sur un cahier et ne pût s'empêcher d'admirer ses beaux cheveux et les taches de rousseur qu'on pouvait apercevoir sur son visage. Il sentit les battements de son cœur s'accéléraient. David se figea, quelles étaient donc ses pensées, pourquoi son cœur s'accélérait-il ? Sûrement les souvenirs du bal qui lui revenaient en tête...et l'excitation qui l'envahissait rien qu'en sociabilisant.

- Salut, Ginny. Tu vas bien depuis le bal ?

Il l'a salua, lui posa la question d'un air complétement confiant, tira une chaise en face d'elle et s'affala avec grâce dessus.

@Ginny Brown Désolé pour la qualité.

Ginny écrivait avec entrain. Elle avait complètement plongé dans l'ambiance et étouffait sous les idées, si bien que sa plume courait plus vite que sa pensée, et elle était obligée de barrer régulièrement.
C'est alors qu'elle entendit son nom tout près d'elle. Un garçon vint s'asseoir en face de sa chaise et son estomac fit un petit bon. De surprise, sûrement. Elle reconnut le garçon du bal de Yule, David Martin. Il avait l'air tellement à l'aise qu'elle rougit jusqu'à la pointe des oreilles.
- Ça va, et toi? J'aimerai bien aller... dehors mais il fait vraiment trop froid... et toi, qu'est-ce que... tu viens faire ici...?
Le ton de sa voix avait tant baissé au fil de la phrase que la rouquine se demanda si il avait entendu les derniers mots. Où était passé son ton naturellement bavard et enjoué? Sans doute l'hiver! Elle regarda David avec un toute petite pointe d'admiration. Puis, ne sachant que dire, elle baissa la tête et dit sans doute la chose la plus idiote qu'elle aurait pu balancer:
- Hum... ça se passe bien à Serpentard? Je veux dire... je ne suis plus trop la coupe annuelle alors...
Mais qu'est-ce qu'elle disait?! Ses jambes réclamaient la fuite mais elle resta plantée sur sa chaise, rouge comme une pivoine. Peut-être que Poudlard la rendait timide, ça devait être ça. Elle rit:
- Maintenant, c'est mon approche à moi qui est bizarre!

@David Martin

Le jeune Martin fut très surpris de la voir rougir, mais ne releva pas. Il s'installa confortablement en s'adossant contre le dos de sa chaise.

- Je comprends, je trouve aussi qu'il fait froid dehors, mais je n'ai pas spécialement froid, j'ai plusieurs couches de vêtement donc je pense que c'est bon.

Lorsque Ginny avait baissé le ton, le jeune Serpentard interpréta ce changement comme un moyen de ne pas se faire repérer par le bibliothécaire, car ils auraient parlé trop fort. Il entendit tout de même la fin de sa phrase, il avait une bonne ouïe.

- Ne t'inquiète pas, tu n'as pas à baisser le ton, je ne pense pas qu'on risque de se faire jeter dehors pour si peu. Ce que je viens faire ici, bonne question... Je m'ennuyais un tout petit peu vu que j'étais seul au monde... Toutes les personnes que je connais et que j'ai croisées étaient occupées à faire leurs devoirs et je savais que je n'arriverais pas à me concentrer pour le faire moi aussi. J'étais bien tenté de sortir dehors, mais finalement mes pas m'ont guidé vers la bibliothèque. Heureusement d'ailleurs, car sinon je ne t'aurais pas rencontré...

Ses oreilles, ses joues et son cou prirent une teinte rouge sang lorsqu'il murmura ses derniers mots et il devient encore plus rouge lorsqu'il remarqua cette lueur qui brillait dans les yeux de sa camarade. Mais il ne comprenait pas pourquoi il n'arrêtait pas de rougir et se sentait bizarre en sa présence. Peut-être le stress d'avoir accumulé du retard dans ses devoirs ? C'était tout de même bizarre.

- Hum... Je ne suis pas vraiment la coupe annuelle, mais après avoir vu mes camarades râler plusieurs fois, je pense qu'on a pas une très bonne position et toi ? Non, ne t'inquiète pas ton approche n'est pas bizarre.


Il frissonna lorsqu'il l'a vit baisser la tête. Décidément, il se sentait vraiment bizarre aujourd'hui, ça devait être l'hiver qui le perturbait. Oui, c'était sûrement ça.

@Ginny Brown

Ouf! David avait pensé que le ton baissant de Ginny était dû à la bibliothèque. Elle lui sourit et, bizarrement, reprit tout de suite son entrain:
- Moi je ne pensais pas qu'il faisait aussi froid alors j'ai laissé ma cape au dortoir. Mais je suis bien, comme ça. Je tient plutôt bien le froid.
David expliqua ce qu'il venait faire à la bibliothèque et murmura quelque chose tout bas, mais Ginny crut comprendre "heureusement" et "sinon je ne t'aurai pas rencontrée", en tout cas c'est ce qu'elle avait entendu. Les joues de la Poufsouffle se teintèrent de nouveau de rouge et son souffle se coupa un court instant. Elle sourit et ferma son cahier. De toute façon, même si le garçon s'en allait maintenant, elle n'arriverait pas à se replonger dans l'histoire. Pourquoi d'ailleurs? Aucune idée.
Arrête de mentir à toi même Ginny, ça mène nulle part! La vérité c'est que tu l'aimes bien, ce garçon.
Ah, mais elle allait se taire, cette fichue voix?! Ginny fronça les sourcils puis se rendit compte que David la regardait encore et changea tout de suite d'expression:
- Excuse-moi... je pensais à... à... mes devoirs, voilà. Heu... je dois aller rendre un livre. Je reviens.

La rouquine se leva soudainement et prit son dos sac à bandoulière en cuir couvert de badges des Canon De Chudley, son équipe préférée. Elle alla se cache derrière un rayonnages avec ses grosses colonnes en bois brut et attendit un peu. En vrai, elle n'avait aucun livre à rendre. Pourquoi mentait-elle?
Parce que tu es amoureuuuuuuuse!!
N'importe quoi.

Ginny revint à sa place et s'assit en face de David:
- Je ne sais pas du tout comment on avance avec les points dans notre maison mais ça a pas l'air de se passer mal. J'espère que les Serpentard vont remonter! Hum... heu... dragées surprises? proposa la rouquine en tendant un petit sachet qu'elle avait gardé de ses inoubliables soirées jeux dans sa salle commune.
Bravo Ginny! Tu marques un point dans son coeur, c'est sûr!
Mais non, la Poufsouffle essayait juste de faire amitié, c'était évident, non?

Le jeune Serpentard avait envie de se gifler lui-même, pourquoi avait-il dit ça ? Vu la tête que sa camarade Poufsouffle faisait et la teinte rouge de ses joues, elle avait entendu ce qu'il avait murmuré. Il avait bien vu un bref sourire sur son visage, mais il pariait que c'était un sourire forcé et qu'elle était tout simplement très gênée. En plus de cela, lorsqu'elle avait vu qu'il la regardait, elle s'était levée avec hâte pour rendre "un livre". Il se faisait sûrement des idées. Oui, c'était sûrement ça. Décidément, il ne comprenait pas pourquoi il ressentait ça. Peut-être de l'amour ? Non, sûrement pas, il devait être malade. Lorsqu'il la vit s'éloigner avec un sac couvert de badges des Canons de Chudley, il sentit son cœur faire un bond. C'ÉTAIT SON ÉQUIPE PRÉFÉRÉE !
Il attendit le retour de Ginny en se forçant à avoir l'air détendu, d'ailleurs, il ne comprenait pas, d'habitude, il se sentait parfaitement à l'aise et était toujours détendu, mais en la présence de la jeune rousse, toute sa confiance s'évaporait petit à petit. Il ressentait des picotements et vu les regards curieux que lui lançaient certains des passants, il comprit qu'il devait être encore plus rouge qu'il ne le pensait. Comment avoir l'air d'être confiant et détendu lorsqu'il ressemblait à une tomate ? C'était tout simplement impossible ! D'ailleurs, il ne comprenait même pas pourquoi il rougissait... Il fusilla du regard tous les passants qui n'avaient toujours pas détourné le regard, ceux-ci battirent rapidement en retraite. Même si on voit une tomate à la bibliothèque, ceci n'est pas une raiso de la fixer ! Lorsque Ginny revint et commença à lui parler, il sursauta s'attendant à ce qu'elle prenne plus de temps à rendre le livre.

- Oula, tu as été rapide. Je pense aussi que Poufsouffle a une bonne position, d'ailleurs félicitations si c'est la cas ! Des dragées surprises ? Hum... Pourquoi pas. J'espère que je n'aurais pas un goût de vomi comme la dernière fois. Que j'en ai mangé.

Il grimaça de manière comique et fixa intensément la rousse. Il n'arrêtait pas de penser qu'elle était la plus belle et gentille fille qu'il avait rencontrée et lorsqu'il s'en rendait compte, il redevenait rouge. Mais tout de même ses beaux yeux verts, ses cheveux roux, son sourire... Il sursauta une deuxième fois. Quelle était son problème ? Que lui arrivait il ? Il commençait à avoir chaud et il enleva son écharpe verte d'un geste qu'il voulait assuré en esperant que le jeune fille ne remarque pas sa gêne.

Ginny ne pu s'empêcher de rire quand Martin sursauta à son retour. Son sursaut l'avait fait elle-même sursauter car elle ne s'y attendait pas du tout. Pourtant, elle n'avait pas été très silencieuse. David devait penser à autre chose.
David parla de la fois où il était tombé sur le goût vomi et fit une grimace.
Même en faisant une grimace il est beau, songea Ginny. Puis elle sursauta. Quoi quoi quoi? Qu'est-ce qu'elle venait de penser?! C'était du grand n'importe quoi. La Poufsouffle lui tendit un peu brusquement le sachet pour qu'il choisisse tandis qu'elle prit un bonbon vert.
- Hum, s'exclama-t-elle en le savourant, c'est goût pastèque. Tant mieux, la dernière fois je suis tombée sur cire d'oreille!
Elle rit et regarda un instant David. Elle était sous le charme de ses beaux yeux bleus, ses cheveux sombres comme la nuit, cette petite fossette quand il souriait... tellement sous le charme qu'elle oublia son bonbon et failli s'étouffer avec. Elle l'avala tout rond et tenta de toutes ses forces de ne pas tousser mais finit par éclater de rire, un espèce de rire nerveux.
- Oula, désolée! Je l'ai avalé de travers, c'est pour ça! Attention, je tente le marron, le jaune et le rose en même temps! S'exclama la rouquine en piochant de nouveau dans le sachet.
Elle jeta un regard malicieux à son camarde avant de les avaler d'un coup. La bouche pleine, elle dit:
- Attend, j'analyse...
Au début, elle riait, puis lentement, son visage se fit pâle et ses yeux s'arrondirent. La rouquine prit le sachet et regarda les goûts inscrits a dos, puis fit une grimace de dégoût:
- Oh, bêrk... terre, oeuf pourri et barbe à papa! Bon, je vais quand même les finir...
Un, deux, trois, d'un coup! Ginny en avala deux, mâcha le troisième et l'avala tout rond aussi. Puis elle fit une grimace comique en direction de David, et rougit presque aussitôt quand ses yeux rencontrèrent les siens, de la couleur d'un océan nocturne.

Le jeune Martin éclata de rire lorsqu'il vit que ses sursauts avaient fait sursauter la jeune fille et sut qu'elle avait déjà eu le goût de la cire d'oreille. Il prit un bonbon rouge et un bonbon bleu.

- Oh, ça devait être dégoûtant. J'ai déjà eu le goût de chaussette puante, je peux te dire que je n'arrêtais pas d'avoir des hauts le cœur rien qu'en voyant des chaussettes tellement cet épisode m'avait traumatisé. Ne t'inquiète pas à moi aussi, il m'arrive d'avaler de travers. Œuf pourri et barbe à papa ? Je pense que j'aurais pire...

Son regard s'attarda sur le visage de la jeune fille... Elle était tellement belle... Son sourire montrant de belles dents blanches avec quelques canines qui ressortaient, son visage ovale, sa peau pâle constellée de taches de rousseur, ses beaux yeux verts qui le regardaient lorsqu'elle riait. Le jeune David se souvient des récits de Nicholas à chaque fois qu'il tombait amoureux et le jeune Serpentard en avait les symptômes. Bon peut-être qu'il devrait se rendre à l'évidence, inutile de se voiler la face plus longtemps, elle lui plaisait un peu, même beaucoup, non même le mot plaire ne pouvait qualifier ce sentiment, il était amoureux. Il mit rapidement les deux bonbons dans sa bouche pour reprendre ses esprits et s'arrêta soudainement, son teint pâle était devenu verdâtre, il se força à les avaler les larmes aux yeux. Une expression de pur dégoût était apparue sur son visage.

- Eurk, goût de vomi et de chaussettes puantes.

Il fixa le paquet de dragées surprises avec appréhension décidément, il n'avait pas de chance. Lorsque son regard recroisa celui de la jeune rousse, un silence gênant commença à s'installer. Le jeune homme repensa à tout ce qu'il ressentait pour elle. Alors David fit la chose la plus osée de sa vie même s'il venait de réaliser ses sentiments à l'instant, il fit une confession de toute façon, il n'était pas du genre timide.

- Je crois que je suis amoureux...de toi...

Voilà, c'était dit, le jeune Serpentard ressemblait à une tomate tellement il avait rougi et cela se voyait encore plus à cause de son teint très pâle. Il l'a regarda droit dans les yeux.

La Poufsouffle rit quand David lui annonça qu'il était tombé sur les goûts vomi et chaussette puante. Elle allait ajouter quelque chose mais se rendit compte qu'il avait suffit que leurs regards se croisent un court moment pour qu'ils se retrouvent à se fixer dans un silence gêné.
Ginny rougit jusqu'aux oreilles et elle sentit comme une torsion dans son estomac. Heureusement qu'elle était assise, parce que ses jambes étaient devenues molles et elle se sentait ridicule, avec la bouche à demie-ouverte et le teint d'une tomate trop cuite.
David, en face d'elle, était rouge aussi, et puis au bout d'un moment, il inspira profondément et... lui dit qu'il était amoureux d'elle.
Eh bah voilà! C'était pas si compliqué, non?
Pour une fois, la rouquine apprécia les commentaires sarcastiques de son for intérieur. David continua à la regarder et la première année était certaine que dans pas longtemps, son coeur allait arrêter de battre. Au lieu de ça, elle prit sur elle-même, inspira aussi, et lui répondit, en souriant maladroitement:
- Je crois... que moi aussi.
La Poufsouffle gloussa.
Il avait fait le premier pas. À elle de faire le deuxième. La rouquine se pencha, doucement, prudemment, sans respirer. Et elle l'embrassa.
C'était son tout premier.
Quand elle se rassit, elle ne savait pas trop ce qu'elle voulait faire. Partir en courant? Sauter de joie? S'excuser? Rire? Elle ne savait pas, pas du tout du tout. Alors elle se contenta de sourire, cette fois avec confiance.

Le jeune Serpentard sentit son cœur battre à la chamade lorsque la jeune rousse lui sourit maladroitement et lui dit que c'était réciproque. Lorsqu'elle l'embrassa, le jeune Martin pensa que son cœur allait arrêter de battre, c'était beaucoup trop pour lui. Il avait envie de hurler et de sauter de joie ou encore de faire une petite danse ridicule, en plus de cela, c'était son premier baiser. Ses joues lui faisaient mal tellement, il souriait. Il se pencha vers elle et l'embrassa. Lorsqu'il s'éloigna, il ne savait pas quoi faire, il lui répondit lui aussi par un sourire confiant, puis sortit une chocogrenouille de sa poche et la lui tendit. Il s'efforça d'avoir l'air d'être en confiance avec ses joues cramoisies et s'adossa contre sa chaise.

- Hum...Ça peut paraître soudain, mais comment tu définirais notre relation ? C'était mon premier...

Il ne finit pas sa phrase et devint encore plus rouge. Il voulait tout et rien faire à la fois. Décidément, l'amour était un sentiment bizarre et agréable. Le jeune Serpentard souriait d'un air béat, il était aux anges. Qui aurait cru qu'il tomberait amoureux et que ça serait réciproque ? Si une personne lui aurait prédit ça dans le passé, le jeune homme l'aurait traité de folle. Puis finalement, reprenant un peu ses esprits, il regarda la jeune rousse droite dans les yeux attendant la réponse à sa question.

@Ginny Brown