Quelle superbe passe de Sienna, directement dans les bras d'Emilia ! C'était vraiment parfait. Heureusement que les Crochets d'argents pouvaient compter sur une gardienne aussi solide sur les relances. C'était vraiment très avantageux pour se remettre dans le match après avoir encaissé un but. Et en ce moment, les Serpentards avaient bien besoin de cela. Il y avait déjà 90 points d'écart dans ce match et cela allait être très dur à rattraper. Mais Emilia ne perdait pas espoir dans ce match !

Notre petite héroïne se retrouvait avec le souafle dans les mains et à quelques mètres des anneaux des Poufsouffles. Maintenant c'était à elle de jouer ! La petite brune réfléchit un cours instant. Elle ne pouvait pas attendre des heures avec le souafle contre elle car la poursuiveuse adverse la collait de près. La moindre erreur et Deryn se jetait sur la balle. Emilia décida donc d'avancer en collant le souafle très fort contre sa poitrine pour ne pas le perdre.

C'était la partie du jeu qu'elle préférait. Elle sentait le vent fouetter son visage et ses mains trembler à cause de la vitesse. La moindre petite faute la ferait tomber du balai ou perdre le souafle. C'était pour cette pression et cette adrénaline qu'Emilia jouait au Quidditch. Et c'était peut être la première fois du match qu'elle ressentait cela.

Action : Progresser en B7 et Tirer

La gardienne adverse envoya rageusement le souafle à travers tout le terrain. La balle fut réceptionné habilement par Emilia qui fonça droit sur ses arceaux. Dans le même temps, Ali effectua une acrobatie qui lui permis de rediriger le cognard sur le Batteur des Serpentard qui, une fois de plus, se le prit en pleine poire. Gryffs ricana, fallait peut être lui expliquer à quoi servait la batte? Son rire s'évapora presque aussitôt car après avoir ricoché sur le Serpentard ce veracrasse de cognard se dirigea à nouveau sur lui, doublant la poursuiveuse des Vert et Argent sans y prêter attention. Était il ensorcelé pour qu'il le prenne presque systématiquement pour cible? Le timing était compliqué car il devait esquiver le cognard et arrêter le souafle dans un temps presque concomitant. Gryffs décida de tenter le tout pour le tout, d'une impulsion il plaça ses deux pieds sur le manche à balais, presque debout il continait de s'accrocher au manche. Préparant sa petite acrobatie pour esquiver le cognard. Alors lui parvint un cri de supporter dans les tribunes. Gryffs en était persuadé, il s'agissait de la voix de Minie. Un sourire idiot naquit sur son visage et il lança tout le poids de son corps en arrière. Il tira sur le manche en même temps qu'il poussa sur ses jambes. Le balais effectua un looping si serré que le cognard frôla le gardien des Hels. Il laissa ses pieds retomber, retrouvant un position plus confortable et s'élance droit sur la Poursuiveuse adverse comme s'il allait la percuter. Au dernier moment il leva les bras pour bloquer le tir.

Comment ça en reparle au sol ? Et de quelle victoire parle-t-elle donc ? Non mais ils ont de l’avance mais ça ne veut rien dire !

«- Mais ATTENDS !»

Juste à ce moment-là, je vis que le cognard se dirigeait vers moi à toute vitesse. Oh non.. le karma ? Déjà ?! Je mis mes bras devant moi comme pour me protéger mais une chose s’interposa dans la course de la balle. Oh non ! Je mis mes mains sur ma bouche interloquée par la violence du choc et aussi si reconnaissante envers Antonn qui s’était sacrifié pour moi. Voyant que la Poufsouffle était déjà partie, je tournai la tête vers mon coéquipier m’imaginant la douleur que ce doit être, non seulement de se prendre un cognard mais surtout de s’en prendre un pour la énième fois dans un même match. J’ignore si c’est son courage ou sa détermination, mais dans les deux cas je lui revaudrai ça.


«- Merci Antonn ! Tu fais un super match ! »

Lui criais-je sans m’attarder plus longtemps. S’il a pris ce risque, je ne dois pas faire passer ce sacrifice en vain. Alors repérant de nouveau, Delphilia le point jaune à l’autre bout du terrain je me redirigeai vers celle-ci.
Durant le chemin j’entendis une bribe des Crocheer’s qui nous encourageaient plus bas, j’avais beau ne pas du tout aimer ce sport qui est un peu trop… dansant à mon goût, leurs chants d'encouragement en revanche me réchauffaient le cœur et me rappelaient que toute la maison était derrière nous. En parcourant les dernières distances je pu même apercevoir une bannière dans les gradins. Ohhh une bannière à notre effigie ! Ça me redonna le sourire, pendant cette dure période.

Arrivant enfin à la taille de Delphilia, je lui tirai un peu le vêtement pour lui faire signe que j’étais revenue.


«- Ce n’est pas cool, tu m’as laissée toute seule. Je croisais les bras, me maintenant en équilibre sur mon balai. - En plus c’est vachement malpoli de m’avoir coupée la parole…mais ne t’inquiètes pas ici j’ai tout mon temps tu sais ? Tu peux me dire ce dont tu voulais me parler en bas aussi, là-haut c’est tout aussi bien tu sais ? Enfin, ce ne sont pas nos pieds qui parlent mais notre bouche, alors que l'on soit par terre ou en l'air on peut toujours le faire là. Re-saisissant le manche de mon manchevif de mes deux mains gantées, j’attendis seulement une seconde, lui laissant le temps d’ouvrir la bouche mais pas à ce qu’elle sorte le moindre mot. C’est vrai qu’il y a à faire sur ce grand terrain. Mais tu vois je suis visionnaire ! Comme je te l’avais dis, ce qui se ressemble s’assemble, tu t’es rapprochée de Gryffs en moins de temps qu’il ne le faut pour dire « Gras ». Bon bon bon, essayons de passer à autre chose, ne parlons plus de gras mais parlons amouuuur. J'adressais à la poufsoufle un petit clin d'œil. « Vous êtes deux petits aimants en fait. Qu’est ce qui te plaît vraiment chez Sorrow ? Je tournai la tête pour observer le gardien deux secondes puis je renchéris. Sont-ce ses cheveux, qui volent au vent, qui te font l’effet d’un retournement de cœur, ou alors son regard tout sombre qui te fait chavirer de ton balai ? Demandais-je en faisant légèrement tourner la queue de son engin volant. - Tu sais nous sommes entre filles, tu peux tout me dire.» Là j’avais tout d’une hypocrite, déjà parler amour me dégoûtait presque autant que le sang, mais en plus faire copines copines comme ça pour parler potins ne me ressemblait pas du tout, parler d’informations top secrètes avec Veronica c’était bien, mais parler du sentiment le plus cucul la praline de la terre c'était à vomir. Heureusement que tout ce que j’avançais était faux et m’amusait. Comme précédemment, j’essayais d’être vigilante, en ce qui concernait l’arbitre.

Enfin une action de réussie de la part de Sienna. La relance avait atteint parfaitement sa cible, et avait trouvé les mains d'Emilia. Son travail avait été fait et parfaitement réalisé. Elle avait offert à sa jeune capitaine une opportunité de tenter un tir et d'offrir éventuellement des points à son équipe. Cette dernière ne se fit pas prier et avança avec le souafle, pour se rapprocher le plus possible de la zone des anneaux adverses et tenter un tir. Sienna espérait vraiment que cela marche.

En attendant, elle regarda ce que faisait les autres joueurs du match. Par chance le cognard était assez loin d'elle, à l'autre bout du terrain. Elle ne risquait rien pour l'instant et pouvait se détendre sur ce sujet-ci.
La jeune gardienne s'ennuyait et ne savait pas comment aider son équipe. Elle décida de tenter une déstabilisation sur un des poursuiveur adverses. Elle ne savait pas trop comment s'y prendre pour réussir vu que le match était en leur faveur, et que du coup leur moral devait être au bon fixe et rien ne devrait les atteindre. Elle décida donc de lui dire :

- Elijah, un seul tir sur 3, t'as pas l'impression de n'être que le faire valoir de ta camarade ? Et en plus marquer les anneaux vides car j'ai été cognée, waouh quel espoir ?! Tu es sûr que tes camarades te font confiance pour marquer des buts ? Tu devrais peut-être te questionner dessus voire changer de post.

Action : Déstabiliser
Cible : Elijah Coyle

Comment ça en reparle au sol ? Et de quelle victoire parle-t-elle donc ? Non mais ils ont de l’avance mais ça ne veut rien dire !

«- Mais ATTENDS !»

Juste à ce moment-là, je vis que le cognard se dirigeait vers moi à toute vitesse. Oh non.. le karma ? Déjà ?! Je mis mes bras devant moi comme pour me protéger mais une chose s’interposa dans la course de la balle. Oh non ! Je mis mes mains sur ma bouche interloquée par la violence du choc et aussi si reconnaissante envers Antonn qui s’était sacrifié pour moi. Voyant que la Poufsouffle était déjà partie, je tournai la tête vers mon coéquipier m’imaginant la douleur que ce doit être, non seulement de se prendre un cognard mais surtout de s’en prendre un pour la énième fois dans un même match. J’ignore si c’est son courage ou sa détermination, mais dans les deux cas je lui revaudrai ça.


«- Merci Antonn ! Tu fais un super match ! »

Lui criais-je sans m’attarder plus longtemps. S’il a pris ce risque, je ne dois pas faire passer ce sacrifice en vain. Alors repérant de nouveau, Delphilia le point jaune à l’autre bout du terrain je me redirigeai vers celle-ci.
Durant le chemin j’entendis une bribe des Crocheer’s qui nous encourageaient plus bas, j’avais beau ne pas du tout aimer ce sport qui est un peu trop… dansant à mon goût, leurs chants d'encouragement en revanche me réchauffaient le cœur et me rappelaient que toute la maison était derrière nous. En parcourant les dernières distances je pu même apercevoir une bannière dans les gradins. Ohhh une bannière à notre effigie ! Ça me redonna le sourire, pendant cette dure période.

Arrivant enfin à la taille de Delphilia, je lui tirai un peu le vêtement pour lui faire signe que j’étais revenue.


«- Ce n’est pas cool, tu m’as laissée toute seule. Je croisais les bras, me maintenant en équilibre sur mon balai. - En plus c’est vachement malpoli de m’avoir coupée la parole…mais ne t’inquiètes pas ici j’ai tout mon temps tu sais ? Tu peux me dire ce dont tu voulais me parler en bas aussi, là-haut c’est tout aussi bien tu sais ? Enfin, ce ne sont pas nos pieds qui parlent mais notre bouche, alors que l'on soit par terre ou en l'air on peut toujours le faire là. Re-saisissant le manche de mon manchevif de mes deux mains gantées, j’attendis seulement une seconde, lui laissant le temps d’ouvrir la bouche mais pas à ce qu’elle sorte le moindre mot. C’est vrai qu’il y a à faire sur ce grand terrain. Mais tu vois je suis visionnaire ! Comme je te l’avais dis, ce qui se ressemble s’assemble, tu t’es rapprochée de Gryffs en moins de temps qu’il ne le faut pour dire « Gras ». Bon bon bon, essayons de passer à autre chose, ne parlons plus de gras mais parlons amouuuur. J'adressais à la poufsoufle un petit clin d'œil. « Vous êtes deux petits aimants en fait. Qu’est ce qui te plaît vraiment chez Sorrow ? Je tournai la tête pour observer le gardien deux secondes puis je renchéris. Sont-ce ses cheveux, qui volent au vent, qui te font l’effet d’un retournement de cœur, ou alors son regard tout sombre qui te fait chavirer de ton balai ? Demandais-je en faisant légèrement tourner la queue de son engin volant. - Tu sais nous sommes entre filles, tu peux tout me dire.» Là j’avais tout d’une hypocrite, déjà parler amour me dégoûtait presque autant que le sang, mais en plus faire copines copines comme ça pour parler potins ne me ressemblait pas du tout, parler d’informations top secrètes avec Veronica c’était bien, mais parler du sentiment le plus cucul la praline de la terre c'était à vomir. Heureusement que tout ce que j’avançais était faux et m’amusait. Comme précédemment, j’essayais d’être vigilante, en ce qui concernait l’arbitre.

Les Poufsouffle s'envolaient, c'était le cas de le dire. L'impression que plus rien ne pouvait les arrêter, même pas la neige. Après ce troisième but, l'écart s'annonçait vraiment difficile à rattraper. Mais il fallait continuer d'y croire malgré tout. Au sport, le mental jouait pour beaucoup. Bon, parfois il fallait aussi accepter la réalité. Néanmoins, dans le cas présent, le match n'avait pas débuté depuis longtemps et tout pouvait encore se jouer. Ils devaient tenir et se ressaisir.

En se déplaçant sur le terrain, Eider eut un court moment d'inattention qui lui permit d'observer le jeu de ses coéquipiers. En effet, Sienna avait visiblement repris ses esprits et avait propulsé le souafle à l'autre bout du terrain. La balle de cuir rouge tomba dans les mains de leur capitaine qui se trouvait à quelques mètres à peine des anneaux jaunes. Dans les prochaines minutes, Emilia risquait d'être le centre d'intérêt de tous les spectateurs. Si elle s'appliquait, la jeune poursuiveuse pouvait marquer !
L'espace d'un instant, l'attrapeuse des Crochets eut envie de s'inquiéter du devenir du cognard mais le moment était mal choisi. Elle devait se concentrer sur le vif d'or. La jeune fille n'avait pas eu vent de la petite balle depuis longtemps et cela n'annonçait rien de bon. Tôt ou tard il finirait bien par refaire surface et elle devait se tenir prête à agir. Eider resserra donc ses deux mains sur le manche de son Friselune - ses doigts commençant déjà à ressentir le froid qui les entourait - et inspecta attentivement le terrain de Quidditch.

Le vent lui soufflait sur le visage, sifflant à ses oreilles et Deryn exultait, comme voler était agréable ! Elle se revoyait encore quelques semaines plus tôt à dos de cheval ailé. Quelle sensation fabuleuse. Alors qu'elle traversait le terrain à toute vitesse en suivant la courbe de la balle écarlate, se demandant si des sports équestres volants existaient, la Poufsouffle ne put s'empêcher d'ouvrir un instant la bouche et, tirant la langue, goba quelques flocons. La vie était vraiment géniale si on oubliait les quelques trolls qui venaient parfois l'entacher avec leurs mauvaises idées.

La passe de la gardienne était parfaite, au grand désespoir de la Poufsouffle. Ne comptant pas s'attaquer physiquement à la poursuiveuse adverse pour récupérer la balle rouge, Deryn se contenta de freiner à sa hauteur pour suivre, impuissante, la trajectoire que prenait le souafle. Les mains de Gryffs apparurent dans son champ de vision, arrachant à la quatrième année un cri de joie.

"Wouuu ! Bien joué Gryffs ! "

Alienor, non loin de là semblait toujours en grande discussion avec la petite verte. Enfin, non. En fait Hamilton semblait poursuivre la capitaine des Hel's en bourdonnant sans cesse des... elle allait se calmer oui ? À quel moment Ali allait craquer et lui mettre un coup de batte ? La réponse viendrait sûrement plus tard. Pour le moment, un coup de sifflet venait de retentir, attirant l'attention de l'irlandaise. Une faute ? Un penalty à tirer ? Deryn n'avait pas suivi ce qui s'était passé à l'avant du terrain mais fila s'installer sur la ligne de tir. Elijah, fatigué, lui laissait la main.

Sienna regardait Emilia avancer comme une flèche, déterminée à tenter d'enfin inscrire les premiers points pour l'équipe des verts et argents. Cependant son effort fut arrêté net par l'efficacité du gardien qui protégea le bon anneau, au plus grand désespoir de la gardienne des crochets d'argent.

Les yeux de Sienna passèrent du gardien au poursuiveur des hel's. Elle fut surprise de voir que ses mots semblaient l'avoir atteint. Elle ne sut pas si c'était parce qu'il prenait pour acquis ce qu'elle venait de dire ou s'il était juste vexé, contrarié de sa tentative de déstabilisation. Dans tous les cas c'était de sa faute s'il était sur les nerfs, il avait qu'à mieux apprendre à gérer ses émotions. Elle lui rendait presque un service, celui de pointer ses faiblesses et de lui permettre de travailler sur sa gestion des émotions ultérieurement.

Mais pas le temps de plus épiloguer sur ce sujet que l'arbitre siffla un penalty. Sienna ne comprenait pas, elle n'avait vu aucune faute. Malheureusement elle comprit que ce jugement était en leur défaveur. Elle ne put s'empêcher de raler sur son équipe :
- Mais faites attention, mince ! Ce n'est vraiment pas le moment de se prendre des penaltys... sérieusement...

Sienna devait alors se concentrer et essayer d'anticiper le tir de son adversaire. Ce fut la poursuiveuse Deryn qui s'avança pour tirer ce penalty. Sienna bondit vers l'anneau qu'elle voulait protéger en esperant que celui-ci soit le bon et qu'elle pourrait faire barrage de son corps et empêcher les jaunes et noirs de creuser encore un peu plus leur tombe, en creusant l'écart et marquant de nouveaux points.

Action : arrêter le tir.