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11 mars 2023, 10:14
 Cours RP 7A  Multi moldi
Samedi 25 janvier 2048, un peu avant 8h30.

Le message envoyé la veille était des plus clairs : les groupes étaient faits, les instructions données.

Présentez vous à l'heure indiquée derrière votre nom dans la cour de la tour de l'horloge. Munissez vous de vêtements adaptés à la vie moldue, de votre baguette et de votre manuel de Sortilèges. Attention, le portoloin ne vous attendra pas.

Sarah avait du attendre le dernier moment pour prévenir les élèves. Non pas qu'elle s'amusait à leur faire la surprise mais la direction n'avait reçu que la veille au soir les dernières informations. Ne souhaitant pas donner de faux espoirs à ses élèves ou, selon les cas, les faire stresser inutilement, Sarah n'avait donc pas abordé le sujet du jour la semaine précédente, prévoyant une séance purement théorique en salle de classe au cas où.

Debout dans la cour, à quelques pas de la corde qui leur servirait de portoloin, la professeure de Sortilèges attendait donc les élèves du deuxième groupe. Pour une sécurité optimale, elle avait divisé le groupe classe des septième année déjà assez petit en groupes de quatre à six élèves. Mieux valait des petites classes efficaces et discrètes plutôt qu'un grand troupeau excité et long à mettre en action.

La Galloise jeta un coup d'œil sur sa montre répondant à la dernière question du jeune Jefferson qui allait rejoindre sa salle commune après ce cours matinal. La deuxième équipe issue des maisons Serdaigle et Poufsouffle n'allait plus tarder à priori.

Dès qu'elle apercevrait l'un des quatre élèves attendus, elle l'inviterait à se saisir de la corde. Les heures de fonctionnement était réglées et les retardataires n'auraient pas de session de rattrapage. Elle ne plaisantait pas en disant que le portoloin n'attendrait pas.


@Maggy Thompson, @Aelle Bristyle, @Coelestin Noestlinger et @Alyona Farrow, nous voilà partis ! Attachez vos ceintures, je repasse dans une semaine environ.

Professeure de Sortilèges depuis Septembre 2046
DDM de Serpentard mars- juin 2047 / DDM de Poufsouffle septembre 2047 à février 2049

11 mars 2023, 11:53
 Cours RP 7A  Multi moldi
Hop là ! Je suis en absence totale pour la semaine donc j'essaie de faire extra express, déso pour la qualité ! merci pour le rp!

Comment ? Non ! Miss Priddy est bien plus sournoise et égoïste que je ne l'imaginais. Elle aurait dû me prévenir -au moins, deux voire trois semaines avant ! Je déteste les imprévus. Je déteste quand les cours ne se passent pas comme d'habitude. Et en plus, je hais les Portoloins ! Mais bon, c'est un cours et je dois m'y rendre, et malgré tout Miss Priddy est une de mes professeures préférées alors si l'expérience en vaut la peine, je lui pardonnerai.

Arrivé sur place le premier, évidemment je suis la créature la plus ponctuelle qui soit, je me saisis de la corde avec un dégoût certain. Je me demande si elle a été lavée et si non, si je vais tomber malade après ce contact avec l'objet fort douteux. J'ai envie de faire confiance à la professeure, mais ces derniers temps... elle me fait peur. Au moins j'ai respecté la consigne : je porte des vêtements très moldus. J'ai l'habitude avec tous nos voisins chez moi. J'ai une superbe robe qui tombe un peu en bas de mes genoux et au cas où la professeure me décevrait un peu plus avec une activité sportive, j'ai mis un short en-dessous pour qu'on ne voit pas.. ce qu'on ne saurait voir. Mes cheveux sont tressés, j'ai un nœud mignon dans les cheveux, des collants épais en laine pour ne pas attraper froid, une petite laine et un manteau un peu ample et à la coupe assez masculine, mais je n'avais rien d'autre. Tant pis.

Mon cœur manque un battement en constant que la terrible et désagréable et profondément machiavélique mais surtout tragiquement détestable Aelle Bristyle la Sauvage est là. Bien sûr, on a beaucoup de cours en commun. Mais qu'elle ne m'approche pas, sinon je dirai à Miss Priddy qu'elle m'a tapé ! Bristyle me fait particulièrement peur aujourd'hui. J'ai peur qu'elle me juge, qu'elle juge ma tenue et se moque de moi, étale une éventuelle transphobie que je ne lui connais pas mais qui ne m'étonnerait pas d'elle. Instinctivement sans lâcher la corde, je viens me coller un peu à la professeure de Sortilèges. C'est mon bouclier humain.

♦ Étudiant.e à l'IMSM - #b45f06
Appelez-moi Ada ou Lest ! ♦

13 mars 2023, 10:58
 Cours RP 7A  Multi moldi
25 janvier 2048
7ème année



L'excitation se dispute avec l'angoisse. Ce matin, je ne sais pas sur quel pied danser, aussi préféré-je me concentrer sur le choix de ma tenue. J'ai dû soulever mes nombreuses capes d'été, d'hiver et de mi-saison, repousser mes robes de sorcières (des noires, des violettes, des bleus foncés et même une couleur suspicieuse entre beige et blanc cassé), mes nombreuses robes de travail, mes pulls d'uniforme, mes pantalons noirs, mes chemises, bref, j'ai fouillé jusqu'aux tréfonds de ma garde-robe pour extirper du meuble les quelques reliquats moldus que je traîne toujours dans ma valise — au cas où. On nous prend tellement la tête avec le secret magique depuis quelques années que je prends désormais toutes les dispositions nécessaires pour avoir toujours de quoi m'infiltrer dans l'autre monde dans mes valises.

J'enfile la chose bleuâtre avec une mine de dégoût tout en pestant intérieurement contre Sarah Priddy. Comment appellent-ils cela, déjà ? Un jean ? Merlin, que la matière est inconfortable et lourde, elle m'enserre les jambes et m'étouffe ! J'apprécie l'initiative de Priddy. Après tout ce n'est pas tous les jours que nous avons l'occasion de quitter notre vieil internat Écossais, et je veux bien accorder à la femme la capacité de m'intéresser quoi qu'elle fasse, mais le monde moldu ? Et en petit groupe ? Elle et moi, dans un petit groupe ? Mes entrailles se tordent déjà d'angoisse. Je n'ai pas passé les dernières semaines à faire comme si pour me retrouver dans cette situation.

Comme si je n'avais pas pleuré devant elle, comme si je ne lui avais pas révélé l'existence d'une relation dont personne d'autre n'est au courant, comme si je ne m'étais pas ridiculisée devant elle et comme si je n'avais pas envie de disparaître dans un nuage de fumée à chaque fois qu'elle pose ses yeux sur moi.

Mon jean enfilé, je fais quelques gestes des jambes pour tester la flexibilité du vêtement. Je lève la droite, la gauche, je fais un squat. Assis sur le matelas, Zikomo semble me juger. Je lui jette un regard noir pour la forme et enfile une simple chemise blanche. Une question se pose alors : qu'ajouter de plus par-dessus ? Je doute que nous allions très au sud et que ce soit dans le monde sorcier ou le monde moldu, l'hiver reste le même chez tout le monde : sans manteau, le froid me frigorifiera. Mais je n'ai que des capes. Je farfouille dans mes affaires jusqu'à trouver un pull en col en V noir. Il est un peu fin mais cela devra bien suffire. J'ajoute à mon étrange accoutrement des bottines, un bonnet en laine enfoncé jusqu'aux yeux et une drôle d'écharpe bi-colore : un côté rouge et un côté jaune. Nom de Merlin, j'ai le charme d'un veaudelune. Je me regarde de devant, puis de derrière. J'ai beau ne pas accorder d'importance à mon apparence, aujourd'hui je me sens particulièrement mal à l'aise.

La lanière de mon sac d'école sur l'épaule, je vérifie que mes affaires s'y trouvent, puis je prends la direction de la sortie après avoir salué Zikomo. Sur le chemin, je lance un regard à Thompson qui a le malheur de lever les yeux au même moment. Je lui marmonne un : « À tout à l'heure » en m'enfuyant avant qu'elle n'ait la terrible idée de proposer qu'on fasse le chemin ensemble.

J'arrive en vue du point de rendez-vous lorsque je me rends compte que je tiens ma baguette entre mes doigts. Je lui lance un regard embêté et me contorsionne pour tenter de la faire entrer dans l'une des poches de mon pantalon. Devant, ça ne passe pas ; et que dire de derrière ?

« Mais c'est quoi ce froc, Merlin ! »

J'ai toujours l'habitude de porter des robes de sorcière avec de très, très grandes poches. Je n'ai pas le temps de lancer un sortilège d'extension sur les choses ridicules qui tiennent lieu de poches à ce pantalon, alors que faire ? J'entends de nouveau la voix de papa, l'été dernier : « Tu voudrais pas que je t'achète un fourreau pour ta baguette ? ». Je lui ai plus ou moins répondu que je n'avais besoin de rien, toute fière que je suis d'être une jeune femme indépendante de dix-sept-bientôt-dix-huit-ans. Maintenant, j'ai bel et bien dix-huit ans et je me rends compte que si je l'avais écouté il y a six mois, je n'aurais pas à tortiller pour savoir que faire de mon fichu catalyseur. Je fais donc la seule chose possible dans ma position : j'arrache chemise et pull de mon pantalon, passe ma baguette entre ce dernier et mon ventre, et camoufle le tout avec mes vêtements. Tout ira bien.

J'arrive au lieu de rendez-vous. Une Sarah Priddy et un Coelestin Noestlinger m'accueillent. Je remercierais presque ce dernier de m'étonner suffisamment pour me détourner de ma professeure. Je le regarde de haut en bas en lui jetant des coups d'œil très rapides qui se veulent discrets avant de me placer à ses côtés et d'attraper la corde. Je salue Priddy du bout des lèvres et baisse les yeux pour ne pas avoir à la regarder et surtout ne pas être tentée de jeter des regards interloqués en direction de Noestlinger.

Ce n'est certes pas la première fois que je le vois affublé de la sorte. J'ai remarqué lors de nos quelques cours en commun, après avoir ravalé les insultes qui me viennent toujours en tête lorsque je l'aperçois, qu'il lui arrive de se vêtir de façon non standard. Je ne sais pas ce qui le pousse à ce choix de vêtement, mais ce que je sais c'est que sa tronche ne me revient pas — qu'il porte des robes ou des pantalons. Cela étant, je dois bien avouer que ça a un quelque chose d'étrange. Pour un esprit comme le mien qui aime que les choses soient toujours à leur place et qu'elles ne dévient pas du chemin qu'elles doivent suivre, c'est perturbant de voir Noestlinger habillé de robe et des collants. Si cela avait été un total inconnu, je n'aurais pas réagi de la sorte. Je me serais contentée d'un regard étonné. Mais là, c'est lui. Et le seul fait de le voir dans cette robe alors qu'en apprenant qu'il faisait partie de mon groupe je l'avais imaginé plus ou moins habillé comme moi, ça me dérange, voilà tout. Comme s'il faisait toujours exprès de me perturber.

C'est partie pour une excursion ! Sarah a parfois des idées un peu farfelues, j'ai hâte de voir ce qu'elle leur réserve.
@Maggy Thompson, je me suis permis une liberté pour le moment où Aelle était encore dans le dortoir : puisqu'il est tôt, je suis partie du principe qu'elles se sont croisées en sortant du lit. Aelle toujours aussi malpolie mais Maggy est habituée depuis sept ans.

15 mars 2023, 21:58
 Cours RP 7A  Multi moldi
25 JANVIER 2048, AVANT 8H30
COUR DE LA TOUR DE L'HORLOGE, POUDLARD

Alyona, 18 ans



Des vêtements de moldu et un portoloin. Quel genre de cours pourrait nous amener à quitter Poudlard pour nous rendre dans des lieux moldus ?

Le message reçu la veille a fait naître un sourire intrigué sur mon visage. Rares sont les fois où nous avons été amenés dans le cadre de nos cours à quitter Poudlard pour nous rendre dans le monde moldu. C'est d'ailleurs un monde que je connais bien peu, mais que je ne souhaite pas particulièrement découvrir davantage, si ce n'est pour en connaître les dangers. Et je ne saurai dater la dernière fois où j'y ai mis un pied. Je me souviens de cette visite de Londres avec Anaë, visite qui flotte dans ma mémoire comme un fantôme d'une période depuis longtemps finie, visite parée de mille lumières et de sourires. Je me souviens d'autres petits moments, de scènes, de visages, d'impressions, de sensations, de couleurs, de lumières, de sourires, de mots murmurés et hurlés ; mais cela me paraît être si lointain ! Il faut dire que je n'ai pas pour habitude de côtoyer des moldus. Ils sont trop différents de nous, nous ne pouvons pas vivre en harmonie avec eux, contrairement à ce que l'on pourrait penser. Ils n'ont d'ailleurs rien à m'apprendre, et c'est peut-être pour cela que je connais mal leur monde.

Vêtue d'une salopette bleue et d'un pull rayé orange et bleu foncé, une écharpe crème autour du cou, je me dirige vers la cour de la tour de l'horloge. Mon pas est rapide : je ne veux pas arriver en retard. Et peut-être qu'au fond de moi se cache aussi une certaine impatience. Je suis bien trop curieuse quant à ce qui nous attend. Qui y aura-t-il d'ailleurs ? Je veux savoir, et la seule manière de savoir est d'arriver rapidement au lieu de rendez-vous.

En marchant, je tente de glisser ma baguette quelque part sur moi, là où elle ne pourra pas être aperçue ou me gêner. Nous allons dans le monde moldu, et Merlin sait qu'on m'a bien assez répété l'importance du secret magique et l'importance de garder sa baguette à l'abri des retards indiscrets. C'est finalement dans une de mes bottines que je parviens à la cacher, recouvrant le haut de ma baguette avec le bas de mon pantalon.

Je n'ai absolument aucune idée de ce qui m'attend. J'ai bien cherché à comprendre, imaginant des situations qui pourraient nous amener à prendre un Portoloin, réfléchissant à des sorts qu'il nous serait utile de connaître chez les moldus. Mes recherches n'ont pas abouti, et peut-être que c'est mieux ainsi. Le plaisir de la surprise peut être fort agréable de temps en temps. Je crois d'ailleurs qu'au fond, je n'ai pas tellement envie de savoir tout de suite ce qui nous attend lors de ce cours.

*Surprise ?* Le mot se répète en écho dans mes pensées lorsque j'arrive dans la cour. Pour une surprise, en voici une : Aelle Bristyle et Coelestin sont tous les deux là, eux qui ne peuvent pas se regarder dans les yeux. Un sourire mi-figue mi-raisin s'impose à mon visage, mais il disparaît bien vite. Je me reconcentre rapidement sur ces yeux tournés vers moi, échappant à mes réflexions.

« Bonjour. »

Un sourire poli accompagne ma salutation. En m'approchant, j'attrape la corde présentée, me plaçant à côté de Coelestin. Je me demande combien d'autres personnes se joindront à nous, et qui pourraient-elles être. J'espère que d'autres personnes arriveront, je crois que je ne me sentirais pas très à l'aise entre Aelle et Lest. Non pas que je ne les apprécie pas, au contraire ! Mais il navigue entre eux quelque chose de bien trop désagréable que j'ai du mal à supporter.


Merci pour ce cours RP !

#466962Étudiante à l'Institut de Médicomagie et des Sciences Magiques — spécialité botanique
présence partielle

16 mars 2023, 22:34
 Cours RP 7A  Multi moldi
25 janvier 2048
Dortoirs de Poufsouffle
7e année


Ce n'est pas dans l'habitude de la jeune fille d'être en retard. Elle ne l'a presque jamais été depuis qu'elle vit dans ce château. Pourtant, la dernière ligne du message de Miss Priddy lui met la pression. Elle s'est levée en avance. Très en avance. Voire peut être même trop en avance. Elle voulait avoir le temps de bien se réveiller, de bien se préparer avant le cours. Cependant, les bras de Morphée l'ont retenue quelques secondes de plus. Elle entendait le bruit habituel de la préparation d'Aelle. Mais elle était dans cet état à la limite des rêves et de la réalité. Quand tous les sons semblent différents, soit plus forts soit plus doux.

Ce sont ses pensées qui sortent la jeune brune de ce presque-sommeil. Ces mêmes pensées qui ont parcouru les courbes du visage de Luana, l'air frai des cours d'astronomie, la douceur du ciel du soir. Ces pensées qui se sont arrêtées sur ce retard impossible pour le cours du jour. Comme si toute son énergie lui était soudain revenue, la brunette se lève rapidement hors de son lit, le refais et commence à s'activer. Elle voit du coin de l'oeil Aelle s'habiller en Moldu. Et la jeune fille se maudit de n'avoir pas su résister aux bras de Morphée. Heureusement, elle avait préparé sa tenue hier. Pour éviter tout retard. Un ample pantalon crème avec un gros pull arc-en-ciel. Des mitaines. Un peu de couleur d'automne, de ciel, de reflet pour bien démarrer la journée.

La brunette tourne la tête vers Aelle et Zikomo, pour mesurer son retard. Leurs regards se croisent, ce qui à l'air d'embêter sa colocataire qui marmonne quelques mots, comme à son habitude. Maggy sourit légèrement, même si c'est plus à son dos franchissant la porte qu'à ses yeux qu'elle le lui adresse. Une cohabitation sans accrocs. Sans pétillement non plus. La brunette repose ses yeux dans son alcôve, à la recherche de sa baguette. Elle finit par la trouver par terre, au pied de la table de nuit. Encore une fois elle a du la faire tomber pendant la nuit.

D'un pas pressé, elle prend le chemin du point de rendez-vous, tout en glissant sa baguette le long de son avant-bras, dans sa manche. Un fourmillement d'excitation se répand dans son corps, le long de son échine, jusqu'au sommet de son crane et jusqu'au bout de ses doigts. Cette matinée s'annonce intrigante. La jeune fille a hâte de changer d'air, d'aller autre part. D'apprendre. Et ce Portoloin semble le meilleur moyen de réaliser tout cela. Elle presse le pas, se rendant compte que tout le monde semble arrivé. Elle repère une tête familière, hormis Aelle. Qui lui réchauffe le cœur jusqu'au bout des ailes. Un léger sourire flotte sur ses lèvres lorsqu'elle approche le petit groupe.

Un boujour essoufflé s'échappe de son être. Elle adresse un sourire à la jeune Serdaigle et reconcentre ses yeux sur la professeure. Désolée du retard, enfin je pense que je suis encore dans les temps sinon vous ne seriez sans doute plus là. Trop de paroles qui sortent de sa bouche pour un matin. Trop de paroles qui sortent de sa bouche tout court. Elle a pris l'habitude d'observer plus que de parler. Elle se maudit intérieurement de ne pas s'être limitée aux simples formules de politesse. Et ce qu'elle observe tout en attrapant la corde un peu en retrait, c'est une atmosphère à la fois peu agréable et douce. Le fourmillement revient dans sa main et se mêle à l'appréhension des Portoloins. Même si ce n'est pas la première fois qu'elle en prend, elle n'en garde pas des souvenirs exceptionnels.

Pourquoi passes-tu autant de temps dans ma tête ? Parce qu'il y fait toujours beau.

18 mars 2023, 11:24
 Cours RP 7A  Multi moldi
Sarah termina sa conversation avec l'ancien Préfet en Chef avant de se retourner vers le petit groupe maintenant au complet. Instinctivement, elle fit un pas en arrière pour retrouver son périmètre minimal de sécurité. Pourquoi Noestlinger se collait-il à elle à ce point ?

" Tout le monde est là Monsieur Noestlinger, il y aura de la place pour tout le monde sans se serrer, ne vous en faites pas. Je suis désolée de vous avoir pris au dépourvu en vous annonçant notre sortie hier seulement mais,j'attendais de recevoir les dernières autorisations pour notre sortie et je ne voulais pas vous donner de faux espoirs. Nous partons donc pour Londres d'un instant à l'autre. Nous allons atterrir dans une maison actuellement en vente dans une rue fréquentée de la capitale moldue. Emplacement idéal pour un petit cours pratique. Pour notre sécurité à tous, deux membres de la brigade des brise-mémoire seront présents également. Rassurez-vous, ils resteront tranquillement dans la cuisine pendant que nous occuperons ce qui était un salon. Ils sont là pour agir rapidement si jamais un de vos sorts tournaient mal et que les passants venaient à détecter quelque chose de bizarre. Pour le moment, ils n'ont rien eu à faire d'autres que de grignoter des biscuits, je compte sur vous pour que ça dure. "

Elle se retint de rire. En vérité, il y avait très peu de chance que les sorciers du ministère aient à intervenir. La maison était entièrement sécurisée et, au pire, les moldus penseraient qu'ils étaient un peu fatigués en cette fin d'hiver. Sentant une vibration dans la sa main droite le long de la corde, la sorcière reprit rapidement la parole.

" Accrochez-vous, nous partons ! "

Quelques instants plus tard, la petite troupe apparaissait dans un salon un peu désert. Canapé et fauteuil avaient été recouverts de draps pour éviter qu'ils ne prennent la poussière. Un tapis était roulé dans un coin de la pièce et une table basse, fraichement lavée trônait au milieu des assises. En son centre une pile de parchemins indiquaient que l'enseignante était déjà passée par là, tout comme la lumière magique qui flottait au plafond. Les fenêtres de la pièce bien que grandes éclairaient assez peu du fait de l'heure matinale et des nuages bas qui recouvraient Londres ce matin-là. Sarah tira les rideaux plus par réflexe que par nécessité.

" Bien. Vous pouvez vous assoir si vous le souhaitez. Selon vous, quel sortilège sommes-nous venus travaillé et pourquoi ici ? "

Professeure de Sortilèges depuis Septembre 2046
DDM de Serpentard mars- juin 2047 / DDM de Poufsouffle septembre 2047 à février 2049

20 mars 2023, 12:45
 Cours RP 7A  Multi moldi
Je lève un sourcil aux paroles de Priddy ; Londres ? Je ne m'attendais pas à un endroit si fréquenté mais pourquoi pas. Je commence à émettre des hypothèque quant au sujet du cours sans pouvoir deviner exactement ce dont il s'agira. La professeure énonce quelques consignes, je garde les yeux baissés sur nos mains accrochées à la corde. Je me crispe légèrement en sentant la vibration dans la corde et lorsque le départ est annoncé. Puis la magie nous avale, nous secoue et nous recrache à des kilomètres de là.

Je lâche la corde. Les yeux fermés, je lutte pour ne pas m'éloigner des autres : trop de risque de tituber. Je prends le temps d'avaler trois grandes inspirations pour éloigner la nausée et le sentiment de malaise qui m'envahit toujours lorsque je voyage à la manière sorcière, que ce soit en portoloin ou en transplanant. Je ne sais pas pourquoi je déteste ça, mais je déteste ça.

Lorsque je suis en capacité de marcher sans trébucher, je n'attends pas d'être invitée à le faire pour effectuer quelques pas dans la maison qui nous accueille. Je regarde autour de moi, guette les bruits dans la rue et tends l'oreille pour surveiller la présence des deux brises-mémoire dont a parlé la professeure. Je m'attendais à atterrir dans un environnement typiquement moldu mais ce n'est pas tant le cas que cela. Des meubles sous des draps blancs, un tapis roulé. Une pièce sans aucune vie — tout à fait ce que l'on pourrait s'attendre d'une maison en vente, après tout.

Mes pas résonnent sur le sol de cet intérieur vide. Je fais le tour de la pièce, jette un œil par la fenêtre. Surtout, je m'éloigne de mes camarades dans un mouvement inconscient et tout à fait naturel. Je me poste dans un coin et m'appuie contre un mur. Ici, j'ai une vue de choix sur la pièce. Et sur Sarah Priddy, près de la fenêtre, qui s'adresse à nous comme elle le fait toujours lorsque nous sommes dans sa salle de classe. Le ton est le même, l'expression de son visage également. La seule chose qui change, c'est justement l'environnement et le nombre d'élève qu'elle a en face d'elle. J'enfonce les mains dans mes poches en faisant mine d'ignorer le malaise qu'elle m'inspire.

Habituellement, depuis le début de l'année je veux dire, je ne réponds pas à ses questions. Disons que je n'y réponds plus. Trop de risque de voir son regard croiser le mien et d'y trouver un jugement sévère. Même près de quatre mois après notre lamentable entrevue, je crains encore qu'elle me rappelle mes larmes et mes aveux de ce jour-là.

Aujourd'hui cependant, parce que nous ne sommes plus à Poudlard peut-être, la réponse à sa question me vient instantanément et je n'ai pas envie de la garder pour moi. Non pas que je souhaite particulièrement lui répondre ou même briller d'une quelconque manière, je n'en suis plus là, Merlin merci. Mais c'est comme si les règles avaient changé. Plus de Poudlard. J'ai laissé mes souvenirs là-bas. N'est-ce pas ? C'est du moins l'impression que j'ai.

« Repello Moldum. Le sortilège Repousse-Moldu. »

Mon regard la fixe mais je ne parviens pas à lutter contre le malaise grandissant dans mon corps. Rapidement, mes yeux se mettent à papillonner. À droite, à gauche, le long de la robe de Noestlinger, la silhouette familière de Thompson, avant de revenir à son visage.

« Et pourquoi ici ? » Je ravale un sourire amusé et jette un oeil vers l'endroit que je suspecte être la cuisine. « Parce que c'est difficile de s'entraîner à un tel sortilège dans un endroit sans moldus. »

Mes réponses sont énoncées clairement et sur le ton académique et un peu détaché qui est toujours le mien lorsque je m'adresse à mes professeurs. Je dois bien avouer cependant que je me permets cette petite teinte moqueuse, cette petite liberté dans le ton seulement parce que c'est elle que j'ai en face de moi et pas un autre professeur.

20 mars 2023, 22:11
 Cours RP 7A  Multi moldi
Comme toujours après l'usage d'un Portoloin, le contenu de mon estomac remonte instantanément dans ma gorge et je dois me faire violence pour ne pas retapisser les lieux étrangement vides. Heureusement, je n'ai pas pris de petit-déjeuner en prévision... ce qui aide pour les nausées, mais pas pour les étourdissements. Tant pis pour Bristyle qui doit bien s'amuser de mon état, j'ai besoin de m'asseoir.

Le sol est froid, beaucoup trop froid.
Je pensais qu'il y aurait eu quelques meubles, de la décoration et divers signes de vie mais tout est dépersonnalisé. Les draps posés sur canapé et fauteuil retiennent mon regard. Ils sont certainement chargés de poussière, me dis-je en toussant instinctivement en réaction. Je suis sûr que le voyage se serait mieux passé si Miss Priddy avait accepté que je m'approche un peu plus d'elle, mais pour une raison inconnue elle m'a repoussée. C'est vexant.

J'ouvre la bouche pour répondre à la question de la professeure, mais une voix surgit avant la mienne. Le démon a l'audace de voler ma réponse, et même la façon dont je l'aurais formulée. En a-t-elle fait exprès ? D'ordinaire, elle se tait pendant les cours de Sortilèges. Je lui jette un regard avec toute la haine dont je suis capable, mais la simple vue de son visage m'horripile tant que je m'en détourne rapidement. Elle est aussi laide qu'un chaudron mal lavé. Je me rabats sur Farrow qui me paraît nettement plus agréable à regarder. Puisque la réponse est dite, je n'ai plus qu'à attendre les prochaines consignes. Je replie mes jambes et enroule mes bras autour, puis pose mon menton sur mes genoux. Un discret soupir m'échappe.

♦ Étudiant.e à l'IMSM - #b45f06
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25 mars 2023, 09:53
 Cours RP 7A  Multi moldi
Les élèves découvraient les lieux, s'installant dans un espace qui leur convenait. Il était intéressant de voir comme chacun avait ses affinités et ses façons de faire. L'enseignante sourit devant la désinvolture de la jeune Bristyle, contente de la voir participer, une fois n'était pas coutume, au cours.

" Tout à fait ! Comme vous le dites, Miss Bristyle, il est compliqué de s'entrainer à ce sort en restant à Poudlard. "

La sorcière se dirigea vers les fenêtres toutes proches et les pointa de sa baguette.

" Je vous explique comment nous allons procéder. Approchez vous, la maison a été protégée par divers sorts, les passants ne peuvent ni nous voir ni nous entendre. "

Elle attendit un instant que les quatre adolescents soient assez proches pour reprendre. Devant la maison, juste de l'autre côté de la fenêtre, un groupe de moldus se formait. De toute évidence, ils attendaient de pouvoir traverser la voie et se massaient devant le passage piéton qui se trouvait sous la fenêtre du salon. Probablement une des raisons qui faisait trainer la vente de la demeure d'ailleurs.

" C'est une rue très passante et, comme vous pouvez le voir, les moldus traversent tous ou presque la rue dans les zones dédiées, devant la maison et là-bas, un peu plus loin. Nous allons lancer à tour de rôle nos sorts et observer les réactions de nos cobayes. Rassurez vous, ils ne souffriront nullement. Pour réussir ce sort, vous devez ressentir une envie de rejet, de dégoût. Vous levez votre baguette à la verticale puis vous prononcer la formule : rePELLo MOLdum. D'ailleurs, vous noterez que cette formule est assez originale. Repello viens du verbe latin repellere qui signifie donc, j'éloigne, je repousse. Quant à Moldum, l'inventeur du sort à pris le mot moldu et la latinisé à la va vite en ajoutant la terminaison "um" de l'accusatif masculin singulier afin de donner du sens à la formule, je repousse quoi ? Le moldu, accusatif avec un sens de collectif général. Enfin, c'était pour l'anecdote. Ce sort, se propage dans une zone sphérique autour du lanceur. Plus vous gardez votre concentration active, plus la zone sera large. Avec une bonne maîtrise, vous pouvez repousser les moldus jusqu'à une cinquantaine de mètres de votre position. Il faut évidement attendre que le sort se "répande" pour voir l'effet s'activer. Aujourd'hui, si vous atteignez les 5 mètres, c'est à dire, que vous parvenez à couvrir la totalité du passage piéton, vous pourrez vous estimez heureux. Est ce que tout est clair ? Qui se lance ? Si votre sort réussi, une légère brume devrait apparaître et s'estomper tout aussi vite. Dès que l'effet prend fin, en supposant qu'il ait fonctionné, l'élève suivant peur se lancer. nous n'avons pas beaucoup de temps, inutile d'en perdre. "


Reducio
Pour valider vos lancers, soit vous décidez de garder le contrôle de votre personnage pour une cohérence RP qui vous convient soit vous pouvez jouer vos actions aux dés. Vous lancez le dés ou je le fais à votre demande auquel cas, votre post sera édité par mes soins pour donner le résultat de l'action.

: échec total, rien ne se passe.
: une petite brume apparaît autour de vous mais le sort ne s'étend pas assez pour passer le mur de la maison et donc atteindre les moldus.
: le sort fonctionne et les moldus tout proches de la maison semblent perturbés et se rapprochent du bord du trottoir.
: les moldus s'éloignent doucement de la zone se trouvant devant la maison. Ceux qui arrivent du trottoir d'en face, sortent du passage piéton contournant ainsi votre zone protégée.
: les moldus s'éloignent de la zone se trouvant devant la maison en direction de l'autre passage piéton un peu plus loin. Ceux qui arrivent du trottoir d'en face font demi-tour, visiblement un peu perdus.
: d'un côté de la rue comme de l'autre, tout le monde s'éloigne du passage piéton pour se diriger vers le second un peu plus loin.

Professeure de Sortilèges depuis Septembre 2046
DDM de Serpentard mars- juin 2047 / DDM de Poufsouffle septembre 2047 à février 2049

25 mars 2023, 19:50
 Cours RP 7A  Multi moldi
Évidemment que la réponse est juste. Je n'en ai pas douté une seule seconde et je me rends compte en sentant le regard de la professeure me frôler que c'est tout ce que j'attendais d'elle : qu'elle approuve ma bonne réponse. Cela froisse l'ego de se rendre compte que l'on se réjouit de contenter une professeure lorsque l'on est une grande personne de dix-huit ans. Aussi me contenté-je de pincer les lèvres en réponse et de me concentrer sur la suite.

Je m'approche de la fenêtre lorsqu'elle nous invite à le faire, tout en prenant soin de mettre entre Noestlinger et moi une Thompson et une Farrow de protection — mesure de prudence pour me retenir de lui balancer une remarque acerbe au visage. Je regarde avec une curiosité non feinte les passants qui s’amassent juste devant la fenêtre. C'est à l'aide de mon regard de sorcière que je décortique avec un jugement plutôt amusé leur accoutrement et leur drôle de comportement : ils s'ameutent tous au pied d'un poteau qui clignote et ce n'est pas compliqué de comprendre qu'ils attendent que les furieux engins qui leur passent à toute allure devant s'arrêtent pour les laisser passer. Ce n'est évidemment pas la première fois que je suis aussi proche du monde moldu. Comme toujours, j'éprouve un malaise au contact de ce monde qui n'est pas le mien. Je ne partage aucun de leur code et ne comprend la plupart du temps pas leur mode de vie — c'est un monde qui ne fait que côtoyer le mien et qui ne m'intéresse guère la plupart du temps.

Aujourd'hui, c'est différent. Non pas qu'il m'intéresse davantage mais je suis ici en tant qu'étudiante alors je les observe comme j'observerais n'importe quel autre chose sujet que l'on me présenterait en classe. Je ne m'offusque sûrement pas que Priddy les appelle "cobaye" car c'est exactement de cette façon que je les vois aussi. L'idée d'observer leurs comportements si on influe d'une manière ou d'une autre leur environnement me réjouit. Surtout que j'ai conscience de l'importance du sortilège que nous allons apprendre aujourd'hui ; c'est le Secret Magique qui en dépend.

À l'instant même où la professeure commence son cours de manière peu officielle, c'est à dire debout devant une fenêtre dans le monde moldu, j'attrape mon carnet dans la poche intérieure de ma cape et m'appuie sur un mur pour prendre des notes à la va-vite. J'écoute très attentivement ce qu'elle me dit. La théorie est d'une importance capitale dans l'apprentissage des sortilèges et même si je préfère amplement la pratique, je prends toujours le temps de bien comprendre le fonctionnement d'un sort avant de tenter de le lancer.

Au milieu de mon gribouillage, je prends le temps de sourire discrètement à la remarque de Priddy. « Enfin, c'était pour l'anecdote, » dit-elle. Et moi, j'ai toujours aimé les anecdotes qu'elle distille régulièrement dans ses cours, l'air de rien. Il serait facile de se dire qu'elles sont peu utiles dans l'apprentissage des sortilèges mais c'est faux : au même titre qu'il est important d'apprendre l'histoire des sortilèges, toutes ces anecdotes qu'elle nous livre ajoute des détails et donc de la compréhension. C'est du moins ainsi que je le vois et je considère que c'est bien plus valable que les : « Elle nous saoule avec ses histoires, Priddy ! » que j'ai déjà entendu dans les couloirs dans la bouche des crétins.

Je rajoute une ou deux informations à propos du Sortilège Repousse-moldu que j'ai moi-même glanées au fil de mes lectures avant de ranger mon petit carnet : j'aurais bien le temps de rédiger une fiche au propre plus tard. Pour le moment, il est temps de passer à la pratique ! Je regarde du côté de Thompson, puis de celui des Serdaigle. Personne ne saute sur l'occasion pour passer en premier. Il est inutile de repousser le moment, nous finirons tous par passer. Je fais donc un pas en avant non sans juger sévèrement la mollesse de mes camarades — comme d'habitude.

« Je commence, » lancé-je impérieusement à l'assemblée.

Je me positionne face à la fenêtre, baguette bien serrée dans ma main. J'observe les allers et venus des moldus tout en songeant au sortilège que je m'apprête à lancer. Avant de faire quoi que ce soit, je répète trois fois la formule à mi-voix histoire de ma familiariser avec son orthographe et les syllabes sur lesquelles je dois insister. Une envie de rejet, a-t-elle dit. Ce que j'éprouve pour les moldus est si peu profond que le rejet n'en fait même pas partie. Heureusement, je sais exactement ce qu'est le rejet, ce que l'on ressent en le subissant et surtout en le faisant subir aux autres. Aussi n'ai-je pas la moindre difficulté à distiller cette émotion dans mon sortilège lorsque je tente enfin de le lancer, baguette brandie à la verticale et formule prononcée du bout des lèvres.
Je laisse le sort décider à ma place pour ce premier lancer ! Puisse votre main innocente donner de la chance à Aelle.

« Rassurez vous, ils ne souffriront nullement. »
Sauf si, désorientés par le sortilège, ils traversent en dehors des clous et percutent une voiture, évidemment.

Oups Lest, voilà qu'Aelle se précipite encore...

Le dé annonce un ! Et bien... ça commence fort. La chance du débutant ou le talent ?

Tous les moldus s'éloignent à mesure que progresse le petite brume magique, regardant leur montre, cherchant des yeux un quelqu'un qu'ils ne trouveront pas, se grattant la tête... Au bout de 5 minutes, de nouveaux clients s'installent. Le sort a du prendre fin. Sarah félicite son élève et demande de bien observer la façon dont réagissent les moldus. À qui le tour ?
Enfin... ne parlons pas de malheur...