16 mars 2023, 21:49
Flux magique, développement des sorciers et médicomagie
au cours de la vie et médicomagie
Jusqu'au XIXème siècle, les soins de médicomagie se basaient sur les simples (plantes médicinales) mais aussi l'analyse de la magie qui compose le corps de chacun des sorciers. Les évolutions dans les techniques liées aux sortilèges, l'invention de sorts diagnostics et de soins ont fait tomber en désuétude non pas l'utilisation des plantes que l'on retrouve dans nombreuses de nos potions mais bien l'outil qu'était l'analyse de la magie des sorciers.
Cet écrit a pour but de porter (à nouveau) à la connaissance de la population sorcière l'existence et le mode d'utilisation de cette analyse de ce que les médicomages formés à ces techniques appelle le "flux magique". Et, pour bien comprendre l'exposé qui va suivre, il faut bien avoir à l'esprit que la magie est une énergie qui parcourt le corps des sorciers et que notre survie - en tant que sorciers - dépend de cette énergie magique.
| MAGIE |
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Pendant la période nourrisson et petite enfance, la magie est totalement muette.
Le premier signe de magie de chaque enfant se fait vers 8 ans et 6 mois en moyenne.
Le graphique suivant montre que 70% des jeunes sorciers ont leur premier signe de magie entre 7 ans et 8 mois et 9 ans et 4 mois; 95% entre 6 ans et 10 mois et 10 ans et 2 mois. Une très petite minorité verra ses premiers signes de magie survenir entre 6 ans et 6 ans et 10 mois ou 10 et 2 mois et 11 ans.
Il convient également d'ajouter qu'un enfant ayant des pouvoirs magiques né de deux parents moldus puisse voir l'âge du premier signe de magie être surestimé (donc affirmé comme étant "tardif") puisque les parents ne connaissent pas notre monde et ne sont donc pas attentifs à ces manifestations. Cela ne permet bien évidemment pas d'établir une conclusion sur une différence d'âge moyen d'apparition du premier signe de magie entre jeunes sorciers vivants dans un foyer moldu ou dans un foyer sorcier. Il s'agit juste d'un élément à prendre en compte.
Le premier signe de magie de chaque enfant se fait vers 8 ans et 6 mois en moyenne.
Le graphique suivant montre que 70% des jeunes sorciers ont leur premier signe de magie entre 7 ans et 8 mois et 9 ans et 4 mois; 95% entre 6 ans et 10 mois et 10 ans et 2 mois. Une très petite minorité verra ses premiers signes de magie survenir entre 6 ans et 6 ans et 10 mois ou 10 et 2 mois et 11 ans.
Il convient également d'ajouter qu'un enfant ayant des pouvoirs magiques né de deux parents moldus puisse voir l'âge du premier signe de magie être surestimé (donc affirmé comme étant "tardif") puisque les parents ne connaissent pas notre monde et ne sont donc pas attentifs à ces manifestations. Cela ne permet bien évidemment pas d'établir une conclusion sur une différence d'âge moyen d'apparition du premier signe de magie entre jeunes sorciers vivants dans un foyer moldu ou dans un foyer sorcier. Il s'agit juste d'un élément à prendre en compte.
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Pendant l'enfance et jusqu'à l'adolescence, la magie se développe lentement et de manière particulièrement erratique.
La magie des enfants - encore plus que celle des adultes - est particulièrement sensible aux émotions. Ceci, ajouté à son développement en dent de scie est donc à l'origine des accidents de magie divers mais heureusement ponctuels et peu fréquents que peuvent vivre les enfants sorciers.
La magie des enfants - encore plus que celle des adultes - est particulièrement sensible aux émotions. Ceci, ajouté à son développement en dent de scie est donc à l'origine des accidents de magie divers mais heureusement ponctuels et peu fréquents que peuvent vivre les enfants sorciers.
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L'adolescence est le moment où la magie se développe le plus rapidement et de manière extrêmement conséquente. C'est pourquoi 11 ans est l'âge où la plupart des écoles de sorcellerie au monde proposent le début de scolarité. C'est le moment où le sorcier ou la sorcière va pouvoir commencer à avoir une forme de contrôle tant sur sa magie que sur ses émotions.
L'expansion du pouvoir magique à l'adolescence sera relativement similaire chez les sorciers des deux sexes (filles/femmes et garçons/hommes pour simplifier le discours) jusqu'à la puberté, soit vers 12/13 ans en moyenne chez les filles et 14/15 ans en moyenne chez les garçons.
A cet âge qui est marqué par le pic de croissance, le développement et surtout le contrôle de la magie peut connaître quelques perturbations.
En effet, à cette période, la magie - bien qu'en pleine expansion - suit une courbe de croissance relativement rectiligne. Ce n'est pas le cas du corps qui grandit de dix à plusieurs dizaines de centimètres en quelques mois. Pour grandir le corps puise de l'énergie dans les apports nutritifs, mais aussi dans la magie qui est une source d'énergie importante. Ainsi, tout du long de cette forte croissance, les adolescents peuvent décrire une ou des périodes où "leur magie ne répond plus" se retrouvant parfois incapables de lancer un sort pourtant largement maîtrisé. Si cela peut s'avérer être perturbant il s'agit toutefois de quelque chose de physiologique que leurs professeurs et les soignants savent accompagner.
L'expansion du pouvoir magique à l'adolescence sera relativement similaire chez les sorciers des deux sexes (filles/femmes et garçons/hommes pour simplifier le discours) jusqu'à la puberté, soit vers 12/13 ans en moyenne chez les filles et 14/15 ans en moyenne chez les garçons.
A cet âge qui est marqué par le pic de croissance, le développement et surtout le contrôle de la magie peut connaître quelques perturbations.
En effet, à cette période, la magie - bien qu'en pleine expansion - suit une courbe de croissance relativement rectiligne. Ce n'est pas le cas du corps qui grandit de dix à plusieurs dizaines de centimètres en quelques mois. Pour grandir le corps puise de l'énergie dans les apports nutritifs, mais aussi dans la magie qui est une source d'énergie importante. Ainsi, tout du long de cette forte croissance, les adolescents peuvent décrire une ou des périodes où "leur magie ne répond plus" se retrouvant parfois incapables de lancer un sort pourtant largement maîtrisé. Si cela peut s'avérer être perturbant il s'agit toutefois de quelque chose de physiologique que leurs professeurs et les soignants savent accompagner.
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Après 18 ans, alors que l'adolescence au sens physique du terme se termine, l'évolution de la magie se ralentit jusqu'à ce que cette dernière atteigne sa pleine maturité vers 25 ans.
Comme rien dans la vie n'est linéaire, il est évident qu'entre sa naissance et son décès, un sorcier pourra expérimenter des périodes où faire un acte de magie sera plus difficile - comme lors de son pic de croissance.Existe-t-il des éléments qui peuvent perturber l'utilisation de sa magie?
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Chez les adolescentes et les femmes, ce genre de perturbations peuvent également survenir au cours du cycle menstruel ou de la grossesse. En effet, lors du syndrome pré-menstruel et du premier trimestre de grossesse (voir des deux trimestres suivants), le corps ayant besoin d'une quantité d'énergie supérieure à la normale (pour le corps de chacune) il puisera dans l'énergie magique. Cela peut se traduire par les mêmes perturbations magiques que celles vécues au moments du pic de croissance.
A savoir que ces perturbations ne sont pas systématiques pour toutes les femmes. Une même femme pourra vivre ces perturbations sur certains cycles mais pas sur d'autres, tout dépendra de son âge, de son environnement, de sa fatigue, des efforts qu'elle doit faire, de la douleur ressentie, d'une possible charge mentale, de facteurs stressants... De même, d'une grossesse à l'autre, il peut ou non y avoir des perturbations. Rien n'est systématique et surtout, c'est temporaire et surmontable (avec l'aide de potions par exemple).
A savoir que ces perturbations ne sont pas systématiques pour toutes les femmes. Une même femme pourra vivre ces perturbations sur certains cycles mais pas sur d'autres, tout dépendra de son âge, de son environnement, de sa fatigue, des efforts qu'elle doit faire, de la douleur ressentie, d'une possible charge mentale, de facteurs stressants... De même, d'une grossesse à l'autre, il peut ou non y avoir des perturbations. Rien n'est systématique et surtout, c'est temporaire et surmontable (avec l'aide de potions par exemple).
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Un choc émotionnel fort, positif ou négatif, peut perturber l’expression du flux magique de manière passagère ou plus pérenne chez un individu. La prise en charge en psychomagie semble permettre de se remettre mieux et plus rapidement d'un tel choc à tout âge de la vie.
Comment mieux vivre ces perturbations ou améliorer ses capacités magiques?
En ce qui concerne ces deux points, il semblerait que les personnes habituées à méditer pour trouver leur magie, comment elle se comporte en eux, ce qui se passe lorsqu'ils essaient de lancer un sort... soient plus à même de vivre sereinement un épisode perturbateur que cela soit physiologique ou non.
De plus, un sorcier qui aura l'habitude de méditer sera généralement capable de mieux doser la magie qu'il ou elle mettra dans ses sorts et donc d'être, plus fin, plus juste et potentiellement plus endurant ou puissant que la moyenne des sorciers - ou que ce qu'il ou elle était avant de prendre l'habitude de méditer.
De plus, un sorcier qui aura l'habitude de méditer sera généralement capable de mieux doser la magie qu'il ou elle mettra dans ses sorts et donc d'être, plus fin, plus juste et potentiellement plus endurant ou puissant que la moyenne des sorciers - ou que ce qu'il ou elle était avant de prendre l'habitude de méditer.
Les médicomages et infirmiers formés à l'analyse de la magie de leur patient sont en mesure de décrire la manière dont celle-ci se comporte dans leur corps (au même titre qu'un sorcier qui médite est capable de le faire pour lui-même). A noter qu'un médicomage habitué à méditer sera plus sensible à l'utilisation de cette technique.Comportement de la magie dans le corps et applications en médicomagie
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L'énergie magie ou flux magique circule librement dans le corps. Chaque sorcier qui aura médité dans le but de contacter sa magie décrira la circulation de sa propre magie avec ses propres mots. Certains ressentent l'existence d'un noyau ou foyer où se concentre la magie mais cela n'est pas systématique. La localisation de ce noyau, s'il est ressenti comme existant, varie d'une personne à l'autre. Pour ceux qui ne ressentent pas de noyau, ils décrivent généralement une manière de circuler qui leur est propre.
Le flux magique de chaque personne s'exprime différemment. Il est tout à fait possible de le décrire à l'aide d'adjectifs comme on le ferait pour décrire la personnalité d'un individu. La personnalité de la magie peut être totalement différente de celle de son sorcier. Il n'existe là encore, aucune règle.
Le flux magique de chaque personne s'exprime différemment. Il est tout à fait possible de le décrire à l'aide d'adjectifs comme on le ferait pour décrire la personnalité d'un individu. La personnalité de la magie peut être totalement différente de celle de son sorcier. Il n'existe là encore, aucune règle.
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Les médicomages et infirmiers sont en mesure de repérer des zones de circulation anormale de la magie dans le corps de leurs patients.
Cette circulation est généralement ressentie comme ralentie ou interrompue dans l'endroit du corps en pathologie. La magie s'arrête sur la zone malade et s'y concentre pour entamer le processus de guérison en fournissant l'énergie nécessaire aux cellules pour que ces dernières se soignent par elle-même.
Les soignants, en repérant ces zones de concentration peuvent alors pousser leur analyse magique pour comprendre quelle est la cause de la pathologie et apporter un diagnostic puis adopter le processus de traitement approprié en passant par des sortilèges ou des potions de soins. Le soignant préconisera ensuite un temps de repos où il faudra prendre quelques précautions le temps que le corps se remette. En effet, même avec l'utilisation de sorts ou de potions, le corps a puisé dans ses réserves d'énergies physique et magique pour guérir.
Quand un soignant cherche à ressentir le flux magique d'un patient, il arrive que ce dernier décrive un regain d'énergie. Il s'agit d'une sensation artefact, c'est à dire qu'il n'y a aucun regain d'énergie effectif. Cette sensation possible et non systématique de mieux n'est à ce jour pas expliquée. Certains soignants parlent d'un effet placebo.
Cette circulation est généralement ressentie comme ralentie ou interrompue dans l'endroit du corps en pathologie. La magie s'arrête sur la zone malade et s'y concentre pour entamer le processus de guérison en fournissant l'énergie nécessaire aux cellules pour que ces dernières se soignent par elle-même.
Les soignants, en repérant ces zones de concentration peuvent alors pousser leur analyse magique pour comprendre quelle est la cause de la pathologie et apporter un diagnostic puis adopter le processus de traitement approprié en passant par des sortilèges ou des potions de soins. Le soignant préconisera ensuite un temps de repos où il faudra prendre quelques précautions le temps que le corps se remette. En effet, même avec l'utilisation de sorts ou de potions, le corps a puisé dans ses réserves d'énergies physique et magique pour guérir.
Quand un soignant cherche à ressentir le flux magique d'un patient, il arrive que ce dernier décrive un regain d'énergie. Il s'agit d'une sensation artefact, c'est à dire qu'il n'y a aucun regain d'énergie effectif. Cette sensation possible et non systématique de mieux n'est à ce jour pas expliquée. Certains soignants parlent d'un effet placebo.
En conclusion, la magie est donc une énergie qui parcourt le corps de chaque sorcier, quelque soit son âge et son ascendance, et s'exprime différemment selon les périodes de la vie. L'étude de ses déplacements dans le corps (ce qu'on appelle le flux magique) par les soignants sorciers leur permet de mieux comprendre l'origine des pathologies ou même de distinguer une pathologie d'un phénomène physiologique; le tout en complément des autres techniques diagnostiques qui sont elles mieux appréhendées par la communauté sorcière.
Reducio
Info RP:
- Article publié dans la semaine du 09/03/2048 dans Le Médico'magazine, magazine médical sorcier à destination du grand public. Cet article est donc une version vulgarisée et accessible d'un savoir lié à la médicomagie.
- Gazette du Sorcier du 16/03/2048
Note: Par simplicité d'écriture, tout ce texte a été écrit au masculin. Ce masculin a été utilisé en tant que neutre, un cas qui n'existe pas dans la langue française. Les mots "sorcier", "soignant", "adolescent", "infirmier", "patient"... englobent bien évidemment toutes les personnes quelques soient leur sexe ou leur genre; sauf dans le passage qui mentionne une différence liée au sexe biologique.
- Article publié dans la semaine du 09/03/2048 dans Le Médico'magazine, magazine médical sorcier à destination du grand public. Cet article est donc une version vulgarisée et accessible d'un savoir lié à la médicomagie.
- Gazette du Sorcier du 16/03/2048
Note: Par simplicité d'écriture, tout ce texte a été écrit au masculin. Ce masculin a été utilisé en tant que neutre, un cas qui n'existe pas dans la langue française. Les mots "sorcier", "soignant", "adolescent", "infirmier", "patient"... englobent bien évidemment toutes les personnes quelques soient leur sexe ou leur genre; sauf dans le passage qui mentionne une différence liée au sexe biologique.
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