Vendredi 27 mars 2048
Son déjeuner fini, Eileen avait décidé de s'installer dans la salle d'études afin de pouvoir se concentrer en toute quiétude, dans une atmosphère dédiée à la réflexion. La jeune fille n'avait pas de cours avant le diner... Elle avait donc tout le temps en ce vendredi après-midi pour mener à bien son projet.
En effet, avant d'arriver à Poudlard, elle avait coché sur son calendrier les dates importantes de l'année et elle voyait approcher à grand pas le dimanche 29 mars, le jour de la fête des mères.
Comme elle avait l'habitude d'écrire chez elle toutes les semaines et d'envoyer son hibou le samedi matin, elle se devait de créer son œuvre dès maintenant afin qu'elle puisse partir le lendemain matin.
La jeune irlandaise sortit un parchemin, sa plume et son encre et commença à réfléchir. Elle écrivit quelques mots, se relut puis en biffa un pour le remplacer par un autre. Concentrée, elle regarda à côté d'elle sans rien voir de son environnement. Puis, soudain, comme saisie d'une nouvelle inspiration, elle se mit de nouveau à noircir sa page. Après quelques minutes, elle se relut... Elle était assez fière du résultat. Elle ne pensait pas qu'elle y serait parvenue si vite.
A part quelques fautes d'orthographe qu'elle corrigea par-ci, par-là, elle avait le résultat attendu. Elle s'empara alors d'un nouveau parchemin, rouge, celui-ci.
A l'aide de son encre, elle prit soin de tracer correctement ses lettres et reporta ce qu'elle avait noté dans son brouillon :
A ma merveilleuse maman,
A toi qui sait me donner cet amour unique,
A toi qui calme mes chagrins et mes doutes,
A toi, qui m'aide à tracer ma route,
A toi, qui réalise des potions si typiques,
A toi, dont les bras sont si apaisants.
Ma mère tu m'as tout donné,
Volontaire, enthousiaste, de tant de qualités, ornée,
Tu m'as construit plus qu'une famille un foyer
Avec papa, tu sais si bien nous aimer.
Comment te remercier et te célébrer ?
En ce jour de fête, je ne vois qu'une possibilité,
Une lettre, un poème pour te faire vibrer,
Et via mes mots t'apporter la félicité.
Mes mots volent vers toi, comme autant d'espoirs,
Je te souhaite une très belle fête des mamans,
Je te joins pour compléter tes recettes ce grimoire,
Qui enrichira, je l'espère, l'existant avantageusement.
A toi qui sait me donner cet amour unique,
A toi qui calme mes chagrins et mes doutes,
A toi, qui m'aide à tracer ma route,
A toi, qui réalise des potions si typiques,
A toi, dont les bras sont si apaisants.
Ma mère tu m'as tout donné,
Volontaire, enthousiaste, de tant de qualités, ornée,
Tu m'as construit plus qu'une famille un foyer
Avec papa, tu sais si bien nous aimer.
Comment te remercier et te célébrer ?
En ce jour de fête, je ne vois qu'une possibilité,
Une lettre, un poème pour te faire vibrer,
Et via mes mots t'apporter la félicité.
Mes mots volent vers toi, comme autant d'espoirs,
Je te souhaite une très belle fête des mamans,
Je te joins pour compléter tes recettes ce grimoire,
Qui enrichira, je l'espère, l'existant avantageusement.
Elle termina sa lettre avec un "Eileen" suivi d'un petit cœur qu'elle dessina avec soin.
Glissée dans une enveloppe, sa lettre rejoignit le nouveau grimoire qu'elle allait offrir à sa mère pour la fête des mères. En effet, celle-ci était auto-entrepreneuse de son affaire de cuisine maison et créait toujours de nouvelles recettes, accumulant les grimoires les recensant. Après avoir noué le tout d'un beau nœud, la jeune rousse admira le paquet.
Elle était contente du résultat et espérait qu'il plairait à sa mère autant qu'il lui plaisait de faire ce cadeau. Elle n'avait plus qu'à attendre le lendemain pour envoyer son colis grâce à Ybou, le moyen-duc familial.
Sa cadeau terminé, elle sortit un devoir qu'elle devait faire, et se mit à la tâche.
FIN