Inscription
Connexion
27 sept. 2012, 03:11
 11/2038  La malédiction d'Harald McGee


L'idée de terminer la journée à l'infirmerie – comme le lui proposa la petite – laissa Harald de marbre. Au lieu de quoi, il s'assit à même le sol, d'avantage contreint qu'autre chose. L'opération magique qu'il venait d'effectuer lui avait coûtée beaucoup d'énergie, beaucoup plus qu'il ne l'avait soupçonné jusque là. Vaguement sonné mais sérieusement essoufflé, Harald n'entendit que d'une oreille distraite la première question que lui posa la jeune serpentard. Aussi, y répondit-il sans même se donner la peine d'ouvrir la bouche, simplement en saisissant son exemplaire des Plus Imposantes Forteresses Magiques d'Europe pour le mettre dans les mains de la petite dans l'espoir qu'elle se tairait assez longtemps pour qu'il recouvre ses esprits. ( Elle aurait vite fait de remarquer que le marque page renvoyait au chapitre dédié à Poudlard ).

Mais si la petite cessa de caqueter, son camarade lui poursuivit son oeuvre en glissant sur une pente qui agaça rapidement Harald. Pour réponse, l'auror leva vivement la main en un signe qui voulait dire quelque chose comme " arrête-toi tout de suite où il va t'arriver des bricoles ". Le silence revenu, Harald se massa les tempes en faisant jouer le pouce et le majeur de sa main droite tandis que ses pensées retrouvaient progressivement leur place bien définie dans sa vaste mémoire. Quant tout fut enfin revenu à la normale – ce qui prit bien quelques minutes – Harald soupira bruyamment, soulagé du poids de l'épuisement.

– Vous êtes en quoi, troisième ? quatrième année ? peu importe... vous parlez beaucoup trop, je ne sais pas si quelqu'un vous l'a déjà fait savoir, moi je vous le dis. Toi ( il désigna William du doigt ) si tu veux devenir auror un jour, oublie que tu as une bouche où tu serais capable de te faire repérer en un rien de temps avec tes jacassements. Un, on ne choisit pas d'être auror, ça s'impose naturellement à toi. Deux, il n'y a rien de bien dans ce métier à moins de considérer que risquer sa vie tous les jours et un jeu particulièrement amusant. Trois, mourir est le seul inconvénient du métier. Et quel inconvéniant. Si tu peux surmonter tout ça alors tu peux devenir auror. D'autres questions ?

Harald n'attendit pas d'en entendre d'autres pour se remettre debout, saisir son manteau et s'éloigner en lachant un vague " tu peux le garder " en s'adressant à Cheryl et au livre qu'elle tenait entre les mains. Bientôt, il ne fut plus qu'une silhouette pour les deux jeunes élèves. Dans la précipitation, Harald n'avait cependant pas pris garde de surveiller le contenu de ses poches pour se rendre compte que son petit carnet en cuire gisait aux pieds des deux garnements qui lui avaient refilé des maux de tête.

11 oct. 2012, 04:14
 11/2038  La malédiction d'Harald McGee
L'Auror eut une réaction qui étonna la petite Serpentard. En effet, elle lui avait demandé quel était son genre littéraire favori et tout, et il lui tendit le livre. Pire, il le lui mit dans les mains. Elle regarda Harald McGee d'un air un peu décontenancé. Puis elle baissa les yeux pour regarder le titre de l'oeuvre. Les Plus Imposantes Forteresses Magiques d'Europe. Elle caressa brièvement la couverture, puis après courte interrogation et réflexion, elle décida de l'ouvrir à l'endroit ou l'Auror avait laissé son marque page. Comme on aurait pu s'en douter c'était sur le chapitre dédié à Poudlard. Elle tourna un peu les pages. Ensuite, voyant que plus personne ne parlait, elle referma le livre brusquement et regarda ses pieds. Elle était assez gênée. Mais après tout si Monsieur McGee lui avait mit le livre dans les mains, c'est bien qu'elle pouvait y jeter un coup d'oeil ? Mais à son soulagement William brisa le petit silence.

" Si vous ne voulez pas aller à l'infirmerie, vous pouvez, si vous le souhaitez, vous asseoir auprès d'un arbre et on pourrait vous tenir compagnie en vous posant tout un tas de questions, vous ne trouvez pas que cela est une bonne idée ? Vous vous reposez et nous on collecte des infos. Moi, je trouve ça pas mal comme échange. "

La jeune fille fut un peu étonnée des propos du Gryffon. C'est sur que maintenant elle était habituée à son indiscrétion et au fait que le jeune homme est assez de culot, mais elle ne pensait tout de même pas qu'il était aussi fou que ça . L'homme à qui il venait de dire tout ça était tout de même Harald McGee . Surement l'Auror de Poudlard le moins sociable et le plus odieux. Elle n'avait jamais adressée la parole aux autres, mis à part Cal Coolidge, qui était extrêmement sympathique, mais rares étaient les personnes comme lui. Bref, ce n'était pas trop la question. Le fait était que Cheryl craignait la réponse de l'Auror aux propos de William . Peut-être sanctionnerait t'il son insolence ? Elle se tut pour connaître la suite des actions. Mais Monsieur McGee n'avait pas l'air de vouloir répondre pour le moment. Et apparemment, le rouge n'avait pas terminé...

" Monsieur, j'aimerais vous poser quelques questions. C'est pour plus tard, pour mes ambitions professionnels : comment vous est venu le déclic, comment avez vous choisi de devenir Auror, et qu'est ce qui est bien dans ce métier ? Quels sont les inconvénients ? "

Aurais-tu perdu la tête ? Elle ne connaissait pas le Gryffon depuis des lustres, mais c'était son meilleur ami à Poudlard. Elle ne tenait tout de même pas à ce qu'il finisse en pâté pour chien, ou en purée. Bon ok, c'était exagéré. Mais, n'empêche qu'elle n'aurait jamais osé demander ce genre de choses elle. La réaction de l'Auror l'interrogeait de plus en plus. Enfait d'un côté, elle était contente que William soit là, car sinon il n'y aurait personnes pour demander les choses les plus indiscrètes possibles. Car faut pas croire, hein. Des fois, ça marchait. Il arrivait à faire dire des trucs intéressants aux gens. Mais là franchement, elle le sentait pas trop . Mais bon. Qui sait ?

" On peut aller auprès de cet arbre-ci ? "

Mon dieu mais c'est pas vrai ! Elle l'aimait bien mais là il pouvait pas se taire ? Elle espérait qu'après ceci il ne rajoute rien, car sinon ce serait elle qui péterait un petit câble. Elle essaya de soutenir son regard en serrant les dents, du style :kiss: Tais-toi ... * Mais apparemment il ne l'avait pas remarqué. Tant pis, car visiblement il avait décidé de se taire pour le moment. Un silence allait-il régner ou l'Auror allait-il réagir ?

Au lieu de parler, Harald McGee leva la main, comme pour dire à William de se taire. Elle avait bien raison, il ne prenait pas très bien les propos du Gryffon et avait l'air extrêmement agacé. Si il y avait une chance que l'Auror réponde aux questions du jeune homme ? Ouais, peut-être une chance sur cent. Enfin bon, c'était pas super bien parti. Mais il n'allait tout de même pas partir comme ça sans rien dire ? Il régnait maintenant depuis quelques secondes un silence monstre. C'était trop bizarre, car d'habitude le Gryffon ne faisait que blablater. Ensuite, l'Auror se massa les tympans montrant vraiment que les deux enfants lui avaient fait mal aux oreilles. Ensuite, le silence continua de régner. La Serpentard était gênée et elle s'apprêta à parler, mais.


" Vous êtes en quoi, troisième ? quatrième année ? peu importe... vous parlez beaucoup trop, je ne sais pas si quelqu'un vous l'a déjà fait savoir, moi je vous le dis.Toi ( il désigna Le Gryffon du doigt ) si tu veux devenir Auror un jour, oublie que tu as une bouche où tu serais capable de te faire repérer en un rien de temps avec tes jacassements. Un, on ne choisit pas d'être Auror, ça s'impose naturellement à toi. Deux, il n'y a rien de bien dans ce métier à moins de considérer que risquer sa vie tous les jours est un jeu particulièrement amusant. Trois, mourir est le seul inconvénient du métier. Et quel inconvénient. Si tu peux surmonter tout ça alors tu peux devenir Auror. D'autres questions ? "

Cheryl était étonnée de la réponse d'Harald McGee. Elle ne pensait pas qu'il voudrait gâcher autant sa salive, pour de simples "mioches". Car c'est surement ainsi qu'il devait les considérer. De simples enfants... Ce n'était pas la vision que la Serpentard avait d'elle-même, mais c'était bien l'avis extérieur des adultes. Et oui. Que sommes-nous à 13 ou 14 ans ? Elle y réfléchirait plus tard, car Harald McGee se leva, prit son manteau et partit. Ses derniers mots furent: "Tu peux le garder" en parlant du livre qu'il avait mit entre les mains de la Serpy. Eh bah. Il les laissait comme ça. Il les plantait comme on dit. Mais elle comprenait sa réaction, il avait du être énormément agacé par les deux enfants. Avant qu'il ne disparaisse totalement de la vue des deux enfants, visiblement hébétés de ce départ si rapide, elle lâcha les mots suivants.

" Au revoir Monsieur ! Merci beaucoup pour votre aide ! Et pour le fait de nous avoir supporté... Et pour le livre aussi . "

Elle s'avança encore un peu pour pouvoir le distinguer, voir si il se retournait ou non, et si il avait l'air d'avoir entendu ses propos. Mais pendant qu'elle s’avançait, elle donna un coup de pied dans un truc visiblement, car son pied ressentit un contact physique. Etonnée par ce qui pouvait bien être l'objet en question, elle baissa les yeux et vit un petit carnet en cuire. Pensant qu'elle avait un trouble de vision, elle se baissa pour mieux distinguer. En effet, c'était bien ça. Et il appartenait surement à l'Auror. Un petit frisson la parcourut, et elle n'osa pas le ramasser tout de suite. Elle s'adressa à William.

" Will regarde ! Je crois que c'est le carnet de l'Auror, on fait quoi ? "

La meilleure décision était surement de le ramasser et d'aller rattraper l'Auror pour lui rendre, sans même l'ouvrir. Mais, la curiosité peut faire commettre les pires choses, et la jeune fille mourrait d'envie de l'ouvrir. Elle n'avait pas trop conscience des conséquences que ça pouvait engendrer. Un Auror, c'est pas n'importe qui, si ça se trouve là-dedans il y a écrit ses pensées les plus secrètes et tout. Imaginez la colère dans laquelle il pourrait se mettre si il se rendait compte que les deux enfants avaient ouverts son carnet. Ils pourraient tout les deux avoir de graves ennuis. Et elle ne préféra même pas penser au moment où celui-ci allait se rendre compte qu'il ne l'avait plus.

Voyant que, le Gryffondor ne lui répondit pas, elle prit son courage à deux mains, - C'est le cas de le dire- et ramassa le petit carnet en cuir. Elle tremblait un peu. la petite Serpentard retira un peu de terre qui s'était glissée sur le carnet. Elle hésita énormément à l'ouvrir. Elle avait vraiment peur. Elle aurait bien demandé à William de le faire, mais bon, il faut s'assumer comme on dit. Elle inspira longuement, et finit par ouvrir le carnet à la première page. Elle était blanche. Elle passa à la deuxième. Blanche aussi. Elle n'eut pas besoin de feuilleter tout le carnet pour comprendre que toutes les pages étaient blanches. Mais qu'est-ce que cela voulait signifier ?


" Mince, toutes les pages sont blanches. Doit surement y avoir un truc à dire ou à faire pour faire apparaître l'écriture, tu penses pas ? T'as pas des idées ? "

Puis elle attendit, Carnet ouvert en mains. Elle posa le livre que lui avait donné l'Auror par terre, pour mieux examiner l'objet en cuire.
13 oct. 2012, 09:02
 11/2038  La malédiction d'Harald McGee
" Vous êtes en quoi, troisième ? quatrième année ? peu importe... vous parlez beaucoup trop, je ne sais pas si quelqu'un vous l'a déjà fait savoir, moi je vous le dis.Toi ( il désigna Le Gryffon du doigt ) si tu veux devenir Auror un jour, oublie que tu as une bouche où tu serais capable de te faire repérer en un rien de temps avec tes jacassements. Un, on ne choisit pas d'être Auror, ça s'impose naturellement à toi. Deux, il n'y a rien de bien dans ce métier à moins de considérer que risquer sa vie tous les jours est un jeu particulièrement amusant. Trois, mourir est le seul inconvénient du métier. Et quel inconvénient. Si tu peux surmonter tout ça alors tu peux devenir Auror. D'autres questions ? "

Bon dieu! Mais quelle violence à travers ces paroles! William restait cloué sur place. Puis, comme l'auror l'avait dit précédemment, il oublia qu'il possédait une bouche. Un traumatisme... Sûrement, mais pas forcément négatif. Cet auror était d'une intelligence hors du commun. Grâce à lui, Willy se remettrait en question à cause de son indiscrétion quelque peu volumineuse. Le rouge n'avait pas énormément de défaut dérangeant hormis celui de l'indiscrétion qui comptait pour cinq. Non, pour dix. Vous pensez que cela ne dérangeait que les interlocuteurs du rouge mais au final, il s'en prenait plein la tête lui aussi. en même temps, il devenait lourd à la longue. Mais Cheryl demeurait l'une des personnes qu'ils appréciaient le plus et qui arrivaient à le supporter. Ça faisait au moins un ami. L'auror abandonna un livre pour la gentille, timide et peut-être un tantinet trop curieuse Cheryl. Sur les forteresses apparemment. Willy ne voyait pas d'où il était le sujet du chapitre ouvert mais cela ne demeurait point important aux yeux du troisième année. So,... Harald McGee, Cheryl Woletsky étaient encore présents. On voyait sur le visage de l'adulte qu'il demeurait affligé par l'indiscrétion et sûrement exaspéré. Bref, peut-être outré aussi... Cela ne demeurait pas étonnant. Il allait sûrement partir vite à cause de son indignation envers l'élève si agaçant. Cheryl devait sûrement demeurer indigné également, même si ces deux élèves restaient amis tout de même. Il ne fallait pas détester Willy pour le trouver lourd, énervant... Tout autre interlocuteur aurait réagit de la sorte. C'était censé de réagir de telle manière.

" Au revoir Monsieur ! Merci beaucoup pour votre aide ! Et pour le fait de nous avoir supporté... Et pour le livre aussi . "


Gentille, elle était. Le gryffon, lui, ne parlait plus. Au moins, on ne l'engueulerait pas car il était indiscret ou qu'il parlait trop. Bizarrement, quand l'auror partit, c'est à cet instant qu'il se remit en question. Ne pas pouvoir être auror à cause de son indiscrétion. NON! Fallait qu'il se taise alors. Maintenant, le gryffon allait parler que quand cela serait nécessaire. Oui, ce serait une bonne résolution, qui ne ferait du mal à personne. Oui, à personne! A part ça, on lui reprochait quoi ? Pas que ce n'était pas déjà assez mais peut-être qu'on allait lui donner un quelconque défaut supplémentaire, qu'il ne possédait pas forcément. Les gens qui agissaient sous l'effet de la colère pouvaient se retrouver avec des propos déformés des sentiments néfastes. Il parlait trop, il posait trop de questions, il était indiscret... Tout cela se rejoignait finalement, en un seul grand défaut, la curiosité ? Le bavardage ? Même si ce mot n'allait pas trop avec le contexte. Brefouille, si on l'accusait que de ça, c'était déjà bien. Fallait être satisfait de ce qu'on avait et ne pas être trop difficile. Cheryl consultait le livre de l'auror qui pouvait s'avérer intéressant pour un certain type de personnes comme les érudits, ou les historiens... Mais peut-être que Cheryl apprécierait ? Allez savoir... Mais, le plus important demeurait le fait que l'auror avait oublié quelque chose par terre. Une sorte de carnet qui pouvait se révéler d'une importance capitale pour l'indiscret. *Nooooooooon!* pensa fort Willy. Cheryl avait failli marcher sur le carnet de l'auror. Peut-être que ce carnet renfermait des secrets absolument raffolant.

" Will regarde ! Je crois que c'est le carnet de l'Auror, on fait quoi ? "

" On le brûle ? Mais non, toi! On voit que t'es pas une experte en la matière.... je ne pense pas que ce soit négligeable mais bon... Laisse moi réfléchir... Déjà, si on commençait à l'ouvrir, ce serait un bon début, non ?"

Voila, peut-être qu'il avait été un petit peu méchant, mais cela lui paraissait logique. Pour une personne telle que Will', ne rien faire serait inhumain. Mais, vous savez bien qu'il n'allait pas rester planté bien longtemps à regarder ce carnet si alléchant envers sa curiosité. Peut-être était-ce cela qui liait les deux amis, la curiosité. Surement d'autres trucs, mais ils se ressemblaient sur ce point-ci, mais un stade différent. Bref, qui de William ou de Cheryl allait ouvrir le carnet ? Vous saurez la suite dans le prochaine épisode... Non, c'était une boutade. Ahah. Ce fut Cheryl qui se laissa guider par la tentation ou pas autre chose et qui ouvrit en restant étonnée. White, blanc, weiss... Voila, vous avez surement compris. Il n'y avait rien de visible sur ce carnet. Fort dommage. Le gryffon avait peur. Peur de quoi ? De ne pas être assez puissant. Il connaissait des sorts pour faire apparaitre ce qui était caché mais comme le carnet appartenait à un auror, le rouge avait peur que les enchantements soient plus puissants que sa petite magie. Cheryl s'exprima :

" Mince, toutes les pages sont blanches. Doit surement y avoir un truc à dire ou à faire pour faire apparaître l'écriture, tu penses pas ? T'as pas des idées ? "

Comme-ci le gryffon n'en avait pas. Foi de sauterelle, il en avait. Un petit "Revelio" ne ferait pas de mal à ce petit journal si vide que ça parait faux. en même temps, quel est l’intérêt d'avoir un carnet vide sur soi. Fallait juste être logique pour desceller le mystère qui planait sur ces feuilles liées. Il hésita avant quelques instants. Il fallait quand même essayer. On ne sait jamais.

"Je pense que Revelio serait notre seul espoir pour lire à travers les pages. Bon, je crois que tu ne connais pas ce sort alors je me lance. Espérons que ça marche!"


Concentré, il visualisait la page avec des écritures puis prononça la formule aussi simple qu'elle était : REVELIO. Piou! Bim! C'était la première fois, ou peut-être la deuxième que le troisième année utilisait ce sort très utile qui avait fonctionné, même sur ce carnet qui pouvait être bien plus protégé. Mais, apparemment, il s'était fait peur pour rien. Zut, alors! Des groupes nominaux s'étaient dessinés sur la première page qui demeurait vierge il y a quelques instants. C'était fort étrange. Mais, génial. Grâce à un sort si simple, on pouvait lire entre les lignes ou lire ce qui demeurait caché aux yeux du commun des mortels. Mais voila, le rouge n'appartenait plus au commun de ce monde. Oui, oui, il allait très bien et n'oubliait pas que la modestie existait en ce bas monde si extraordinaire et plein de retournements de situations. Bref, le troisième année lut à haute voix pour Cheryl ce qui était apparu :

" Fin Décembre, septième étage. Fin Mars, cinquième étage.... Qu'est-ce que cela peut bien signifier. Faudrait feuilleter la suite. Aurais-tu le courage de continuer la lecture de ce journal qui a l'air si intéressant. Nous sommes si intrusifs que ça en devient drôle! Ahah. Bon, je me calme. Je te laisse choisir. Je ne veux pas que tu te retournes contre moi car je t'aurais soi-disant contraint de connaitre ces informations qui pourraient nous mettre en danger. Bref, j'attends ta réponse même si je sais que tu ne me ferrais pas ça, hein Cheryl que tu ne me ferais pas ça ?"

Voila, il avait beaucoup parlé pour savoir quand est-ce qu'ils allaient avancer? Ce n'était pas que William avait peur des informations que pouvaient contenir ce carnet si inoffensif. En fait, il n'était pas inoffensif, car à cause de ce type d'infos que pourraient recueillir ce journal, les deux amis pourraient être dans le caca. Oui, dans le caca. C'est bien pour cela que le rouge voulait connaître l'avis de sa camarade.
19 oct. 2012, 04:50
 11/2038  La malédiction d'Harald McGee
" On le brûle ? Mais non, toi! On voit que t'es pas une experte en la matière.... je ne pense pas que ce soit négligeable mais bon... Laisse-moi réfléchir... Déjà, si on commençait à l'ouvrir, ce serait un bon début, non ?"

Euh il était sérieux là ? Tranquille la vie ? Le mec il vient de se faire engueuler deux secondes avant par un Auror, il vient limite de subir une assez grosse humiliation et il ouvre son clapet ? Mais chut William, sérieux là, tais-toi. Elle, avait essayé d'être gentille en demandant l'avis de son ami, et c'était pour quoi ? Pour se faire envoyer bouler. Limite là il la prenait pour une débile. Bah écoute mon coco, va te faire voir. T'es un expert toi peut-être ? Ça va bien les chevilles ? Puis excuse gars, mais Cheryl n'avait pas besoin que tu dises d'ouvrir le carnet pour le faire. Enfin bon, elle préférait se taire pour l'instant. Elle n'aimait pas être méchante avec les gens, puis si William ne recommençait pas à faire ça et à être chiant elle ne lui dirait pas ses quatre vérités. Elle n’avait pas envie de s'engueuler avec quelqu'un. Encore moins avec son meilleur ami.

" Je pense que Revelio serait notre seul espoir pour lire à travers les pages. Bon, je crois que tu ne connais pas ce sort alors je me lance. Espérons que ça marche!"

Mais qu'est-ce qui te dit que je ne connais pas ce sort ? Je t'ai demandé ton avis pour que tu serves au moins à quelque chose, pensa ultérieurement la jeune Serpentard. Bon ok ce n’était pas très gentil. Même très méchant. Cheryl ne se reconnaissait pas. Il était si rare de la mettre à bout de nerf. Enfait en réfléchissant, ce qu'elle venait de dire était tout simplement minable. Pas digne d'elle. Enfin elle l'avait pas vraiment dit, mais pensé. Du moment que ça restait entre elle et ... Elle. Mais bon encore une fois elle avait voulue se montrer gentille avec son ami en lui demandant son avis et de prendre des initiatives, mais il n'avait toujours rien compris. Elle commençait à s'énerver de plus en plus. Attention à l'explosion. Surtout qu'elle connaissait Revelio, mais ça lui semblait trop facile pour être ça donc bon. Enfin bon elle se retenait toujours. William se lança alors à prononcer la formule et à l'étonnement des deux jeunes gens cela marcha. Woah. Des caractères étaient apparu mais la fillette ne voyant pas bien car le Gryffon avait le carnet entre les mains, essaya de se pencher vers lui pour lire. Mais il lut à voix haute pour elle.

" Fin Décembre, septième étage. Fin Mars, cinquième étage.... Qu'est-ce que cela peut bien signifier ? Faudrait feuilleter la suite. Aurais-tu le courage de continuer la lecture de ce journal qui a l'air si intéressant. Nous sommes si intrusifs que ça en devient drôle! Ahah. Bon, je me calme. Je te laisse choisir. Je ne veux pas que tu te retournes contre moi car je t'aurais soi-disant contraint de connaitre ces informations qui pourraient nous mettre en danger. Bref, j'attends ta réponse même si je sais que tu ne me ferais pas ça, hein Cheryl que tu ne me ferais pas ça ?"

Cheryl était troublée. Elle était énervée contre William et désirait l'engueuler un bon coup, mais était emprise par les groupes nominaux qui s'étaient dessinés sur la page qui avait été vierge quelques secondes plus tôt. Elle ne comprenait pas ce que cela pouvait signifier. C'était surement des observations notées par Harald McGee . Il devait suivre les mouvements ou les gestes de quelqu'un ou de quelque chose, mais qu'est-ce que cela pouvait bien être ? Elle le saurait peut-être en continuant sa lecture. Par énervement, elle arracha le carnet des mains du Gryffondor pour lire la suite.

" Eh mais... Le reste de la page est vierge ! What's the... Eh, tu sais quoi? Depuis tout à l'heure je ne dis rien, mais là clairement tu me gaves ! J’te demandais juste ton avis tout à l'heure hein, t'avais pas besoin de prendre tes grands airs et de me rabaisser. Tu viens, si l’on peut le dire, de te faire humilier par un Auror il y a cinq minutes, donc pourquoi tu te permets de parler ? Sérieux parfois... Fermes-là. C'est tellement plus beau le silence que de t'entendre parler. Enfin pour dire ça. Donc. T'es pas le grand Manitou, hein. Je connais Revelio. Mais encore une fois je te demandais ton avis car j'avais prise pas mal d'initiatives depuis le début et ça te faisait un peu participer. Puis ce sort me paraissait un peu trop classique pour être celui utilisé par l'Auror. Mais bon. Donc je te le dis arrêtes de faire ton fou parce que franchement ça en saoule plus d'un. Puis cette indiscrétion... C'est bon quoi, ça va deux minutes. Ok, ça peut être utile parfois, mais la plupart du temps bah... C'est chiant et ça peut embarrasser les gens avec qui tu parles, tu te rends pas compte. C'est les gamins qui posent des tonnes de questions et tout. T'as vu comment tu l'as saoulé Harald McGee ? Tu trouves ça cool d'énerver tout le monde ? Il t'est déjà arrivé de te remettre en question ? Tu devrais réfléchir un peu à ça je pense... Car même tourner sept fois ta langue dans ta bouche ne suffirait pas à ce que t’arrêtes de dire des trucs inutiles et parfois blessants. "

Voilà c'était sorti. Elle c'était énervée et avait balancé à William ses quatre vérités. Elle ignorait comment il allait le prendre, et elle s'en fichait pour l'instant. Ce qu'elle voulait savoir c'était pourquoi il n'y avait rien d'écrit à la suite dans ce journal. Ou dans ce carnet plutôt. Non mais... C'était bizarre. A moins qu'il ne soit protégé par un deuxième sortilège. Dans ce cas lequel ? Cheryl n'en connaissait pas d'autres... Mais peut-être que le Gryffondor oui.

" Et sinon toi qui est un expert en la matière comme tu dis... On fait quoi maintenant ? Toutes les autres pages sont blanches. Je ne vois pas ce qu’on peut faire d’autre. Peut-être qu’un autre sortilège protège ce carnet. Enfin son contenu. Mais je ne vois pas quoi. "

Encore une fois la jeune fille se foutait de lui. L'avait-il vraiment mérité ? Elle ne savait pas quoi répondre à ça, car jusque aujourd’hui, il avait toujours été assez mignon avec elle. La Serpy était en train de se dire que le clacher n’était pas la meilleure manière de lui expliquer pourquoi il énervait le monde. Puis en plus c’était faux. Il n’énervait pas tout le monde. Certes, beaucoup de personnes étaient lassées de son indiscrétion, mais les gens avaient, comme on peut dire, apprit à vivre avec. Puis des fois c’était vraiment drôle. Enfin bon, elle n’était pas là pour venter son ami. Pour l’instant il ne parlait pas. Peut-être que la dureté des propos de la Serpentard l’avait choqué. En effet, elle avait pour réputation d’être assez « gentille ». Peut-être un petit peu bonne poire parfois, même. Mais bon ce n’est pas ce que l’on retenait plus d’elle. Même si c’est vrai qu’elle rendait souvent service aux autres et qu’elle ne s’énervait pas souvent. Du coup, William était peut-être un peu sur les fesses par ce qu’elle venait de dire. Pour l’instant il ne réagissait pas. Cheryl se demandait comment il allait prendre tout ça. C’est sure qu’il n’allait pas venir la remercier en lui embrassant les pieds, mais bon. En tout cas, elle était choquée elle-même de ce qu’elle venait de dire, et comme il y avait un grand silence décida de le briser en parlant et en s’expliquant sur son comportement qui venait d’être injustifiable.

« Hum. Bon. Euh… Excuse-moi je ne sais pas ce qui a bien pu me passer par la tête, et je trouve que j’ai été un peu dure dans mes propos. Je ne pense pas tout ce que je t’ai dit. Franchement. Donc excuse-moi. Tu m’as vraiment énervée et du coup ben j’ai explosé. C’est juste que ton indiscrétion… Parfois c’est vraiment énervant, et les gens n’aiment pas trop quand on leur pose trop de questions. Il faut respecter la vie privée des autres, et apprendre à se taire parfois. Je dis ça en tant qu’amie, car plus tard ça pourrait te jouer des tours. Si ce n’est pas déjà fais. Je pense que toi tu n’aimerais pas que quelqu’un te poses des tonnes de questions, indiscrètes surtout, à la suite. Ben les gens c’est pareil, mets-toi à leur place. Donc s’il te plaît, essaie de te modérer. Après je dis ça, mais tu peux faire comme tu veux. T’es pas obligé de suivre mes conseils mais j’essaie de te donner un point de vue extérieur et l’image que tu renvois aux gens. Après peut-être que je me trompe. Après tout je ne suis pas dans la tête des autres, mais bon. Puis tu sais tout le monde a des défauts. Là je viens un peu te le lâcher les tiens, ou plutôt ton gros défaut en pleine face, donc vas-y tu peux te lâcher et me dire les miens à ton tour, je ne t’en voudrais pas. Et désolée d’avoir été aussi méchante dans mes propos. Comme je le répète, je ne pensais pas tout ce que j’ai dit. »

Ouf ! Elle venait de pas mal parler, là ! Je demande à boire à présent. Ok. Bon sinon pour en revenir au truc le plus important, c’est-à-dire le carnet de l’Auror, il n’était plus d’aucune utilité aux deux enfants à présent. Qu’allaient-ils en faire ? Le rendre. Noooooooooon. Enfin il était possible que ce soit la meilleure solution pour ne pas s’attirer de problèmes. Mais bon ce carnet n’avait pas l’air si important que ça puisque sinon l’Auror se serait vite rendu compte qu’il n’était pas présent et il aurait donc fait demi-tour. N’empêche… Elle craignait énormément sa possible réaction. Elle ne voulait même plus ne serait-ce que le croiser une seule fois dans le château. Enfin bref. Sérieusement. Que faire de ce carnet ? Aller trouver Harald McGee et lui rende ? Le jeter quelque part ou bien-même le conserver ? Mmh. Demandons l’avis à William. En espérant qu’il n’envoie pas la jeune fille baladé cette fois-ci.

« Bon sinon. On en fait quoi du coup de ce cher carnet ? Je ne pense pas qu’on puisse en tirer plus d’infos pour le moment. So, on le brûle ? Ahahah… Non je blague, je ne trouve pas ça correct rien que par respect pour l’Auror. Mais je n’ai pas envie de le rendre. L’un de nous deux le garde ? Ou le cache quelque part, je ne sais pas … En tout cas, moi j’ai envie de rentrer il commence à faire un peu froid. On y va ? »

Après avoir dit ça, elle attendit réponse de son camarade. Malgré tout, elle avait passé une bonne après-midi et il s’était passé pleins de choses inattendues. Ce phénomène… Puis l’arrivée de l’Auror. Puis le balancement de ses quatre vérités à William. A vrai dire, elle ne s’attendait pas à ce qu’une simple retrouvaille entre amis se déroule comme ça. Comme quoi, la vie valait la peine d’être vécue, elle regorgeait de pleins de surprises.

Reducio
Tu peux me faire interagir à la fin de ton RP pour dire qu'on part.
27 oct. 2012, 10:14
 11/2038  La malédiction d'Harald McGee
" Eh mais... Le reste de la page est vierge ! What's the... Eh, tu sais quoi? Depuis tout à l'heure je ne dis rien, mais là clairement tu me gaves ! J’te demandais juste ton avis tout à l'heure hein, t'avais pas besoin de prendre tes grands airs et de me rabaisser. Tu viens, si l’on peut le dire, de te faire humilier par un Auror il y a cinq minutes, donc pourquoi tu te permets de parler ? Sérieux parfois... Fermes-là. C'est tellement plus beau le silence que de t'entendre parler. Enfin pour dire ça. Donc. T'es pas le grand Manitou, hein. Je connais Revelio. Mais encore une fois je te demandais ton avis car j'avais prise pas mal d'initiatives depuis le début et ça te faisait un peu participer. Puis ce sort me paraissait un peu trop classique pour être celui utilisé par l'Auror. Mais bon. Donc je te le dis arrêtes de faire ton fou parce que franchement ça en saoule plus d'un. Puis cette indiscrétion... C'est bon quoi, ça va deux minutes. Ok, ça peut être utile parfois, mais la plupart du temps bah... C'est chiant et ça peut embarrasser les gens avec qui tu parles, tu te rends pas compte. C'est les gamins qui posent des tonnes de questions et tout. T'as vu comment tu l'as saoulé Harald McGee ? Tu trouves ça cool d'énerver tout le monde ? Il t'est déjà arrivé de te remettre en question ? Tu devrais réfléchir un peu à ça je pense... Car même tourner sept fois ta langue dans ta bouche ne suffirait pas à ce que t’arrêtes de dire des trucs inutiles et parfois blessants. "

Hémorragie détectée! Mais où ? Dans son coeur ? Dans sa tête ? Bon dieu, mais qu'est-ce qu'il souffrait le petit gars! Une vague de sentiments le traversa. Il ne voulut absolument pas montrer de faiblesses tels que des larmes mais Cheryl savait qu'elle l'avait bien engueulé, avec des mots justes, certes, mais durs! L'hémorragie aurait pu demeurer mortelle pour la relation des deux enfants mais William ne prit pas de cette manière le discours de la serpentard. Il voulait étudier, et analyser ces paroles qui venaient de loin en l'amie du rouge qui avait peut-être trop agressive, mais elle avait remué le gryffon. Bonne chose de faite, moi je vous dis. Ce petit filait un mauvais coton, ma foi, mais des personnes ont su le remettre dans le droit chemin. Ces personnes pouvaient avoir la reconnaissance éternelle de Willy pour avoir fait autant pour lui. Bon, étudions le discours de la jeune fille. Rabaisser... ce n'était aucunement le but de Willy. Sûrement qu'il avait répondu à la serpy avec un peu d'agacements à cause de l'auror un tantinet désagréable.Ok, il s'était fait humilier par un auror, et en plus, maintenant, par sa faute (encore une fois) par Cheryl. Elle avait raison que cela demeurait étrange qu'un auror capable de stopper ce type de phénomène utilise un sort si banale pour protéger son carnet, mais après tout apparemment, il n'y avait que deux trois groupes de mots sur ce cahier, alors rien ne servait non plus de le cadenasser puis d'utiliser des sorts de puissances incroyables. L'indiscrétion. Ok, il avait l'air d'un gamin à cause de ça mais, c'était son plus gros défaut. Dieu ne l'avait pas gâté avec ce truc agaçant. Mais, jusqu'à maintenant, le rouge n'avait point jugé bon de faire quoi que ce soit pour cette sorte de "maladie". Peut-être que c'était un grand mot pour ceci mais bon, fallait soigner cette chose qui ne ferait que l'empêcher d'avoir une vraie relation sans problème avec quelqu'un, ou bien de pouvoir parler à quelqu'un normalement, ou encore de lier des amitiés. Grâce à cette journée, la vie du gryffon changerait positivement. Après cette réflexion, il ne préféra pas répondre et laisser Cheryl parler pour ne pas plus l'énerver.

" Et sinon toi qui est un expert en la matière comme tu dis... On fait quoi maintenant ? Toutes les autres pages sont blanches. Je ne vois pas ce qu’on peut faire d’autre. Peut-être qu’un autre sortilège protège ce carnet. Enfin son contenu. Mais je ne vois pas quoi. "

Oui! William demeurait un expert en la matière! Non mais oh! On lui dit qu'il est trop indiscret puis on insinue tout d'un coup qu'il ne l'est pas! Faut savoir ce qu'on veut à la fin. Cette compétence faisait partie de l'indiscrétion. Récolter les informations... ou Informationen sammeln en allemand. Un bon point pour votre culture personnelle, je vous dis! Breffons. Qu'est ce que les deux amis pouvaient bien faire avec un carnet pratiquement vide et avec une information assez difficile à comprendre le sens. D'ailleurs, apparemment, aucun des deux n'avaient l'air de bien comprendre quelque chose à ces groupes de mots. Qu'est ce qu'ils pouvaient bien faire du coup... Analyse de la situation... Analyse de la situation... Analyse de la situation... Bon, stoppe! Willy n'était pas un robot tout de même. Même après l'analyse, pour l'instant, à part garder le carnet, Willy ne voyait pas quoi faire. C'était désolant... Fallait pas oublier que Cheryl était encore là. Will' la regarda et vit que celle-ci souhaitait parler. Il laissa alors l'amie donner son point de vue, ou dire autre chose et boutade. Mais bon, après tout ce qu'elle venait de dire, il ne pensait pas que ce serait la première chose qu'elle lui ferait partager.


« Hum. Bon. Euh… Excuse-moi je ne sais pas ce qui a bien pu me passer par la tête, et je trouve que j’ai été un peu dure dans mes propos. Je ne pense pas tout ce que je t’ai dit. Franchement. Donc excuse-moi. Tu m’as vraiment énervée et du coup ben j’ai explosé. C’est juste que ton indiscrétion… Parfois c’est vraiment énervant, et les gens n’aiment pas trop quand on leur pose trop de questions. Il faut respecter la vie privée des autres, et apprendre à se taire parfois. Je dis ça en tant qu’amie, car plus tard ça pourrait te jouer des tours. Si ce n’est pas déjà fait. Je pense que toi tu n’aimerais pas que quelqu’un te pose des tonnes de questions, indiscrètes surtout, à la suite. Ben les gens c’est pareil, mets-toi à leur place. Donc s’il te plaît, essaie de te modérer. Après je dis ça, mais tu peux faire comme tu veux. T’es pas obligé de suivre mes conseils mais j’essaie de te donner un point de vue extérieur et l’image que tu renvois aux gens. Après peut-être que je me trompe. Après tout je ne suis pas dans la tête des autres, mais bon. Puis tu sais tout le monde a des défauts. Là je viens un peu te le lâcher les tiens, ou plutôt ton gros défaut en pleine face, donc vas-y tu peux te lâcher et me dire les miens à ton tour, je ne t’en voudrais pas. Et désolée d’avoir été aussi méchante dans mes propos. Comme je le répète, je ne pensais pas tout ce que j’ai dit. »


Comment réagir ? Expliquez-moi. La blessure que William avait reçu de la part de sa camarade se refermait. Mais, la cicatrice était encore présente, avec quelques tâches. Le rouge demeurait soulagé que Che' s'excuse et qu'elle dise qu'elle avait un peu exagéré. Il n'était pas non plus un monstre. Il allait sans hésiter accepter les excuses de son amie, puis s'excuser à son tour. Il avait un peu gaffé le plus ici. A lui de rétablir la situation, mais ce ne sera pas comme ci rien ne s'était passé. T'façon s'ils faisaient comme si rien ne s'était passé, toute la conclusion de cette après-midi n'aura servi strictement à rien. Alors, au final, tant mieux de tout ce qui s'était passé et vive l'avenir qu'y est réservé à Willy. Brefouille, le troisième année abrégea son raisonnement et parla enfin à haute voix.

" Hum, c'est plutôt à moi de m'excuser et si je refusais tes excuses, t'aurais le droit de me gifler. En fait, je te remercie pour ce que tu as fait. Tu viens de me sauver la vie, et de me la changer surtout! Toi et l'auror, vous avez fait un super boulot. Vous pouvez être fier de vous. Je suis plus conscient de l'agacement que je procure à mes interlocuteurs. Tu viens de me remettre en question, et c'est ce qu'il fallait pour que je comprenne. Même si tu as eu des propos durs, sache que je ne t'en veux pas. Et d'ailleurs, je ne voulais pas t'humilier ou te rabaisser dans mes paroles que j'avais dites précédemment. Bref.. Voila, je suis le plus fautif et je m'excuse, et tes excuses sont bien évidemment acceptées avec grand plaisir!"

C’était dit, avec toute la sincérité de Will’. Tout ceci venait de résoudre un problème. Mais, il en restait toujours un autre. Le carnet. Boudiou, de bon dieu ! Jamais cette histoire allait être résolu, si ces enfants y allaient à ct’allure ! Cheryl voulait parler aujourd’hui. Elle exécuta ses envies sans aucune gêne et continua le dialogue. Elle voulait en finir, ça se voyait. D’ailleurs, ce carnet commençait à prendre la tête à William. Et c’était mauvais signe. En même temps, le rouge devait encore se remettre de ses émotions de cette après-midi. Du coup, ce n’était point facile de gérer le stress, la joie, l’envie, la colère et tout autre truc. Bref, Cheryl parla :

« Bon sinon. On en fait quoi du coup de ce cher carnet ? Je ne pense pas qu’on puisse en tirer plus d’infos pour le moment. So, on le brûle ? Ahahah… Non je blague, je ne trouve pas ça correct rien que par respect pour l’Auror. Mais je n’ai pas envie de le rendre. L’un de nous deux le garde ? Ou le cache quelque part, je ne sais pas … En tout cas, moi j’ai envie de rentrer il commence à faire un peu froid. On y va ? »

« BON DIEU DE BON SOIR ! CE CARNET ME SAOULE ! Garde-le le temps que je me remette de cette journée. Ensuite, on pourra le garder à tour de rôle, mais là ça me gave. On ne rend en aucun cas à l’auror. Et, on essaiera d’extraire des informations du journal cet été, avec des adultes. DIANTRE ! Désolé, faut que j’évacue un peu ces sentiments.. Ca va aller mieux, t’inquiète. Fourre le bien loin de moi, s’te plait. Sinon, je serais capable de le brûler au point où j’en suis. Merci bien. Bref, on va pas chercher midi à quatorze heures ici. Et si on rentrait au château ? »

Bon et bien, voici comment l’après-midi tumultueuse des deux amis finit. Le ciel commençait à se couvrir brusquement en cette belle après-midi. Etrange… Peut-être l’interprétation du temps face à l’avenir qui est réservé aux deux jeunes, modifiés grâce à la découverte qui n’aurait peut-être pas dû avoir lieu. Qui sait ? Bref, Chery’ acquiesça et se dirigea, en compagnie de William, quelque peu agacé, vers le château où les deux camarades changèrent complètement de sujet. Surement pour faire plaisir à William. Mais, le gryffon se sépara de sa camarade car celui-ci monta en direction de sa salle commune. La jeune fille, quant à elle, fit sa vie, le carnet sur elle.

Reducio

Voila comment se conclut ce rpg contexte :) RPG++ CLOS
18 janv. 2014, 12:55
 11/2038  La malédiction d'Harald McGee
© MAGICLAND