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22 juil. 2023, 20:24
 JEU  Cluedo des sorciers
S E S S I O N - N°5 - J U I L L E T


Carry Harrison est retrouvée morte dans les escaliers menant aux cachots... Sur les lieux du crime vous pouvez inventer les potentiels indices... Voilà une enquête pour nos Hercule Poirot de Poudlard !
Le nom de la victime n'est pas choisi au hasard dans le carnet d'adresse aujourd'hui.


Vous avez jusqu'au 29 juillet 23h59 pour m'envoyer votre rapport d'enquête.

Arrivée inRP le 28 octobre 2046 - Professeure de DCFM
Rejoignez le Sixtgang ! - Présence partielle, j’ai le cœur qui saigne.
30 juil. 2023, 22:13
 JEU  Cluedo des sorciers
R E S U L T A T S - S E S S I O N - N ° 5

P O D I U M
1er - Scary Limpson & Edward River
2e - Erza McGowan
3e - Noah River
Merci à Lorelyne Jenkins & Kyle Kane pour leur aide à déterminer le podium ! Ce n'était pas évident et même à trois nous avons une égalité !
Enquêteur Limpson :
Reducio
Étrange affaire que celle du meurtre de Mlle Carry Harrison. La nouvelle avait fait le tour du consilium, et même celui du Royaume Uni en un éclair. Carry Harrison avait été retrouvée morte dans les escaliers menant aux cachots de Poudlard alors qu’elle était à l’école pour des négociations en vue d’une potentielle réintégration. Persuadée que l’on avait voulu la mort de sa fille, Dalya Harrison a tout de suite fait appel à mon bureau d’enquête. J’arrivai donc à Poudlard en début de matinée, et me rend illico sur la scène de crime. Les traces de sang dans les escaliers ne laissaient aucun doute : Carry est morte en se cognant violemment la tête à la rambarde. Je remarquai aussitôt que vu l’endroit où se trouvait Carry lorsqu’elle était tombée, il était probable qu’on l’ait poussée sur la rembarde. Il s’agirait donc bien d’un meurtre et non d’un accident. Mais avant d’avoir les résultats de l’autopsie, je commençai les interrogatoires avec la suspecte qui m’avait été indiquée par la mère de la victime elle-même.
INTERROGATOIRE N1 : KELLY FULLBUSTER


KELLY : Bonjour Mr, est-ce que vous avez déjà des pistes ? J’ai peur que la personne qui a fait ça ne s’en prenne à moi ensuite.
INSPECTEUR LIMPSON : C’est sur quoi je travaille Mlle, mais pourquoi voudriez-vous que l’assassin vous attaque ?
KELLY : Eh bien, Carry c’était ma meilleure amie, on faisait tout le temps plein de trucs ensemble. Elle était super sympa …Alors j’ai peur Mr, je suis triste et j’ai peur …
Voyant que je ne pouvais plus rien tirer d’elle, je la laissai repartir en cours.

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Après le déjeuner, je regardai le rapport de l’autopsie qui m’a été envoyé. Carry était donc à priori morte peu après la fin de la ronde des préfets, mais ce n’était pas tout : des poils appartenant à un Boursouflet rose ont été retrouvés sur elle. N’en déplaise à Mme Harrison, il me semblait de moins en moins probable que Miss Fullbuster ait fait le coup. Durant l’après-midi, je la surveillai tout de même du coin de l’œil pour voir si sa réaction dans mon bureau n’avait été que du pipeau. Il y avait beaucoup trop d’élèves qui possédaient un Boursouflet rose pour tous les interroger, et pour l’instant Miss Fullbuster restait ma meilleure piste. Alors que j’étais en train de relire mes notes dans le parc, j’aperçus à ma droite ma suspecte en compagnie d’un garçon, que je trouvai assez jeune, qui semblait être le propriétaire d’un Boursouflet à poil rose. Je décidai en vitesse de le convoquer pour un interrogatoire.
INTERROGATOIRE N2 : NARCISSE BRANDO


NARCISSE : Yo, moi c’est Brando, Narcisse Brando !
INSPECTEUR LIMPSON : Mr Brando, quelle genre de relation avez vous avec Miss Fullbuster ?
NARCISSE : Euh… Jl’aime bien Mr, et j’crois qu’elle aussi. Mais j’vois pas en quoi ça peut être un problème.
INSPECTEUR LIMPSON : Bien évidemment, vous avez le droit d’aimer qui vous voulez. Et qu’en est-il de Mlle Harrison ? Vous la connaissiez ?
NARCISSE : Oh vous savez, tout le monde a entendu parler de Carry … Mais je pense pas qu’elle mérite pas toute la haine que certains élèves lui portent. Certes elle a fait une bêtise, mais ça arrive à tout le monde. C’est une amie de Kelly et je la trouve pas méchante.
INSPECTEUR LIMPSON : Mr Brando, il faut que vous sachiez que des poils appartenant à un Boursouflet rose ont été découverts sur le corps de la victime. Donc pour l’instant, vous êtes mon suspect N1.
NARCISSE : Mais je vous jure que j’ai rien fait Mr ! Pourquoi j’aurais tué Carry, c’est la meilleure amie de l’une des personnes qui compte le plus pour moi ?!
INSPECTEUR LIMPSON : Et bien justement, avec le retour de Carry, vous auriez pu avoir peur que celle-ci ne vous reprenne votre bien aimée.
NARCISSE : C’est vrai que j’ai parfois peur que Kelly ne m’aime plus parce que je suis beaucoup plus jeune qu’elle, mais jamais cela ne m’aurais poussé au meurtre !
INSPECTEUR LIMPSON : Ça, c’est vous qui le dites. Les crimes passionnels aussi sont fréquents. Mais que faisiez-vous après la fin de la ronde des préfets ?
NARCISSE : J’étais en salle commune de Pouffsoufle en train de lire, j’y suis reste toute la soirée. Aelle Bristyle pourra confirmer, elle était en train de réviser et s’est plainte parce que je voulais lui poser des questions sur un sortilège.
Je ne perdis pas un instant et filai confirmer l’alibi de Mr Brando auprès de cette Aelle Bristyle.
INTERROGATOIRE N3 : AELLE BRISTYLE


AELLE : Qu’est-ce que vous me voulez, j’ai rien à voir avec le meurtre !
INSPECTEUR LIMPSON : Du calme Mademoiselle, j’aimerais juste savoir si Narcisse Brando est bien resté dans la salle commune toute la soirée du meurtre.
AELLE : Ben ouais, il y était. Il m'a posé plein de questions sur un sortilège. Mais attendez, vous soupsçonez vraiment Narcisse Brando ?
INSPECTEUR LIMPSON : Et bien, je n’exclût aucune piste.
AELLE : Nan sérieux. Je vous le dit, ce gosse ne ferait pas de mal à une mouche. Il croit en un monde où tout le monde s’aime et est gentil, sérieux. Jamais il serait capable de tuer quelqu’un.
Je remerciai brièvement Miss Bristyle avant de rentrer chez moi mettre les choses au clair. Car je n’avais plus de suspect, et la mère de la victime n’allait pas apprécier.

J’eus la désagréable surprise de trouver la porte de ma maison ouverte à mon arrivée. Aussitôt, mes sens passèrent en état d’alerte. Je tendis l’oreille espérant saisir quelque chose, et sortis silencieusement ma baguette. Alors, je m’autorisai à pénétrer dans ma demeure. Je reconnus du premier coup la silhouette qui se tenait dans mon salon.

Dalya, comment allez-vous ? Quelle surprise !

Même si j’avais rangé ma baguette, je n’en menais pas large et ma voix avait beau l’air détendue, j’avais la gorge serrée. Dalya Harrison se retourna vers moi avant de répondre dans un silence d’encre — comme si le temps s’était figé. Je fus surpris de lire dans ses yeux, non pas de la douleur, mais un vide froid qui écrasait le reste. Sa voix était encore plus tranchante, si bien que j’eus un mouvement de recule lorsqu’elle me répondit :

Comme une mère qui vient de perdre sa fille Mr. Mais vous, vous avez l’air de bien vous porter. Donnez moi des nouvelles.

Je déglutis. Cette Dalya là, celle qui semblait presque sans âme, était encore plus terrifiante que la femme qui était entrée à l’aube dans mon bureau pour me demander les services.

Parlez.

Un nouveau tremblement me parcourut. J’avais manifestement mis trop de temps à répondre au goût de la matriarche.

J’ai interrogé Kelly Fullbuster, mais elle semblait vraiment peinée de la mort de… votre fille. Je ne crois pas qu’il s’agisse d’elle. Son ami, nommé Narcisse Brando, était suspect à cause des poils de Boursouflet trouvés sur le corps. Mais il a un alibi solide qui a été confirmé par Miss Bristyle.

Ce Brando, quel est son statut ?

Il me semble que c’est un né moldu Madame …

Elle me coupa net.

C’est eux. Ils ont fait un coup monté contre ma fille j’en suis sûre. L’argument d’Aelle Bristyle ne vaut rien, vous ne pouvez pas lui faire confiance. Elle a été renvoyée six mois après une attitude incorrecte en présence d’une délégation chinoise.

Sauf votre respect Madame, votre intuition n’est pas une preu…

Écoutez moi maintenant inspecteur. Sans mon intuition, vous n’avez rien. RIEN. Alors je vous conseille de trouver qui a fait cela, ou je les arrête tous les trois ET EN MÊME TEMPS JE VOUS VIRE !

Ensuite, tout alla très vite. Instantanément, je pâlis. Dalya ne serait pas tendre avec les trois suspects si je ne trouvais pas rapidement quelqu’un qui fasse l’affaire. Alors que j’allais ouvrir la bouche pour répondre quelque chose, je la vis faire un pas dans ma direction. Je reculai aussitôt pour maintenir la distance, seule chose que mon corps fit de sensé pour m’aider. Car ce n’est ni mon cœur qui battait la chamade, ni mes jambes flageolantes ou encore mes pensées en vrac qui m’étaient d’une grande utilité. Puis, les secondes passèrent et vint le moment où je ne pus plus reculer. Je me retrouvai acculé au mur, impuissant face à cette femme qui se dressait de toute sa hauteur de plus en plus proche de moi. Sans doute qu’elle pouvait voir mon torse se soulever de plus en plus vite, au rythme effréné de les battements de cœur, mais je ne vis nulle trace de plaisir quant au fait de m’avoir à sa merci dans ses yeux. Insensible à toutes mes réactions, elle se contenta d’enfoncer sa baguette sur mon cou, avant de me demander :

Ai-je été suffisamment claire ?

Je ne sais pas où je trouvai la force d’acquiescer, mais je fis oui de la tête et attendit sans bouger qu’elle parte. Quelque part dans ma tête, je trouvai la motivation pour aller chercher la bouteille de Pur-feu, et je m’affalai dans le fauteuil juste à côté duquel s’était tenue la femme qui ne quitterait mes pensées qu’après plusieurs shots.

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Si mon réveil n’avait pas sonné le lendemain matin, je crois que je serais resté dans ce fauteuil pour toujours. Mais bien vite je me rappelai de la menace de la matriarche. Je ne sais pas pour qui je m’inquiétais le plus actuellement — les trois enfants ou moi-même. Nous étions tous dans de beaux draps. Pressé par mon instinct de survie de me remettre à la tâche, je me rendis donc directement à Poudlard pour avoir une petite conversation avec ceux que j’avais interrogé hier.

Bonjour à tous les trois, et merci pour votre patience.

Pourquoi on a été reconvoqué, et qu’est-ce qu’elle fait là elle ?, demanda Kelly en désignant Aelle du menton.

Vous êtes tous les trois ici, parce que si le meurtrier n’est pas découvert, vous serez tous les trois arrêtés par Dalya Harrison pour le meurtre de sa fille. Donc si vous avez quelque chose à me dire, je vous conseille de le faire maintenant. J’irai interroger les préfets ce matin donc vous aurez encore l’après-midi, mais dépêchez vous.

Je me demande ce qu’ils comprirent, surtout la jeune Bristyle ; dépêchez vous de me dire la vérité ou dépêchez vous de fuir. Mais encore une fois, c’est Kelly qui renchérît :

Mais Dalya ferait jamais ça, elle est super gentille je suis allée plusieurs fois en vacances chez elle !

Heureusement pour mes nerfs, Aelle se chargea de répondre :

Mais par Merlin, arrêtez tous les deux ! Dalya Harrison est aussi gentille que moi, et elle vous a pris en grippe parce que vous êtes nés-moldus ! Se tournant vers moi, elle ajouta méfiante, Et vous, je sais pas quel genre d’inspecteur vous êtes, mais ce n’est pas à nous de faire votre taf.

Sur ce, elle sortit claquant la porte. À bout, je me passai la main sur le visage, rassuré d’une certaine manière qu’il ait toujours la même forme. Voilà une chose qui n’avait pas été bouleversée ces deux derniers jours. Je ne sais pas comment j’allais annoncer à ma sœur la nouvelle, et je redoutais le moment où je la croiserais dans la grande salle. Perdu dans mes pensées, j’en avais oublié de congédié le jeune Brando et la Serpentard. Je balayai l’espace devant moi d’une geste de la main, croisant les doigts pour qu’ils comprennent. Ils sortirent en s’échangeant des regards bas, et je souris ironiquement en me demandant leur réaction s’ils avaient eu la baguette de Mme Harrison au niveau de la gorge.
INTERROGATOIRE N4 : ENNIS O’BELT :


ENNIS : Bonjour Mr. Je devine la raison de ma présence et craint ne rien pouvoir faire pour vous aider. Ma ronde s’est terminée à l’heure et je n’ai vu ni entendu rien d’inhabituel.
INSPECTEUR LIMPSON : Avez vous fait votre ronde seule ou accompagnée ?
ENNIS : J’étais avec la préfète de Pouffsoufle Megan Harrington, elle pourra confirmer.
Je décide de ne pas plus questionner Ennis — pas la peine de me mettre un autre parent de la chambre à dos. Après avoir vérifié ses dires auprès de la dénommé Megan (INT5), je passe au suivant.
INTERROGATOIRE N6 : MADDIE JOY


MADDIE : Bonjour Mr !
INSPECTEUR LIMPSON : Bonjour Miss Joy, j’aimerais que vous me décriviez votre ronde et que vous me disiez si vous étiez accompagnée.
MADDIE : Rien d’anormal, le château m’a semblé calme. Enfin, j’étais avec Jeffrey donc quelque chose nous a peut-être échappé mais cela m’étonnerait.
J’en déduis que Jeffrey doit être Mr Hunter l’autre préfet de Pouffsoufle. Après son interrogatoire, il confirme les dires de Miss Joy(INT7).

Je commençai à être désespéré après l’interview de Miss Kane (INT8), l’autre préfète de Gryffondor. Ce n’est pas possible que personne n’est rien entendu ! Et bien sûr, elle était accompagnée par Mr Nerrah (INT9), le préfet en chef. Rien non plus du côté des préfètes de Serpentard (INT10&11), ni de celles de Serdaigle (INT12&13). Je m’écroulai sur mon bureau, les yeux fermés contre son bois foncé. La tâche qui m’attendait me semblait trop grande, le temps filait trop vite, et j’avais l’impression que je passais à côté d’un élément important. Lorsque les murmures de Dalya revinrent planer, je me redressai et essayai de réfléchir.

Voyons voir. L’un d’entre eux ment forcément. J’ai remarqué que Hunter et Joy étaient très proches lors des pauses, peut-être qu’ils cachent une relation et qu’ils mentent ensemble … Et il y a aussi Nerrah. Il était seul lorsqu’il est retourné aux cachots, donc il aurait très bien pu croiser Carry et la tuer. Mais cette pensée me fait frissonner. Avoir Dalya contre moi me suffisait, si je rajoutais Magnus ça n’allait pas le faire. Je décidai donc de creuser la piste de Jeffrey et Maddie dans l’après-midi, mais je n’y croyais plus. Quel motif avaient-ils ? Le jeune homme devait être plutôt apprécié par les filles, mais le crime passionnel n’était pas des pistes que je privilégiais. Au déjeuner, je mangeais sans appétit, me demandant par où j’allais reprendre l’enquête pour ce qui avait de plus en plus de chance d’être le dernier jour de ma carrière d’inspecteur.

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Une visite inattendue survint juste après avoir mangé. Il s’agissait d’une jeune fille de Gryffondor, aux cheveux bruns, et à l’air sérieux.

Miss …

MacBeth, Adaline MacBeth. Cinquième année et collaboratrice avec le préfet en chef Aliosus Nerrah et la septième année Aelle Bristyle.

Ah tiens. Cette mystérieuse Mlle Bristyle était partout, mais c’est surtout le mot collaboratrice qui m’intrigua. Pourquoi pas amie tout simplement ? Mais Adaline semblait avoir l’intention de faire vite, et elle enchaîna rapidement :

C’est Aliosus qui a tué Carry. Oh non pitié pas ça. Mais pas intentionnellement, je le vois mal faire ça. Carry et Aliosus ont toujours eu une relation toxique car Carry admire Aliosus, mais lui la méprise à cause de l’incident avec Alice Sangblanc, la cousine d’Aliosus. Je pense qu’il l’a poussé sans se rendre compte de sa force.

Ou alors il l’a poussé dans un accès de colère, ça elle ne peut pas le savoir. Mais je ne dis rien et la laissa poursuivre.

J’ai une preuve. C’est une lettre du père d’Aliosus. Je le lui ai prise car j’ai vu qu’il était pas bien. Il lui conseille clairement de ne rien dire dedans.

Elle me tendit la lettre que je pus lire.
Aliosus,

Le temps n’est pas aux remords. Dalya m’a tenu au courant de l’enquête et ils comptent tout mettre sur le dos de Brando, le né-moldu au Boursouflet rose. Il n’y a aucune preuve contre toi, tu n’as pas de raison d’être accusé. Si on t’interrogeas, tiens bon et fait comme si de rien n’était. Garde en tête que le Poudlard Express part demain, ne perds pas la face jusque là. Nous parlerons de tes actes à ton retour.

Ton père.
Je n’étais qu’à moitié soulagé, car je savais bien qu’accuser Aliosus Nerrah ne conviendrait certainement pas à la mère de la victime, qui rôdait partout dans mon esprit. Miss MacBeth voyant bien qu’elle était en train de perdre mon attention, reprit :

S’il vous plaît. Je ne veux pas que Bristyle aille en prison. Aliosus est mineur et il ne l’a pas fait exprès, il va s’en sortir non ?

Peut-être, répondis -je d’une voix rauque. Car rien de tout cela n’expliquait les plus de Boursouflet rose trouvés sur le corps. Mon regard suivit la cinquième année sortir et se reporta aussitôt sur la lettre. Elle ne laissait aucun doute. Il ne me serait donc pas nécessaire d’interroger Miss Joy et Mr Hunter sur la nature de leur relation. Mais tout de même, quelle genre de collaboratrice était Miss MacBeth pour trahir Nerrah au profit de Bristyle ? Je serais le Serpentard je ne le prendrais pas bien. D’ailleurs en parlant de la Pouffsoufle …

Aelle Bristyle venait d’entrer dans mon bureau après avoir toqué. Rapidement, je rangeai la seule preuve que j’avais dans un des tiroirs de mon bureau. Elle s’assit sans ménagement, et commença :

Il se pourrait que j’ai des informations en mesure de vous aider.

Si vous m’aidez, vous m’aidez vous même Miss. N’oubliez pas que votre liberté est également en jeu.

Le soir du meurtre vers 23h, je me baladais dans les couloirs parce que … je pensais que plus rien ne pouvait m’arriver. Et j’ai vu Sixtine Valerion se promener vers les cachots. Miss Priddy était là elle pourra confirmer. Sur le moment on a pensé qu’elle regagnait les quartiers de Serpentard, mais je me suis dit qu’elle avait forcément dû voir le corps non ?

Tout cela me paraissait de plus en plus étrange. Pourquoi Miss Valerion n’avait-elle rien dit ? Pensif, je remerciai la jaune, puis lui demandai :

Quelle genre de relation entretenez vous avec Miss MacBeth et Mr Nerrah ?

On forme une sorte de groupe élitiste. On s’entraîne à la magie. C’est pas vraiment une relation, plus une collaboration. Une sorte de Club Prodigium sans prof quoi.


Club Prodigium ?

Un truc fondé par Valerion, où elle rassemble ses chouchous pour discuter de magie. Nerrah en fait partie d’ailleurs.

Je remerciai une nouvelle fois Miss Bristyle alors que je commençais à comprendre ce qu’il s’était passé.

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INTERROGATOIRE N12 : ALIOSUS NERRAH ET SIXTINE VALERION


ALIOSUS (tendu) :
Je ne comprends pas Mr l’inspecteur, j’ai déjà répondu à vos questions, y a t il un problème ?
INSPECTEUR LIMPSON : Mon problème c’est que votre alibi ne tient pas la route. Personne ne vous a vu redescendre dans les cachots et c’est justement là que le corps a été trouvé.
ALIOSUS : C’est très désobligeant de m’accuser de ce meurtre étabt donné que la mère de Carry et mon père sont à la Chambre des Sorciers.
INSPECTEUR LIMPSON : C'est vrai qu'il doit y avoir une bonne ambiance depuis l'agression de votre cousine.
ALIOSUS : Mais de toute façon, des poils de Boursouflet rose ont été trouvés, il n’y a pas de doute, c’est Brando !
INSPECTEUR LIMPSON : C’est drôle, il ne me semblait pas avoir fait fuité cette info dans les couloirs du château …
ALIOSUS : Euh… C’est mon père qui m’a tenu au courant, il s’inquiétait pour Dalya voilà tout.
INSPECTEUR LIMPSON : Votre père. Parlons-en Mr Nerrah. Peut-être vous souviendrez-vous de ses mots qui vous étaient adressés : Le temps n’est pas aux remords. Allons, rien ? Peut-être que la suite vous parlera plus… Si on t’interroges, tiens bon et fait comme si de rien était. Nous parlerons de tes actes à ton retour. Eh bien, cela promet de belles vacances Mr Nerrah !
ALIOSUS : Cela n’explique pas les plus de Boursouflet rose.
INSPECTEUR LIMPSON : C’est très honorable de votre part de suivre les consignes de votre père mais je crains qu’elles ne vous soient plus de grande utilité. J’imagine que Miss Valerion pourra nous en dire plus sur les étranges poils, n’est-ce pas ?
SIXTINE : Je n’ai strictement rien à faire avec tout cela.
INSPECTEUR LIMPSON : Ah oui, eh bien pourquoi n’avez vous pas tirer la sonnette d’alarme lorsque vous êtes rentrée à Serpentard à 23h ? Carry était déjà morte, vous n’avez pas pu louper le corps …
SIXTINE : Je suis rentrée tôt ce soir là, bien avant la fin de la ronde des préfets.
INSPECTEUR LIMPSON : Alors pouvez vous m’expliquer pourquoi Miss Bristyle vous a vu à 23h en direction des cachots ?
SIXTINE : Elle ment c’est évident ! Cette gamine me déteste, tout ça parce que je lui ai dit qu’elle était pathétique ! C’est ridicule laissez moi sortir d’ici.
INSPECTEUR LIMPSON : Sauf que Miss Priddy accompagnait Miss Bristyle. Vous accumulez les mensonges tout les deux.
ALIOSUS : Mr s’il vous plaît, laissez la professeure tranquille. C’est moi qui ait tué Carry. Je rentrais de ronde lorsque je l’ai croisé. Elle m’a dit qu’elle s’en voulait. Que tout ce qu’elle souhaitai c’était qu’on redevienne ami. Qu’elle était prête à faire n’importe quoi pour ça. Mais je pourrais jamais lui pardonner après ce qu’il s’est passé avec Alice. Elle s’est approchée très près, beaucoup trop près. Alors je l’ai repoussée, mais c’est elle ensuite qui a glissé sur la pierre et qui s’est cognée. Je vous jure j’y suis pour rien.
INSPECTEUR LIMPSON : Merci pour ces aveux Mr Nerrah. Je les entends. Mais je suis désolé de vous apprendre que votre professeure n’est pas aussi innocente que cela. Elle vous a vu vous enfuir après la mort de Carry, alors elle est allée chercher des poils de Boursouflet rose qui accuseraient directement Mr Brando, cet élève qu’elle n’affectionne pas par rapport à vous, son petit prodige.
SIXTINE : Vous me décevez Aliosus. Je pensais que vous comprendriez que j’essayais de vous protéger, mais non. C’est ingrat de votre part.
Mon enquête était résolue. Je laissais à Dalya le soin de conclure ce qu’elle voulait du rapport et à la justice de voir ce qu’ils réserveraient aux deux coupables, mais dans tous les cas ce n’était plus mon problème.


Enquêteur River Edward :
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Enquêteur McGowan :
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Voici ma résolution du meurtre de Carry Harrison.
L'inspecteur Columbo se leva lentement, et avança à pas lents vers l'estrade. Le moment tant attendu du dénouement était arrivé. Il sentait tous les regards peser sur lui, et savait qu'ils attendaient tous son verdict. L'inspecteur Columbo était en charge de l'enquête sur le meurtre de la jeune Carry Harrison. Ce n'était pas une simple enquête de meurtre comme il en avait l'habitude car Carry Harrison était la fille des dirigeants du monde des sorciers. Il avait été rappelé en tant qu'ancien Auror ayant brillé durant sa carrière. Ceci était sa dernière enquête, il l'avait avoué à son fidèle associé. Frank Columbo monta sur l'estrade et se lança un sonorus. Il prit une grande inspiration et débuta.

Bonjour à tous. il fit une pause, mais sans réellement attendre de réponseJe m'appelle Frank Columbo et j'ai été chargé d'enquêter sur le meurtre de Miss Carry Harrison. Je viens aujourd'hui vous présenter mes conclusions. Commençons par un léger rappel des faits. Miss Harrison a été retrouvée morte - assassinée donc - dans les escaliers de Poudlard, ceux menant aux cachots de la maison Serpentard.

Des murmures s'élevaient de l'assemblée. Columbo comprit que les gens n'appréciaient pas sa lenteur. Il ne comptait pourtant pas accélérer. Il allait donner le nom du coupable, mais il devait tout d'abord expliquer comment cela était arrivé.

Lorsque l'on m'a rapporté les faits, je me suis posé plusieurs questions. Tout d'abord, et sûrement la plus évidente : que faisait donc Carry Harrison, renvoyée de Poudlard deux ans auparavant, à Poudlard. J'ai fait quelques recherches, mais rien ne laissait penser que Miss Harrison et ses parents aient eu rendez-vous avec Miss Montmort par exemple. La seule chose dont j'étais persuadé était qu'elle n'était pas rentrée seule. La personne - ou les personnes - l'ayant faite rentrer l'avaient-ils ensuite tuée ? Il était encore trop tôt pour le dire. Ma seconde question fut : pourquoi est-elle revenue ? Pour quelle raison devait-elle impérativement venir à Poudlard au beau milieu de l'année scolaire. Rendre visite à une amie ? Bien trop simple évidemment. Cela devait être secret, car si les élèves découvraient que Miss Harrison revenait à Poudlard, cela se serait su. Non, c'était une rencontre secrète. La rencontre devrait avoir lieu le soir. Pourtant, les portes sont fermées le soir, il lui aurait donc été impossible d'être dehors puis à l'intérieur pour être poussée. Miss Harrison avait donc été invitée par quelqu'un d'important. Comment passer inaperçu alors que les préfets font leur ronde ? En se voyant après leur ronde. Je dirais que Miss Harrison est entrée autour de 2h du matin. Pourquoi si tard ? Parce que les tableaux seraient en train de dormir. Venons-en au fait. Qui a permis à Miss Harrison de pénétrer dans l'enceinte de Poudlard ?
Les yeux de Frank Columbo passèrent sur toute la salle avant de se poser sur une personne en particulier.

Miss Elina Montmort. La voix de Madame Harrison s'éleva en hurlant Assassin !. Frank soupira de façon imperceptible et répliqua.

N'allez pas trop vite en besogne je vous prie. Miss Montmort a bien parlé et permis à votre fille de rentrer dans Poudlard mais je peux affirmer que ce n'est pas elle qui l'a tuée. Pour leur plus grand malheur, et malgré toutes leurs précautions, un tableau les a vues. Grâce à son témoignage, je suis allé parler à Miss Montmort. Entre elle et Miss Harrison un échange épistolaire avait eu lieu, durant les négociations de Madame Harrison consistant à réintégrer sa fille. Miss Montmort a ressenti de l'empathie pour cette jeune fille et l'a donc conviée dans le plus grand secret afin qu'elles discutent en personne. Pourquoi se voir à Poudlard ? Pourquoi pas plutôt Pré au Lard qui serait bien plus facile d'accès pour les deux. Tout simplement parce que Miss Harrison devait rester à Poudlard. Pas pour une longue durée, simplement le temps qu'elle se trouve un logement à Londres, près de celui de Miss Montmort. En effet, cette dernière espérait donner à Carry un accès à l'éducation. Elles avaient passé un accord : Carry n'aurait sa baguette que lors des entraînements qui se ferait dans le plus grand secret dans un lieu désert loin des moldus. Avant que vous ne disiez quoi que ce soit Madame Harrison, laissez moi vous dire que Carry souhaitait simplement changer, et elle savait qu'elle avait besoin de s'éloigner un temps de vous pour y arriver.

Frank prenait de gros risques en parlant ainsi, mais il savait que ce qu'il faisait était juste. Il devrait forcer les parents à laisser Elina tranquille, mais ce serait pour plus tard. Il devait d'abord terminer sa déclaration.

Reprenons. Miss Montmort et Miss Harrison se rendent donc dans le bureau de cette dernière, et bavardent jusqu'à ce qu'ils soit temps que Miss Harrison aillent se cacher. Elles ont décidé que Miss Harrison devrait aller dans la salle sur demande une nuit, avant de repartir direction Londres. Malheureusement, Miss Harrison a été bien imprudente, et c'est ce qui lui a coûté la vie. Elle n'a pas pu résister à l'idée de revoir la porte de sa salle commune. Alors qu'elle descendait bien plus bas que la salle dans laquelle elle devait se cacher, elle a croisé quelqu'un, et c'est là qu'elle s'est retrouvée poussée dans les escaliers. Edwin Wellhister. Mister Wellhister a poussé Miss Harrison. Il ne faut pas croire que les tableaux dorment tous la nuit, surtout lorsqu'on fait du bruit, comme c'était le cas pour Miss Harrison. Alors qu'elle descendait en direction des cachots, elle s'est retrouvée nez à nez avec Mister Wellhister. Que faisait-il debout à quatre heure du matin ? Il s'était réveillé et avait décidé de faire un petit tour jusqu'à ce qu'il entende deux voix. Celles de Miss Harrison et de Miss Montmort. Évidemment, il n'a pas pu les suivre jusqu'au bureau mais il a attendu. Pas question de repartir se coucher avant d'avoir trouvé ce qu'elle faisait là. Madame Harrison, savez vous que votre fille a agressé Mister Wellhister et l'une de ses amies, il y a de ça deux ans ? Mister Wellhister ne réfléchit pas. Il lui demande ce qu'elle fait là, mais elle ne lui répond pas. Elle l'a alors menacé. Si il disait quoi que ce soit, elle le tuerai et sa douleur serait mille fois plus forte que deux ans auparavant. - Je répète mes mots précis sur Mister Wellhister a entendu - Elle s'avance en voulant remonter, puisqu'aller voir les cachots est peine perdu, mais alors qu'elle grimpe les marches, Mister Wellhister l'a saisie et la tirée vers le bas, avant de la pousser d'un coup violent vers le bas. Il est ensuite retourné dans sa salle commune. Oui, Mister Wellhister est bien le meurtrier de Miss Harrison.

Le silence se fait dans l'assemblée, mais tous regardent Dayla Harrison. Frank se dirige vers la porte, et Dayla Harrison se précipite vers lui. Elle est bien décidée à arrêter le meurtrier de sa fille elle même.


Enquêteur River Noah :
Reducio
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Enquêteur O'Brien :
Reducio
Nom de la victime : Carry Harrison, anciennement Serpentard, renvoyée, chasseuse de nés-moldus
Lieu : retrouvée morte dans les escaliers menant aux cachots
Indices :
- Le légiste révèle que l'heure de la mort se situe entre 16h et 16h10.
- La victime est allongée inanimée dans une position improbable en travers d'un escalier. Des bouts d'étoffe manquent sur le devant de son vêtement. Des traces de lutte sont découvertes sur son corps (doigts, marques défensives sur le corps) L'enquête prouve qu'elle est tombée par dessus la balustrade d'un escalier.
- Des tracts anti-moldus sont éparpillés dans les escaliers.
- Un rendez-vous dans l'agenda de la victime démontre qu'elle se rendait dans la maison commune des Serpentards en vue de les sensibiliser à la lutte contre les moldus.
- Une enquête de voisinage démontre que les professeurs de Poudlard étaient au courant de cette visite de la victime. Sarah Priddy s'en est ouvert à Jae Dawson en exprimant avec colère son point de vue : "c'est une honte ! que fait le mouvement sang pour sang ! Si tu ne fais rien, je vais MOI m'y opposer !"
- Un témoin déclare que la professeure de sortilèges a été vu en train de quitter la salle des professeurs aussi rouge qu'une pimentine en claquant violemment la porte. Deux autres témoins l'ont vu se diriger vers les cachots à l'heure du crime.
- Sarah Priddy retrouvée à 16h20 dans sa salle de classe avoue les faits. Hébétée par la faute commise, elle explique que c'est un accident et qu'en venant aux mains à cause de deux idéologies différentes, les deux jeunes femmes se sont battues dans les escaliers et que la victime a été poussée un peu trop violemment vers la rambarde. Perdant l'équilibre, elle est passée par dessus et est tombée morte.
Nom de l'accusée : Sarah Priddy
Mobile : idéologique

Arrivée inRP le 28 octobre 2046 - Professeure de DCFM
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