Ce sujet RP entre dans le cadre de l'animation RP des examens de l'année scolaire 2047-2048, pour prendre connaissance des règles de la participation aux examens d'Histoire de la Magie de cette année, c'est par ici. Pour en savoir plus sur cette animation complète, c'est par là.

I. Règles de la participation au RP Attention, s'il manque une seule de ces trois parties, votre participation sera considérée comme invalide !





II. Rappels des emplois du temps

Cette épreuve est commune à tous, veillez à vous présenter devant votre salle 15 minutes avant le début de l'épreuve. Baguettes magiques interdites.

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Jeudi 11 : 14h - 15h Grande Salle

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Baguette, documents et notes interdits, merci de vous présenter sans aucune affaire. Vous passerez par binôme, veillez à vous présenter devant la salle d'Histoire de la Magie 5 minutes avant votre convocation.

Lundi 08 : 14h - 14h20 Sujet n°5 élèves 7 à 9 - Sunday Vandermeer (Pour) - Lukas Sharp (Neutre) - Narcisse Brando (Conre)	Lundi 08 : 17h20 - 17h40 Sujet n°2 élèves 10 à 12 - Eileen O'Brien (Pour) - Ernest Stevens (Neutre) - Klea Han (Contre)	Lundi 08 : 17h40 - 18h00 Sujet n°4 élèves 13 à 15 - Shelia Oster (Pour) - Sandra Miller (Neutre) - Elena Links (Contre)	Mardi 09 : 15h45 - 16h05 Sujet n°1 élèves 19 à 21 - Meghan Wardwell (Séparés) - Blair Bell (Collaborer) - Tessa Swan (Un peu les deux)	Jeudi 11 : 17h30 - 17h50 Sujet n°1 élèves 1 à 3 - Lucas Calme (Séparés) - Astrid Keaty (Collaborer) - Orlaith Ó Súilleabháin (un peu les deux)
Vendredi 12 : 15h10 - 15h30 Sujet n°5 élèves 4 à 6 - Anne Mckellen (Pour) - Nico Ferrell (Neutre) - Louie Mahogany (Contre)	Vendredi 12 : 17h35 - 17h55 Sujet n°3 élèves 16 à 18 - Alaska Campbell (Serpentard) - Tatiana Hosse (Gryffondor) - Daphné Bridgerton (Serdaigle)	Lundi 15 : 15h05 - 15h25 Sujet n°2 élèves 25 à 27 - Lavinia W. Campbell (Pour) - Noah River (Neutre) - Shanna Skayls (Contre)	Lundi 15 : 15h45 - 16h05 Sujet n°4 élèves 22 à 24 - Merinda Swart (Pour) - Elijah Coyle (Neutre) - Alf Wytte (Contre)	Mardi 16 : 17h05 - 17h25 Sujet n°3 élèves 28 à 30 - 28 (Serpentard) - 29 (Gryffondor) - 30 (Poufsouffle)

Les sujets sont les suivants (des exemples d'arguments ou d'exemples vous sont donnés, vous pouvez les utiliser ou en trouver d'autres) :

Reducio

1. Les sorciers doivent-ils vivre séparément des moldus ou une collaboration entre nos deux peuples est-elle possible ? (Vivre séparément // Collaboration entre nos deux peuples // Un peu les deux)
   Reducio

   Vivre séparés	Collaborer	Collaborer séparément
   => Dans les villes intégralement sorcières, la magie n'est pas bridée, les sorciers sont plus libres => Le Code International du Secret Magique rend difficile une collaboration bilatérale	=> Chaque peuple peut apporter à l'autre (la magie pour les sorcier, la technologie et science pour les moldus), on peut créer un cercle vertueux d'inspiration/proposer des solutions plus adaptées => Favoriser l'intégration de tous dans la société (les nés-moldus et les Cracmols sont entre deux mondes)	=> Chaque peuple est protégé de l'autre par le Code International du Secret Magique => Une communication entre les deux mondes reste nécessaire à un certain niveau, ex : diffusion d'avis de recherche de criminels, prévention d'un danger sur les deux mondes...

2. Est-il envisageable de briser le secret magique ? (Pour // Neutre // Contre)
   Reducio

   Pour	Contre	Neutre
   => Se comprendre et se connaître est le meilleur moyen de ne plus avoir peur de l'autre => De nombreuses familles moldues connaissent ce secret, mais la plupart des Nés-Moldus ne sont pas rejetés par ces dernières pour autant	=> La dernière "tentative" (Novembre 2044) a été un échec => Les cultures et manières de vivre de chaque peuple sont trop différentes maintenant, après tant de temps séparés	=> Ce serait dangereux pour les deux peuples => Si cela se fait dans les bonnes conditions, tous auraient à y gagner

3. Vous êtes à la place de tel fondateur de Poudlard, l'école doit-elle accueillir les né-moldus ? (Serpentard // Gryffondor // Serdaigle ou Poufsouffle)
   Reducio

   Serpentard	Gryffondor	Serdaigle	Poufsouffle
   => On ne peut pas leur faire confiance, les moldus nous attaquent => Poudlard doit être une école d'excellence, la magie passe par le sang, les sang-purs et nés-sorciers sont les plus puissants	=> Poudlard est un refuge pour les sorciers, chaque sorcier y a sa place => Les nés-moldus n'ont aucun repère ou moyen d'apprendre à maîtriser leur pouvoir autrement	=> Les nés-moldus seraient logiquement les premières cibles des attaque de moldus sur les sorciers => Quatre puissants sorciers comme nous seraient capable de venir à bout d'un étudiant menaçant et/ou trop zélé	=> Soyons tolérant en donnant une chance à chacun => Les enfants sont en apprentissage de la vie, si nous leur montrons que les sorciers sont gentils et bénéfiques, voire qu'on les protège de leur famille moldue, ils ne pourront pas tourner mal !

4. Vous êtes les ministres du roi Constantin II, en 940, alors que ce dernier vous fait part de sa toute nouvelle idée : créer une école de sorcellerie. Il vous demande votre avis, est-ce une idée à concrétiser ? (Pour // Neutre // Contre)
   Reducio

   Pour	Contre	Neutre
   => Cela augmenterait la puissance militaire et culturelle du royaume => Les sorciers nous seraient redevables	=> Les sorciers ne devraient pas exister, sont une aberration de la nature => Les sorciers pourraient gagner en puissance, en organisation et tenter de prendre le pouvoir	=> Les sorciers ne maîtrisant pas leurs pouvoirs sont dangereux pour tout le monde, ils ont besoin d'apprendre à les contrôler => Les sorciers formés sont des êtres puissants, ils pourraient menacer le royaume et ses habitants

5. L'Histoire de la Magie est-elle un enseignement indispensable aux élèves de Poudlard ? (Pour // Neutre // Contre)
   Reducio

   Pour	Contre	Neutre
   => On développe notre culture générale => On apprend des erreurs du passé	=> On pourrait travailler plus les autres matières et être meilleurs dedans, si l'HdlM n'existait pas => Individuellement et à notre âge, on n'a pas beaucoup d'impact sur l'Histoire et la société, ce n'est donc pas si utile de connaître tous le passé.	=> C'est une matière qui n'intéresse pas/n'est pas utile à tout le monde => Elle reste importante pour intégrer les nés-moldus

III. Les situations RP

Personnage inscrit dans la chronologie Note moyenne demandée : E ou O

Aisance à l'écrit : 4 Aisance à l'oral : 6

Partie Théorique
Jeudi 11 Juin 2048, de 14h à 15h, la Grande Salle.

Cela faisait bien un dizaine de minute que la jeune serdaigle attendait devant la grande salle. Anne entra enfin, avec tous les élèves de toutes les maisons et toutes les années. Cette situation d'examen, et surtout avec tant d'élèves de maisons et d'âges différents, étaient très impressionnante pour la petite première année, c'était la toute première fois que la jeune fille allait passer des examens. Elle était un peu nerveuse mais toute l'année elle avait était assidue. Malgré certaines difficultés rencontrés lors de la rédaction ses devoirs, elle avait révisé depuis plus d'un mois pour pouvoir être fin prête le jour j.
Un elfe lui tira le bras et elle confirma son identité auprès de ce dernier, la jeune aiglonne lui montra qu'elle n'avait pas sa baguette, ni rien sur elle puis l'elfe l'amena à un groupe de table. Anne remarqua que les chaises étaient respectivement colorées de l'une des couleurs des quartes Maisons. Il y avait même l'animal totem de chaque maison flottant au dessus. Cela avait un certain style, si on omettait le fait que l'épreuve n'allait plus tarder à commencer.
Elle repéra son siège au couleur de sa maison sur lequel flottait un aigle. Lorsqu'elle s'assit dessus, l'animal disparu et la chaise reprit un aspect plus traditionnel, ce qui lui fit sourire. La fillette, quelque peu impressionnée par la présence d'élèves plus âgés à ses cotés, ne laissa cependant rien paraitre et malgré cette boule au ventre qu'elle traîner depuis ce matin. Elle voulait bien faire et surtout réussir son examen coûte que coûte. Lorsqu'il fut 14h pile, les elfes restant disparurent dans des craquements sonore, et la professeure prit la parole :

- Bonjour à tous, l'épreuve va commencer dans un instant, elle durera une heure pile, si vous avez terminé en avance, levez le bras et attendez que j'ai récupéré votre copie pour vous lever et sortir en silence. Vous pouvez décacheter vos sujet et commencer.

Sans perdre une seule seconde, Anne décacheta sa copie. Elle parcouru les questions rapidement, et remarqua avec soulagement que le type d'exercice n'était autre qu'un questionnaire. La majorité des questions ont été vu en cours. Ayant était très attentif cette année, elle avait régulièrement révisé, et toujours terminé en temps et en heure ses devoirs. Toutefois, Anne se sentait quelque peu stressée : même si elle avait beaucoup révisé cette matière, elle ne la trouvait pas moins difficile et craignait de faire des erreurs dans le QCM. Des fois, des réponses fausses pouvaient la distraire mais elle voulait à tout prix éviter les pièges.
La fillette, cochait les reponses l'une après l'autre et cela lui semblait justes, et se sentait progressivement plus détendue, elle se sentait moins stressé, et les réponses lui venaient naturellement comme si son cerveau se souvenait de tout les cours qui ont été vu cette année. Mais même si ce sujet lui semblait très intéressant, il restait tout de même très complexe ! Elle prit donc le temps de la réflexion pour chaque question.
Plongée dans sa copie, Anne arriva à sa dernière question et cocha la réponse sans doute possible. Au même instant elle entendit la professeur annoncer :

- L'épreuve est terminée, posez vos plumes, roulez vos parchemins et restez tous à votre place le temps que je ramasse vos copies !

La jeune sorcière posa sa plume et enroula son parchemin, et poussa un grand soupir de soulagement, elle était contente car elle avait pris le temps, sans se précipiter et ayant garder son calme, toutes les questions ont été cocher. En quelques secondes, l'ensemble des parchemins est cacheté et vole vers le bureau. Le dernier atterri sur la pile instable de rouleaux, et la professeure donna le signal du départ. La fillette se leva, et quitta la Grande Salle, ne rêvant que d'une chose : prendre un grand bol d'air dehors et contemplait le ciel et ainsi s'évader quelques instants.



Il était l'heure d'aller à son épreuve orale d'Histoire de la Magie. Il avait été demandé de venir sans affaires et c'est sans baguette, sans sac, ni livre, rien du tout que la fillette arriva devant la salle d'examen. Plusieurs minutes avant que ce ne soit l'heure d'entrer dans la salle de classe, elle s'était mise à rêvasser et à repensais à son tout premier jour de classe. Anne à toujours était assidue malgré son côté rêveuse à su garder ses notes stables et toujours en constante amélioration.
La porte finit par s'ouvrir, salua la professeure et entra pour découvrir l'étrange disposition des tables à l'intérieur.
En rentrant dans la salle d’Histoire de la Magie pour la partie pratique, Anne compris rapidement qu’elle devrait faire un travail de groupe. La professeure Lydon répartit rapidement les premières années par petits groupes, et expliqua le déroulement de l’épreuve :

- Pour votre premier examen oral, vous allez devoir débattre entre vous autour d'un même sujet. Sur vos tables, vous trouverez de quoi écrire, ainsi qu'une question et une "position"* : pour ou contre. Vous avez une dizaine de minutes pour vous préparer individuellement, prenez connaissance du sujet, rassemblez vos connaissances et préparez vos arguments, contre-arguments et exemples en vous appuyant sur ce que nous avons vu en cours, mais également sur vos connaissances personnelles. A mon top, vous devrez vous installer sur la table au centre la plus proche de vous et nous entameront le débat. C'est parti, bon courage !

Anne avait été placée avec deux autres élèves de sa maison. Elle ne tarda pas à recevoir son sujet, qui était :

"L'Histoire de la Magie est-elle un enseignement indispensable aux élèves de Poudlard ?"

La première année s’empressa de reporter sur son bout de parchemins tous les arguments qu'elle avait en tête. Au bout de vingt minutes, il était temps de passer au débat. La jeune aiglone avait tout juste inscrit ses idées mais c'était suffisant pour elle car elle savait exactement quoi dire, pas besoin d'écrire un roman sur son parchemin. Elle allait donc faire confiance à sa mémoire et exposer ses arguments.
La jeune fille prit sur elle et leva la main pour signaler qu'elle souhaitait se lancer la première. Elle avait pu préparer son sujet correctement, donc ça faciliter la prise de parole. Et puis, il fallait bien que quelqu'un y aille. Alors pourquoi pas elle, se disait-elle

Elle regarda un instant le peu de notes qu'elle avait pu écrire pour préparer son oral avant de reporter son attention sur toutes les personnes présentes.



La fillette était lançait dans sa réflexion. Elle savait exactement quoi dire et à quelle moment le dire. Anne aime beaucoup partager ses idées avec les autres personnes. S'était dans son habitude d'être relativement à l'aise, confiante et souriante lorsqu'elle devait converser avec un autre élève. La seule contrainte se situait au niveau du stress qui l'a nouait l'estomac. 
Elle regarda brièvement ses notes puis repris la parole sans perdre une seule minute. Le temps était son ennemi et elle se devait d'aller à l'essentiel et partager tout ses arguments avec ses camarades.


Le temps d'un instant elle repris son souffle... elle se sentait à l'aise et voulait être convainquante dans ses arguments puis enchaîna de nouveau.
Elle jeta un petit coup d'œil au temps qui lui restait et termina son argumentation.

Anne ne sait pas ce que pense ses camarades à cette instant, avait-elle pu convaincre ne serait-ce qu'un seul d'entre eux?
Peut importe, pensa-t-elle. Elle avait tout donné et était soulagée d'avoir pu défendre son point de vue.


Correction

Note épreuve écrite : E (16/20)
Note épreuve orale : O (18/20)

Votre professeure a apprécié votre bonne volonté et vos exemples, vous gagnez +4PR !

Personnage inscrit dans la chronologie Note moyenne demandée : Optimal

Aisance à l'écrit : 5 Aisance à l'oral : 5

Eileen était arrivée devant la Grande salle une vingtaine de minutes avant l'ouverture des portes. Elle avait eu pour consigne de se présenter au moins 15 minutes avant mais elle voulait prendre un temps pour elle avant de rentrer dans le vif du sujet. Elle avait pris soin de se concentrer et de s'isoler mentalement. Elle avait passé en revue ses fiches dans sa tête, et se sentait prête à affronter tout ce qui lui serait proposé. Après tout, elle avait été assidue pendant les cours tout au long de l'année. C'était une matière qu'elle adorait. Elle avait pris l'habitude pour tous ses cours de réaliser des fiches de révision au fur et à mesure et d'y mettre des codes couleurs pour favoriser sa mémoire visuelle. Que ce soit les devoirs ou les contrôles, la jeune fille les avait toujours réussi haut les mains. Elle y trouvait presque du plaisir car ca lui permettrait de comprendre le monde dans lequel elle évoluait. Sereine quant à ses connaissances et ses capacités à l'écrit, elle n'appréhendait aucun domaine en particulier et se sentait prête à décrocher, elle l'espérait à minima un effort exceptionnel et au mieux un optimal.

Lorsqu'enfin il fut permis aux élèves de pénétrer dans la salle, elle se rendit compte que les maisons étaient toutes présentes. Des bureaux individuels étaient placés là orientés vers une estrade qu'elle voyait au loin. Des chaises aux couleurs des maisons étaient surplombées de l'animal totem de la maison. Celui-ci disparaissait lorsque l'élève associé avait trouvé sa place. Au fond, à la place de la table habituelle où les professeurs mangeaient, se trouvait désormais un bureau et un tableau.

Soudain, un elfe de maison la tira par le bras. Elle lui adressa un sourire et s'accroupit à sa hauteur. Il vérifia son nom qu'elle donna dans un souffle et s'assura que la rouquine n'avait pas sa baguette. Heureusement, elle l'avait sagement laissé sur sa table de nuit. Elle se sentait un peu comme amputée d'un bout d'elle-même mais elle la retrouverait bientôt ! Rapidement, la jeune fille fut invitée à suivre l'elfe jusqu'à un endroit de la salle et un groupe de bureaux individuels. Elle découvrit sur le dossier d'une des chaises son nom. S'asseyant, elle en profita pour regarder autour d'elle. Elle ne repérait aucun élève de son âge parmi ses proches voisins. Rien n'avait été laissé au hasard !

Sur son pupitre, se trouvaient un encrier bleu, une plume d'oie et une gomme pour effacer l'encre. Le strict nécessaire. Elle nota aussi un parchemin roulé et scellé à côté d'un parchemin vierge. Rien n'était laissé au hasard !

A 14h, les elfes disparurent en transplanant. C'est alors que Mrs Lydon parut sur l'estrade et ferma les portes de la grande salle d'un coup de baguette.

Religieusement, l'irlandaise écouta les consignes : une heure pour réaliser l'examen puis lever la main quand elle aurait fini ! La copie récupérée, elle pourrait se lever et quitter la salle.

C'était parti ! La rouquine décacheta le parchemin et découvrit un QCM. Il lui suffisait d'entourer les bonnes réponses. Quelques questions de cours étaient aussi présentes. Tous les thèmes de l'année étaient représentés.

Avec un sourire, la jeune fille se mit à noircir son parchemin. Elle était sûre d'elle, elle maitrisait son cours. Ce serait bien le diable si elle n'avait pas à minima les 3/4 des réponses correctes ! Et même là ce serait un faible score au regard de sa préparation en continu tout au long de l'année et de ses révisions !

Lorsqu'elle eut fini, assez rapidement semblait-il, la fillette se relut. Elle voulait être certaine de ne rien avoir laissé passer. Puis sûre d'elle avec un sourire heureux menaçant de jaillir sur ses lèvres, elle leva la main. Un coup de baguette de sa professeure s'ensuivit afin d'enrouler et cacheter le parchemin puis elle eut l'autorisation de sortir.

Silencieusement, d'un pas calme et assuré, elle sortit de la pièce pendant que ses camarades continuaient à travailler, penchés sur leur parchemin respectif.

Une fois de plus, Eileen s'était présentée en avance à sa convocation. On l'attendait 5 minutes en avance, elle était là 10 minutes avant. Elle prit une grande respiration et s'ancra dans le moment présent. Elle fit le vide de son esprit et se concentra.

Peu de temps après, elle vit arriver devant la salle Ernest Stevens et Kea Han qu'elle connaissait. Cela la rassura sur le fait que son examen se passerait bien.

A l'heure dite, Mrs Lydon apparut dans l'encadrement de la porte. Souriante, elle invita les trois élèves à entrer. Les trois enfants furent répartis à des coins différents de la pièce chacun avec un bureau.

Une fois assise, elle écouta attentivement sa professeure. Elle devait préparer un sujet qui lui était imposé en 20 minutes puis elle devrait aller sur la table au centre et entamer le débat qui durerait en tout 10 minutes, avec ses camarades. La rouquine n'appréhendait pas l'exercice, elle était plutôt douée pour s'exprimer à l'oral, la spontanéité elle connaissait ! Et encore meilleure lorsqu'elle avait un temps de préparation.

Au top, elle découvrit son sujet "Sujet n°2 : est-il envisageable de briser le secret magique ? Vous êtes pour." C'était très inspirant et complètement d'actualité, bien qu'un poil polémique au regard du contexte actuel.

Réfléchissant rapidement, la Serdaigle se mit rapidement à jeter ses idées sur le papier.

Au bout d'un temps qui lui parut avoir filer comme l'éclair, sa professeure sonna la fin de la préparation.

La professeure proposa qu'un élève fasse une introduction du sujet. La jeune fille n'hésita pas et leva la main. Après l'assentiment de l'adulte, elle commença donc :
- "Le secret magique a été institué par une série d'articles dans le Code international du Secret Magique avec un objectif simple : cacher le monde magique aux moldus. Mis en place dans le but de lutter contre les persécutions des sorciers, il a été signé en 1689."

A ce stade, la jeune élève reprit son souffle puis commença à énumérer en comptant sur ses doigts :
- "Il vise en premier lieu à cacher les sorciers et même à créer des communautés magiques comme Tinworth. Dans ce cadre, les sorciers sont invités à adopter des tenues respectant les usages vestimentaires moldus lorsqu'ils se baladent parmi eux. En second lieu, il vise à cacher les créatures magiques. 7 semaines de discussion intene en 1692 ont permis à la Confédération internationale des sorcières de s'accorder sur 27 espèces à cacher aux yeux des moldus, notamment à cause de leurs tailles comme les dragons."

Elle continua ainsi :
- "On notera que le Secret Magique a récemment été brisé puisque le 2 novembre 2044 les moldus britanniques ont découvert l'existence des sorciers. De nombreux mouvements anti-sorciers se sont développés partout en Grande-Bretagne et une guerre s'est enclenchée avant qu'en novembre 2045 les deux camps enterrent le conflit. Une campagne de désinformation a eu lieu dans le monde moldu qui pense donc que les sorciers et la magie n'étaient qu'un canular. "

Après une courte pause, elle termina son introduction :
- "L'article 73 du code est le plus connu : chaque administration doit ercercer sa responsabilité en matière de dissimulation, de soin et de contrôle de tous les animaux, êtres et esprits magiques résidant sur son territoire. Dans le cas contraire, des sanctions disciplinaires pourraient être encourues. C'est pour cette raison notamment que nous avons désormais à Godric's Hollow un secrétariat du Secret Magique. A noter cependant que le contexte actuel n'est pas évident : les pays des îles britanniques (Royaume-Uni et EIRE) ont été exclus de la CIS (Confédération Internationale des Sorciers) car le Secret a été brisé en novembre 2044. "

Lorsqu'elle eut finit, la professeure annonça qu'il restait 7 minutes pour réaliser le débat.

Pour contrer l'argument du "contre" qui s'appuyait facilement sur le contexte de novembre 2044, qui venait d'être évoqué dans l'introduction, Eileen rebondit en expliquant qu'une tentative était l'équivalent d'un test ; que ce test avait été mis en place sans préparation et pas vraiment en douceur.
Il suffisait donc selon elle de faire preuve de bon sens dans la révélation du secret magique. Après tout, pendant des siècles, les sorciers et les moldus s'étaient bien entendus, il n'y avait pas de raison que ce soit moins bien maintenant qu'avant.
Pour preuve, la jeune fille cita l'époque du roi Constantin II qui en 940 décida de créer une école de sorciers sur son territoire alors que lui-même n'en était pas un !

Elle en profita pour amener l'argument qu'elle avait préparé : si novembre 2044 avait été un échec, c'était probablement parce que les gens avaient peur !
La peur était une réaction primaire qui était courante chez des étrangers qui entrainaient souvent des réactions violentes de haine et de conflit. Se connaitre et se comprendre supprimeraient cette peur et faciliterait l'entente entre les mondes moldus et magiques.

D'ailleurs, cette transition pourrait être facilitée par les nombreuses familles moldues connaissant le secret de part le fait qu'un membre de leur famille est sorcier. Ici, la jeune fille prit pour exemple sa propre famille : elle était de sang-mêlée, son père était donc un moldu. Il n'avait jamais rejeté ni sa femme ou sa fille, ni la famille de sa femme à cause du fait qu'ils étaient sorciers !

De plus, le fait de lever le secret simplifierait grandement la vie des sorciers : combien de fois Eileen avait-elle dû mentir à la branche moldue de sa famille ou à ses amis moldus au sujet de son école ?

A l'argument selon lequel les manières de faire et de vivre étaient trop différentes pour être réconciliées, l'irlandaise répliqua qu'au final tous étaient un même peuple avec une culture commune.
Prenant l'exemple de l'Irlande, elle expliqua que moldus ou sorciers, tous étaient irlandais et avaient en commun l'amour de la nature, du vert, de la bruyère, de la bière, de la fête et de la St Patrick ! Chacun se rapprocherait de l'autre, tirant sa force dans la différence de l'autre. "Si tout le monde était pareil, qu'est-ce qu'on s'ennuierait ! " lâcha-t-elle alors.

En conclusion du débat, Eileen termina en synthétisant : le danger se gérait, il suffisait de se prémunir des risques inhérents à une révélation. Il fallait les bonnes conditions pour réalisation la révélation. Chacun ne pouvait qu'y gagner.

Quelques secondes plus tard, la professeure déclarait le délai écoulé. Elle remercia les trois élèves qui après avoir récupéré leurs brouillons purent sortir de la salle d'examen en entendant un "bon courage pour la suite de vos examens !"

Note épreuve écrite : O (18/20)
Note épreuve orale : O (19/20)

Vos deux épreuves se sont déroulées à merveilles, de plus vous avez touché l'âme patriotique de votre professeure en parlant de l'Irlande comme vous l'avez fait et l'avez bien amusée. Vous gagnez +6 PR !

Personnage inscrit dans la chronologie Note moyenne demandée : E

Aisance à l'écrit : 5 Aisance à l'oral : 4

Jeudi 11 juin, 14h, épreuve écrite.

Narcisse ne se sentait pas aussi confiant que dans d'autres matières pour cet écrit-là... Pourtant, en théorie, il était très bon, motivé, acharné, se rendant presque malade à trop réviser. Mais lorsque cela touchait à des concepts abstraits, comme l'histoire, là, on pouvait toucher du doigt les limites de son aisance intellectuelle. Il se repassait mentalement le programme, ses révisions, naviguant dans les ébauches de ses cartes mentales. Peu préoccupé par la pression et le stress, uniquement concentré par l'examen, il s'assit. Durant toute l'année, il s'est appliqué à travailler le plus sérieusement et activement possible malgré ses doutes, et il n'était pas du genre à bavarder en classe. C'était bien les rares moments où il se taisait...

Face aux devoirs et aux contrôles, il se donnait toujours à fond, sans exceller évidemment, mais il n'avait que rarement obtenu de mauvaises notes, se contentant des frustrations de l'approximation. Il aurait pu être meilleur, mais l'histoire n'était vraiment pas sa tasse de thé.

Bon... L'examen, allez, un effort ! Il se tapota les joues pour se remettre dans le bain, avant de pencher sur le sujet. Sa méthode était simple : lire une question, y répondre s'il pouvait, puis faire la suivante. S'il n'avait pas la réponse, la passer et y revenir plus tard. Ne se déconcentrant pas une seule seconde, il grimaça quelques fois cependant. Quelques thèmes lui posait problème, sur les trente questions, il avait pu répondre à vingt sans difficulté. Mais sur les dix restantes, il dû se creuser la tête pour trouver la réponse potentille à cinq, et simplement laisser de côté les cinq autres... Donc, au maximum, il avait la réponse à 25 questions sur trente, pas plus. Il se creusa pourtant la tête jusqu'au bout, refusant d'abandonner ne serait-ce qu'une seconde avant la fin. Il accueillit malgré tout l'achèvement de l'épreuve avec un certain soulagement, mêlé de frustration. Sans compte qu'il était certain de ne pas avoir grandement réussi l'épreuve orale... Adieu le O. Il poussa un long soupir soulagé, saluant d'un hochement de tête la professeur lorsqu'il quitta la salle.

Ok, l'heure de l'épreuve orale ! Narcisse la redoutait beaucoup, car il savait qu'il n'était pas doué avec les mots, mais alors vraiment pas du tout. Il n'était pas éloquent, il n'avait pas de charisme ni d'aisance particulière, cela allait donc être vraiment coton pour s'en sortir. Il allait donc simplement se reposer au maximum sur ses connaissances ! Oui, ça pouvait le faire ! Durant toute l'année, il s'était tout de même donné à fond durant les activités de fin de cours, s'essayant autant qu'il était capable de le faire aux différents exercices. Il avait l'habitude de se reposer surtout sur ses connaissances plutôt que son aisance à l'oral, vu qu'il n'en avait presque aucune... Juste avant l'épreuve, il se sentait à l'aise et confiant, la présence de Lukas et d'un autre camarade le stimulant tout particulièrement. Il leur souriait et se motivait intérieurement pour ne pas les laisser tomber.

En pénétrant dans la pièce, il écouta la professeure expliquer la consigne, hochant la tête dans un sourire, le cœur battant à ses oreilles. Lorsqu'il piocha le sujet, il commença par être soulagé et content, jusqu'à lire quelle position il devrait défendre. Le contre. Là, il écarquilla les yeux, bouche-bée, le visage rouge de panique. Son cœur explosa et il regarda autour de lui, hésitant. Il n'était absolument pas d'accord avec sa position ! Pour lui, la matière était indispensable ! Et s'il y avait bien une chose que Narcisse ne savait pas, et détestait faire, c'était mentir. Et là, il allait devoir défendre une position à laquelle il ne croyait pas du tout et était même sérieusement opposé ! Oh bon sang... Il s'assit pour commencer à travailler, laissant page blanche durant cinq minutes. Il se souvenait des arguments, sans difficulté, mais il n'arrivait pas à s'en imprégner, il les rejetait foncièrement. Quelle galère. Il souhaita le meilleur à ses camarades avant de se lever lorsque le temps fut écoulé.

Malgré tout, son impulsivité et sa nature reprirent le dessus, et il prit la parole le premier. Son visage était rouge et crispé, il se mordait les lèvres, le regard fuyant, la voix tremblante sous l'effort colossal qu'il devait faire.

- Hrm... La question à laquelle je vais essayer de répondre est : L'histoire de la magie est-elle un enseignement indispensable aux élèves de Poudlard ? Et il faut que j'défende le... le non. Hrm.

Il se racla la gorge plusieurs fois, sa voix se brisant régulièrement, il prit une grande inspiration, fermant un œil en essayant de parler rapidement pour ne pas trop penser à ce qu'il disait, récapitulant simplement certains arguments.

- Alors, déjà, on peut dire que c'est pas une matière super u... ut... utile... Oui ! Elle est pas vraiment utile, parce que... parce qu'elle est abstraite, voilà, il y a que très peu d'applications pratiques à cette matière ! Surtout à notre âge... Enfin, oui, vous voyez, on a douze ans, peu importe tout c'qu'on saura, on pourra rien en fai... en faire !

Son visage devenait vraiment rogue alors qu'il poussait sur sa voix pour ne pas s'interrompre et se contredire dans une même phrase. Sa respiration était courte et il avait très chaud. Il serra les dents avant de reprendre.

- Et euh, comme j'disais, c'est pas une matière utile ! Et donc, si elle était pas là, on pourrait passer plus de temps à... plus de temps à travailler sur d'autres... matières plus... utiles...

Ne surtout pas dire qu'il trouvait cette matière importante, ne surtout pas le dire, ne surtout pas dire qu'il n'était pas d'accord avec ce qu'il disait, encore un effort.

- Et puis, le passé, c'est le passé, non ? Ce qui est fait est fait, y revenir ne va rien changer ! À la limite, ça pourrait même retourner le couteau dans la plaie pour certaines personnes qui avaient des ancêtres qui ont fait des choses horribles ! Et euh... euh... euh, aussi, mon père dit toujours que l'histoire, ce sont les vainqueurs qui l'écrivent, et donc, euh... bah, elle peut être un peu... subjective ?.. Je sais pas comment dire...

Il se frotta l'arête du nez en cherchant son mot, avant de relever la tête, le regard intense.

- Euh un peu faussée parfois ! Donc, non, c'est pas forcément utile d'apprendre des choses qui seront potentiellement corrigées dans quelques années.

Narcisse galéra durant toute la durée de son oral, s'efforçant de délivrer ses arguments du mieux qu'il le pouvait. Et si le fond était là, car il avait écouté en cours et travaillé, la forme contredisait tout. Mais il avait fait de son mieux... S'il avait déjà du mal à faire preuve de spontanéité, car il devait parfois réfléchir longtemps pour formuler une réponse, cette situation ne l'aidait pas du tout. Il en avait presque totalement oublié la présence de ses camarades. Lorsqu'il eut terminé, il avait le souffle court, le visage rouge et couvert de sueur, le regard hagard.

Note épreuve écrite : E (16,5/20)
Note épreuve orale : E (14/20)

Votre professeure vous a trouvé mignon à lutter tout ce que vous pouviez pour exprimer un avis qui n'était clairement pas le vôtre, jusqu'à ce qu'elle finisse par se lasser de vos bégaiements, en s'efforçant néanmoins de ne rien laisser paraître. Vous gagnez +2 PR !

Personnage inscrit dans la chronologie Note moyenne demandée : A-E

Aisance à l'écrit : 5 Aisance à l'oral : 1

EXAMEN 2048
ÉPREUVE ÉCRITE - durée : 1h
Grande Salle - Jeudi 11 juin - 14h

Pour l’épreuve écrite d’HDLM, tous les élèves de l’école seraient réunis dans la Grande Salle. J’y suis allé en avance parce que je me suis dit que ça allait être coton niveau organisation. C’était bizarre de voir tous ces pupitres là où il y avait habituellement les tables des maisons. Au final, c’était plutôt bien organisé et puis les élèves faisaient pas les marioles. Faut croire que j’étais pas le seul à stresser pour les exams. J’ai suivi un elf de maison qui m’a montré où je devais m'asseoir. Je connaissais pas trop les élèves autour de mois, ou juste de vue.

J’avais encore le souvenir de mon oral de HDLM qui avait pas été une grande réussite. Et puis la veille, l’épreuve pratique de vol… Le moral était en berne. Mais fallait que je me ressaisisse. L’écrit, c’était à ma portée. J’avais vachement révisé et il fallait que je me fasse un peu confiance. J’avais travaillé sérieusement tout au long de l’année et je reprenais toujours mes notes au propre. Je lisais pleins de trucs sur l’histoire des sorciers, même si j’avais parfois tendance à m’éparpiller un peu. C’est vrai que comme je participais pas vraiment à l’oral, je m’oubliais un peu dans mes pensées. Mais je faisais des efforts pour suivre attentivement. J’avais juste parfois du mal à comprendre ce qu’on attendait de moi.

Mais là, c’était différent. Un QCM, c’était pas de l’interprétation. Idem pour les questions de cours. Fallait que je donne tout ce que j’avais pour rattraper mon oral. J’avais même consenti à passer un peu moins de temps aux sortilèges pour réviser un peu plus et relire mes anciens devoirs. Je connaissais mon point faible. Je faisais trop de par cœur et pas assez de recherches et de réflexion. Malgré mon sérieux pour les devoirs, je restais trop en surface et je savais pas toujours quand il fallait développer ni comment. Mais aujourd’hui, ça jouerait peut-être en ma faveur. J’avais malgré tout la boule au ventre mais j’avais fini par me dire qu’elle m’accompagnerait jusqu’à la fin de ces dix jours d’examens.

Quand le signal a été donné, j’ai décacheté mon parchemin et j’ai commencé par lire toutes les questions. Globalement, j’avais pas trop besoin de réfléchir pour trouver les réponses. J’ai quand même pris le temps de me poser sur chaque question pour être sûr de pas taper à côté. Un QCM ça pouvait être facile mais on pouvait aussi perdre des points bêtement. J’ai fait confiance à mon instinct et à mes révisions et j’ai déjà répondu à toutes les questions qui me paraissaient évidentes. Je gardais les incertitudes pour la fin pour pas me retrouver bloqué trop longtemps et avoir le temps de finir. La méthode, c’était déjà la moitié de la note. Enfin, je crois…

S’il y a plusieurs questions où j’ai un peu buté, j’ai quand même réussi à terminer un peu avant la fin. J’ai pas voulu sortir tout de suite. J’ai préféré relire ma copie et m’assurer que j’avais pas fait de bourde. À la fin, j’étais plutôt soulagé. J’avais l’impression de m’en être pas trop mal sorti. Sur le QCM, j’avais pas rencontré trop de difficultés et j’avais l’impression de connaître toutes les réponses. Les questions du cours, j’étais un peu moins sûr. J’étais jamais à l’abri d’un hors sujet, même si je faisais super attention. Quoi qu’il en soit, cette épreuve-là était belle et bien derrière moi.

EXAMEN 2048
ÉPREUVE ORALE - durée : 20 minutes
Salle d'Histoire de la Magie - Lundi 8 juin - 17h20

Ça y est. On y était. Le premier jour des examens. Toute une année d’apprentissage pour arriver à ce jour. J’avais déjà passé l’épreuve écrite de métamorphose dans la matinée et j’étais plutôt confiant. Enfin… Je crois. Mais l'oral d’Histoire de la Magie, c’était une autre paire de manches. Je déteste les oraux. Déjà en cours, ça a jamais été mon point fort. C’est pas que j’ai pas envie, c’est juste que j’y arrive pas. Les gens qui me regardent, ça me met mal à l’aise. Et puis l’HDLM c’est vachement plus complexe que ce que je pensais. C’est pas juste apprendre par coeur. Ça aurait été tellement plus simple.

Assis dans le couloir du premier étage, j’essayais de me défaire de cette boule au creux du ventre qui me quittait pas depuis le déjeuner. Et c’était pas le repas. J’avais pas exagéré. Ça faisait déjà un moment que je traînais dans le couloir. À force de tourner en rond et de relire une énième fois mes notes, j’avais fini par me rendre devant la salle bien trop en avance. Mais qu’est-ce que je pouvais faire d’autre ? Quand je suis arrivé, Eileen O’Brien était déjà là. Ça m’étonnait qu’à moitié. Elle était très studieuse Eileen. Elle participait toujours en cours contrairement à moi. Je préférais écouter et prendre des notes. Parler devant les autres… euh… nan. C’était encore le meilleur moyen de me taper l’affiche si je disais quelque chose qu’il fallait pas. Je répondais que si la prof m’interrogeait directement.

Et puis Klea nous a rejoint. Deux visages familiers. C’était peut-être un bon présage ? Ça me rassurait peut-être un peu. Les mots étaient coincés en travers de ma gorge alors je me suis contenté de leur sourire. Enfin un truc qui ressemblait à un sourire parce que j’étais tellement tendu que je sentais ma mâchoire me lancer. Quand la prof a fini par nous appeler, je me suis levé pour me diriger vers la salle de classe. Malgré son sourire bienveillant, j’étais pas hyper enthousiaste. J’ai pris une grande inspiration pour me donner un peu de courage. Fallait quand même que je fasse de mon mieux. Et puis j’avais travaillé dur toute l’année, ça comptait pas pour rien. J’essayais de m’accrocher à cette pensée.

Je me suis installé face au mur comme nous l’a demandé le Professeur Lydon. Je sentais déjà que les battements de mon cœur s'accéléraient. Et si je tombais sur un sujet sur lequel j’avais rien à dire ? Ou avec lequel j’étais pas d’accord ? Mes mains étaient moites. J’ai pas trop réfléchi et je les ai essuyé sur le bas de ma robe de sorcier. J’ai écouté les consignes attentivement. Dis comme ça, ça avait pas l’air trop compliqué. Mais dix minutes pour préparer une argumentation, c’était court. Même quand j’avais tout le temps dont j’avais besoin pour préparer un exposé, ça finissait toujours pareil. Une fois que j’étais devant les autres, je perdais mes moyens.

J’ai tourné le papier et j’ai lu la question.

Est-il envisageable de briser le secret magique ? > POUR

Clairement, ça aurait pu être pire. J’ai débouché mon encrier et j’ai pris ma plume. J’ai commencé par renoter la question. Les hors-sujet, c’était un peu ma marque de fabrique. Pas question que ça m’arrive le jour de l’examen. Mais la question était plutôt très claire. Et j’y avais déjà réfléchi. J’y pensais souvent en fait. D’ailleurs c’était plutôt étonnant que le hasard décide de me mettre avec Eileen sur cette question. Avec la Serdaigle, on avait déjà eu l’occasion de discuter de ce que ça faisait d’être un sang-mêlé. Et le Secret magique, ça nous touchait directement dans notre vie de tous les jours. On avait dû jongler avec une bonne partie de notre vie.

Ça en restait pas moins un sujet sensible. Dans un coin de mon parchemin, j’ai noté quelques mots clés et les dates pour garder en tête pourquoi le Code International du Secret Magique avait été mis en place. Fallait tout de même garder le contexte à l’esprit. À présent, il fallait entrer dans le vif du sujet. Donner mon avis, j’aimais pas ça. Parce que la plupart du temps je passais à côté et je passais pour un idiot ou un fayot… Je me suis mis à réfléchir à ma vie s’il y avait pas eu le secret magique et j’ai fait une colonne avec tous les avantages. Je devais argumenter “pour” donc c’était pas le moment de parler des inconvénients. Y avait le fait de pas devoir se cacher et faire tout le temps attention à ce qu’on faisait ou disait quand on vivait mélangé avec les moldus. J’ai dressé ma liste, tout en faisant bien attention de ne pas faire de ratures ou tâcher ma copie, même si s'était qu'un brouillon. Un bic ça aurait quand même été vachement plus pratique.

Le temps était passé à toute allure et j’ai légèrement sursauté quand la professeur a annoncé le début du débat. J’me suis levé, serrant mon parchemin avec un peu trop d’ardeur. J’ai adressé un regard à mes deux camarades de classe ainsi qu’un signe de tête qui se voulait encourageant. On était tous les trois dans le même bâteau. S’il y avait un moment pour se serrer les coudes, c’était bien là. Quand Miss Lydon nous a invité à commencer par une introduction, j’ai baissé mon regard et fixé un instant mon parchemin. Eileen n’a pas hésité une seconde à se lancer à mon grand soulagement. Mais à mesure que la petite rouquine déballait ses connaissances avec une éloquence certaine, j’ai commencé à me décomposer. J’ai jeté un regard en biais à Klea pour voir si j’étais le seul à réaliser que passer après Eileen ne serait probablement pas une mince affaire.

C’est qu’elle avait du débit la Serdaigle et à mesure qu’elle parlait, je l’entendait énumérer les points que j’avais moi-même inscrits sur ma fiche de note. Et puis j’ai senti le professeur poser son regard sur moi. J’ai déglutit avec difficulté. J’avais la gorge beaucoup trop sèche.

“Euhm… Bin… déjà je pense que le Code du Secret il est pas hyper logique… enfin… j’veux dire… il y a déjà pleins de moldus qui connaissent notre existence… toutes les familles sang-mêlées et puis les parents des élèves né-moldus…”

Belle entrée en matière… J’avais jamais réussi à présenter un oral brillant et je lisais toujours mes notes de manière mécanique. Je sais pas pourquoi j’avais pensé que ça pourrait être différent aujourd’hui. J’ai continué à fixer mon parchemin. J’osais pas regarder la prof.

“Il y aura toujours des gens qui auront peur de la différence… et puis, bin… il y a des extrêmes chez les sorciers et chez les moldus… Mais si on leur laisse pas la possibilité d’apprendre à nous connaître, bin… ça changera jamais en fait… et… ‘fin… les sangs-mêlés c’est bien la preuve qu’on peut arriver à cohabiter…”

C’était ce que j’avais toujours connu. Une mère sorcière et une mère moldue, deux mondes qui avaient trouvé un certain équilibre. Jusqu’aux événements qui avaient secoué Londres en 2044.

“Le Secret Magique, c’est vieux… et… les persécutions c’est plus vraiment d’actualité… enfin… ces peurs-là… elles ont peut-être atteint leur date de péremption… et enfin… ce qui s’est passé ces dernières années… C’était pas nécessairement la faute des moldus… Y avait quand même pas mal d’extrémistes chez les sorciers et…”

C’était pas évident de parler de ça. À la maison, ça avait été une période un peu délicate et tendue. Ma mère, elle travaillait au Conseil et c’était un peu comme si on l’avait forcé à choisir un camp. Et puis la politique, j’y comprenais pas grand chose à l’époque et pas beaucoup plus maintenant, même si j’avais entendu pas mal de trucs à l’école depuis le début de l’année.

“Enfin… Je pense qu’il y a des minorités qui essaient de faire passer des idées qu’on serait mieux chacun de notre côté… Mais je crois pas que ce soit très représentatif… J’pense qu’il y a plein de gens que ça gênerait pas… Enfin, je crois… ”

Il l’espérait profondément. Il pensa un instant à ses grands-parents sorciers qui avaient complètement coupé les ponts avec sa mère. Eux seraient évidemment complètement contre.

“Si on se mélangeait un peu plus, on pourrait apprendre vachement plus de trucs… les uns des autres… Le Secret magique, c’est aussi une barrière entre deux cultures. Le briser ça nous permettrait peut-être de mieux se comprendre…”

J’ai grimacé. J’avais pas vraiment fait le tour de tout ce que j’avais écrit et j’avais balancé mes arguments de manière complètement aléatoire. J’avais beau essayer de rassembler mes pensées, le discours d’Eileen m’avait fait perdre tous mes moyens. Elle paraissait tellement sûre d’elle. Elle y pouvait rien évidemment et puis elle avait raison sur tout ce qu’elle disait. Y avait pas grand chose de plus à rattraper. J’avais l’éloquence d’un veracrasse et ça changerait pas d’un coup de baguette magique. Je me suis consolé en me disant qu’au moins, avec des gens aussi déterminés qu’Eileen, peut-être que les opinions finiraient par changer.

J’ai rendu mon brouillon à Miss Lydon, la mine déconfite. Avec le stress, je me rendais pas compte à quel point je le serrais et il était quand même pas mal chiffonné. J’ai remercié notre professeur avant de quitter la salle. Elle était plutôt sympa comme professeur et ça me minait un peu d’avoir donné une prestation aussi médiocre. J’avais glissé une chocogrenouille dans ma poche pour après l’épreuve. Soit pour me féliciter, soit pour me remonter le moral. Mais là tout de suite, même la choco c’était pas suffisant. J’avais juste envie d’aller me planquer dans mon dortoir et de plus en sortir. Pour une première journée d’examens, ça craint…

EXAMEN 2048
CORRECTION

Il semblerait que vous vous soyez trompé sur le point de vue à défendre de votre personnage lors de l'oral. Comme il n'y avait aucune précision dans votre texte j'ai considéré qu'Áine avait fait une erreur et mis deux "pour" sur votre groupe, mais attention la prochaine fois !
Note épreuve écrite : O (17/20)
Note épreuve orale : A (11,5/20)

Au fur et à mesure de votre argumentation, votre professeure fronce les sourcils, étonnée : vous ne donnez que des arguments en faveur du bris du secret magique. Après avoir jeté un coup d’œil sur votre table de préparation et votre brouillon, elle comprend. Elle en tient compte dans sa notation, mais vos compétences oratoires et votre stress plombent pas mal votre note. Vous gagnez +2 PR !

Personnage inscrit dans la chronologie Note moyenne demandée : T

Aisance à l'écrit : 2 Aisance à l'oral : 5

EPREUVE ECRITE

- Jeudi 11 juin 2048, 14h - 15h

Orlaith arriva tranquillement vers la Grande Salle pour l'épreuve écrite de l'examen d'Histoire de la Magie. Malgré une année à suivre ces cours, elle n'avait toujours pas compris pourquoi ils étaient dispensés. Est-ce que quelqu'un y trouvait réellement le moindre intérêt ?! Est-ce que quelqu'un se disait que cette matière était nécessaire à enseigner à des enfants ?
Non, vraiment, la présence de cette matière dans le programme la laissait toujours aussi perplexe. C'était à croire qu'un directeur de Poudlard s'était un jour réveillé en se disant que c'était une excellente idée de forcer ses élèves à apprendre des vieilles histoires croupies qui n'avaient plus aucune incidence sur le présent et qui auraient comme seul bénéfice de leur faire rattraper leurs heures de sommeil.
Bon, si c'était l'objectif c'était au moins sûr qu'il avait été atteint pour la rouquine. Elle n'était parvenue à garder les yeux ouverts que pendant de rares cours d'Histoire, et dans ceux-ci elle était parvenue avec brillo à ne rien suivre des explications de Miss Lydon, que ce soit en rigolant avec ses amis, en rattrapant ses devoirs d'autres matières à la dernière minute ou en jouant avec tous les objets présents sur son bureau.
Non, vraiment, la petite sorcière était incapable de restituer une seule date, un seul évènement qui leur avait été enseigné. Elle n'avait jamais pris de notes et n'avait tenté qu'une seule séance de révisions, qui s'était soldée de façon assez misérable. Il faut dire qu'Orlaith mettait le plus grand soin à mépriser cette matière théorique et à le faire savoir.

Alors, lorsqu'elle pénétra dans la Grande Salle, elle ne put retenir un ricanement en voyant les élèves stressés quant à cet examen. Comme si l'Histoire de la Magie allait un jour leur servir à quelque chose ! Mais ces réflexions furent stoppées net par un elfe de maison qui se permit de lui tirer sur le bras, comme s'il avait le droit de la toucher.
D'humeur exécrable, la Gryffone le repoussa d'un coup sec avant qu'il ne lui demande son nom de famille. Elle comprit alors qu'il était là pour la placer. Comme si elle n'était pas capable de s'asseoir sur une chaise toute seule ! Non mais quelle matière d'assistés... Il repéra alors sa baguette qui était simplement dans la poche de son pantalon, et il se permit de s'en saisir. La colère commençait à vraiment monter pour la petite sorcière et elle prit sur elle pour lancer un sourire forcé à la créature avant d'aller s'installer à la place qu'il lui avait indiquée.
Elle observa rapidement le matériel qui était à sa disposition et les gens autour. Ils avaient tous l'air lus âgés et elle ne les reconnaissait pas. Mais elle devait être arrivée tardivement car juste après qu'elle se soit assise, la professeure prit la parole pour annoncer le début de l'épreuve tandis que les elfes disparaissent.

La Gryffone put alors découvrir le sujet. C'était un QCM d'une trentaine de questions qui couvraient de nombreux sujets - tous à l'air aussi soporifiques. Ce n'était pas à l'examen qu'elle allait changer ses bonnes habitudes, et, comme durant tous les contrôles de l'année, elle ne prit donc même pas la peine de lire le sujet.
C'était un QCM et elle aurait donc pu répondre au hasard, mais à quoi bon ? Récolter quelques points dans cette matière misérable ? Faire croire qu'elle s'en souciait quelque peu ? Non, ceux qui faisaient ça étaient simplement pathétiques. Et Orlaith se refusait d'être pathétique. Avoir un Troll en HdM ? Tant mieux ! Que Lydon puisse observer le mépris qu'elle ressentait envers sa matière,e le peu de cas qu'elle en faisait malgré ses remarques au fil de l'année !
Alors, avec toute sa dignité, la rouquine leva sa main quelques minutes après le début de l'épreuve pour signifier qu'elle avait fini. Son parchemin vierge s'enroula et se cacheta sous l'effet du sort lancé par la professeure et elle eut l'autorisation de sortir. Elle se dirigea vers la sortie et quitta la Grande Salle un léger sourire sur les lèvres. Au moins, elle n'avait pas perdu une heure pour cette matière.

EPREUVE ORALE

- Jeudi 11 juin 2048, 17h30 - 17h50

Malgré ce début d'après-midi catastrophique, la journée était loin d'être finie. Lydon avait eu la bonne idée de placer les épreuves écrites et orales le même jour, et Orlaith avait donc du revenir face à elle seulement quelques heures après le fiasco de l'écrit. Elle s'était retrouvée avec un autre Gryffondor qu'elle connaissait de vue et une Serdaigle qu'elle ne connaissait que trop bien puisqu'elle s'était embrouillée avec Miss-Je-Sais-Tout en début d'année.
Ça commençait bien ! Sur invitation de la professeure, elle pénétra dans la salle sans même leur adresser un mot. Elle n'avait rien à faire là, et elle voulait simplement être débarrassée de cette corvée au plus vite, comme ce matin.
Durant toute l'année, Lydon avait prétendu s''intéresser à leur avis en organisant des débats ou des exposés en fin de cours, alors que tout le monde savait pertinemment qu'elle attendait que les élèves recrachent son avis à elle. Comme dans de nombreuses autres matières, c'était de l'hypocrisie à l'état pur. La Gryffone n'avait donc jamais participé volontairement, et les rares fois où elle avait été désignée arbitrairement elle avait répondu évasivement, attendant que la professeure se lasse de l'interroger.

Toujours dans un silence complet, elle s'installa à la table désignée. C'était pas sensé être une épreuve orale ?! En plus de ça elle allait devoir se coltiner une préparation ? Orlaith souffla bruyamment et commença à se balancer sur sa chaise tandis qu'elle devait endurer les explications qui suivirent.
Elle découvrit son sujet. "Les sorciers doivent-ils vivre séparément des moldus ou une collaboration entre nos deux peuples est-elle possible ? => Un peu les deux". Elle ricana en lisant la position qu'elle devrait soutenir. C'était bien précis tout ça ! Et c'était hors de question qu'elle ne défende le mélange des deux peuples. Elle en avait elle-même fait les frais : ses parents s'étaient bien mélangés, mais dès que sa mère avait avoué sa sorcellerie à son père, elle s'était faite exclure de chez eux et les enfants ne l'avaient jamais revue :
Alors c'était bien beau les glorieux idéaux et les valeurs de partage, mais dans la vraie vie, ça se passe pas comme ça. Dans la vraie vie, les moldus sont incapables d'accepter les sorciers. D'ailleurs, fallait voir la tête de leur père quand il a apprit que ses trois enfants étaient aussi sorciers ! C'était bien une question de personne qui avait toujours vécu tranquillement entre sorciers et qui idéalisait les Moldus ça.
Durant les 10min de préparation, la rouquine ne toucha pas une plume. Elle ne réfléchit pas à un seul argument. D'ailleurs, elle refusait purement et simplement de défendre cette position ! Si Lydon voulait un vrai débat, elle n'avait qu'à les laisser défendre ce qu'ils pensaient, et à ne pas mettre de sujets stupides.

Quand elle annonça la fin de la préparation et qu'elle demanda au trio de se placer autour de la table, la mauvaise humeur de la petite sorcière avait été décuplée. Elle lança un regard mauvais à Astrid avant d'écouter les deux autres commencer à débattre. Ils étaient ridicules à avancer leurs arguments comme s'ils y connaissaient quoi que ce soit, comme si ce qu'ils disaient était la chose la plus intéressante du monde.
Ils récitaient ce que leur avait appris la professeure comme s'ils étaient des génies et semblaient croire que grâce à elles ils savaient tout sur tout, que grâce à elle ils comprenaient la vie. Orlaith avait de vomir. Même si elle s'était tue durant la quasi entièreté du débat, la fin des 10min approchaient et elle bouillonnait de l'intérieur.
Et elle finit par rompre son silence. "Et vous y connaissez quoi des relations entre les sorciers et les moldus ?! Vous parlez comme si vous croyez encore à un monde idéal ! Qu'les Moldus sont toujours gentils et qu'on pourrait tous vivre gentiment ensemble ?" Elle fit une pause et reprit sa respiration, déjà un peu calmée. Elle avait pu déballer ce qu'elle pensait. C'était le but de l'exercice non ?
Elle reprit alors, plus calmement. "Non mais ça arrivera jamais ça, et pis vous pouvez m'demander d'dire l'inverse Miss, mais ça arrivera jamais une collaboration de ces peuples. Y'a une raison si ça a jamais marché. C'est vous qu'êtes historienne nan ? Vous devriez en savoir quekchose..." Elle finit presque en chuchotant, comme vidée. Elle n'avait pas prévu de réagir comme ça, que ça la touche de la sorte.

Elle se renferma alors dans son silence, ignorant les prises de parole des deux autres et ne montrant signe de vie que quand la professeure annonça la fin de l'examen. Orlaith rangea alors hâtivement toutes ses affaires et sortit de la salle sans lancer un regard à qui que ce soit. Elle ne leur aurait jamais permit de voir les larmes qui perlaient au coin de ses yeux.
Elle s'en voulait de s'être laissée débordée de la sorte. Elle n'était pas préparée à ce que la simple évocation des relations entre les sorciers et les Moldus la mette dans cet état.

CORRECTION

Note épreuve écrite : T (0/20)
Note épreuve orale : T (0,5/20)

Malgré votre manifeste mauvaise volonté tout au long de l'année, Áine reste plutôt déçue de voir votre copie blanche. Elle est néanmoins surprise et quelques peu inquiète lorsque vous prenez la parole avec autant de véhémence et l'air aussi touchée par le sujet. Vous perdez -3 PR, votre DDM @Sigmund Charleston est mis au courant de votre attitude pendant l'année et de la copie blanche rendue sur l'examen. Mais avant, Áine vous aura coincée autour du dîner pour essayer de parler avec vous de ce qu'il s'est passé dans l'aprés-midi (un hibou vous parviendra dans les jours qui viennent pour plus de détails, n'hésitez pas à me relancer dimanche 27 si vous n'avez rien reçu !).

1ère année RP, inscrit à la chronologie numéro de participant : n°7

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aisance à l'écrit : 5 — aisance à l'oral : 3 note moyenne demandée : A

Le jeudi 11 Juin annonçait la tenue de l'épreuve écrite d'Histoire de la Magie des première année, en même temps que l'horloge annonçait les quatorze heures. La matière faisait partie des rares matières que Sunday avait décidé de réviser, bien qu'il lui avait été difficile de faire rentrer dans sa tête les mots qu'il tenait de lire sur ses parchemins et manuels. Enfermé entre les murs de la salle d'Histoire de la Magie, le Serpentard était piégé comme un rat dans la cage d'un laboratoire, auquel on ferait subir un test scientifique. Le test qui s'offrait au garçon n'était pas des plus scientifiques mais serait jugé et noté tout comme. Son échec cuisant lors de l'examen écrit d'astronomie lui avait provoqué quelques sueurs froides tandis qu'il prenait conscience de son niveau scolaire catastrophique — c'était une chose d'enchaîner les maladresses lors des pratiques en cours, mais c'était tout autre de se retrouver seul devant sa copie, nez à nez avec son incompétence, sans personne pour en rire avec lui. Même sa compagne de maladresse, Saperlipopin sa baguette, n'était pas avec lui pour le soutenir dans ce sentiment de solitude.

Pourtant, Sunday n'était pas désintéressé de l'Histoire de la Magie mais les cours ne parvenaient pas à titiller son intérêt et il finissait généralement la tête entre les bras ou le regard bondissant d'un coin à autre de la pièce à la recherche d'une stimulation visuelle — il appréciait s'installer à côté de Nico Ferrell pour ces raisons, afin d'avoir un partenaire avec qui murmurer et bavarder durant les cours. S'il appréciait les conversations qui lui permettaient d'apprendre la vie d'anciens sorciers et leurs coutumes, ses zones d'intérêt étaient restreintes et il passait d'une grande curiosité à un ennui notable très facilement. Aux yeux des personnes extérieures à son cerveau, il était certain que le garçon se fichait bien de la matière mais ses résultats bancals témoignaient de son intérêt fluctuant : il présentait tantôt des devoirs de qualité correcte, tantôt des devoirs superficiels qui ne disaient rien que des mots vides. Ses révisions, quant à elles, s'étaient trouvées être éparses et consistaient souvent en une tentative de remplir son cerveau des connaissances requises à la dernière minute.

Finalement, l'examen lui était apparu comme quelque chose qu'il voulait fuir : à la fois aussi stressé que serein, il oscillait entre les moments où il espérait réussir ses examens, et les moments où il se fichait bien de ce qui pouvait orner son bulletin à la fin de l'année. Si bien qu'après un petit moment à écrire, il lui apparut soudainement qu'il avait simplement hâte d'être en vacances, et il se laissa distraire en pensant à ce qu'il ferait cet été, manquait plusieurs fois d'écrire des absurdités tant sa concentration s'érodait.
Malgré cette envie de rapidement en finir, Sunday était persuadé qu'il avait réussi à répondre correctement à au moins dix-neuf questions ; la confiance lui bomba le torse tandis qu'il sortit de la salle. Rien ne lui avait paru ni inspirant ni difficile, mais il faisait confiance à son instinct.

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Lundi 8 juin 2048, 14h L'Histoire de la Magie est-elle un enseignement indispensable aux élèves de Poudlard ? — POUR

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L'arène avait été ouverte et les gladiateurs pouvaient à présent pénétrer dans les lieux. Lukas Sharp, Narcisse Brando et Sunday Vandermeer entrèrent dans un sandwich de vert et de jaune. Le garçon n'eut pas le temps d'étudier ses camarades plus que ça que Miss Lydon le guida jusqu'à sa place. Il lui avait fallu quelque effort pour ne pas tomber dans la contemplation passionnée du mur devant lui, puis il se plongea dans l'étude de la question. Bien heureusement pour lui, Sunday se trouvait être pour une fois plutôt chanceux car il avait eu la chance de pouvoir défendre un avis qu'il partageait, ce qui lui permit de se sentir un peu plus serein. Défendre l'idée que l'Histoire n'était pas indispensable était une tâche fastidieuse, mais le garçon n'eut pas le temps de plaindre le camarade qui était tombé sur le « contre ». Notant hâtivement ses idées, il ne lui fallut pas beaucoup de temps pour remplir son parchemin de tâches d'encre, de rayures et de mots penchés dans un chaos que Sunday était le seul à pouvoir décrypter.

Arriva l'heure de l'échange, qui intimida un peu plus Sunday. Il connaissait déjà ses deux camarades mais l'idée d'être scruté par leur professeure le mettait mal à l'aise. S'il s'était déjà imaginé orateur aux discours sages et inspirants de nombreuses fois, c'était toute autre chose de devoir incarner cette éloquence dans la réalité. Aussi, le garçon resta interdit quand le départ leur fut donner, offrant silencieusement le bâton de la parole à quiconque voulait l'attraper. Narcisse s'élança, ce qui n'étonna pas tellement Sunday, mais il fut plus surpris de le voir aussi peu sûr de lui, plus habitué à le voir parler avec aplomb. Etrangement, cette effusion de nervosité tordit l'estomac du Serpentard et il se sentit tout à coup plus stressé, comme si voir quelqu'un mal à l'aise donnait à l'impression à son inconscient qu'il devait lui aussi partager ce malaise.
Pourtant, Sunday n'était pas si timide et il participait sans problème aux activités orales durant les cours. S'il n'était pas très éloquent, il parvenait facilement à donner son avis, surtout lorsqu'il s'agissait de contredire quelqu'un qui adoptait un avis ridicule aux yeux du garçon. Le Serpentard découvrit des difficultés inhérentes à ce type d'exercice : savoir quand parler s'avérait être difficile et quand il eut l'impression que Narcisse avait terminé — et qu'il était d'ailleurs sur le point de s'évanouir —, Sunday s'annonça avec un « mmh.. » flottant pour occuper l'espace que laissait le silence.

— Okay, euh, je vais parler, déclara-t-il en jetant un regard à Lukas, avant que ses yeux ne retombent sur le bord de sa table qui était soudainement plus que passionnante. Donc je suis d'accord avec le fait que c'est indispensable pour tout plein de raisons, il plissa des yeux pour relire ses notes chaotiques et, dans l'incapacité de comprendre ce qu'il avait lui-même écrit, il abandonna sa lecture. Moi je crois que c'est important parce qu'on vient tous d'endroits différents, et c'est vrai que quand je suis arrivé bah je comprenais pas grand chose des références des autres. Il y a plein de fois où les gens parlaient de trucs qui étaient arrivés dans la société des sorcières il y a des années et moi, bah je savais pas ce que c'était, ces histoires. Donc c'est vrai que je suis content de me dire que grâce à l'Histoire de la Magie, je vais pouvoir connaître les mêmes trucs que les élèves nés-sorciers, on pourrait avoir des conversations ensemble et je me sentirai moins bête et moins... moins... Un silence tomba, écrasant ses mots et ses intentions ; le garçon ne savait plus comment finir sa phrase et il l'abandonna pour continuer son argument : Je me disais que ce serait pratique d'apprendre ça à Poudlard, car après je pourrai expliquer des trucs aux gens s'ils sont nés-moldus et qu'ils sont encore jeunes, ou s'ils sont cracmols et qu'ils ont pas pu suivre les cours à Poudlard. Comme ça je pourrai les aider à se sentir plus... bah... Plus renseignés ? Quelque chose comme ça, voilà.
Il releva la tête tout à coup, après s'être perdu dans la contemplation vague de sa table, jeta un regard vers Narcisse avant de finalement baisser sa tête pour observer ses propres mains alors qu'il triturait ses doigts nerveusement.
» Puis, c'est mon dernier argument mais j'imagine que c'est bien pour comprendre comment la société sorcière est arrivée là, comment les choses ont changé pour qu'elle soit comme elle est maintenant. Puis souvent on dit que ça permet d'apprendre les épreuves du passé, même si on voit bien que c'est pas le cas... Il n'élabora pas son idée mais il faisait bien évidemment référence à la politique du Conseil des Sorciers, car il s'était assez renseigné pour comprendre que les nés-moldus avaient tout autant d'importance que les sangs-purs avant.

Sur ces mots, il lança un petit geste de la main envers Lukas pour l'encourager à donner ses arguments à son tour, plutôt intéressé par le débat — finalement, l'Histoire de la Magie était bien intéressante quand on avait juste à donner son opinion. Bien que le garçon ne donnait pas spécialement l'impression d'écouter, le regard dans le vague, il était assez attentif aux arguments de ses camarades.
Après coup, Sunday était plutôt fier de sa prestation, bien que son cerveau avait été si concentré sur l'exercice qu'il avait oublié la moitié de ce qu'il avait dit. Heureusement pour lui, la spontanéité était quelque chose qui ne lui donnait pas de difficulté particulière et tandis qu'il pliait son parchemin en un espèce d'origami à la forme inconnue, il se félicita d'avoir pu parler sans même lire ses notes.

J'aimerais utiliser le système optionnel de pari pour les résultats des deux épreuves, avec la série [1;2;3] pour l'oral et la série [5;6] pour l'écrit.

Merci pour l'utilisation de ce système ! Oral : (-2) // Ecrit : , votre personnage conservera la note initiale.
Note épreuve écrite : A (13/20)
Note épreuve orale : A (12 - 2 => 10/20)

Si vous vous en tirez pas trop mal sur l'écrit, Narcisse vous a tellement déstabilisé et vous avez montré en apparence si peu d'intérêt après votre prise de parole principaleque votre note en a été impactée. Néanmoins, votre professeure a apprécié votre geste d'encouragement et votre origami était plutôt bien réussi. Vous gagnez +2 PR !

Personnage inscrit dans la chronologie Note moyenne demandée : O

Aisance à l'écrit : 4 Aisance à l'oral : 5

Peut-être que certains considéreraient Astrid comme une enfant bizarre. Mais elle n'en aurait que faire. A ses amis, d'ailleurs, elle l'avait plusieurs fois affirmé: de toutes les matières qu'ils devaient passer sur ces dernière semaines à Poudlard, elle en attendait une avec impatience. Et voilà qu'elle y était! Sa matière préférée, sans aucun doute possible. Il était impossible, strictement impossible, qu'elle rate cette épreuve là.

Elle était arrivée un peu en avance dans la Grande Salle, sereine, un sourire aux lèvres même. Elle avait un peu hâte de découvrir ce que leur professeure leur avait concocté. Quoi qu'il en soit, elle était prête. Elle avait l'habitude de toujours réviser régulièrement, merci Papa, et cette tendance était accentuée en Histoire de la Magie. Attentive pendant les cours, elle avait toujours participé avec beaucoup d'entrain aux différents exercice proposé tout au long de l'année, et se proposait spontanément pour répondre aux questions ou lorsqu'on demandait un volontaire. Elle n'avait d'ailleurs pas hésité à poser des questions à Mrs Lydon, et à aller plus loin que ce qui était demandé dans ses devoirs, qu'elle faisait avec application.

Bref, Astrid aimait l'Histoire de la Magie, et l'Histoire de la Magie semblait bien le lui rendre. Et cet examen, comme chaque contrôle passé pendant l'année, ne lui faisait pas peur, bien au contraire.

Elle se laissa guider par un elfe jusqu'à sa place, et s'émerveilla même devant l'aigle volant au dessus de son nom. Elle finit par s'installer, et attendre en silence que l'épreuve commence. Sa légèreté et sa bonne humeur laissèrent place à une concentration confiante quand l'adulte prit la parole et énonça les consignes. Puis elle donna le top départ.

La jeune Irlandaise parcourut le sujet une première fois. A priori, rien qui ne pose de grandes difficultés. Il faut dire aussi qu'aucun des sujets abordés cette année ne lui faisait particulièrement peur, même si elle avait une préférence pour tout ce qui lui permettait de faire un parallèle avec l'Histoire ou des histoires moldues qu'elle connaissait, habitude qui était devenu un jeu pour elle.

Elle finit sa lecture, et prit tranquillement la plume. Puis elle commença à entourer les réponses et compléter les questions de cours. Sans se presser, prenant le temps nécessaire pour réfléchir et s'assurer de ne pas mettre de bêtises. Rythme régulier et presque incessant. Elle n'avait pas vraiment besoin de faire de gros efforts pour retrouver les informations nécessaires.

Elle entoura sa dernière réponse, et sourit. Elle avait répondu à toutes les questions, et doutait qu'il y ait beaucoup de fautes. Voire qu'il y ait de fautes tout court, mais on n'était jamais à l'abri. Elle relu une dernière fois, vérifiant ses réponses, corrigeant ici ou là une erreur d’inattention, puis elle leva la main. Il ne devait pas être bien loin de l'heure de fin annoncée, mais pas encore tout à fait.

Astrid quitta la salle en silence, satisfaite de son travail.




17h30 moins quelques minutes. La petite Islandaise attendait devant la salle de classe. Pas de révisions de dernière minute, mais elle sentait comme une sorte de pression se mêler à la sérénité qu'elle avait en arrivant. Quand elle avait lu les noms de ses camarades, elle n'avait pas fait le rapprochement, mais elle n'avait pas oublié la tête de la Gryffondor qui s'était montré si désagréable en début d'année. Dire qu'elle avait à peu près réussi à l'éviter, il fallait qu'elle tombe avec elle pour un examen. Pour cet examen. Elle espérait que la Rouge, qui semblait alors si réfractaire aux matières comme celle qu'ils allaient passer ici, n'allait pas gâcher son oral. Si elle avait une mauvaise note à cause d'elle... Est-ce que Mrs Lydon accepterait de la faire repasser? Et si son passage la décevait, elle?

Elle prit une inspiration, et lança un regard à leur deuxième camarade, un autre Lion qu'elle ne connaissait pas. Il arborait un petit sourire qui la rassura. Il devait être relativement à l'aise, il lui suffirait d'ignorer pour quelques minutes son ressentiment envers l'autre fille. Ça allait bien se passer. Après tout, c'était un peu comme les activités de fin de cours que l'enseignante organisait régulièrement, et Astrid n'avait jamais vraiment eu de mal à y participer. Elle y prenait même beaucoup de plaisir, son amour pour la matière aidant sûrement. Et si l'adulte posait des questions à la fin de leur oral... Eh bien elle avait l'habitude aussi, ayant été toujours partante pour répondre pendant l'année. Il n'y avait aucune chance que ça se passe mal, même avec la sans-gêne dans le trinôme!

Enfin, l'attente prit fin, et l'adulte invita les élèves à entrer dans la salle. Astrid lui rendit son sourire en la saluant. En écoutant les consignes, elle sentit une sorte de soulagement la parcourir. Elle ne devait pas faire quelque chose avec Orlaith, mais débattre contre elle. Si elle n'avait pas le niveau, ça n'allait donc pas l'impacter! Elle lança un regard rapide vers sa table, dans son dos puisqu'elle regardait sa professeure, et elle se demanda si le sujet pouvait porter sur la création de Poudlard ou les relations sorciers/moldus, ses deux chouchous de l'année. Si d'autres thèmes tombaient, ce ne serait pas un problème pour elle, mais tant qu'à faire...

Lorsque l'enseignante leur donna le fameux top, la rousse se retourna et prit connaissance du sujet. "Les sorciers doivent-ils vivre séparément des moldus ou une collaboration entre nos deux peuples est-elle possible ?" Un sourire étira les lèvres de la petite. Relations sorciers/moldus! Trop bien! Et elle devait défendre la position qu'elle défendait de base: la collaboration entre les deux peuples. Sereinement, elle entreprit de noter les informations du cours qu'elle jugeait pertinentes sur le sujet, et ses réflexions personnelles de née-moldue ayant un pied dans les deux mondes.

Le temps alloué à la préparation passa plus vite qu'elle ne l'aurait pensé, et bien vite l'historienne rappela les jeunes au centre. Sans même remarquer le regard lancé par sa camarade, Astrid se lança spontanément dans une introduction improvisée, débutant le débat. Le mutisme de l'autre fille ne la dérangeait pas beaucoup, et elle se concentrait sur le garçon, lançant une fois ou deux un regard à la silencieuse comme pour l'inviter sans vraiment le vouloir à participer aussi. Elle lançait aussi des regards à la gardienne du temps, cherchant à voir dans ses yeux ou son attitude un signe d'approbation ou de désapprobation.

Au moins, le garçon, lui, semblait être quelqu'un de sérieux et qui avait un bon niveau dans la matière. Elle avançait ses arguments les uns après les autres, mettant en avant les technologies moldues qui pourraient simplifier la vie des sorciers, et la magie qui pouvait faire tant de choses pour les moldus, qu'ils vivaient dans un même monde, avec des mêmes croyances, une histoire commune. Avec plaisir, elle ressortit certains des parallèles qu'elle s'amusait à faire entre les légendes de son enfance et l'histoire sorcière pour illustrer ce dernier point, que les deux s'étaient donc forcément déjà côtoyés pour que ce soit si proche. Elle essayait de rebondir sur ce que son adversaire du jour disait au mieux, se laissant emporter par sa passion.

Puis Orlaith fit encore des siennes. Ce qu'elle y connaissait? Elle le vivait bien au quotidien, en quelque sorte. L'intervention de l'autre rousse laissa la Serdaigle silencieuse plusieurs secondes après qu'elle se fut replongée dans son mutisme. Elle finit par s'humidifier les lèvres et reprendre, un peu hésitante.


Mais la Rouge ne semblait plus s'intéresser à eux. Une fois encore, elle venait passer ses nerfs sans vraiment de raison et ignorait les autres en retour. Retenant une grimace, Astrid se tourna vers le garçon avec qui elle termina le peu de temps restant.

Et le top final retentit. L'autre partit sans un regard, ce n'était pas plus mal. Quand à la Bleue, elle rendit ses brouillons à Mrs Lydon, la remercia et lui souhaita une bonne fin de journée, juste après lui avoir demandé un peu inquiète si le comportement d'Orlaith risquait de les pénaliser, Lucas et elle.

Note épreuve écrite : O (19/20)
Note épreuve orale : O (19/20)

Áine vous rassure en vous expliquant que vos interactions font partie de l'épreuve mais que vous avez bien réagi et que cela ne devrait pas beaucoup impacter vos notes à tous les deux, le tout en vous gratifiant d'un sourire chaleureux. Vos interventions et vos réponses ont beaucoup plu à votre professeure qui n'en attendait pas moins de vous. Vous gagnez +6 PR !

Personnage inscrit dans la chronologie/ Note moyenne demandée : E

Aisance à l'écrit :4 Aisance à l'oral : 5

Epreuve écrite

Ah encore un examens de plus et celui-ci était sur une des matières intéressantes pour Lucas car elles parlent de la magie.
Il avait passé une superbe année avec sa professeure et espérait ne pas avoir une trop mauvaise note à son examen. Lucas s’était bien comporté pendant l’année, il écoutait les cours mais avaient quand même quelques distractions.

Et cela tombait bien car Lucas travaillait l’histoire de la magie dans la salle d’étude au moins une fois par semaine et cela l’aidait beaucoup. Sur les contrôles de l’année, il avait était serein sur la plupart des devoirs et il espérait donc que ce soit la même chose pour cet examen.

Avant l’épreuve, il était stressé mais cela dura longtemps puisque pendant l’examen, il ne pouvait pas s’empêcher qu’il fasse que des fautes.

Il était particulièrement fort sur les fondateurs de Poudlard et c’est pour cela qu’il espérait les avoir dans l’examen même si il y avait des chances qu’ils soient présents. Lucas pensait donc que sur la trentaine de questions, il était certain d’avoir juste la moitié et pensait avoir donc au moins vingt-cinq questions de juste mais avait quand même un gros doute sur la vingt-sixième qui était une question piège du moins c’est ce qu’il pensait.

Examen Oral

Quand Lucas sut que son examen oral d’histoire de la magie était aujourd’hui, il était particulièrement à l’aise car en effet, Lucas avait fait des jeux durant l’année et on pouvait dire qu’il se mettait beaucoup en avant pendant ceux-ci. Il était serein à l’oral et ça il le savait.

Parmi les sujets présentés, il était a l’aise avec tous les sujets car cela ne le gêner pas car peut un porte le sujet, il trouverai toujours des arguments à utiliser.

Pendant l’épreuve, il restait calme et répondait aux questions sans aucune hésitation.

- Bonjour madame

Il attendit les consignes et il était prêt à débattre en ayant des arguments contre ses camarades.

- Bien évidemment que je peux répondre à vos questions et j’aimerai vous dire que vous devez prendre en compte mes arguments car je ne suis pas sûr d’être en accord avec vous. Tout d’abord j’aimerai donné une réponse à ce sujet. Je pense que moldus et sorciers doivent vivres séparément car en effet les sorciers sont plus libres sans moldus. Ils peuvent utilisé la magie sans aucuns problèmes. Par exemple, moi qui suis moldus, je pense que mes parents ne voudraient pas vivres avec des sorciers qui utilisent la magie à tort et à travers. Les moldus leurs donneront des restrictions. Alors que sans moldus, ils vivent libres et sans problèmes.

Mais il y a aussi le code international du secret magique qui rend difficile les collaborations bilatérales. Je pense donc que c’est la bonne solution à notre problème et que vos réponses sont en tort.

Après avoir finis son discours, il salua sa professeur et ses camarades par la même occasion. Il était sûr de ce qu’il avait fait. Mais il voulait juste montrait ses points forts à l’oral.

Correction

Note épreuve écrite : O (17/20)
Note épreuve orale : A (12,5/20)

Votre professeure a noté vos appétences envers sa matière et apprécie votre sérieux. Vous gagnez +3 PR !

Personnage inscrit dans la chronologie Note moyenne demandée : Acceptable ou Effort Exceptionnel (selon ce que pense Mme Lydon de son argumentaire à l'oral)

Aisance à l'écrit : 6 Aisance à l'oral : 5

~~ Epreuve écrite ~~

Guidée par un elfe de maison, Lavinia trouva rapidement le bureau à son nom, sur lequel elle passerait l'épreuve d'Histoire de la Magie. La jeune fille était plutôt détendue et sûre d'elle, comme elle l'avait été pour les précédents contrôles. Même si elle avait souvent eu des désaccords sur l’interprétation que faisait leur professeur de certains événements, elle ne craignait personne quant à l'énoncer des faits historiques. Elle avait travaillé sérieusement tout le long de l'année et avait même eu quelques facilités, grâce aux cours supplémentaires de ses précepteurs lors des vacances scolaires. Si bien que certains cours ne lui avaient rien appris de nouveau... Mais ce n'était pourtant pas une raison pour bâiller aux corneilles : répéter, c'était mémoriser. Et si c'était déjà mémoriser, c'était l'occasion de rêvasser, s'imaginant dans la peau d'une antique sorcière ou des premières élèves de Salazar Serpentard...

Lorsque Madame Lydon leur fit signe d'ouvrir leur parchemin, Lavinia le décacheta, curieuse de découvrir le niveau attendu pour cette épreuve... Lorsqu'elle vit une liste de questions, faisant face à des petits carrés à cocher, Lavinia ricana. Un QCM... De cette manière, même les plus idiots des élèves pouvaient avoir la moyenne en répondant au hasard... Malgré tout, cela l'arrangeait également : cela voulait dire pas d'argumentaires à présenter, et pas de prise de risque que son point de vue ne correspondent pas à celui de la professeure.

Lavinia saisit sa plume avec assurance et détermination. L'épreuve était simple... Mais ce n'était pas une raison pour se relâcher, au contraire. Elle devait y exceller à tout prix, pour bien tracer la différence avec les autres élèves. Et comme prévu, aucune des questions posées ne lui posa de difficultés. L'optimal lui ouvrait grand les bras. Lavinia finit en avance, se relit deux fois pour s'assurer de ne pas avoir fait d'erreur bête comme confondre deux colonnes ou sauter une question, avant de poser sa plume et de lever la main. Son parchemin se cacheta de nouveau magiquement, et Lavinia quitta la salle, la tête haute et satisfaite.

~~ Epreuve orale ~~

Lavinia arriva à son épreuve orale d'Histoire de la magie confiante et galvanisée par la réussite qu'elle pressentait pour son épreuve écrite. Cependant, la petite blondinette déchanta vite. Non seulement l'épreuve orale se faisait en groupe, mais en plus, il s'agissait d'un débat sur un sujet plus ou moins controversé... Travailler en groupe n'était pas vraiment le fort de Lavinia, mais si on y ajoutait un débat... D'une, elle savait que son point de vue ferait grincer de nombreuses dents, quel que soit le sujet choisi, et de deux, elle ne voyait pas l'intérêt pour la professeure. Ils n'étaient que des enfants. Jamais leurs arguments, aussi sincères soient-ils, ne seraient véritablement pris au sérieux.

Ses partenaires n'étaient pas non plus très satisfaisants. Noah-le-sang-mêlé, sans doute copain comme chemise avec sa nemesis. Au moins, ce n'est pas lui qui lui fera de l'ombre pendant cette épreuve... Mais il pouvait très bien médire d'elle dans son dos auprès de ses camarades de dortoirs... Et une aiglonne, dont elle ne se souvenait ni du nom, ni du statut de sang... Ça promettait.

Cependant, elle n'était pas encore au bout de ses peines. Quand elle vit le sujet qu'ils devaient aborder, et surtout le parti qu'elle devait défendre, Lavinia fronça les sourcils et claqua sa langue contre son palais, dans un signe sonor d'agacement et d'exaspération. En même temps, c'était couru d'avance... Seuls les deux derniers sujets auraient été sans risque pour elle. Mais ce sujet-là... Non seulement le secret magique était déjà brisée selon elle à chaque fois qu'un né-moldu recevait une invitation à Poudlard, mais en plus, elle devait défendre le fait que cela soit une bonne chose ?... La dernière fois qu'ils l'avaient été brisé de manière officielle, cela avait été une guerre terrible, avec des morts dans la communauté sorcière. Qu'est-ce que Madame Lydon attendait d'elle, exactement ? Qu'elle lui ponde les réponses habituelles et attendues sur la fraternité sorciers-moldus ? Hors de questions. Elle ne s'abaisserait jamais à ça. Mais elle ne pouvait pourtant pas prendre le risque de perdre des points sur une matière si importante...

Lavinia redressa la tête et fixa sa professeure d'un air agacé, tout en réfléchissant aux arguments qu'elle pourrait présenter qui correspondraient vraiment à son avis sur la question, tout en répondant aux critères de l'exercice. Ses deux camarades ne semblaient pas très pressés de commencer, c'est donc la blondinette qui se lança, sans crainte, dans l'arène aux lions. Comme à son habitude, elle se leva avec assurance pour prendre la parole et fit face à sa professeur et à ses camarades.

- Lavinia Wilhelmina Campbell. Je vais défendre le fait qu'il est envisageable de briser le secret magique, commença-t-elle. Tout d'abord, j'aimerais attirer votre attention sur le fait que le Code International du Secret Magique date de 1684. Il avait été créé pour protéger les sorciers des persécutions dont ils faisaient l'objet. Pourtant, bien avant, au temps de l'antiquité, les sorciers et les moldus cohabitaient. Les sorciers étaient respectés, craints, et même considérés comme des dieux dans de nombreuses mythologies. Ce retour aux sources peut être bénéfique pour la société sorcière.

Lavinia passe son regard impassible sur chacun des visages qui l'écoutaient, avec calme, assurance et suffisance. Elle enchaîna avec un nouvel argument, passant inconsciemment de l'argumentaire de ses parents à celui de son frère.

- Avec la dernière guerre magique, nous avons vu que le secret magique ne suffit pas à protéger la société sorcière. Les moldus sont certes crédules et manipulables, il y a, un jour, où même une armée d'oublietteurs ne sauront pas cacher l'inévitable. Les moldus progressent à une vitesse effarante, et deviennent de plus en plus dangereux, avec des inventions de plus en plus destructrices. Le secret magique se brisera, qu'on le veuille ou non. Le meilleur moyen de limiter les dégâts, c'est que ce secret soit brisé de manière contrôlée et préparée bien en amont par la société sorcière. Cela permettra de faire comprendre au dernier des moldus qu'ils existent des êtres sup-... Hum... Doté d'un pouvoir qu'ils n'auront jamais. En prenant le pouvoir, les sorciers pourront ralentir les progrès destructeurs moldus, les stopper, voir même se les approprier... Et ce sera à eux d'avoir peur et de se cacher.

Lavinia s'arrêta là, laissant passer un petit blanc, le temps que son auditoire digère ou s'étouffe avec ses paroles. Elle jeta un regard empli de défi à ses "adversaires" avant de se rassoir et d'ajouter avec un mépris non dissimulé :

- Ou sinon, les moldus sont nos amis, tout ça, tout ça...

@Noah River@ et Shanna Skayls , n'hésitez pas à rebondir sur les bêtises que ma petite peste a déblatérées 0:)

Note épreuve écrite : E (16/20)
Note épreuve orale : A (12/20)

Si elle ne le montre pas, votre mauvaise foi manifeste et vos propos finaux ont choqué votre professeure, pourtant habituée à vous entendre défendre des points de vue qu'elle trouve limite. Vous perdez -4 PR !