Trainant des pieds, habitude décidemment récurrente depuis le début de ces fichus examens, je suis la prof dans la salle.

De toute façon, j'aime ni la prof, ni la matière, et j'en connais aucun sort, alors ça va être rapide. Visage de marbre, pour une fois, détendu mais non souriant, j'écoute tout de même les consignes données. C'est important apparemment.

Bla bla bla trappe bla bla bla 20 minutes bla bla bla.

Pas de soucis, qu'on m'enferme dans un trou pendant presque une demi heure, je dirais rien. En plus je fais pas confiance à Valerion pour un sou. Même pour 40 sous.

Est-ce que j'ai mentionné la claustrophobie, déjà ? Nan ? Dommage. Enfin dommage pour moi, quoi. Je peux parier mon balai qu'elle en aura strictement rien à faire.

Respirant profondément, je passe la trappe quand vient mon tour, baguette serrée dans mon poing, même si je n'en ai aucunement l'utilité.

Le noir me donne immédiatement envie de mourir, ou de fuir, au choix. Une boule s'installe dans mon estomac, ma gorge se noue, mes doigts tremblent doucement sous le poids de ma sueur.

Respirant par à-coups, je parcours l'espace, yeux écarquillés par la peur. La lumière qui s'allume n'améliore en rien ma situation, la rendant presque pire en me montrant l'espace dans lequel je suis.

Et évidemment, la créature qui me fonce dessus n'arrange en rien ma frayeur.

Paralysé, je la regarde m'approcher, m'attaquer. J'vais crever.

Mon cerveau est un smoothie de pensées débiles, de peur, de tout et de rien. Même quand la créature disparait, je n'arrive pas à en extraire quelque chose de sensé.

Toujours debout, légèrement vacillant sur mes pieds, je fixe le mannequin apparu devant moi, regard vide.

M'en fou, de la suite. J'veux sortir.

Je reconnais en un instant que je n'arriverais de toute façon pas à lancer ce sort. Dans le bordel de mon esprit, un brin de soulagement s'immisce. Plus d'épreuve, plus de créatures qui te fonce dessus.

Je me laisse presque tomber les fesses par terre, appuyant mon dos contre un mur. Elle viendra me chercher après, nan ?

Nom et Prénom: Dawn Meery Inscrite à la chronologie : Non-inscrite Année devoirs : 1er année Comportement en classe: Elle adore cette matière et compte prendre Auror comme spécialité à cause de cette matière. Elle est studieuse et rangée, ses copies sont nettes et clairs.

Alors qu'elle me tenait devant la salle de défense contre les forces du mal, l'anticipation et la nervosité se mêlèrent en elle. Son tout premier examen de DCFM à Poudlard était sur le point de débuter et Dawn ne savait pas si elle allait vomir ou sauter de joie. L'excitation dançait avec stress
et lui fit ressentir une étrange combinaison d'émotions. Elle respira profondément pour tenter de calmer toutes émotions confondus, révisant mentalement les sorts qu'elle avait étudiés jusqu'à présent.

La professeure Valerion sorta de la salle, et parmi les neuf élèves qui attentèrent leur tour, Dawn fut appelé. Elle pénétra dans la salle sombre, et la lumière s'alluma progressivement, révélant une créature qui ressemble à un petit arbre, prête à l'attaquer. Le Botruc! Son cœur batta la chamade, mais la petite sorcière se concentra sur le moment présent, visualisant un champ sans aucun botruc et se focalisant sur sa détermination à se débarrasser de cette petite bête et de réussir son examen. Elle pointa sa baguette sur lui et lance le sortilège "Lashlabask". Le sort atteint sa cible, désorientant la créature et offrant à Dawn une occasion de s'éloigner.

Après avoir géré le premier obstacle, ses yeux étaient vite attirés par un panneau orné d'un symbole mystérieux. À côté se trouva un mannequin, probablement la cible de son prochain sortilège. Un autre regard lancé vers le panneau et Dawn comprit que devait être son prochain sort. C'était un dessin sur le gestuelle du sort Locomotor Mortis. Elle se souvint des instructions pour le sort, et elle se prépara mentalement en répétant les mots dans sa tête. Elle pointa sa baguette vers le mannequin, visualisant ses pieds liés l'uns à l'autre, elle effectua la gestuelle comme dessinée sur la plaque et prononça la formule. "Locomotor Mortis!" s'écrit-elle Cependant, le mannequin reste obstinément immobile.

Confuse et un peu découragée, Dawn était à deux doigts de paniquer quand une voix douce résonna dans sa tête : « Ses pieds bougent encore. » Ses épaules se relaxèrent au fait qu'elle n'avait pas tout foirée. Elle se concentra spécifiquement sur les pieds du mannequin, mais cette fois-ci, elle l'imagina collés au sol. Ses pensées se tournèrent vers le sort "Colloshoo". Dawn se rapprocha du mannequin, leva sa baguette, en dessinant une sorte de chaussure, et lança le sortilège "Colloshoo!". Le mannequin est momentanément collé au sol, signifiant la réussite de son dernier sortilège.

À travers un mélange de fierté et de soulagement, elle quitta la salle obscure. Dawn était désormis sûre d'avoir surmonter les obstacles avec succès, adaptant ses sorts aux circonstances et en restant concentré malgré la pression, et elle se sentit mieux préparé pour affronter les défis à venir.

Alf Wytte Inscrit à la chronologie : 1ère année

Examen de DCFM Note visée : Effort exceptionnel

ÉPREUVE PRATIQUE
Mercredi 16 juin 2048, 10h45

Alf arriva devant la porte de la salle de Défense Contre les Forces du Mal plus que motivé. Il n’excellait pas dans cette matière comme dans d’autres mais adorait la partie pratique. Il connaissait tout les sortilèges et les maîtrisait tous à peu près correctement. Il espérait juste qu’il n’aurait pas à faire à une salle entièrement noire comme pour l’examen pratique de sortilège.

Lorsqu’il arriva, quelques élèves attendait déjà devant la salle. La porte finit par s’ouvrir et le tour d’Alf vint. La professeure indique une trappe qui s’ouvre et qui descend dans ce qu’on pourrait penser être une sorte de sous-terrain, entièrement sombre. Et merde…

Alf descendit la sorte d’échelle présente dans cette trappe. Arrivé en bas, le noir complet. Le stresse commence à gagner Alf qui entend des bruits qui ne lui semble pas très rassurants. Soudain, la lumière fut et il aperçoit à quelques dizaines de centimètres de lui une sorte de Botruc qui tente de l’atteindre. Trouvant qu’il était tout de même bien trop proche de lui, Alf leva sa baguette et s’éloigna de quelques centimètres. Un certain sort lui vin alors à l’esprit. Oui, il pourrait fonctionner, pensa-t-il. Il arma alors sa baguette tout en imaginant un fouet brûlant claquer contre cette… bestiole :
« Lashlabask !  »

Une toute petite gerbe d’étincelles jaillit de sa baguette. OH ! Faut pas louper comme ça !. Alf reprit ses esprits, se concentra et repartit à la charge contre l’animal qui s’était beaucoup trop rapproché du jeune homme :
« Lashlabask !  »

Le sortilège jaillit de sa baguette et le jeune homme vit la marque du fouet brûlant contre la bête qui recula, comme choquée du coup qu’elle venait de recevoir. Tout en le gardant en joue, le jeune homme avança. Il finit par tomber sur un mannequin dont un panneau le précédait : Ça ressemble au mouvement pour Locomotor Mortis ça non ?

Heureusement que ses révisions avaient été efficaces. Pointant sa baguette sur le mannequin il prononça la formule tout en imaginant ce dernier avec les jambes collées l’une à l’autre. Les émotions contrôlées, il prononça la formule d’une voix forte tout en appliquant la gestuelle du sort :
« Locomotor Mortis ! »

Sa voix, plus contrôlée que lors du premier Lashlabask, permit au mannequin de se retrouver les jambes comme gluées l’une à l’autre. Il regarda autour de lui pour espérer voir en quoi consistait la suite de l’épreuve lorsqu’il entendit la voix de Miss Valerion résonner dans la salle.

Ses pieds… Ses pieds… MAIS OUI ! pensa victorieusement Alf, Faut utiliser Collosho !

Alf, enjoué par l’utilisation du sortilège qu’il maîtrisait le mieux depuis le début d’année se concentra et ralentit ses émotions. Tout en imaginant les pieds du mannequin lié l’un et l’autre par de la colle, il lève sa baguette tout en prononçant d’une voix forte :
« CollOsho ! »

Les pieds du mannequin se retrouvèrent instantanément collés ensemble, rendant, si ce mannequin était un être humain, la personne dans l’impossibilité à se déplacer.

La trappe se releva et Alf put sortir du sous-sol, fier de ce qu’il avait réussi à faire de lui et sa baguette. Un rapide « Au revoir. » pour la professeure plus tard, il sortit de la salle de classe et se dirigea vers sa salle commune.

Lucas Calme

Pendant l’année : Sérieux et attentif

Inscrit à la chronologie en 1ère année

Note maximale : Optimal

L’examen de défense contre les forces du mal arriva rapidement et Lucas se tenait près pour le réussir au mieux. Il attendit son tour, en laissant d’abord quelques camarades passaient.

Dès que son nom fut prononcé, le jeune garçon entra dans la salle et salua sa professeure qui ne tarda pas à lui expliquer son examen. Lucas était impatient de savoir ce qu’il allait faire durant celui-ci.

Une fois les consignes terminées, Lucas entra dans la trappe et se retrouva dans le noir. Il comprit que quelque chose allait lui surgir dessus mais il ne savait quoi. Une fois la lumière allumée, Lucas se retrouva face à un botruc.

Cette créature avait déjà était étudié pendant un cours pendant un sortilège qu’il avait apprit en début d’année. Il cria donc la formule de celui-ci.

- Lashlabask !

Une fois débarrassé de la créature, Lucas n’avait pas terminé son examen car il se retrouva face à un dessin, ce dessin était en faites une formule, il pensa donc que le sortilège dont le dessin était la formule était la bonne chose à faire. Il respira quelques secondes avant de dire.

- Locomotor Mortis !

Après ça, le jeune garçon se retrouva face à un mannequin, et c’est à ce moment qu’il entendit la voix de son professeure indiquée que ses pieds bougent toujours, Lucas réfléchissait quelques instants pour ne pas se trompé dans le sortilège mais d’un coup de baguette il dit :

- CollOsho !

Cette première formule ne marcha pas du premier essai mais il réessaya avec un meilleur effet.

Il sortit donc de la trappe en étant soulagé d’avoir réussis, c’est alors qu’il dit d’un ton rapide - Au revoir à sa professeure et il ferma la porte de la salle de classe sans savoir si le temps qu’il avait mit était bon mais il avait la certitude d’avoir fait du bon travail.