Mine de rien, j'espérais secrètement ne pas tomber sur le dernier sortilège vu en cours, Halicto, qui pouvait nous faire cracher du feu. En effet, c'était le dernier sortilège appris dans cette matière alors... j'avais pu moins m'entraîner que pour les autres sorts. C'est mathématique, non ?
Pis, de toute façon, cette matière a beau l'air sympa et je n'y vais pas à reculons, bah quand même les sorts qu'on y apprend... c'est difficile de pouvoir s'entraîner dessus hors de cours. C'est pas comme les sorts vus en Sortilège. Et c'est dommage. Donc, je ne peux que me reposer sur les cours de pratique depuis le début d'année - où je me suis appliquée bien entendu - et... sur mes fiches de révisions. Beuuuh... Okay, respire Constance, respire, tout va bien s'passer. Miss Valerion n'a pas pour but de piéger des p'tits deuxième année, hein. Bah oui, elle est prof...

C'est bête, mais ouais, en période de trac comme les examens, surtout qu'aujourd'hui est le premier jours de cette semaine "tendue", ben me rassurer mentalement est la seule solution que j'ai trouvé. Ca et la respiration. Viser une respiration régulière. Je peux le faire.

Lorsque mon nom est appelé, je pénètre dans la salle de cours et salue poliment ma professeure. Puis, je l'écoute attentivement quand elle m'explique qu'elle va d'abord me poser une question avant que je ne passe aux autres ateliers. A cette mention, je glisse un regard curieux autour de moi - avise un mannequin - puis hoche la tête pour marquer ma compréhension.
Anticipant une question difficile - c'est Miss Valerion quand même qui me fait face - je crispe un peu mes mains sur ma baguette.
Sa question me prend donc un peu au dépourvu. J'écarquille un peu les yeux, la regarde en buggant un peu puis baisse machinalement les yeux vers ma baguette. La réponse était simple et c'était sûr, aucun élève un tant soit peu au courant des cours dispensés ici depuis l'an dernier ne pourra se tromper. Pourquoi... comment ça se fait qu'elle me pose cette question ? Est-ce la même pour tout le monde ? Ou bien me pense-t-elle stupide ?

Mine de rien, Miss Valerion attend la réponse et il est hors de question qu'elle croit que je réfléchis à une question aussi simple alors je me précipite pour répondre :
- Oui, donc les 5 étapes sont : Concentration pour bien sentir notre lien avec notre baguette et savoir le sort qu'on va lancer, dis-je en dépliant le pouce, puis la Visualisation, c'est quand on doit "imaginer" dans notre tête l'effet précis recherché, dis-je en dépliant l'index. Puis, la Gestion des sentiments (dépliage du majeur) genre la forte détermination, ou l'espoir etc... ça aussi c'est important car ça peut affecter la réalisation de notre sort. Par exemple, pour l'allumage de notre baguette, ben c'est l'espoir. Je me rend compte que je parle trop et écarquille un peu les yeux avant de continuer. Ensuite, c'est l'incantation ou la formulation où l'on doit bien accentuer certaines syllabes, complétais-je en dépliant l'annulaire, et on fini par la gestuelle, dis-je en touchant mon auriculaire, même si en général on la fait en même temps que la formule. La gestuelle est importante car si on a rate, ben le sort - à notre niveau tout du moins - peut pas réussir.

Je déglutis, la regarde puis baisse les yeux, attendant son verdict.
Je dois passer à l'atelier suivant, sur ma gauche, et me trouve face au mannequin. Une musique retentit. Je pense immédiatement au cours sur le sort des pieds dansants aka le sortilège de danse endiablée !! On l'avait appris juste avant le bal de Yule.
Je brandis ma baguette, bien campée fermement sur mes pieds et me concentre sur les différentes étapes du lancer du sort.
Concentration, check ! Ma baguette fermement dans ma main devant moi, je visualise en fermant les yeux le pantin s'agiter dans tous les sens - au point même de tomber au sol, ce n'est pas très amusant alors j'imagine une de mes amies à sa place et... laisse l'amusement ressenti m'emplir. Okay, un, deux, trois...
- TarANtalleGRA ! m'écriais-je en rouvrant les yeux, les fixant sur mon adversaire en dessinant une note de musique - une double croche pour être précise.
L'un des sorts les plus difficiles du fait de la gestuelle à exécuter rapidement en même temps que l'accentuation des syllabes.
Mais je m'en suis pas sortie trop mal car le mannequin s'agite un peu au niveau des jambes - bon, sans tomber, j'vous l'accorde.
Je jette un regard vers Miss Valerion puis sans attendre, passe à l'exercice suivant.

Oh. Un élève du château, visage inconnu, est réquisitionné tout spécialement pour cette partie. Il m'explique calmement que je dois le faire rire et au moins pendant 20 secondes. "Un vrai fou rire" précise-t-il avec un regard entendu.
Je m'humidifie les lèvres et hoche la tête en silence.
Il faut que je réussisse du premier coup. Ce sort est tout de même le plus amusant. L'élève me regarde d'un air calme et dans l'expectative, un petit sourire en coin néanmoins. S'attend-t-il à ce que je me rate ? Je me redresse et me campe sur mes jambes, prête à lui envoyer mon uppercut le plus hilarant. Ils vont tous voir c'qu'ils vont voir.
Je sens la tiédeur de ma baguette et j'ai la sensation fantôme du rire qui m'étreint quand je ris avec les filles. Je veux, je le peux, je vais y arriver.
Dernière expiration, je le visualise s'effondrant au sol, éclatant de rire et suppliant pour que ça s'arrête entre deux Hihi et Hoho.
- RicTUSempRA !! m'écriais-je en dessinant une plume dans l'air avec ma baguette en commençant par la pointe.
Le garçon ne bouge pas d'un poil. Enfin, si, il arque un sourcil. Je sens l'inquiétude, le trac, envahir mon bas ventre.
Non, non, non, non, non !!
Recommence, recommence, recommence ! m'exhorte ma conscience à moitié choquée, à moitié outrée. Je déglutis et n'abaisse pas ma baguette. Je me cite mentalement les étapes : concentration, visualisation, gestion émotions - détermination, incantation - accent sur 2ème et 4ème syllabe, gestuelle - plume. OKAY.
Je visualise l'élève devant moi - à défaut de s'effondrer au sol - se convulser de rire comme si je le chatouillais véritablement. Je ferme les yeux, expire et les rouvre, déterminée :
- RicTUSempRA !!
PFIOU ! Un peu plus et je me dégonflerai comme un ballon tellement le soulagement m'envahit. Je baisse ma baguette tandis que je le vois à deux doigts de s'effondrer au sol, les genoux pliés, les bras le serrant dans son propre étau. 15 secondes passèrent. Ca doit durer 20.
En ce moment très précis, je ne ressens même pas l'envie de le délivrer. A vrai dire, son attitude m'a un peu agacée. Je coule un regard vers Miss Valerion puis finalement pour pas que ça me coûte de points, au bout de 20 secondes de rire incontrôlés de mon camarade, je brandis ma baguette à nouveau :
- FINITE !

Okay, exercice suivant. Je tourne sur moi-même et avise un dernier mannequin affublé d'une fausse baguette. Je sais ce que l'on attend de moi alors sans tergiverser davantage, j'écarte un peu les pieds, discrètement et déterminée, m'écrie tout en dessinant une sorte de spirale de l'intérieur vers l'extérieur et en finissant celle-ci par un "trait" plus long vers ma cible :
- Expelliarmus !
Je fronce les sourcils, la baguette du mannequin est effectivement tombée mais n'a pas valsé comme je le prévoyais. Non. Elle est tombée comme si je venais d'apprendre ce sort. Pourtant, je sais faire, on s'est entraîné en cours et j'me suis aussi entraîné en dehors. Crotte.
Peut être me suis-je trop précipiter ? Me mordillant un peu la lèvre, embêtée, je glisse un regard vers Miss Valerion en me demandant si je peux pas recommencer cet atelier. M'en voudrait-elle ?

Oui mais si je recommence et que je me rate ? Ca sera encore pire. Au moins, le mannequin n'a plus sa baguette. C'est déjà ça, non ?

Embarrassée, cela va sans dire, je m'avance vers Miss Valerion en rangeant ma baguette, attendant son signal pour prendre congé. Puis je la salue poliment avant de quitter la salle.

Dawson, Lily
2ème année RP
Mercredi 10 juin - de 9 h à 10 h 40
N°11

Lily angoissait devant la porte de la salle. Elle aurait voulu passer en tout premier, dès neuf heures, mais ce n'est malheureusement pas le cas. La jeune fille finit par se lever et faire les cents pas, révisant dans sa tête tous les sortilèges dont elle se souvenait avoir appris en DCFM, voire d'autres appris dans les autres matières. Enfin, ce fut son tour.

La Gryffondor entra dans la salle, anxieuse. Elle remarqua plusieurs ateliers qui semblait sympa, avec des mannequins et même un élève qui ne semblait pas passer d'examen, lui. Elle ne savait pas pourquoi, mais le fait de rentrer bientôt dans l'action lui redonnait de la détermination. Après tout, elle n'était pas si mauvaise, dans cette matière, non ? Il fallait juste que le stress ne vienne pas tout gâcher.

Bonjour madame... salua elle sa professeure d'une petite voix.

Celle-ci lui demanda d'abord de réciter les cinq étapes pour lancer un sortilège. Heureusement pour elle, la châtain les connaissaient par cœur, à force de les répéter depuis le début de sa première année. Mais l'oral n'était malheureusement pas son fort.

Euh... D'abord il y a la concentration, pour ne pas être dérangé par l'environnement autour de nous. Après, y'a la visualisation, où on doit... Euh.. imaginer un peu qu'est-ce que le sortilège qu'on lance va faire à notre cible. Puis c'est le sentiment. Ils sont différents en fonction du sort qu'on utilise et, euh... Il est indispensable pour le lancement et... faut qu'il soit sincère et fort...

Elle prit une pause, avant de finir avec les deux dernières étapes.

Après, il y a la formulation et la gestuelle. Généralement, on... enfin je... enfin, c'est plus simple de les faire en même temps, pour gagner du temps. Les deux sont propres au sortilèges et, si on les rate ou les change un peu sans faire exprès, ça peut en modifier les effets. Donc il faut bien faire le bon geste, et surtout la bonne prononciation pour la formule, en insistant sur les bonnes syllabes.

Bon, elle n'avait jamais été une bonne oratrice, mais au moins il lui semblait avoir bien expliqué les cinq étapes comme il le fallait. Alors, elle put aller au premier atelier. Il s'agissait d'un mannequin et il lui sembla entendre de la musique. Aucune indication sur quoi faire n'était présente. Perplexe Lily se mit à réfléchir. À quoi servait la musique ? Devait-elle l'éteindre ? Et, dans ce cas, à quoi servait le mannequin ?

Mais oui ! La réponse lui vint après une intense réflexion. Qu'est-ce qu'elle était bête ! Tarentallegra ! Mais, alors, qu'elles étaient ses étapes, déjà ? Mmmmm... ? Pour le sentiment, c'est sûrement la détermination. Et pour la gestuelle... C'était pas ces espèces de jambes un peu bizarre ? Ça allait être dur, il fallait se la remémorer complètement dans la tête... Bon, celle aux yeux verts prit une inspiration et se lança.

Étape 1 : la concentration. Au prix de nombreux efforts, la jeune fille parvint à s'apaiser, laissant les notes de musique résonner en elle. Elle fit abstraction de tout autre chose que ce son et le mannequin. Quand enfin ce fut fait, elle s'imagina le faux être humain en train de danser en rythme. Avec sa grande imagination et la musique déjà présente, ce ne fut pas très compliqué. Le stress en grande partie envolé grâce à ses efforts de concentration, elle laissa sa détermination à réussir ce sortilège, et donc l'examen, prendre le dessus sur tout ce qu'elle ressentait.

Alors qu'elle y parvint, la deuxième année recopia tant bien que mal le dessin de jambes dont elle se souvenait avec sa baguette, avant de s'exprimer très clairement :

Tarentallegra !

Le mannequin se mut un moment, avant de rapidement cesser. Déçue, Lily s'en voulut de ne pas avoir bien appris la gestuelle, ce qui a dû joué sur sa réussite. Enfin, elle y était quand même parvenue, mais c'était un résultat plutôt médiocre comparé à ce qu'elle espérait. Mais elle ne se découragea pas pour autant, étant plus déterminée à réussir en arrivant au prochain atelier.

Là, l'élève qu'elle avait aperçu tout à l'heure lui indiqua qu'elle devait le faire rire pendant au moins vingt bonnes secondes. Déterminée à y arriver brillamment, cette fois, elle se rappela rapidement du sortilège rictusempra. C'était forcément ça. En plus, elle se souvenait de toutes les étapes clairement, cette fois.

Ne perdant pas de temps, la jeune Dawson se concentra sur sa cible : le jeune garçon. Elle ne le quitta pas des yeux et oublia au maximum le reste du monde - enfin, à part les prochaines étapes. Puis, elle visualisa très bien la personne devant elle se tordant de rire. Ensuite, elle passa au sentiment. Mais ce n'était quasi pas la peine : sa détermination était présente depuis le début de cet atelier.

Enfin, tout en dessinant, cette fois précisément, la sorte de feuille qui se finissait par une légère spirale de la baguette, la gryffonne s'exclama haut et fort :

Rictusempra !

Apparemment, ces efforts supplémentaires avaient payé, car l'élève éclata d'un puissant rire tout à fait réaliste, comme si des milliers de plumes le chatouillaient. Elle n'osa pas compter les secondes, de peur que le sortilège ne cesse trop tôt, et resta concentrée pendant longtemps. Il s'arrêta finalement, et l'enseignante ne lui demanda pas de recommencer, ce qui rassura un peu son élève. Ça, c'était peut-être un bon résultat.

Enfin, Lily s'approcha du dernier atelier. Cette fois, pas de doute : le mannequin était muni d'une baguette, alors elle devait le désarmer. La brunette sourit, car elle adorait le sortilège Expelliarmus. Directement, elle se mit en place.

La concentration se fit avec beaucoup moins de mal, car elle avait dû le faire depuis le début de l'examen. Alors, elle s'imagina la baguette du mannequin qu'elle fixait jaillissant rapidement de sa main. C'est finalement déterminée à fond que l'anglaise traça rapidement une spirale avec sa baguette avant de la lever vers son "adversaire" et de s'écrier :

Expelliarmus !

La baguette de l'homme inanimé s'éleva de sa main, ce qui arracha malgré elle un cri à Lily. Ça y est, elle avait réussi, et du premier coup, elle avait réussi son examen ! Enfin, à peu près, mais pour la plupart, c'était bon. En sortant, la deuxième année salua son professeur et elle s'éloigna, souhaitant bonne chance au prochain candidat.

L'heure de l'épreuve pratique de DCFM était arrivée pour Lucia, et sa peur était assez mitigée. Elle était plutôt à l'aise avec les sortilèges dans leur ensemble en temps normal, même si ce n'était jamais assez bien pour elle. Et puis, elle aimait beaucoup les sortilège de DCFM et le programme en général, ce qui en faisait une matière dans laquelle elle était plutôt à l'aise, et elle se plaisait. Mais, ses relations avec l'enseignante étaient dans les plus neutres de l'équipe enseignante. Elle n'avait que très rarement été parlé avec la professeur en fin d'heure, et ne l'avait jamais vraiment croisé en dehors des cours. Lucia espérait que cela ne la perturberait pas trop pendant l'examen, le regard de sa professeur pouvait parfois l'angoisser un peu. Mais bon, il fallait y aller, l'heure était arrivée, et elle n'avait pas de raison d'échouer après tout.

Lucia entra donc dans la salle, à la suite de Miss Valerion, après l'avoir salué poliment d'un "Bonjour" assez discret. Une fois arrivées dans la salle, l'enseignante lui pose une première question, sur les 5 étapes avant de lancer un sortilège. Cette question s'était trouvée dans de nombreux examens théoriques, cette année et l'année dernière, et Lucia y faisait toujours très attention avant de lancer ses sortilèges, la réponse était donc assez simple pour elle, mais ce n'était que le début.

- Tout d'abord, il faut la concentration et la visualisation, puis les émotions, et enfin, la gestuelle et la prononciation.

A présent, Lucia devait commencer réellement l'épreuve, en lançant les différents sortilèges, sous le regard de son enseignante. Elle s'approcha du premier, un mannequin et de la musique. Le seul sortilège qu'ils avaient appris cette année, en rapport avec la musique, c'était le sortilège de danse endiablée. Ce fut donc celui que choisit Lucia pour le lancer en premier. La rousse ferma ses yeux, le temps de se concentrer, de calmer sa respiration, et de visualiser le mannequin danser sur la musique. Le sentiment était toujours l'étape la plus compliquée pour Lucia, qui n'était jamais trop sûre de celle qu'il fallait ressentir à chaque fois. Elle se décida pour un mélange de joie et de détermination pour ce sortilège, ce qui lui paraissait adapté. Et enfin, la gestuelle, et la prononciation, c'était parti.

- TarANtalleGRA

Le sortilège semblait avoir fonctionné. Elle pouvait alors passer à la suite. La première réussite l'apaisa un peu, Lucia était alors plus confiante et sûre d'elle pour la suite. Une personne à faire rire, franchement, pendant au moins 20 secondes. Il fallait donc qu'elle lance le sortilège qu'elle avait appris pour faire rire un autre élève pendant plus de 30 secondes. Lucia répéta une nouvelle fois les 5 étapes, la concentration et la visualisation en fermant ses yeux afin de respirer calmement et de visualiser l'élève en face d'elle se tordre de rire. Au niveau de l'émotion, elle choisit un combo assez proche, avec de la détermination premièrement mais un peu de joie tout de même pour provoquer le rire. Et enfin, la gestuelle et la prononciation.

- RicTUSempRA

Bon, premier échec. Il ne fallait pas qu'elle se démoralise. Lucia relança alors le sortilège dans la foulée, déterminée à bloc.

- RicTUSempRA !

La réussite n'était pas parfaite, mais l'élève avait rit pendant une vingtaine de secondes. Cet échec, assez important pour elle l'avait bien démoralisée, mais il fallait qu'elle continue absolument. Pour le dernier atelier, un nouveau mannequin se trouve en face de Lucia, et cette fois il a une baguette dans les mains. La première pensée de la rousse, fut de le désarmer. Elle devait viser au niveau de sa baguette afin que celle-ci décolle de ses mains. Lucia ferma ses yeux pour se concentrer au maximum. Elle visualisait parfaitement la baguette s'envoler dans les airs. Déterminée au maximum, elle se lança. La bonne gestuelle, le plus précisément possible, et une prononciation qu'on ne devait pas pouvoir reprocher. Sa voix était calme, posée, mais déterminée.

- Expelliarmus

Le sortilège avait fonctionné ! Elle était soulagée. L'examen était à présent terminé, et elle n'avait échoué qu'une fois. Ce n'était pas assez bien pour elle, mais cela devait être suffisant pour l'examen. Le ton de son enseignante est assez dur lorsqu'elle demande à Lucia de sortir, mais celle-ci ne s'attendait pas forcément à mieux. Elle salua alors son enseignante d'un "au revoir" et sortit pour rejoindre les couloirs frais.

Delore Anna 2ème année RP***

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Numéro de participant : n°2 Troisième année devoir

C'était son tour. Anna suivit la professeur à l'intérieur de la salle, assez sereine mais tout de même un peu stressée par ce mot, "examen", qui lui inspirait toujours la même peur... et la même envie de réussir. Elle parcourut la pièce du regard avant de se placer devant la professeur, son taux de nervosité légèrement augmenté. Elle avait remarqué le long de la pièce plusieurs ateliers distincts, qui lui indiquaient déjà qu'elle aurait sûrement plusieurs sortilèges à lancer... Quand la professeur prit la parole, elle était donc en train d'essayer de se remémorer tous les sortilèges qu'elle avait appris cette année. Allez, je peux réussir.

Miss Valerion lui demanda tout d'abord de réciter les 5 étapes. Aaaah, les cinq étapes, assez classique. Et facile normalement. Elles étaient rabâchées depuis sa rentrée à Poudlard autant en Métamorphose, qu'en Sortilèges et qu'en Dfcm. La Pouffy s'étonna quand même un peu de cette question inattendue, n'était-elle pas en partie pratique ? Cela lui importait peu de toute façon, c'est vrai qu'elle ne l'avait pas spécialement révisé mais elle les connaissait si bien...

- Alors, en premier je dirais la concentration. Il faut être très concentré pour lancer un sort, concentré en général (c'est-à-dire faire abstraction de ce qui nous entoure) et aussi être concentré sur sa baguette, se sentir connecté à elle. Ensuite bah la visualisation, faut en gros imaginer assez précisément l'effet que va avoir sur notre cible le sortilège qu'on va lancer, c'est hyper important pour que cet effet ait vraiment lieu. Une autre étape c'est de "ressentir le sortilège", fin faut chercher en nous le sentiment qu'il faut pour lancer notre sort, celui-ci varie souvent d'un sort à l'autre. Et les deux étapes finales sont la gestuelle et la formulation, il faut exécuter avec sa baguette le geste attribué au sort que l'on veut lancer, du mieux que l'on peut, et prononcer haut et fort et très précisément la formule du sort. Ah oui, et parfois y a besoin d'accentuer sur des syllabes précises pour que ça marche bien.

Anna reprit son souffle, elle avait débité tout ça avec quelques hésitations et se demandait maintenant si elle n'avait rien oublié... mais elle n'eut pas le temps d'attarder trop longtemps ses pensées sur sa réponse car la professeur passa directement à autre chose en lui expliquant ce qu'elle avait maintenant à faire pour la partie cette fois réellement pratique. Elle s'attela au premier atelier sur sa gauche. Elle ne comprit d'abord pas ce qui lui était demandé de faire, ne voyant qu'un mannequin en face d'elle et n'entendait que cette musique, sans aucune indication de la professeur... Elle allait se tourner vers celle-ci, déjà désespérée, mais se souvint alors du sortilège de la danse endiablée, et se dit que c'était celui-ci qui devait être demandé... Alors elle n'attendit pas plus longtemps, leva sa baguette et bien concentrée, tout en visualisant le mannequin commencer à danser follement, elle tenta vaillamment de dessiner dans l'air une note de musique avec une tout juste pointe d'amusement, puis elle prononça :

- TarANtalleGRA !

Son sortilège avait très bien fonctionné et Anna passa donc reboostée au prochain atelier dans lequel elle se retrouva cette fois face à un jeune homme qu'elle ne pensait pas connaître qui lui demanda de le faire rire, "un rire franc, grand et qui dure au moins 20 secondes" selon lui. Eh bien, ça c'était tout de suite plus évident à saisir. La rouquine se concentra sur le sort à lancer et sur sa baguette, visualisa avec une presque satisfaction sadique le garçon se torde d'un rire convulsif, puis elle dessina dans l'air la forme d'une plume et lança :

- Rictusempra !

Anna observa un peu confuse le garçon commencer à rire de façon incontrôlée et très étrange et comprit très vite qu'elle n'avait pas lancé le sortilège comme il le fallait, le garçon bougeait à peine et il était sensé se tordre de rire... Bon, il riait, c'était déjà ça, et il était trop tard pour recommencer. Oh zut ! Je comprends pourquoi ça marche pas tellement, j'ai oublié d'accentuer la 2e et la dernière syllabe, quelle cruche... L'irlandaise se rendit compte que perdue dans ses pensées, elle avait complètement oublié de faire le décompte du temps que devait durer le rire, soit vingt secondes. Bon point : le garçon continuait de rire, et celui-ci était plutôt fort. Elle se dit que les vingt secondes devaient maintenant être passées, et en grimaçant de sa précédente erreur mais déterminée à réussir son contre-sort, elle leva sa baguette et lança :

- Finite !

Que se passait-il ? Elle venait d'échouer totalement sa tentative et sa cible continuait de rire sans faiblir. Ne pas perdre la face. On recommence. Elle ferma les yeux, concentrée. Il fallait qu'elle stoppe ce rire, et vite.

- Finite !

Le rire cessa d'un seul coup, son lancer avait cette fois fonctionné à merveille. Ouf. J'me voyais pas essayer tout l'aprèm. Maintenant assez stressée par son petit raté au 2e atelier, Anna se redirigea vers le mannequin (Jerome apparemment ?)qui cette fois tenait une baguette. C'était le 3e atelier et elle avait déjà compris ce qui lui était demandé. Le sortilège de désarmement. Et hop, c'est parti ! Pffiouu, tranquille. Anna ferma les yeux quelques secondes pour se concentrer et se connecter à sa baguette, à son aura magique... puis elle les rouvrit et visualisa sans peine la baguette voler des mains en plastique de son ami Jerome et volant à quelques mètres de celui-ci. Avec une grande détermination à réussir retrouvée, l'irlandaise s'appliqua à effectuer la gestuelle appropriée qui n'était pas des plus faciles et prononça :

- Expelliarmus !

Anna observa avec délectation la baguette s'échapper des mains du mannequin, sauter en l'air puis rouler plus loin contre un mur. C'était réussi. Sa victoire fut de courte durée, elle retrouva le regard sévère de Miss Valerion qui lui ordonna sèchement de sortir de la salle, c'est vrai qu'elle avait assez traîné...

Shawna Banks
2A RP
Numéro de passage : N°16

Jeudi 11 Juin

La DCFM, était une matière que j’appréciais beaucoup, et que je voulais absolument continuer tout au long de ma scolarité. Et j’aimerais bien impressionner miss Valerion, qui sait, peut-être que dans quelques années, je pourrais rentrer dans son club ? Alors, pas question que je rate cet examen. C’est pourquoi, plus mon tour approchait, plus le stress montait.

Comme les Sortilèges, la DCFM était un de mes points forts. Je m’étais révélée plutôt douée en partie pratique, alors il n’y avait pas de raison que ça se passe mal, mais ça ne m’empêchait pas de stresser. Mais je ne devais pas être distraite par ça.

Quand c’est mon tour, je respire un grand coup, et j’entre dans la salle. Je salue la professeure, et j’écoute sa question. Les 5 étapes, ça c’est simple. On répète ça depuis l’an dernier. Je décide de faire clair et concis, après tout, c’est une épreuve pratique !

- Concentration, visualisation, émotions, formule et gestuelle.

Je me plaçai donc devant le premier exercice. Un mannequin, et je pouvais entendre de la musique. Il n’y avait qu’un sort pouvant convenir, c’était certain. Je me concentrai très fort sur ma baguette, et je visualisai le mannequin en train de danser. Puis, je tentai de maîtriser mes émotions, pour n’être focus que sur le mannequin qui allait se mettre à danser. Je prononçai distinctement la formule tout en effectuant la gestuelle du sort, une sorte de paire de jambes, d’un geste appliqué.

- Tarentallegra !

Le mannequin se mit à danser, et, plus confiante, je me dirigeai vers le prochain atelier. J’avais réussi le premier sans trop de difficultés, il ne restait plus qu’à continuer comme ça.

Le prochain atelier est un garçon, que je ne connais pas, qui de toute évidence, sert de mannequin. J’écoute attentivement les instructions, et je me concentre sur le garçon devant moi. Je le visualise en train de rire aux éclats, et je tente de ressentir l’émotion la plus adaptée. Une fois prête, je traçai ce qui ressemblait à une plume horizontale de ma baguette, et je prononçai :

- Rictusempra

Le garçon se mit à rire, et je me mis aussitôt à compter. Je savais qu’il ne s’arrêterait pas à 20, et il fallait donc que je lance un sort. Arrivée à 17, je commençai à me préparer pour le sort, anticipant les secondes de concentration et de visualisation qu’il me faudrait.

Je me concentrai, visualisai le garçon en train de s’arrêter de rire, et gérai mes émotions pour ne garder que la bonne. Je traçai ensuite la gestuelle de l’antisort, qui ressemblait à un blason. Dans le même temps, je lançai distinctement :

- Finite Incantatem

À mon grand soulagement , il s’arrêta de rire, et je passai au dernier atelier. Pour l’instant, tout se passait bien, mais je ne devais surtout pas me relâcher. Je m’arrête devant le dernier exercice, un mannequin, encore une fois.

Celui ci tient une baguette, et il n’est pas très compliqué de comprendre qu’il faut le désarmer. Je maîtrise plutôt bien le sortilège de désarmement donc ça devrait être facile.

Je me concentre bien, je respire un grand coup, focalisée sur la baguette que tient le mannequin. Je visualise sa baguette lui échapper des mains et tomber au sol. Je me concentre sur l’émotion la plus adaptée, et je trace un escargot à la verticale, tout en prononçant :

- Expeliarmus !

La baguette du mannequin s’envola et tomba à terre. Ravie, je me tournai vers ma professeure, laquelle me congédia très rapidement. Il était inutile de s’attendre à des félicitations de la part de cette enseignante, je ne fus donc pas vraiment étonnée. Je la remerciai poliment et sortit rapidement, ne voulant pas risquer de m’attirer les foudres de ma professeure si je m’attardais.

À moins d’un exercice que je n’aurais pas du tout compris, ce qui était peu probable, j’avais brillamment réussi cet examen, et c’est donc un grand sourire aux lèvres que je quittai la salle.

Winter Wright
2ème année RP (inscrite à la chronologie)
1ère année devoir

Winter attendait, le cœur battant, son tour pour entrer dans la salle de classe de Défense contre les forces du mal. Lorsqu'elle entendit son nom, elle inspira un grand coup et pénétra dans la salle, essayant d'avoir une démarche assurée. Elle salua la professeure Valerion, qui commença immédiatement par la première question. Winter devait donc réciter les cinq étapes de lancer de sortilèges et elle n'hésita pas pour répondre :

- Il y a la concentration, la visualisation, les émotions, la formule et la gestuelle. Pour la concentration, c'est se concentrer sur le lien qui nous unit à notre baguette, la visualisation c'est matérialiser dans sa tête l'effet du sortilège, ensuite pour les émotions il faut en choisir une adaptée au sortilège. Puis la formule c'est de pouvoir articuler en mettant l'accent sur les bonnes syllabe et la gestuelle le mouvement à faire avec sa baguette.

Winter reprit son souffle, ayant tout récité d'un coup dans sa précipitation. Pas même quelques secondes s'écoulèrent avant que la Gryffondor ne se retrouve devant la première épreuve pratique. Elle se plaça devant un mannequin et une musique se lança. Danser ? Elle serait prête à le faire, mais pourquoi faire ? Tout à coup, elle comprit. Sans attendre, elle se concentra sur sa baguette et le mannequin, visualisa le mannequin se mettre à danser au rythme de la musique en faisant des mouvements de bras et de jambes, puis la motivation mais aussi l'envie de voir le mannequin s'agiter et enfin, elle lança avec le mouvement adapté de sa baguette :

- Tarentallegra !

Le mannequin se mit à danser - ou plutôt s'agiter en rythme avec la musique - ce qui arracha un sourire à Winter. Elle en avait oublié son stress ! Aussitôt fait, elle passa au second atelier. Un élève qu'elle ne connaissait pas était présent, et lui expliqua qu'il fallait qu'elle le fasse rire pendant au moins vingt secondes et que dépassant trente secondes la professeure le ferait taire. Bien entendu, et n'était pas le moment d'essayer de faire une blague, Winter comprit qu'il fallait qu'elle utiliser Rictumsempra.

La Gryffondor se concentra à nouveau sur le lien l'unissant à sa baguette, puis visualisa l'élève éclater de rire en se tenant les côtes sans pouvoir s'arrêter. Ensuite, elle songea à sa motivation à le faire rire pour pouvoir réussir l'examen. Elle brandit sa baguette et avec la gestuelle nécessaire s'écria :

- Rictusempra !

L'élève éclata de rire, comme elle l'avait imaginé. Pendant qu'elle comptait les secondes, Winter eu l'idée de lancer elle-même Finite Incantatem plutôt que d'attendre que la professeure le fasse. Lorsqu'elle compta la dernière seconde, elle était déjà concentrée et visualisa l'élève se taire et reprendre son souffle. Elle invoqua sa détermination à ce qu'il arrête de rire, pour montrer qu'elle avait le contrôle sur les sortilèges qu'elle lance, et avec la gestuelle adaptée articula :

- fiNIte inCANtatem !

L'élève se calma immédiatement. Sans même avoir le temps de reprendre son souffle, la fillette se retrouva face à face avec le même mannequin, mais qui ne semblait plus d'humeur à danser. Il tenait une baguette magique et Winter comprit que le plus rapide gagnait.

Sans perdre une seule seconde, elle se reconcentra, visualisa la baguette éjectée de la main du mannequin, et rassembla toute sa motivation à gagner le duel. Elle brandit sa baguette et avec la gestuelle adaptée, s'écria :

- Expelliarmus !

La baguette jaillit de la main du mannequin et Winter s'autorisa un sourire, satisfaite de sa performance. Elle n'eut pas le temps de dire "Ouf !" que la professeure lui demanda de sortir. Winter la salua donc et s'éloigna de la salle d'un pas plus léger.

Faustine Ruewen - Numéro 15

2eme année Rp - Inscrite à la chronologie

Les examens se succédaient tout au long de la journée alternant pratique et théorie, et bien que Faustine n'en voyait pas le bout elle était toujours aussi déterminée qu'au début. La jeune fille aimait la plupart de ses matières et parvenait, grâce à ses fiches de révision, à retenir tout un tas d'éléments. Ou du moins presque, car il lui arrivait d'avoir des trous et espérait que cela n'allait pas arriver pendant son examen de Défense contre les Forces du Mal. Cette matière n'était pas la préférée de la deuxième année ayant encore un esprit bien trop pacifique et naïf pour comprendre la réelle utilité de jeter des maléfices.

Faustine entra donc dans sa salle classe plutôt motivée, mais comme à son habitude très anxieuse. Elle n'arrivait décidément pas à se détacher de ce stress permanent en période d'examens ce qui était très embêtant. Elle tâcha de diminuer cette anxiété en respirant profondèment tout en laissant glisser son regard autour d'elle. La vue des nombreux ateliers l'attendant ne la rassura malheureusement pas et elle décida de se concentrer pour l'instant sur sa professeure, à qui elle adressa un timide bonjour. Cette dernière lui demanda pour commencer de lui rappeler les cinq étapes pour lancer un sort. Faustine était à la fois surprise et rassurée, c'était des points gratuits, la question était si simple ! Sous le coup de sa confiance, sa timidité diminua, et elle dit d'une voix claire :

- Tout d'abord, il faut se concentrer sur sa baguette pour ressentir le fameux lien qui relie la baguette et le sorcier. Je trouve que c'est une étape primordiale. Ensuite, et bien y a la visualisation où on doit s'imaginer l'effet du sort de manière claire et précise. Une fois ceci fait, on peut passer aux émotions. Presque tous les sorts ont une émotion qui leur est liée je crois ! Puis les deux dernières étapes qu'on exécute en même temps sont la formulation - où certaines syllabes doivent être accentuées sur certains sorts - et la gestuelle.

Faustine tenta de décrypter les émotions de sa professeure pour savoir si ce qu'elle venait de dire était bon, mais Miss. Valerion restait de marbre et se contenta de lui indiquer qu'elle pouvait passer à l'atelier à sa gauche. Faustine s'y rendit, curieuse de voir ce qui allait l'attendre. Une musique endiablée résonna alors dans la pièce quand elle se plaça devant le mannequin immobile. La musique ou tout simplement le stress ne lui fit pas tout de suite trouver le sort qu'elle devait lancer, mais après les avoir passé en revue trouva le sort Tarentallegra qui convenait à la perfection. Cela semblait évident en fait ! La petite ne perdit pas plus de temps et fermant les yeux s'imagina dans sa bulle en essayant de se couper de la musique. Elle ressentit les milliers de plume s'engouffraient en elle et sut que sa concentration avec sa baguette était à présent optimale. La jeune fille passa à la visualisation en s'imaginant le mannequin dansé de manière endiablé. Cette représentation lui fit esquisser un sourire et en guise d'émotions elle se concentra sur ce côté comique. Faustine effectua la gestuelle, et prononça :

- Tarentallegra !

Elle réouvra les yeux avec optimisme mais put constata néanmoins que son sort avait échoué et elle se souvint subitement qu'il ne fallait pas qu'elle fasse l'erreur de se laisser déconcentrer par ce côté amusant comme elle l'avait déjà fait en cours. Toujours aussi persévérante, la Pousouffle ne se laissa néanmoins pas décontenancer et réessaya. La concentration se fit immédiatement, elle enchaîna avec la visualisation en essayant de ne pas rire puis réeffectua la gestuelle en articulant correctement la gestuelle :

- Tarentallegra !

A sa grande joie, le pantin se mit à danser et elle put passer, tout sourire, à l'étape suivante. La jeune fille se promit de faire son maximum pour se rattraper de cette première étape qui ne s'était pas tout à fait déroulé comme prévu. Elle arriva devant un élève du château qui lui demanda de le faire rire au moins vingt secondes. Faustine pensa à lui raconter une des blagues que sa petite sœur lui faisait dans ses lettres, mais après réflexion, préféra se servir de sa baguette où elle aurait plus de chances de réussir. Elle ferma les yeux pour se concentrer puis une fois ceci fait passa à la visualisation où elle s'imagina le fameux filet argenté se dirigeait vers l'élève qui se tordrait de rire par la suite. La Poufsouffle effectua ensuite la gestuelle en dessinant dans les airs une plume et dit :



- Rictusempra !

Rouvrant les yeux juste après, elle constata qu'elle avait réussi et que l'élève en face d'elle se tordait de rire. Elle en put un peu pitié en pensant qu'il devait subir ça à chaque nouvel élève, car ce sort était loin d'être agréable comme elle avait pu le tester en cours. La jeune fille s'empressa donc de s'excuser, les joues rouges :

- Je suis vraiment désolé, euh les vingt secondes vont bientôt être écoulées !

Au bout d'une quinzaine de secondes, elle se prépara à lancer le contre-sort pour mettre fin à ses souffrances au plus vite en réalisant les étapes.

- FiNIte ! s'exclama-t-elle en effectuant grâce à sa baguette le bouclier.

Un éclair rouge sortit de sa baguette et délivra l'élève de sa souffrance. Elle lui adressa un petit sourire d'excuse puis s'empressa de passer à la suite. C'était le dernier atelier, il fallait qu'elle donne tout !

Une fois encore, la deuxième année se retrouva devant un mannequin, mais cette fois-ci armé d'une baguette. Adoptant des réflexes de duels, elle pensa immédiatement à le désarmer pour ne pas se recevoir une salve de sortilèges. Relevant les manches de son chemisier, elle ferma les yeux, se concentra et s'imagina la baguette de son adversaire lui échappait des mains. Elle s'apprêta à effectuer la gestuelle, mais eut soudain un bug et ne parvint pas à le retrouver du tac au tac comme c'était presque toujours le cas. Heureusement qu'il ne s'agissait pas d'un réel duel en fait ! Elle rouvrit les yeux et chercha dans sa mémoire quel pouvait bien être la gestuelle. Au bout d'une trentaine de secondes, elle eut un éclair de génie et se dépêcha de réeffectuer les étapes. Sa concentration était toujours bonne, elle se réimagina la même scène et put effectuer la gestuelle, une spirale partant de l'intérieur vers l'extérieur et finissant par un trait plus long. Elle dit en même temps :

- Expelliarmus !

Ouf, elle avait réussi, la baguette sauta des mains du mannequin. Elle en avait donc finit et se tourna soulagée vers sa professeure qui lui ordonna de sortir rapidement et elle s'empressa de s'exécuter pour ne pas s'attirer les foudres de Miss. Valerion juste après son examen.

Faustine se résuma mentalement cette partie pratique de Défense contre les Forces du mal et ne sut que trop en penser. Elle n'aimait pas dans tous les cas dire à l'avance qu'elle avait réussi, mais cette fois, la jeune élève n'était pas sûre que ce soit le cas. Elle avait raté un sort, eut deux oublis, le premier étant celui devant le mannequin avec de la musique où elle n'avait pas trouvé immédiatement le sort et le deuxième celui où elle avait oublié la gestuelle. Cela prouvait bien que la DCFM n'était vraiment pas sa matière préférée, et espèra quand même de tout coeur obtenir une bonne note.