1. Histoire de la Botanique : Dans les grandes lignes

L'histoire de la botanique est l'exposition et la narration des idées, des recherches et des travaux liés à la description, à la classification, au fonctionnement, à la distribution et aux relations des organismes appartenant aux règnes des Champignons, des Chromistes et des Plantes au cours des différentes périodes historiques. Sir Wiquipé Diah

Chez les moldus comme chez les sorciers, les plantes sont étudiées depuis plusieurs millénaires. Durant l'Antiquité, leur étude se sépare en deux approches différentes : l'une associée à la biologie pure, et l'autre aux aspects utilitaires ; car dans la vie de tous les jours, les plantes occupent une place centrale dans l'agriculture et la médecine. Chez les sorciers, l'étude des plantes se rapproche aussi d'un autre domaine : celui des potions, où il est essentiel de bien connaître les ingrédients que l'on utilise.

Les premières définitions de la botanique et des enjeux englobant ce domaine nous proviennent de la Grèce antique. Théophraste, un des disciples d'Aristote, est alors considéré père de la botanique. Il lègue deux œuvres conséquentes toujours considérées comme à l'origine de cette science. En Occident, des travaux similaires se poursuivent dans l'Empire Romain, ces derniers contribuant principalement aux connaissances liées à l'agriculture. Pline l'Ancien, trois cent ans après Théophraste, décrit de nombreuses plantes dans son encyclopédie.

Le haut Moyen-Age marque cependant une pause dans ces travaux de découverte et de recensement, avant de reprendre plus tard

La botanique continue à se développer et connaît des avancées importantes à partir du XV^e et XVI^e siècles ; une nette distinction se fait alors entre herboristerie, médecine et art des potions. Parmi les nombreux botanistes et naturalistes remarquables, Carl von Linné consolide les bases du système actuelle de nomenclature binomiale.

De nos jours, la botanique demeure un domaine où il y a encore beaucoup à apprendre et étudier. Là où les moldus se dirigent désormais vers de nombreux domaines dérivés de la botanique comme l'écologie, la géobotanique et plusieurs branches de biologie, chez les sorciers la botanique reste profondément rattachée à la médicomagie et à l'art des potions.

2. Chronologie : faits divers et découvertes en botanique

Cette brève chronologie se veut non exhaustive. Il s'agit simplement de présenter quelques éléments et faits divers passés en lien avec la Botanique.

Courant Moyen-Age — Cliodna découvre les propriétés de la rosée de lune.

Courant XVII^e siècle — Publication de Plantes aquatiques magiques des lacs d'Écosse.

Entre le XVII^e et le XVIII^e siècles — Elladora Ketteridge puis Beaumont Marjoribanks, dans des travaux séparés, découvrent et décrivent les propriétés de la Branchiflore.

Courant XVIII^e siècle — Publication de Mystères subaquatiques de la botanique.

Courant XVIII^e siècle — Publication de Mille herbes et champignons magiques.

Début XX^e siècle — Sacharissa Tugwood découvre les propriétés du pus de Bubobulb.

Hiver 1926 — Un Mimbletonia fungus, plante magique, est accidentellement servi au dîner lors d'un gala moldu.

Courant XX^e siècle — Le sorcier Derwent Shimpling survit à l'ingestion d'une Tentacula vénéneuse entière. Suite à l'incident, sa peau reste violette jusqu'à la fin de ses jours.

Courant XX^e siècle — Tilden Toots anime une émission de botanique où il prodigue des conseils pour prendre soin des plantes.

Courant XX^e siècle — Publication de Guide d'herbologie.

Vers 1970 — Un saule cogneur est planté à Poudlard afin de protéger un passage secret menant à une cabane, pour accueillir en toute sécurité un élève atteint de lycanthropie.

Courant 2043 — Archibald Featherstone, botaniste, publie son premier livre : Les champignons : du spore à l'ingrédient de potions.

20 septembre 2042 — Quatre élèves de Poudlard réveillent l'Arbre Protecteur d'Helga Poufsouffle, mettant ainsi fin à l'offensive menée par Pierre Legallet.

21 avril 2047 — Alors que le Poudlard Express subit une attaque, une gigantesque plante apparaît, offrant -parmi d'autres, une porte de sortie aux élèves pour s'échapper.

3. Botanistes : quelques grands noms

Hadrian Whittle XVIIe siècle Hadrian Whittle a principalement étudié la flore d'Irlande et de Grande-Bretagne. Il est l'auteur de Plantes aquatiques magiques des lacs d'Écosse.	Elladora Ketteridge 1656 - 1729 La célèbre sorcière est connue pour avoir notamment étudié les propriétés de la Branchiflore durant sa carrière. .	Beaumont Marjoribanks 1742 - 1845 Pionnier de la botanique sorcière, Beaumont Marjoribanks est notamment connu pour son impressionnante collection de plantes rares.
Phyllida Augirolle XVIIIe siècle Célèbre botaniste, Phyllida Augirolle a également été directrice de Poudlard. Elle est l'auteure de Mille herbes et champignons magiques.	Oluae Marinus XVIIIe siècle Oluae Marinus est à l'origine de nombreuses études sur les plantes aquatiques et les algues. Il est l'auteur de Mystères Subaquatiques de la Botanique.	Selina Sapworthy XIXe siècle Intéressée par la divination et la botanique, elle est l'auteure du livre La Xylomancie et a étudié les plantes aquatiques durant sa carrière de botaniste.
Gethsemane Prickle XXe siècle Spécialiste en potions et en plantes magiques, Gethsemane Prickle a été à la tête du département de régulation et contrôle des créatures magiques. .	Miranda Fauconnette 1921 - 1999 Miranda Fauconnette est l'auteure de nombreux ouvrages de botanique, incluant le Guide d'herbologie. .	Tilden Toots 1959 - ???? Tilden Toots a partagé son goût de la botanique à travers son émission phare Toots, Shoots 'n' Roots, durant laquelle il donnait des conseils de botanique. .

1. Introduction et Définitions

De nombreux végétaux se plaisent en milieu aquatique. Loin de s'arrêter aux algues et aux quelques plantes aquatiques ornementales bien connues, les milieux aquatiques (d'eau douce comme salée) fourmillent d'une vie végétale intense.

La définition d'une plante aquatique est simple :

Les plantes aquatiques, ou hydrophytes sont des plantes vasculaires hygrophytes dont la totalité du cycle biologique se réalise dans l'eau ou à sa surface et ne supportent pas l'exondation [Note : signifie être sorti de l'eau]. On rencontre dans ces différents groupes des plantes totalement immergées, d'autres, les plus nombreuses, partiellement émergées ou à feuilles flottantes. Lady Wiquipé Diah

Mais d'autres végétaux, non inclus dans cette définition, vivent et se développent également en milieu aquatique.

> Les algues rouges sont pour la plupart marines. Elles sont, comme leur nom l'indique, rouges, même si elles tendent vers le vert dans les profondeurs.

> Les glaucophytes sont des algues unicellulaires vivant en eau douce.

> Les algues vertes sont généralement vertes. Cette appellation regroupe plusieurs taxons différents. Les algues vertes sont également de taille et forme variables.

> Les bryophytes aquatiques sont des mousses aquatiques. On les retrouve généralement en eau douce et plus rarement en eau saumâtre [salée].

Illustration d'un Glaucophyte.	Mastocarpus stellatus, une algue rouge	Ulva lactuca, une algue verte	Bryum pseudotriquetrum, un bryophyte

Et donc, concernant les plantes aquatiques ?

> Certains ptéridophytes sont aquatiques, c'est notamment le cas des Salviniales (fougères aquatiques).

> Les gymnospermes ne comprennent que très peu d'espèces vivant en milieu aquatique.

> Les plantes à fleurs (angiospermes) comprennent de nombreuses espèces aquatiques, bien qu'elles ne représentent que 2% des espèces de plantes à fleurs. Ces plantes aquatiques peuvent être totalement submergées (herbiers marins) ou portées grâce à la masse d'eau (exemple : nénuphars).

Salvinia minima, une fougère aquatique.	Elodea canadensi (Angiospermes, famille des Hydrocharitaceae)	Lemna minor (Angiospermes, famille des Araceae

2. Les plantes aquatiques


Les plantes aquatiques ne présentent pas de tissus de soutien, ce qui signifie que sorties de l'eau, elles s'affaisseront. Elles ont besoin d'être immergées pour vivre.

Au niveau de leur morphologie, deux principaux groupes se distinguent :

• Les plantes sont attachées au substrat par des racines ou un autre élément au fond de l'eau. Les feuilles flottent à la surface. Exemple : nénuphars. ou les feuilles sont submergées. Exemple : élodée du Canada
• Les plantes ne sont pas rattachées au substrat. Elles flottent librement et peuvent être transportées par le vent ou les courants. Exemple : chou du nil

Les amphiphytes (du grec ancien ἀμφίς, « des deux côtés » et φυτόν « végétal »), sont des plantes qui peuvent vivre à la fois dans l'eau, ou hors de l'eau. Ce ne sont donc pas des plantes aquatiques qui elles, ont besoin d'être immergées ou submergées pour survivre.

D'un point de morphologique, une différence essentielle entre les deux se tient par rapport aux tissus de soutien qui sont présents dans les plantes amphibies, contrairement aux plantes aquatiques.

Les rubans de bergère (Phalaris arundinacea), des roseaux - Plantes amphibies.

Évidemment, les plantes aquatiques ne se cantonnent pas aux plantes non-magiques : il existe de nombreuses plantes aquatiques -et au sens plus large, végétaux aquatiques- qui présentent des propriétés magiques. Elles sont recensées dans de nombreux ouvrages qui leur sont dédiés, comme Plantes aquatiques magiques des lacs d'Écosse de Hadrian Whittle ou encore Propriétés des plantes aquatiques du bassin méditerranéen qui rassemble autant de plantes non-magiques que de plantes magiques.

Moins exploitées que leurs pairs terrestres, elles n'en demeurent pas moins intéressantes tant pour leurs éventuelles propriétés qui peuvent être utilisées dans les potions, la médicomagie et autres usages divers que pour les connaissances qu'elles nous apportent sur la flore magique.

Nombre de ces plantes sont directement voisines de plantes non-magiques (à l'instar de la Mandragore par exemple, qui existe autant en version non-magique que magique)

Concernant les plantes et végétaux médicinales aquatiques, leurs équivalents magiques ont souvent des propriétés similaires mais augmentées de par leur nature magique.

3. La Branchiflore

La Branchiflore est une algue magique qui se plaît dans les eaux salées. Originaire de la mer méditerranéenne, on retrouve de nos jours certaines variétés ailleurs en Europe, parfois adaptées à la vie en eau douce.

Il s'agit d'une algue verte ramifiée en de nombreux filaments allongés et souples. Elle est rattachée à son substrat par des segments courts et épais s'apparentant à des tubercules, également de couleur verte. Les filaments ramifiés de l'algue sont souvent comparées à des queues de rats, bien que la ressemblance ne soit que faiblement marquée. Comme beaucoup d'algues, la Branchiflore a une texture visqueuse. Plus surprenamment, elle est également inodore.

Sur le plan magique, la Branchiflore si ingérée agit sur l'anatomie humaine en métamorphosant provisoirement les mains et les pieds en palmes. Des branchies apparaissent également dans le cou, permettant de respirer sous l'eau. Pour une durée d'environ une heure, la Branchiflore permet donc de nager et respirer avec aisance sous l'eau. La durée de ses effets varie selon les individus et la nature de l'eau -y compris la salinité qui semble jouer un rôle important.

La Branchiflore est donc principalement utilisée à cet usage. On la retrouve également dans l'alimentaire où elle est parfois utilisée pour concevoir des Soda de Branchiflore, une boisson sorcière populaire. Elle est également utilisée en herbologie et en potions.

1. Rappels

En Europe, les catalyseurs utilisés par les sorciers sont exclusivement des baguettes magiques. Comme tout catalyseur, la baguette fait le lien entre le sorcier et sa magie. En concentrant son flux magique dans sa baguette, le sorcier pourra lancer des sortilèges.

Une baguette se compose d'un bois sélectionné avec soin et d'un élément magique inséré en son cœur. [Exemple : crin de licorne, ventricule de dragon]

Chaque baguette est unique et est l'œuvre d'un fabricant qualifié. Les propriétés d'une baguette différeront selon la nature de son bois et son cœur. Si le bois influence la personnalité du catalyseur, le cœur, lui, aura un impact sur la puissance et l'efficacité de la baguette. D'autres éléments sont propres à chaque baguette comme sa flexibilité, sa longueur et son épaisseur.

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2. Liste (non exhaustive) des bois de baguette — A à F

• Acacia : [Brun clair, parfois nuancé. Grain moyen. Bois lourd] difficile à utiliser, très sélectif du sorcier qu'il choisit et préfère les sorciers doués.
• Acajou : [Brun rouge. Grain moyen. Bois lourd] efficace pour la métamorphose.
• Amourette [Bois très dense et dur. Rare]
• Aubépine : [Bois blanc à rose pâle. Texture très fine. Bois très dur et dense.] assez contradictoire, peu autant exceller dans les sorts de guérisons que dans les maléfices, convient aux sorciers de nature conflictuelle.
• Aubépine des marais [Bois blanc à rose pâle. Texture très fine. Bois très dur et dense.]
• Aulne : [Blanc-rosé. Veiné de brun. Bois tendre] bois très rigide qui aime les sorciers au tempérament opposé au sien, très bien adapté aux sortilèges informulés.
• Bouleau [Blanchâtre, reflets bruns ou rosés. Grain fin. Mi-dur. Mi-lourd]
• Cèdre : [Brun jaune, rougeâtre. Grain moyen. Bois tendre.] synonyme de force de caractère et de loyauté.
• Cerisier : [Orangé à rouge. Grain fin] possède un pouvoir mortel, nécessite une maîtrise de soi et une force mentale exceptionnelle.
• Charme : [Blanc grisâtre, terne. Grain fin. Très lourd et très dur] raffiné et sensible, choisit les sorciers passionnés.
• Châtaignier : [Brun jaunâtre. Grain grossier] bois au caractère changeant, très influencé par le cœur avec lequel il compose une baguette et par la personnalité de son propriétaire.
• Chêne [Brun clair. Grain variable, fin à grossier. Dense et dur]
• Chêne blanc : [Brun clair. Grain variable, fin à grossier. Dense et dur] loyal, exige force, courage et fidélité de la part de son sorcier et s'associe bien aux sorciers dotés d'une puissante intuition et d'une grande affinité avec la nature.
• Chêne rouge : [Brun rouge à rouge sombre. Grain variable, fin à grossier. Dense et dur] idéal pour le duel, aime les sorciers rapides, convient parfaitement aux sorciers à l'esprit vif et adaptable.
• Cornouiller : [Bois dur, dense, élastique et droit. Bois blanc] bois espiègle et malicieux qui est affilié aux sorciers pouvant les amener dans de nombreuses situations amusantes ou excitantes, produit des baguettes plutôt bruyantes.
• Cyprès : [Brun jaunâtre clair. ] associé à la noblesse, convient aux braves et aux audacieux.
• Ébène : [Noir, brun profond. Bois très dur. Très lourd. Très lisse] fait pour les propriétaires fidèle à leurs convictions et qui ont le courage d'être eux-mêmes.
• Épicéa : [Blanc crème. Grain fin. Tendre, léger] demande de la poigne et de la conviction de la part de son propriétaire.
• Érable : [Blanc, brun crème. Satiné. Grain fin et régulier. Bois dur, mi-lourd] aime l'ambition, parfait pour les voyageurs et les explorateurs qui désirent des défis et des changements de décor fréquents.
• Érable à sucre [Brun rougeâtre]
• Frêne : [Blanc crème, brun pâle, gris. Grain grossier. Bois dur et résistant, mi-lourd] entêté comme ses propriétaires, très fidèle et ne fonctionne que très faiblement avec un autre sorcier que celui qu'il a choisit.
• Frêne épineux [Blanc crème, brun pâle, gris.]

3. Liste (non exhaustive) des bois de baguette — H à Z

• Hêtre : [Bois blanc, brun très clair. Grain fin, très fin. Bois mi-dur et mi-lourd] bénéficie d'une excellente réputation mais demande une certaine sagesse de la part de son possesseur.
• Houx : [Blanc grisâtre; Grain fin. Dur, dense] un bois rare doté d'un pouvoir protecteur qui aime choisir les sorciers dans des quêtes périlleuses.
• If : [Brun orangé, brun rougeâtre. Grain fin. Dense, dur] connu pour offrir à son propriétaire un pouvoir de vie et de mort et ne jamais choisir un sorcier médiocre ou timide.
• Laurier : [Bois crème, rosé] attiré par les sorciers énergiques, se laisse facilement conquérir si son maître devient paresseux.
• Lierre
• Mélèze : [Brun rosé, veines brunes. Grain moyen, grossier] parfait pour ceux ayant des talents cachés.
• Mélèze laricin [Brun jaunâtre. Bois dur, fort]
• Noisetier : [Bois très flexible. ] est le reflet de l'émotion de son maître, convient mieux aux sorciers capables de maîtriser leurs émotions.
• Noyer : [Gris pourpre, violacé. Grain grossier. Mi-dur, mi-lourd] se retrouve généralement entre les mains d'inventeurs et d'innovateurs, extrêmement docile s'il est maîtrisé.
• Noyer noir : [Teinté de gris, pourpre, rouge. Semi-lourd] cherche des sorciers profondément perspicaces et ayant un instinct sûr, devient incapable de fonctionner si son possesseur perd sa sincérité et sa conscience de soi.
• Orme : [Brun-rouge sombre. Grain grossier, irrégulier. Bois dur et lourd] attiré par les sorciers affirmés et digne ayant une grande dextérité magique.
• Peuplier : [Blanc à grisâtre, brun pâle à rougeâtre. Grain fin, régulier.] utile aux sorciers dotés d'une vision morale claire.
• Pin : [Brun rosé, rougeâtre. Grain fin, moyen. Bois tendre, léger, mi-lourd] apprécie la nouveauté et l'inventivité, très sensible au sortilèges informulés, choisira un sorcier indépendant, curieux, voire mystérieux.
• Poirier : [Rosâtre. Rouge clair. Grain fin. Bois dur] plutôt résistant, choisit les sorciers bienveillants, généreux et sages.
• Pommier : [Rosâtre à brun rouge. Bois dur, dense, lourd. Texture fine] peu efficace dans la pratique de la magie noire, plutôt fait pour les personnes ayant des aspirations élevées.
• Prunellier : [Bois rosé, veiné de brun rougeâtre. Bois assez lourd] bois aussi endurant que l'arbre duquel il provient, idéal pour les duellistes.
• Rose
• Roseau
• Sapin : [Blanc mat, teinté de brun. Bois tendre, léger] très résistant, demande une certaine endurance et une certaine détermination de la part de son maître, très pratique pour les sorts de métamorphose.
• Saule : [Brun rougeâtre à grisâtre. Clair. Texture fine. Bois léger, tendre] a des pouvoirs curatifs, idéal pour les sorciers éprouvant un sentiment d'insécurité injustifié et préfère ceux ayant un grand potentiel.
• Séquoia : [Rouge foncé. Grain fin à grossier] attiré par les sorciers naturellement chanceux.
• Sorbier : Bois clair, blanc-rougeâtre, verdâtre. Grain fin, homogène. ] idéal pour les sortilèges de défense et de protection, convient aux sorciers à l'esprit clair et au cœur pur.
• Sureau : [Bois dur] aime la puissance, extrêmement difficile à maîtriser.
• Sycomore : [Bois blanc, jaune clair. Lourd, mi-dur] avide de découvertes et d'expériences, désire un propriétaire à son image : curieux, dynamique et aventureux.
• Tilleul argenté : [Blanc jaunâtre. Grain fin. Bois léger] fait pour les sorciers possédant le don de divination ou de Legilimancie.
• Tremble : [Brun pâle.] associé à la révolution, parfait pour les sorts de combat et destiné aux duellistes accomplis.
• Vigne : choisit un maître qui a des objectifs élevés qui étonne souvent ceux qui pensent le connaître.

Dessin de Marine Baylacq

Cousin des autres espèces communément appelées « Choux » , le Chou mordeur de Chine est une plante de la famille des Brassicacées. Très proche du chou chinois (Brassica rapa subsp. pekinensis), il en partage une partie du nom et les principales caractéristiques.

Parmi les différentes variétés de choux magiques, le Chou mordeur de Chine est de loin le plus commun. Familier des jardins sorciers, il est souvent cultivé pour son goût légèrement sucré et sa texture croquante. Il est également utilisé comme ingrédient de potions.

> Carnivorie : Bien qu'étant une plante dite carnivore du fait de sa capacité à capturer et assimiler des proies, il serait plus exact de la qualifier d'omnivore : peu dangereuse, cette variété de Chou se contentera d'insectes et mollusques qui auraient l'inadvertance de s'inviter dans son piège à mâchoires, et réservera l'usage de ses solides dents végétales au grignotage de carottes qu'elle affectionne particulièrement. La prudence est cependant nécessaire pour son entretien, car même si elle est dénuée de toute agressivité, elle n'hésitera pas à croquer les doigts qui oseraient s'aventurer entre ses mâchoires végétales du fait de leur forme similaire à celle des carottes.

> Description : Le Chou Mordeur de Chine possède deux rangées de dents végétales cachées à l'intérieur de ses feuilles. Cette plante bisannuelle a une forme allongée. Ses feuilles sont longues, vertes et ondulées. Dressées, elles sont enroulées les unes autour des autres, avec en leur cœur les deux rangées de dents qui forment comme une mâchoire. Quand la plante ressent de l'agitation autour d'elle, ses feuilles s'écartent pour dévoiler son piège à mâchoires. Les nervures des feuilles, qu'on appelle aussi côtes, sont épaisses et blanches.

> Culture : Le Chou Mordeur de Chine est généralement semé pendant l'été. Il peut ensuite être récolté pendant l'hiver de la même année, ou dès l'automne pour consommer ou utiliser des jeunes pousses. Pour l'hiver, il est recommandé d'arracher les choux chinois avant les périodes les plus froides et de les hiverner enterrées dans du sable avec des carottes. Elles pourront être remises en terre dès le printemps. Lors de la seconde année de culture, la tige florale apparaîtra progressivement et portera à son extrémité de petites fleurs jaunes rassemblées en épi. Toutefois si le Chou est sujet à un stress important (froid, stress hydrique, manque de carottes), il pourra monter et ce dès sa première année de culture, et développer prématurément sa tige florale.

Sorcières et sorciers plantent souvent un ou deux Choux mordeurs dans leur potager afin de protéger les autres plantes : elles débarrasseront une bonne partie des nuisibles, notamment les chenilles qui aiment autant les feuilles de Choux que les choux apprécient ces mêmes chenilles.

> Usage : Le Chou Mordeur de Chine est destiné à la consommation humaine et peut également être utilisé en ingrédient de potions. Pour la récolte, il est recommandé de porter des gants en peau de dragon afin de limiter les risques de morsure.

Choux Mordeurs de Chine, différents points de vue. Dessin de Caelan O'Connall

Le Geranium Dentu est une plante magique de la famille des Geraniaceae. Il s'agit d'une plante herbacée vivace relativement commune en Europe. Elle est cultivée à des fins ornementales, mais aussi pour ses usages en tant qu'ingrédient de potions et parfois en cuisine où curieusement, ses petites dents végétales savent très bien se trouver une place dans certaines spécialités sorcières. Les dents de Geranium Dentu sont aussi très appréciées en salade pour le croquant qu'elles apportent.

> Description : Les tiges sont courtes et épaisses : la plante carnivore se nourrit principalement de petits insectes qu'elle a besoin de trouver près du sol. Ses pièges à mâchoires se trouvant au creux de ses fleurs - plus précisément autour de ses organes reproducteurs - celles-ci ont besoin d'être proches du sol afin de capturer ses proies. L'épaisseur importante des tiges permet de supporter le poids de ses imposantes fleurs.

Les feuilles sont alternes et palmatilobées. Elles présentent quelques nuances de rouge.

La plante fleurit d'avril (si elle est cultivée sous serre) à octobre (à l'état sauvage). Les cinq pétales de ses fleurs sont de couleur bleue, et entourent un pistil rose dépourvu de crocs. Les cinq sépales, verts, sont petits et cachés à la base de la fleur.

La plante présente une odeur assez caractéristique que l'on retrouve également chez les Geranium non magiques.

> Écologie : Le Géranium Dentu est une plante rustique qui ne craint pas le gel. Peu compliquée sur son entretien, elle se plaira également très bien en serres.

> Une plante carnivore : Le Géranium Dentu est une plante particulièrement agressive qui ne manquera pas de mordre quiconque s'approche trop de ses fleurs. Heureusement, ses crocs ne mesurent que 3 à 6 mm et la force de sa mâchoire est peu importante, ce qui limite les risques pour les botanistes imprudents. Plantées dans la chair, les dents sont toutefois assez difficiles à enlever.

> Criquets et récolte des fleurs : Le Géranium Dentu apprécie particulièrement les criquets : il est recommandé de lui en donner avant la récolte de ses fleurs afin de l'assagir. Si les fleurs se referment quand elles ont capturé une proie, elles se rouvrent toutefois une fois cueillies. Il suffira alors au botaniste/fleuriste de faire disparaître les criquets à moitié digérés en son sein à l'aide d'un sortilège avant de pouvoir confectionner des bouquets de fleurs.


> Détail du cycle de vie de la plante :

Amplificatum - Schéma de Britanny Huggins