Laurence sourit à la professeure en entendant sa réponse : elle n'était pas complétement folle ! Il y avait une raison à tout ça, toutes les petites choses bizarre auxquelles elle avait eu l'occasion d'assister, tout ça était réel et cela n'avait pas de prix aux yeux de la future Serdaigle qui avait pourtant essayé de chercher des réponses !

- Non, elle était vraiment pas belle fit-elle avec une grimace en réponse à la professeure. Elle était désormais à l'aise, elle était jeune et ne comprenait pas encore tout ce que cela impliquait et était maintenant excité et avait touuut un tas de question à poser, elle devança alors ses parents qui eux étaient bien plus terre à terre.

- Mais alors, je suis une sorcière, y'a que des filles ? Vous portez des chapeau pointus et volez sur des balais ? Est-ce que vous avez aussi des chaudrons.... OOOOh mais... il y a quoi comme cours ? Est-ce que... Laurence, stop fit alors calmement son père qui coupa son élan, elle baissa alors les yeux, comprenant qu'elle avait été impolie ce qui l'arrêta net. Elle avait un peu dépassée les limites, elle l'avait compris au regard de son père. Essayant de cacher son sourire, elle s'excusa timidement. On avait beau la réprimander, masquer sa joie était un peu difficile. Son père prit la parole, les deux parents commençaient à accepter gentiment la situation, ils comprenaient le secret magique et étaient d'ailleurs soulagé de savoir qu'ils devraient garder le secret, cela leur éviterait de passer pour des fous dans la famille.

- D'accord, nous voyons... Puisque c'est en écosse, c'est un internat je suppose ? Quels sont les cours donnés et les... Débouchés ? De cette école ? Que se passe t-il si elle n'arrive pas à s'intégrer ou que les cours sont trop dure pour elle ? demanda t-il. Il voulait être sûre que sa fille aurait un avenir, sorcière ou pas, il ne leur confierait pas sa fille unique aussi facilement. Laurence elle avait un peu perdue son sourire au mot internat, elle n'avait pas réalisé qu'elle devrait quitter ses parents.

A l’évidence, une fois lancée, Miss Solomon était du genre… pipelette. C’est du moins la réflexion que se fit Magdaléna face à l’avalanche de questions qui lui tomba littéralement dessus. Mais elle n’en prit pas ombrage, bien au contraire.

“- Ce n’est rien, Monsieur”, dit-elle à la suite de l’intervention du père de Laurence. “Il est normal qu’elle souhaite en apprendre plus, tout de suite. Même si les questions sortent un peu comme elle les pense. Avec votre permission, j’aimerais lui remettre sa lettre d’admission à Poudlard: elle y trouvera quelques réponses”, continua-t-elle en sortant une enveloppe épaisse, portant le nom et l’adresse de la future Serdaigle.

Puis, l’ayant tendu à la mère, elle entreprit de répondre au mieux aux interrogations des parents: “- Oui, il s’agit bien d’un internat. Les élèves peuvent rentrer chez eux lors des vacances, à Noël et à Pâques. Et lors des grandes vacances d’été, bien-sûr.” Si la réponse à cette première question ne demandait pas vraiment de développement excessif, ce n’était pas le cas des questions purement pédagogiques. *Par Merlin, je ne vais pas pouvoir lui lister toutes les matières enseignées, les filières et les débouchés dans le monde sorcier. Sinon, autant qu’ils m’invitent pour le dîner à ce rythme-là*. Toutefois, pressentant que le patriarche ne se contenterait pas d’un silence poli, elle reprit son explication: “C’est compliqué de vous cataloguer toutes les matières abordées au cours du cursus, mais je vais essayer de vous en donner un aperçu, disons, représentatif? Il faut tout d’abord avoir à l’esprit que les études à Poudlard connaissent trois temps forts: l’entrée en troisième année, avec le choix de la filière, et le passage des examens de BUSES, en fin de cinquième année, et des ASPICS, en fin de septième et dernière année d’études. On pourrait même en ajouter un quatrième qui intervient très vite puisque c’est la répartition, mais cela concerne plutôt la… vie à Poudlard, que les enseignements à proprement parler, mais je pourrais vous en dire deux mots ensuite, si vous le désirez.”

La jeune professeur réprimait difficilement un sourire car elle avait clairement l’impression de se préparer pour un exposé. Mais elle avait bien conscience que cela faisait partie intégrante de son rôle, donc elle enchaîna, présentant de façon succincte les matières enseignées lors des deux premières années d’enseignement, insistant, bien évidemment, sur le domaine des potions avant d’aborder le sujet des filières: “Donc, les deux premières années sont composées de cours obligatoires, qui représentent, globalement, les bases. Pour vous rassurer, je tiens également à vous préciser que, même si certains élèves ont grandi dans des familles sorcières, cela ne signifie pas qu’elle part avec un désavantage par rapport aux autres. Parce que, d’une part, elle ne sera pas la seule et, d’autre part, avoir une ascendance sorcière ne garantit en rien de bons résultats! Moi-même, je suis d’ascendance moldue et cela ne m’a pas empêché de décrocher le poste de professeur de potions à Poudlard!”, précisa-t-elle avec un grand sourire. “En fin de deuxième année, Laurence aura à choisir une filière en particulier. Il me semble qu’il existe un système plus ou moins similaire dans le monde non sorcier. Il s’agit un peu d’une première spécialisation. Mais il est difficile de vous en dire plus à ce stade… Sera-t-elle davantage scientifique? Sportive? Tournée vers les matières dites à baguette, ou au contraire explorera-t-elle d’autres aspects… Vous voyez l’éventail est large: c’est à Laurence d’écrire l’histoire de sa scolarité à Poudlard…”

La quantité d’informations à intégrer était déjà bien conséquente, aussi l’enseignante préféra marquer une petite pause, afin de laisser à ses interlocuteurs le loisir d’intervenir si le besoin s’en faisait sentir. Dans le cas contraire, elle enchainerait sur la suite.

@Laurence Solomon

La mère de Laurence se saisit de la lettre et fit un petit geste à Laurence pour qu'elle se mette à côté d'elle et qu'elle lise la lettre ensemble. A côté de sa maman, la future Serdaigle essayait de comprendre tout ce qui se disait sans mot, en assimilant particulièrement tout ce qui concernait le côté internat. Elle ne verrait donc ses parents plus que pour les vacances ? Mais du coup elle pourrait peut-être les appeler ? Se saisissant de la liste des fournitures, elle ne put s’empêcher de jeter un coup d’œil à sa maman concentré dans les paroles de la professeure de potion. Ça ce n'était pas commun, même pas de cahier, pas de règles, mais des chaudrons et des capes de sorcier. Les noms des livres intriguait Laurence qui avait déjà envie de les dévorer pour découvrir leur contenu.

Les parents qui eux étaient resté concentré sur ce que disait l'adulte en face d'eux et prirent le temps d'assimiler toutes les informations. Ils comprirent alors que l'école de sorcier avait beau avoir des matière un peu spécifiques, les débouchés semblaient être vaste et cela les rassurait un peu. C'était une école, comme une autre, mais destinée à leur fille qui avait visiblement des capacités spéciale. Laurence elle avait pleins de questions mais se retint de les poser.

- D'accord je vois dit-alors son père un peu pensif pendant que la mère lisait à son tour la lettre et la liste un sourcil levé, quelque peu étonnée. C'est rassurant de savoir qu'elle ne sera pas désavantagée par les autres élèves et de savoir que vous êtes vous aussi passé par là. En tant que parent c'est assez difficile à accepter continua alors le père avec un petit rire pour détendre l'atmosphère et montrer que l'orage était passé.

- Est-ce qu'on peut visiter l'internat avec elle ? Je ne sais pas si c'est possible étant donné que nous ne sommes pas "magiques" mais au moins avoir des photos peut-être ? Laurence écoutait, c'est vrai que ça lui plairait bien de visiter l'internat avec ses parents avant d'y aller seule. Cela embêtait le père qui avait l'impression de donner un interrogatoire mais il avait encore deux trois questions...

- Est ce que la répartition dont vous avez parlé à un lien avec le fait qu'elle soit née de deux parents comme nous ? Une sorte de rattrapage ? Puis la mère prit la parole. Désolée de poser la question mais ou trouve t-on toute ces affaires ? Navrée mais je ne connais aucun magasin fabriquant des chaudrons et de baguette... Demanda t-elle désolée de poser cette question qui devait sembler évidente pour la professeure.

Désolée pour le retard !

Le « d’accord je vois » prononcé par le père prouvait un certain soulagement du côté des parents de Laurence, même si certains points demandaient encore un peu d’éclaircissements. La jeune femme semblait avoir choisi la bonne voie en insistant sur le fait que les né-moldus n’étaient pas vus comme ayant un retard d’apprentissage à leur entrée à Poudlard.

Elle reprit son explication après les dernières questions du patriarche : « Je vous comprends : ce genre d’annonce demande un temps… d’adaptation. Et c’est normal : vous voulez le meilleur pour votre enfant. », dit-elle en revenant sur l’aveu du père. « Concernant la visite du château. Malheureusement, ce n’est pas possible. En premier lieu, pour la raison que vous évoquez. Mais, en dehors de quelques exceptions, les parents d’élèves n’y viennent pas… Je n’ai pas de photographies avec moi, mais le livre Histoire de Poudlard contient des illustrations et des descriptions plutôt précises. Sauf erreur de ma part, il est dans la liste des ouvrages à acquérir : vous pourrez avoir une idée du lieu et Laurence aussi. » Les interrogations portaient maintenant sur la répartition : « Non, l’ascendance n’intervient pas dans la répartition. C’est le cas dans certaines autres écoles de sorcellerie, mais pas à Poudlard, où c’est davantage… le caractère, le tempérament ou encore les qualités de Laurence qui détermineront sa maison. Il y en a quatre au château : elle pourra les découvrir dans le livre que j’ai mentionné plus haut. Mais, si elles sont toutes différentes, il n’y en a pas une plus forte que l’autre. Même si certains élèves se plaisent à le croire », termina-t-elle avec un petit rire.

En anticipant ainsi sur ce point, elle espérait contrer, ou au moins atténuer, une éventuelle déception ou incompréhension si le Choixpeau n’envoyait pas cette future élève dans la maison qu’elle aurait idéalisée.

Une fois cela dit, la potionniste se tourna vers la mère de famille qui, à l’évidence, avait fini de lire la liste de fournitures.
« C’est normal que vous ne voyez pas où trouver ces fournitures : les échoppes qui les vendent se situent du côté sorcier. » Bien-sûr, avant les évènements récents, Magdaléna aurait embarqué Laurence pour une virée sur le Chemin de Traverse, mais ce n’était plus possible maintenant. *Pourvu que cette situation s’améliore très vite* Aussi, elle proposa les deux options possibles : « Il y a, en fait, deux possibilités pour les acheter. Soit vous pouvez attendre la rentrée afin de faire l’ensemble des courses, directement au sein du château. Soit je peux vous les procurer, en dehors de la baguette et des robes, bien-sûr, où la présence de Laurence est, pour la première, indispensable, et pour les secondes, souhaitable, pour éviter les erreurs de taille. Vous pouvez aussi opter pour un mix des deux : je pourrais lui rapporter uniquement ses livres, par exemple. » *Que de complications, alors qu’avant…* Mais ce n’était ni le lieu, ni le moment de laisser paraître ses sentiments : cette jeune élève devait faire une rentrée aussi sereine que possible. Magdaléna attendit donc la décision des parents, avant de se rappeler d’un détail qui n’en était pas vraiment un : « Ah oui, j’allais oublier : la monnaie est différente des livres sterling. Il s’agit des gallions, et ses divisions, les mornilles et les noises. Les noises sont les plus petites pièces et les gallions les plus grosses. Comme vous n’aurez pas la possibilité de vous procurer de l’argent sorcier avant la rentrée, j’avancerais le montant des fournitures le cas échéant, et vous me rembourserez en livres sterling. » Le montant des fournitures de bases était vraiment bas dans son souvenir : elle n’était pas à quelques une dizaine de gallions près…

Les deux parents écoutèrent attentivement la réponse de la professeure. Laurence elle avait très bien retenu que tout se situait dans un livre et elle attendait déjà avec impatience de l'avoir entre ses mains. La répartition l'intéressait aussi, elle se demandait qu'elles étaient ses maisons, à quoi elle ressemblait, à quoi cela servait, quelles étaient les qualitées requises pour chacune d'entre elle. Curieuse, la jeune fille ne put s'empecher de retenir sa question.

- Et vous, vous avez rejoins quelle maison ? demanda t-elle à la professeure avant de très vite se retourner vers sa mère. Maman maman, ste plait, dis oui dis oui, je veux trop les lire maintenant les livres ! En plus comme ça vous serez rassuré mais franchemeent... C'est le rêve ça, je vais faire de la magie ! commença t-elle comme pour convaincre sa mère bien qu'elle semblait déjà convaincue.

Les deux parents se regardèrent, et finirent par hocher la tête, convaincu. Le père prit la parole, la mère partie chercher la monnaie nécessaire dans son sa.

- Bien, dans ce cas, si vous le vous êtes d'accord, nous voulons bien que vous nous rameniez les fournitures qui ne nécessitent pas sa présence. dit-il avant de voir le sourire de Laurence s'élargirent la petite se retenant de sauter de joie. Cela nous laissera le temps d'organiser aussi les choses de notre côté et d'en rediscuter avec Laurence. La mère revenu avec de la monnaie et tendit un billet de 50 Livres Sterling qu'elle tendit à l'adulte.

- Est-ce que cela vous suffit pour effectuer ses achats ? Comment pouvons nous vous contacter en cas de problèmes ? Cela nous rassurait d'avoir un lien avec un professeur, au moins le temps de sa rentrée si ça ne vous dérange pas.

La mère restait inquiète, son sourire se voulait inquiet, voir sa fille prendre son envol aujourd'hui n’étais pas vraiment dans son programme et elle s'était imaginé la voir encore longtemps à la maison, alors la voir partir si tôt lui faisait de la peine. Laurence elle, ressentait cette légère tristesse passagère mais était encore bien trop excité. *Je suis une sorcière !*

Magdaléna approuva de la tête lorsque les parents de Laurence donnèrent leur accord pour l’achat des fournitures. Entrer en possession de la majorité de celles-ci au plus tôt allait permettre à la fillette de mettre en place certains repères. Il était en effet évident pour la potionniste que cette dernière allait s’empresser de feuilleter les différents manuels, d’observer les fioles en cristal sous toutes les coutures ou d’essayer sa cape d’hiver, même si on était en plein été.

La question de Laurence concernant sa maison la fit sourire davantage. Question innocente ou volonté de mettre en avant l’une ou l’autre des maisons de Poudlard? La potionniste ne savait trancher entre ces deux suppositions, mais quoiqu’il en soit, sa future élève n’allait pas être beaucoup plus avancée par sa réponse:
“Aucune, Miss Solomon. Pour la bonne et simple raison que je n’ai pas fait mes études à Poudlard”, annonça-t-elle avec un petit rire. Puis elle reprit, tant pour Laurence que pour ses parents: “Poudlard est la seule école en Grande-Bretagne et elle accueille uniquement des sorciers britanniques. Mais il ne s’agit pas de la seule école de sorcellerie au monde. Comme vous l’avez peut-être deviné, je suis Espagnole: j’ai donc fait mes études en France, à l’Académie de Beauxbâtons. Vous en apprendrez plus sur cette étude pendant vos cours d’Histoire de la Magie, je pense, mais, si le sujet vous intéresse, nous pourrons en reparler toutes les deux.”

La mère de famille, partie entre-temps pour récupérer de l’argent, était revenue et tendait un billet de banque à l’enseignante, qui la remercia:
“Merci beaucoup. Oui, je pense que cela sera amplement suffisant: je vous fournirais le détail en même temps que les fournitures, d’ici quelques jours.” Puis, percevant l’inquiétude de son interlocutrice, elle enchaîna rapidement sur les moyens de communication possibles: “Et bien-sûr. Je vais vous donner le numéro de téléphone de mon appartement. C’est un téléphone… à fil, c’est comme ça que l’on dit, il me semble. Vous pourrez m’y joindre jusqu’au 23 août environ, date à laquelle je retournerai à Poudlard. Ensuite, il faudra correspondre par lettre. Ce n’est pas le moyen le plus rapide, je le reconnais, mais c’est le plus simple. Il existe une adresse classique, je veux dire moldue, où le courrier est recueilli pour ensuite être envoyé à Poudlard. Vous pourrez également utiliser ce moyen quand Laurence sera au château. A moins que vous n’utilisiez un hibou en réponse à une lettre de Laurence, par exemple: cela reste une possibilité.”

@Laurence Solomon Toutes mes excuses pour ce retard. A priori, il s'agit de mon avant dernier post, sauf avis contraire de votre part

En entendant la réponse de la professeur, Laurence tourna la tête vers ses parents. Elle venait de rencontrer une sorcière espagnol, et les sorciers étaient partout dans le monde, cela suffisait à lui faire entièrement décrocher de la conversation. Elle était partie dans son monde, complètement ailleurs, rêveuse et pleine de question. Elle attendait déjà avec hâte le moment de faire ses achats, fini les cours ennuyeux, les mathématiques et l'anglais.

Les parents eux écoutaient avec attention ce que disait Miss Xarinez, même s'ils ne doutaient plus de la véracité de ses propos, ils ne pouvaient s'empêcher d'être inquiet pour leur petite fille. La professeure de potion était pour le moment le seul lien qu'ils avaient avec ce monde magique complètement inconnu. L'argent que la mère donnait semblait suffisant et elle se demandait quelle fourniture il allait être nécessaire mais elle ne doutait pas que Laurence lui raconterait tout dans les détails. La future Serdaigle avait l'habitude de tout raconter à ses parents alors cela n'allait pas changer du jour au lendemain.

Les parents notaient l'utilité d'un hibou même si visiblement elle en aurait à sa disposition à Poudlard, ce qui semblait être nécessaire. La technologie ne semblait pas être le point fort des sorciers et ils notaient de ne pas trop s'appuyer la dessus pour contacter ce monde. Ils hochèrent tous les deux la tête après un regard et c'est le père qui prit la parole pour les deux adultes.

- Merci beaucoup pour votre aide, nous ne manqueront pas de vous contacter si nous avons des questions. De même, n'hésitez pas à nous faire savoir si vous n'avez pas assez d'argent ou si vous avez besoin de quoi que ce soit. Globalement, c'était tout ce qu'ils pouvaient faire. Laurence reprit alors le fil de la conversation, et remercia à son tour la professeur.

- Merci beaucoup Miss, j'ai hâte de découvrir cette école !

Je pense que c'était mon dernier post, merci beaucoup pour ce rp Miss !

Laurence ne parut pas déçue de la réponse de la jeune femme, bien au contraire. Savoir que d’autres écoles existaient semblait l’enchanter au plus haut point. *Pas de doute, cette sorcière en devenir réagit de façon intéressante. Je me demande comment elle va réagir face au chaudron...*, pensa la potionniste. Future miss catastrophe ou future virtuose: toute la gamme était possible à ce stade et la professeure aimait voir ses jeunes élèves vivre leurs premières expériences dans le domaine des potions. Bon, un peu moins quand cela incluait des explosions de chaudrons à répétitions...

Alors que la fillette était plongée dans ses réflexions, ses parents, quant à eux, paraissaient faire le point sur les informations obtenues lors de cet entretien. Et c'était loin d'être négligeable. Magdaléna savait qu'il allait leur falloir un temps d'assimilation, voire de récupération en réaction à la découverte du statut de Laurence. La sorcière s'attendait même à un coup de téléphone de leur part dans les prochains jours. Voire de plusieurs. Mais rien qu'elle ne pourrait gérer.

Après quelques secondes de silence, le père de Laurence reprit la parole afin de conclure la conversation, non sans avoir remercié la professeure, ce que Laurence fit à son tour.
"- Je n'y manquerais pas. Je vous ferai parvenir les fournitures d'ici deux ou trois jours: tu pourras bientôt découvrir tout ça", indiqua-t-elle à sa presque-élève. Puis, se levant et se dirigeant, elle prit congé de la famille: "Mais j'ai déjà assez perturbé vos vacances. Je vous remercie pour votre accueil. Et je te dis: à très vite, au château, Laurence!"

C'est sur ces derniers mots que la professeure de potions quitta la maison à la façade fleurie. Quelques instants après, elle transplanait, à l'abri des regards moldus.



@Laurence Solomon , c'est une fin pour moi également
Merci beaucoup pour ce RP (et pour votre patience).
Vos PR ont été modifiés.
Mot souligné pour le INKtober