- De la lecture à la place du Quidditch..., avait gémit Alyssa en apprenant la nouvelle de sa convocation à une séance de lecture de réglement.

Était-elle vraiment étonnée d'être convoquée en raison de son comportement ? Il était vrai qu'au cours de sa scolarité, Alyssa avait commit quelques écarts... Seulement quelques uns. Comme par exemple l'inondation dans les toilettes des filles, le lancer d'un œuf soumit à Elasticus dans la Grande Salle, le duel dans les couloirs avec Cheryl, la virée à Pré-au-Lard en étant seulement en deuxième année, l'expérience visant à mettre dans l'oreille d'une première une bombabouse avec Lily, sa participation au kidnapping de Klee, son déguisement en Jae Dawson pour Halloween... Il s'agissait bien de quelques écarts, oui.

Ce fut la mine totalement défaite que la jeune fille arriva à 9h pile devant une salle qu'elle n'aurait jamais cru un jour fréquenter le dimanche : une salle de classe. Elle remarqua que de nombreux élèves étaient déjà présents, dont plusieurs camarades de sa promotion ainsi qu'Orlaith. La jeune fille ne s'attarda pas à les saluer, l'esprit déjà totalement découragé par la perspective de rester assis durant trois heures entières pour de la lecture. Dire qu'à cette heure-ci, elle était supposée se préparer pour l'entraînement de Quidditch pour voler avec Onyx et les autres de l'équipe. Dé-pri-mant.

Alyssa choisit une place au hasard et s'avachit immédiatement sur la table. Un râclement de chaise plus tard, elle releva les yeux, sa tête toujours couchée. Lily !... Qui se trouvait maintenant exactement dans la même position que la blondinette. Aux paroles de son amie, cette dernière renchérit :

- On va mourir iciiiii...

Par soucis de politesse, Alyssa écouta alors d'une oreille Monsieur Charleston et fronça les sourcils. Comment était-il au courant que son règlement reçu en début d'année avait disparu dans une combustion spontanée ? En parlant du destin de ses exemplaires du règlement... Il n'était pas non plus compliqué pour la Gryffondor de se souvenir de ce qu'elle avait fait du règlement reçu en première année : il faisait encore office d'une cale parfaite pour sa table de nuit au dortoir. Et celui reçu en deuxième année... Hum, c'était un peu plus vague... Il avait du servir de papier brouillon avant de terminer dans une corbeille. Oui, c'était cela, très certainement.

Après ses premières explications, Sigmund Charleston posa une copie du règlement qui atterrit sur la tête d'Alyssa, cette dernière le retira au prix de ce qui lui semblait être un effort surhumain et elle se redressa légèrement. Les mots suivants du professeur retinrent davantage son attention : un brunch ? Ca, c'était sympa de la part de leur Directeur de Maison.

Le débordement d'humeur qu'affichait l'homme était tout de même presque écœurant pour la Gryffondor à cet instant précis. Elle appréciait beaucoup le professeur, le trouvant d'une gentillesse (et d'une naïveté)... Exceptionnelles. Mais la jeune fille n'avait plus envie que d'une seule chose : partir en courant de cette salle à l'air étouffant. Aux dernières paroles du professeur, Alyssa cru vraiment défaillir. TOUS Les articles ?! C'était maintenant clair, elle allait finir sa vie ici.

Des paroles parvinrent aux oreilles d'Alyssa, et autant elle ignora les mots de Gideon - ne l'ayant toujours pas pardonné, autant elle manqua d'éclater de rire en entendant Redose qui semblait... Faire du papier son goûter. C'était bizarre, mais avec l'ennui tout devenait drôle. Un grand *BOUM* fit soudainement, et violemment, sursauter Alyssa et elle se retourna vers Lily, comprenant dans le même temps que le bruit venait d'elle, ou plutôt de sa chaise.

Eberluée, la blondinette observa son amie se lever alors, semblant particulièrement gênée... Jusqu'à ce que son expression se modifie et qu'elle ne pousse un grand cri de douleur, parfaitement théâtral. Alyssa comprit alors immédiatement ce que son amie tentait de faire et elle se dressa d'un bond, la mine soudainement maquillée d'inquiétude, criant au professeur :

- M'sieur, m'sieur ! Laissez moi l'accompagner à l'infirmerie, on a l'habitude !

Sur ce, elle prit Lily par l'épaule afin de pouvoir la soutenir, au cas où cette dernière pousserait ses talents d'actrice encore plus loin. Au vu de l'excellente initiative de son amie, Alyssa ne pouvait que la suivre dans cette voie.

Revenons à l’autre jour, celui qui m’a définitivement forcé à haïr Sigmund Charleston. Moi qui m’attendait à trouver encore une de ses blagues pourries sur le panneau d’affichage, j’ai cru que j’allais vomir en y lisant une convocation pour une lecture de règlement. Il se pourrait que les notes d’histoire de la magie sur lesquelles j’étais en train de travailler aient été réduites en cendres. Il faut faire sortir la colère.

Ce n’est pas tant l’horaire qui me dérange ; honnêtement, je me réveille naturellement aux environs de sept heures, et si je m’attends à trouver une foule de petits monstres en train de bâiller, cela fait bien longtemps que je suis sortie de mes rêves. Le problème, c’est que ça ne sert à rien ! Ce prof nous prend vraiment pour une bande de demeurés — ce qui est d’ailleurs probablement le cas de certaines personnes ici —, mais lorsque les gens enfreignent le règlement, ils le font en toute connaissance de cause. Je parle surtout de tout ce qui touche au couvre -feu et aux diverses restrictions vestimentaires dont personne ne se soucie. Mais enfin, comme je ne tiens pas spécialement à me faire ficher S par le professeur, je suis venue à son atelier perte de temps et petit déjeuner.

Je ne dis rien en arrivant. Je n’ai pas envie de dire bonjour, de faire semblant d’être heureuse ou intéressée, ni de faire mon intéressante en faisant preuve d’insolence. Je m’installe là où il n’y a pas trop de monde, et sors quelque chose de plus intéressant à faire : le devoir d’histoire de la magie que je vais avoir bien du mal à faire sans les notes que j’ai brûlées, ce qui risque également d’être le sort réservé au règlement intérieur que le DDM nous distribue. Sans tellement me soucier de ce qu’il dit ou de ce que les autres racontent, je commence mon devoir. Et puis si on me pose la question, je n’aurais qu’à répondre que je note mes réflexions sur le règlement. Ma plume s’agite avec nonchalance au bout de mes doigts. Voilà une occupation bien plus raisonnable que de lire un vieux torchon de conneries.

Une tâche d'encre perle sur mon parchemin tandis que mes oreilles grincent au son d'une affreuse voix aigüe qui hurle sa douleur. *Pitoyable*. Et dire que c'est cela l'image que renvoie la maison de Godric, une bande d'indisciplinés malhonnêtes... La vraie sagesse serait non pas d'essayer de se soustraire à l'atelier mais de rentabiliser au mieux son temps. Songeuse, mes pensées vont aux parrains et aux marraines de ces petits monstres ; à moins qu'ils ne soient comme eux je les plains sincèrement.

C'est Alex qui ne va pas être content : j'ai dû décaler l'entraînement de Quidditch du dimanche matin au dimanche après-midi. En réalité, je ne suis pas spécialement contente non plus, car voilà qu'au lieu de voler, je dois assister à un étrange atelier de lecture de règlement avec le professeur Charleston. La vérité, c'est que je n'ai aucune question de ce que je fous ici : le parchemin épinglé du panneau d'affichage a parlé de bêtises et de règlements égarés et je ne me sens ni concernée par l'un, ni par l'autre... et pourtant, je me suis rendue sans ronchonner à la salle de cours indiquée. Parce qu'après tout, c'est de toute façon fichu pour l'entraînement, car ce n'est pas seulement mon nom qui est apparu sur la liste des Gryffondor convoqués, mais également celui d'Elfie, d'Alyssa et d'Orlaith. Autrement dit : la moitié de mon équipe. Et ça, je ne sais pas quoi en penser... mais je me doute que ce n'est pas particulièrement bon signe.

Je salue sobrement le professeur Charleston, m'installe à une place libre au fond de la salle et attends le début de l'atelier. Enfin, j'en attends la fin, plutôt... mais j'ai bien conscience que je ne ressortirai pas d'ici pour les trois prochaines heures.

Lire tout le règlement ? L'absence d'enthousiasme semble faire l'unanimité dans la salle de classe - à l'exception du professeur Charleston qui semble d'autant plus motivé - et pourtant, je n'ai absolument pas l'impression d'être sur la même longueur d'ondes que mes camarades de maison. Au contraire : je suis quelque part assez choquée par leur comportement. Parce que peut-être que le fond de la salle est la place par excellence de ceux qui ne suivent rien. Mais pour le coup, depuis ma position, je vois tout ce qu'il se passe dans la classe devant moi... un pur enfer.

Ok, je dois être honnête : durant mes premières années au château, il m'est arrivé de m'affaler sur le bureau comme le rouge et or près de la fenêtre. Il m'est arrivé de discrètement transformer un parchemin en petit avion de papier. Peut-être que j'ai juste grandi entre temps... mais quand même, je ne peux m'empêcher de trouver certains de ces comportements furieusement irrespectueux. Et idiots. Enfantins. Je crois que ma solidarité Gryffonne, le goût pour les petites blagues sincèrement amusantes mais bienveillantes dans le fond, atteint sa limite lorsque je vois Redose commencer à grignoter le règlement fraîchement distribué, Lily qui chute de sa chaise pour prétexter une blessure digne de l'infirmerie, et tout le troupeau qui semble trouver ça extrêmement amusant, qui crie, qui rigole, qui rigole, qui... finalement, peut-être que je sais pourquoi j'ai été convoquée :

"Non mais fermez-la deux minutes, vous voulez bien ? P't-être que lire le règlement c'est votre programme de la journée, mais y en a ici qui ont autre chose de prévu et qui aimerait bien commencer pour rapidement terminer !"

Ma voix qui porte de capitaine de Quidditch tente de couvrir le brouhaha, mon regard qui se fixe tour à tour sur les élèves perturbateurs avant de s'arrêter particulièrement sur Alyssa, Orlaith et... tiens, elle n'est pas là Elfie ? Bref, je dois avouer que l'attitude des deux nouvelles recrues des Griffes Ardentes me déçoit assez.

Ce n'est pas tant que j'ai effectivement peur que l'atelier s'étendre réellement au point d'entrer une nouvelle fois en collision avec l'entraînement déjà décalé une première fois. Et quelque part, j'éprouve aussi une vague d'emphatique pour ces adolescents à l'esprit rebelle. Mais par Merlin. Se rebeller, ne pas vouloir tolérer, agir contre une autorité oppressive, illégitime, paternaliste et profondément injuste - non noooon, je ne pense à aucune autorité en particulier - c'est une chose. C'est admirable, c'est courageux. Mais sérieusement. Se rebeller contre Sigmund Charleston ??

Je vois tout à fait ce qu'ils font : ils profitent de la situation. De la gentillesse de notre DDM, de sa naïveté, de sa bienveillance et de la pédagogie peu traditionnelle (peut-être peu efficace ?) qu'il applique, qui ouvre des brèches à ce genre de comportements. Je ne sais pas d'où me vient cette soudaine impulsion de vouloir le protéger face à cette horde de Gryffondor déchaînés. Oui je l'admets, quelque part, je pense probablement qu'il ne sait tout simplement pas s'imposer lui-même... donc j'ai l'impression de devoir le faire pour lui. Et là ça devient paradoxal, car j'ai horreur d'être traité comme une gamine.. mais Monsieur Charleston a beau s'adresser à nous de la manière avec laquelle on parlerait à un enfant, il n'a pas envers nous ce ton condescendant qu'ont certains adultes lorsqu'ils parlent à plus jeune qu'eux, cette conviction de savoir mieux de toute façon et de ne pas réellement écouter, de ne pas prendre au sérieux.

Alors je veux bien les voir, ceux qui font les clowns maintenant, face à une figure d'autorité réellement sévère. Un DDM intransigeant, ordre et discipline, qui réduit les personnes au silence dès que quelque chose ne lui plait pas sans prendre le temps d'écouter, qui distribue sans rancoeur aucune des maléfices quand ça lui chante et quand on n'a pas la chance d'être dans son petit lot d'élèves favoris. S'ils veulent marcher à la punition, fort bien pour eux... pour ma part, j'aime suffisamment le climat chaleureux et détendu que le professeur de botanique a instauré à Gryffondor pour en prendre la défense.

Leo n'est pas contente. Leo lève la voix pour tenter de calmer ses camarades dont elle trouve les comportements enfantins, irrespectueux, et contre-productifs.

Bande de petits rapides ! Vu le bazar ambiant et le nombre de réactions, mon prochain post arrive avec un peu d'avance. Libre aux personnes qui n'ont pas encore posté et qui souhaiteraient s'inviter de le faire et de considérer avoir été là depuis le début (sans toutefois rajouter du bazar antérieur à ce post pour qu'on garde une certaine cohérence RP)

Le Directeur de Gryffondor achevait à peine ses explications du programme de la matinée que des réactions fusaient déjà à travers la classe. Pire encore : certains élèves semblaient déjà fusionner avec chaise et table pour une très longue sieste.

« Je sais bien Gideon, c'est pourquoi l'atelier commence à 9h et pas à 8h30. Vous avez pu prendre un petit-déjeuner dans la grande salle, il y a littéralement un second déjeuner sur la table derrière vous, puis un troisième arrive à 10h30 et à 12h30, c'est le grand déjeuner. Alexandre, ça fait littéralement quatre repas potentiels avant 13h. Je ne sais pas quoi faire de plus pour vous nourrir... » se désolait Sigmund. Il aurait dû faire un gâteau : voilà ce qu'il manquait. Le manque de temps avait joué contre lui, la jugeotte aussi, parce qu'il aurait dû deviner que les Gryffondor avaient besoin de cinq petits-déjeuners complets le matin.

Était-ce aussi l'inanition qui rendait Lance Blacksword et Lily Dawson aussi amorphes ce matin ? L'appétit semblait aussi gagner Redose qui croqua sans crier gare dans son exemplaire du règlement. Le visage du professeur se décomposa sous l'effet du choc et de la surprise. Les rires innocents des enfants autour de lui le troublèrent d'autant plus : n'avaient-ils pas conscience de la gravité de la situation ? Passant rapidement dans les rangs, il s'empara du règlement d'Alexandre avant que celui-ci n'ait l'idée de le manger comme Redose, et se porta aussitôt au secours de son mangeur de papier. Comme il le faisait avec son chat quand il avalait une cochonnerie, Sigmund saisit avec la force de sa main de géant la mâchoire de Redose pour ouvrir sa bouche. « Crache ! Crache le papier, garçon ! » supplia un enseignant dépassé. Attrapant souplement sa baguette, il la porta à la bouche de l'adolescent et créa une légère aspiration pour attirer à la « sortie » tout ce qui venait d'être ingurgité. C'était immonde, mais suffisant pour faire cracher à l'enfant le papier, beaucoup de salive et potentiellement une petite partie de son déjeuner.

Il eut à peine le temps de nettoyer Redose et sa table qu'un bruit sourd le fit se retourner. Lily était par terre, hurlant de douleur. Le cri déchira le cœur de Sigmund qui déjà tout chamboulé par l'incident-Redose, finit par avoir franchement les larmes aux yeux. Il se porta aussitôt au secours de l'adolescente et jeta au sol à ses côtés. « Oh Merlin, Merlin... » paniquait le professeur en cherchant des yeux le poignet abîmé. Euh, c'était lequel ? Il vérifia rapidement mais ne trouvant rien de probant, il saisit délicatement l'autre poignet valide et exerça une légère pression avec ses doigts pour vérifier son rythme cardiaque. « Mon dieu... » fit-il alors qu'il s'y prenait terriblement mal. « Je... je ne détecte aucun pouls... » Définitivement livide et mort d'inquiétude, il contempla Lily avec toute la détresse du monde.

Il avait besoin d'aide. En se redressant, il prit un peu plus conscience du désastre de sa classe : des élèves riaient aux éclats, parlaient entre eux. D'autres dormaient sur la table. Lyam Coyle était même assis sur la sienne - ce n'était pas faute de lui avoir mis une chaise ? La proposition d'emmener Lily à l'infirmerie fusa rapidement de la part d'Alyssa, qui tenait déjà son amie par l'épaule. Mais l'attention de Sigmund se posa plutôt sur une personne bien plus sensée dans la pièce : Leo, qui venait de demander durement le silence à ses camarades. Il accueillit son initiative avec un soulagement palpable et vit en elle LA personne adaptée pour l'aider à remettre de l'ordre dans ce beau bazar.

« Leo, s'il te plaît ma grande, apporte Lily à l'infirmerie, et reviens quand tu seras sûre qu'elle aura pu voir Monsieur O'Belt ou Miss Llyod. Alyssa, c'est gentil de proposer ton aide mais tu restes ici, retourne t'asseoir. On va, on va... » Sa tête le tournait brutalement, il avait besoin de s'asseoir. Il tituba jusqu'à son bureau et prit appui dessus avant de se laisser tomber sur la chaise la plus proche. « Tout... tout le monde, assis sur sa chaise, dans le silence. On va respirer calmement et repartir sur de bonnes bases. Cet atelier n'est pas une option. Comme Leo le laissait entendre, plus vous faites prendre du retard en bavardant, et plus tard l'atelier se terminera. Le repas est servi jusqu'à 14h, si vous avez faim maintenant, attendez de voir ce qu'il en sera à 13h30 quand vous serez toujours enfermés ici. » C'était dur, et ça lui brisait franchement le coeur, mais s'il n'y avait que comme ça qu'il pouvait se faire comprendre, alors il devait finir par poser les mots qui pouvaient avoir un impact. « Êtes-vous prêts, peut-on commencer ou vous faut-il plus de temps à bavarder entre vous ? »

Date prévisionnelle du prochain post : 1 décembre

810

Berk j'ai un petit peu de confiture au coin de la bouche, slurp, y'en a plus !
Tout beau tout propre, pauvre prof, mais tant pis, je considère qu'il devait savoir à quoi s'attendre. Hmmm... Que pourrais-je faire comme connerie, j'ai tellement d'idées que rien ne me vient !

*Redose regardait le sol tandis qu'une multitude d'idées germaient dans son esprit, il sourit, mais pas moi, quand je vois le pauvre été de ce pauvre monsieur je ne peux qu'avoir peur de la suite, je ne peux qu'espérer que rien de mauvais ne se passera...

Lèves les yeux, Redose les leva, et vis le prof Candide et*

C'est lamentable, pff... Incapable de gérer les conséquences de ses actions. J'espère ne jamais devenir un tel loser quand je serais grand. Je sais que je le serais pas, impossible que je deviennes aussi minable. C'est pas compliqué de gérer des gosses, tu fais taire le plus influent et les autres la fermeront, si ils la ferment, t'as pas frappé assez fort ou tu t'es trompé de cible, en plus quelle idée d'envoyer la rouquine là, Léo. Elle a de l'autorité elle comparé à cette mauviette...

Je sais pas pourquoi j'suis aussi méchant mais... Mais non, je devrais pas le traiter de nul comme ça, fin si il est nul mais en même temps on est un carnage ambulant.

*Alors Redose se leva*

- Monsieur Charlestone, merci de m'avoir empêché de m'étouffer avec ce gâteau au goût de papier, à la texture de papier et en forme de livre. Permettez moi s'il vous plaît, de démarrer la séance malgré le bruit de fond et en attendant que je trouve une farce à faire...

Alors il haussa d'un ton de sa voix rauque et prononça des mots qu'il ne pensait absolument pas prononcer, en tant que traître, traître à son âme de criminel, traître à sa nature, à ses camarades, il haussa le ton pour sortir ces mots maudits !

Article I.1.1, les élèves doivent témoigner d'une attitude tolérante et respectueuse de la personne d'autrui. Ils doivent également respecter le cadre de vie et le matériel mis à leur disposition. Aucune brimade et usage de magie portant atteinte à la dignité ou à l'intégrité magique, physique et morale ne sera tolérée. L’élève est tenu de surveiller son langage, sa tenue et son comportement. Alors laissons un peu de répit à notre cher directeur de maison parce que c'est pas facile, et il a mérité d'être aimé et d'être respecté ! Il est toujours là pour nous et et... C'est un chic type ! Il vient de me sauver la vie !


Dis-je en pleurant, sur commande bien sûr, mon projet est juste de commencer la lecture dans un premier temps, l'éviter dans un second. Ooops, j'ai pas de cœur visiblement, j'm'en tape !

- Gngngénial et super chool, décholé monchieur che doit prendre l'air chai de la morve partout.

Je pleures si bien sur commande, c'est gênant mais ça en vaut le coup, et puis rien à faire des autres. S'ils me veulent des noises, j'leur mettrais des gallions.
Je pris la porte et arrêta aussi tôt la comédie, j'allais attendre un petit peu de temps à marcher devant la salle en attendant que j'ai envie de rentrer ou que les autres se relâchent.

Redose sort un peu pressé en pleurant pour de faux et attend désormais dehors en faisant des tours devant la salle. À peine sortit il prit une expression faciale stoïque et s'essuya dans son manteau.

Le petit Gryffondor n'en pouvait plus de rire en regardant ses camarade jouer la comédie. C'était excellent. Enfin, c'est ce qu'il pensait jusqu'à ce qu'il entende la voix de Léo tonner dans la classe. Sa remarque, mieux que n'importe quelle réflexion des professeurs, permit à l'enfant de se remettre un instant en question. En effet, du point de vue du professeur, la situation devait être terrible. Entre ceux qui cherchait à éviter la lecture et ceux qui enchainait les comportement loufoques pour faire rire, ça ne devait pas être facile. Et puis, si Léo disait qu'il fallait être sage, alors il allait l'être. Si c'était la capitaine qui le disait, il ferait n'importe quoi.

Lance tenta alors de se retenir de rire. Mais en entendant M.Charleston inciter Redose à cracher son papier, il ne put s’empêcher d'éclater de rire une seconde fois. La scène qui se déroulait sous ses yeux était superbe d'autant plus lorsque le contenu de ce qu'avait manger Redose fut extrait à grand coup de baguette.

- Ahahah berk ! hurla de rire l'enfant

Le petit réussit enfin à se calmer tandis que le professeur demanda qu'on emmène une jeune fille prénommée Lily à l'infirmerie. Reprenant sa respiration, il en profita pour chiper quelques en-cas pour la lecture à venir. Une fois ses poches remplies, il attrapa un muffin de la main droite et trois pancakes dans une assiette de la main gauche puis retourna à sa place.

Sur sa table, entre tout ce qu'il avait récupéré à manger, trônait son règlement, encore en parfait état. C'était étonnant de voir ce papier en si belle condition. On pouvait même clairement lire les lignes tellement il était neuf. Répondant au professeur, il lança :

- Je suis prêt M.Charleston ! avant d'enfiler un pancake dans sa bouche.

S'il était obligé de rester ici toute la matinée, autant se mettre à l'aise. Il vida le reste du contenu de ses poches sur la table avant de s'asseoir bien droit sur sa chaise en attendant le début de la lecture. Avec tout le self-control qu'un enfant de 12 ans pouvait avoir, il se retint de réagir au cinéma que Redose avait décidé de faire.

C'était étonnant de voir M.Charleston autre part que dans les serres ou dans son bureau. Dans une salle de classe banale, ça faisait bizarre. En attendant que les autres se calment, Lance se tourna vers Ari qui s'était assis juste à côté de lui. Il était content de la voir ici, au moins il n'était pas tout seul.

- Je ne sais pas pourquoi je suis ici spécifiquement. Je pense que ça doit être en lien avec ce qu'il s'est passé en Astronomie et à d'autre moments. Apparemment, on n'est pas super sage en ce moment à Gryffondor. Tu veux un muffin ? lui répondit le garçon en indiquant son pupitre recouvert de victuailles. @Ari Calvin

Le garçon se peut s’empêcher de rire. L'intervention de Léo lui permet de se calmer un peu. Il pique de quoi manger sur le buffet avant de retourner sagement s'asseoir. Il est plutôt calme maintenant. Il est content de voir Ari à côté de lui.

Nélya Marks, cinquième année 15 ans BBCode= #800000

matinée du dimanche 15 novembre 2048

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salopette large en jean bleu, sur un gros pull col roulé en maille beige, sur un sous-pull noir, vans noires, chaussettes montantes roses

Quand elle avait découvert le mot de leur directeur de maison, Nélya avait dû s'y reprendre à plusieurs fois pour être sûre de saisir réellement ce que cette convocation signifiait. Après leur escapade nocturne pour observer une pluie de météores Scary et elle n'avait écopé de rien si ce n'était qu'une petite remarque pas bien méchante. Mais peut-être... Que leur punition tombait maintenant? Des mois après? Parce que, mise à part cette entorse du règlement, Nélya ne se souvenait pas avoir fait une autre bêtise.



Le réveil avait été... Mouais passons. Par contre le petit-déjeuner, bien que court puisqu'elle avait traînée un peu trop longtemps au lit, était un parfait régal comme d'habitude. Au moins, elle était assez réveillée pour tenir cette matinée, et ce n'était pas vraiment un cours! Mais tout de même, la lecture du règlement annoncée, censée durer jusqu'à midi lui donnait mal au crâne. Heureusement que mister Charleston était gentil!

En entrant dans la salle, la brunette salua en premier le sorcier avec un sourire, puis parcouru rapidement la salle des yeux. Des amis à elle avaient été convoqués aussi! Alors, c'est tout naturellement qu'elle chercha Scar- OH trouvée! Un grand sourire collé aux lèvres, elle s'empressa de rejoindre son amie pour prendre la place à ses côtés.

- Coucou! En même temps qu'elle prit le temps de s'asseoir, la brunette observa le visage de son amie. Pendant un moment, elle n'avait pas pu passer de temps avec elle, va savoir pourquoi... Et puis il fallait dire qu'après l'escapade nocturne des étoiles... Scary ne lui avait plus beaucoup parlé... La brunette se pinça les lèvres une seconde avant de laisser ses orbes glisser sur le papier occupant la gryffondor. Oh tu trav- Mais fut bien vite coupée dans sa tentative de discussion par le nouvel exemplaire du règlement posé sur sa table.

Même si elle était certaine d'avoir encore celui de cette année, en partant elle avait vérifié si elle l'avait toujours. Son exemplaire n'avait ni brulé, ni disparu, ni servi de calle porte, ni été mangé, ni autre chose... Elle soupira doucement en fronçant les sourcils. Elle connaissait le règlement, ou du moins dans les grandes lignes. Mais si ça pouvait faire plaisir à leur directeur, alors elle l'apprendrait même par cœur ! Mais, est-ce que ça l'empêcherait de faire ce qui y était consigné? Mhh... Elle ferait attention.

A nouveau, elle se tourna vers Scary, prête à retenter de lancer une conversation, mais entre le choc d'une chute, le sermon de Leo, et les divers cris surgissant à droite et à gauche, l'attention de la Galloise était sans arrêt piqué, la laissant à présent observer le reste de la classe, la bouche entrouverte et les sourcils froncés.
Non mais... Qu'est-ce qu'il se passait ici.

Nélya salue @Sigmund Charleston
s'assoit à côté de @Scary Limpson avec qui elle essaie de parler sans succès
et termine complètement sidérée par le reste de la classe et tout ce qu'il se passe en si peu de temps.

Lily fut contente d'entendre qu'Alyssa avait compris son stratagème et jouait le jeu, se proposant pour l'accompagner à l'infirmerie. Elle fut vexée et inquiète d'entendre Léo Ginger, la capitaine des Griffes Ardentes, s'énerver contre les agitateurs, et donc en partie contre elle. Déjà que j'ai toujours pas réussi à entrer dans l'équipe de Quidditch, elle va me prendre en grippe et ne pas vouloir de moi ! Mais, ce qui finit de l'angoisser et de la tourmenter, ce fut la réaction de Mr Charleston.

En effet, l'homme fut réellement inquiet par sa chute, mais beaucoup plus qu'elle ne le voulait. Sa voix était presque tremblante, et on sentait qu'il avait les larmes aux yeux lorsqu'il vint pour l'examiner. Il s'inquiétait réellement pour elle, et cherchait même son pouls, qu'il ne détecta pas, ce qui le mit dans un état encore pire. La châtain n'avait jamais vu son Directeur de Maison comme ça. N'importe quel élève perturbateur aurait rit à la situation qui, en soi, paraissait un peu ridicule. Mais non, pas Lily. Elle était bouleversée, et tout de suite la culpabilité monta en elle. Ainsi que les larmes, qui, la gryffonne restant tout de même une grande sensible, menacèrent de couler lorsqu'elle répondit, tremblante :

J-je... Je vais bien... M-monsieur... Je... Tout va bien...

Complètement déstabilisée par la réaction troublante et un peu exagérée de l'enseignant, elle pleura pour de bon. La troisième année prit un temps de pause, avant de prendre une décision. Elle dirait la vérité. Enfin, une demi-vérité qui n'impliquerait aucun mensonge. Car elle se sentait vraiment mal et que la culpabilité était vraiment trop lourde.

Je... Je... suis désolée, Mon... Monsieur... Je... J'ai pas fait exprès... de tomber... mais... je crois que j'ai ... un... un peu exagéré... ma réaction... C'est... C'est que... j'ai-j'ai été... un peu trau... traumatisée qu-quand j'me suis cassé le... le poignet... Et... Et je crois qu'j'ai... qu'j'ai peur à chaque fois... qu'ça recommence... J'ai... J'ai juste... paniqué... Et seulement... quelques bleus... Desoléééééée !

Dans un sanglot, elle conclut son explication, honteuse. Rien de ce qu'elle disait n'était faux : elle psychotait à chaque fois que son poignet prenait ne serait-ce que le plus petit des chocs. Et, là, son poignet avait quand-même cogné la chaise, ce qui avait dessiné un beau bleu dessus, mais rien de grave. Cette légère peur n'était pas à cause de la douleur que cela provoque, mais plutôt de l'humiliation qu'elle avait subi en première année, à cause de ça, et qu'elle n'oublierait pas. Elle avait juste omis le fait qu'elle voulait se servir de ça, à la base, pour quitter cette pièce. Mais, ça, ce n'était pas nécessaire, selon elle.

Se frottant les yeux pour sécher ses larmes, elle se redressa tant bien que mal. Elle ne voulait pas que ses camarades la voient plus longtemps dans cette état. À la limite, elle préférerai qu'ils pensent que, tout ça, ce n'était que de la comédie. Mais ce n'était pas complètement le cas.

Lily est contente de l'intervention d'@Alyssa Wright, mais s'inquiète de celle de @Leo Ginger. Ce qui la perturbe le plus, c'est celle de @Sigmund Charleston, qui la bouleverse et la fait pleurer. Elle explique en tremblant qu'elle n'a rien et qu'elle a juste eu peur par rapport à un traumatisme avec son poignet.

Leur DDM avait l'habitude de poster plein de petits mots sur le tableau d'affichage qui très régulièrement amusait la première année. Mais cette fois ci, le mot en question n'avait rien de drôle. L'adulte convoquait certains élèves dimanche matin pour la lecture du règlement de l'école. Le pire fut lorsqu'elle découvrit son nom et celui de ses deux amis dans la listes des élèves.
Ce dimanche sortir du lit fut plus compliqué que d'habitude, toute sa matinée serai gâchée, mais bon elle n'avait d'autre choix que d'y assister.

Le groupes des trois premières années c'était donc rendu dans la salle de classe attitré, certain élèves était présent mais la Gryffondor ne prit pas la peine de voir qui s'y trouver, sa principal préoccupation était de s'assoir, et de terminer au plus vite. Elle fit l'effort tout de même de saluer son professeur de botanique sans réel entrain.
Lorsqu'elle aperçu 3 places proches elle s'y assis et sortie le crayon et le cahier qu'elle avait emmener pour tenter de passer le temps en gribouillant un peu et qui sait améliorer son talent d'artiste !
Le coude poser sur la table pour l'aider à tenir sa tête, la sorcière écouta d'une oreille les explications de Mr Charleston. En apercevant la taille du règlement tout espoir de quitter cette salle un jour la quitta.
Sa bonne humeur revint en voyant un troisième année dévorer le règlement, c'était idiot mais bien trop drôle pour la première année qui rit de bon cœur. Une voix qu'elle reconnu immédiatement s'adressa au professeur, se tournant vers Alexandre elle lui adressa un énorme sourire. Qu'avait il bien pu faire pour se retrouver là ? Finalement cette lecture ne serai peut être pas aussi ennuyante qu'elle le pensait.

Une moue de dégout s'afficha sur sur son visage, à la limite du haut le cœur par ce que venait de faire sortir le professeur de la bouche du mangeur de papier, lui coupant ainsi tout envie de manger. La gryffonne n'eu pas le temps de s'y attarder ou de faire quelconque commentaire, qu'un énorme BOOM la fit sursauter. Une élève venait de tomber de sa chaise, en se plaignant de douleur au poignet. Aleyna fit une grimace, si celui-ci était cassée, la douleur devait être affreuse !
En voyant la mine déconfite de son directeur de maison auprès de Lily, et du regard qu'il lança à la classe, n'eut plus le cœur à rire, un sentiment de culpabilité l'envahi. Le pauvre était complètement dépassé. Heureusement la voix de la capitaine des Griffes ardente se fit entendre pour demander le silence.

Mr Charleston fini par s'assoir à son bureau, son annonce laisse tout de même échapper à la jeune première année un soupire d'agacement. Il fallait que la lecture commence rapidement, car rester ici toute la journée n'était absolument pas dans ses plans !

Un véritable chaos naissait dans la pièce avec tout le monde qui tentait de trouver un prétexte pour quitter la salle commune ou laissait éclater une réelle contestation. En remarquant le visage confus du professeur, finalement, ce n'était plus si amusant. Alexandre baissa la tête alors que Léo prenait la parole pour ramener un minimum d'ordre. Il fixa le bois de la table, incertain de savoir quoi penser. L'enseignant se précipita soudain pour arracher le réglément de Redose puis le sien. Le pauvre, il avait cru en leurs bêtises.

Il frotta nerveusement le plancher de son pied, de plus en plus mal à l'aise, lorsque Redose se leva pour lire le premier article du réglément et jouer ensuite une comédie pour mieux se retirer. Alexandre releva timidement la tête pour observer le professeur Charleston. Il allait certainement tomber dans le piège et Redose en profiterait pour fuir. Ils allaient finir par tous se faire ounir. Ou à avoir une retenue collective.

Une anxiété de plus en plus persistante l'assaillait et lui faisait redouter le pire. Il tourna la tête vers Leo et se demanda quelle serait sa prochaine réaction. Le tour de Redose n'allait pas lui plaitre et si elle soutenait le mprofesseur, elle le dénncerait sûrement. Ou le ramenerait parmi eux. Il passa la main à l'arrière du crâne. Une légère douleur commençait à s'éveiller. Il ferma les yeux un instant et respira lentement pour faire évacuer le stress.