Il n'y a pas que les pommes qui tombent des arbres
Le parc était paisible. Seuls les gazouillis des oiseaux et le bruit des feuilles qui dansaient au rythme du vent rompaient le silence. Là, dans un des arbres majestueux du parc, une silhouette se mouvait, slalomant entre les branches et brisant quelques brindilles sur son passage. C'était une idée bien stupide mais la jeune Gryffondor ne manquait pas de témérité. Comme n'importe quel enfant à l'imagination débordante, Cybele croyait aux petites créatures qui se nichaient dans les arbres creux ou aux petites fées qui construisaient leur nid dans les feuillages. C'était par conséquent dans cette perspective qu'elle avait pris la décision de se hisser en haut du tronc et - si la chance lui souriait - entrevoir quelque chose d'inouï.◊ Première année de Cybele
◊ Octobre
◊ @Marine Baylacq
Durant son périple, elle avait rencontré quelques insectes qu'elle n'avait pas manqué de saluer. Les petits scarabées et cloportes méritaient qu'on leur accorde un minimum d'attention ! Lorsque l'envie lui prenait, l'anglaise leur bâtissait des maisonnettes faites d'écorces, d'herbes et de feuilles. Elle craignait que les hivers soient trop rudes pour les bestioles et se portait bien mieux en sachant qu'ils étaient à l'abri du froid. Cybele était également très habile ce qui lui permettait de louvoyer entre les branches sans difficultés et - parfois même - de s'en servir comme d'un trapèze pour voir le monde sous un tout nouvel angle.
Arrivée au plus haut point de l'arbre, Cybele profita de la vue sur le lac et les plaines d'Ecosse. La jeune fille avait l'impression de se réveiller chaque matin dans un rêve tant le paysage était idyllique. Elle se demandait bien ce qu'il y avait au-delà des hautes collines verdoyantes ; elle espérait résoudre cette énigme un jour. La gryffone commença à redescendre tout en douceur et, arrivée à mi-chemin, elle constata la présence d'une camarade qui s'était laissé choir au pied de l'arbre sans se douter un seul instant de l'arrivée imminente de Cybele. La jeune fille prit une grande inspiration avant de sauter et atterrit sur ses deux jambes bruyamment à quelques pas seulement de l'autre gryffondor - un peu d'inattention et Cybele aurait pu lui sauter sur la tête !
Cybele n'osa pas s'imaginer ce qu'elle pourrait penser. L'anglaise avait un tas de feuilles et brindilles entremêlées dans sa longue chevelure et quelques écorchures superficielles parcouraient les traits de son visage. Elle esquissa un sourire peu naturel tout en époussetant son uniforme de sorcière.
« Ah... salut » ajouta-t-elle légèrement embarrassée.
Il n'y a pas que les pommes qui tombent des arbres
La vie à l'internat n'était pas toujours des plus facile pour une grande timide comme la lionne. Être en permanence entouré d'autres personnes n'était pas spécialement agréable pour tous car ainsi impossible d'avoir son jardin secret, mais pour Marine ce genre de situation n'était pas vivable. Il fallait qu'elle puisse se couper des autres régulièrement pour redescendre en pression, pour oublier tous ces yeux, toutes oreilles prêtes à l'épier à la juger, pour pouvoir être elle-même et ne plus se cacher pour paraître invisible. Aussi le parc était l'endroit parfait pour la fillette. Exagérément grand il laissait son espace à tous, la rouge et or n'avait qu'à trouver le coin le moins fréquenté pour venir s'y ressourcer, et c'est ce qu'elle faisait au moins une fois par jour.
Elle avait pris l'habitude de prendre un livre avec elle même si elle ne lisait pas tout le temps, elle se contentait même parfois de simplement regarder le paysage en profitant des derniers rayons chauds du soleil avant qu'elle ne laisse place dans quelque semaine au froid glaçant de l'hiver. Et quand elle se sentait assez seule, assez en confiance, elle se mettait à chantonner. La musique était quelque chose qui lui manquait ici. En effet à Poudlard les MP3 ne fonctionnent pas et la sorcière ne sachant pas jouer la musique ne pouvait compter que sur sa mémoire et sa voix pour en profiter ici, même si les fois où elle s'installait au pied d'un arbre pour contempler la vue comme aujourd'hui elle aurait bien aimé enfoncer des écouteurs dans ses oreilles pour finir de s'isoler du monde.
Adossée à un arbre qu'elle avait estimé assez loin de toute personne habitant le château, la brunette se sentait à l'aise, enfin à l'abris des autres et de leur jugement tranchant. Cette fois son livre lui était d'une utilité puisqu'après quelques instants à regarder le monde elle s'était plonger dans le monde de papier en jouant de sa main libre avec les herbes qui lui chatouillaient le bras, mais ce moment paisible fut de courte durée.
Un grand bruit et voilà qu'une furie apparaît si proche d'elle que l'anglaise cru mourir de peur. Les yeux écarquillés, la bouche ouverte, le cœur en plein marathon et oubliant de respirer la timide n'arriva ni à penser ni bouger avant de reprendre ses esprits. Elle détailla un instant l'intruse couverte de branches et de feuilles perdues dans une tignasse qui devait être toute emmêlée à présent.
- S... s, sa... sa, salut... Bredouilla Marine encore sous le choc de la surprise, mais rien de plus ne pu sortir de sa bouche.
Une expression d'incompréhension commençait à teinter ses traits tandis que son cerveau se remettait en marche *Elle était pas dans l'rabre quand même ? J'l'ai même pas vu !*.
@Cybele Price
Elle avait pris l'habitude de prendre un livre avec elle même si elle ne lisait pas tout le temps, elle se contentait même parfois de simplement regarder le paysage en profitant des derniers rayons chauds du soleil avant qu'elle ne laisse place dans quelque semaine au froid glaçant de l'hiver. Et quand elle se sentait assez seule, assez en confiance, elle se mettait à chantonner. La musique était quelque chose qui lui manquait ici. En effet à Poudlard les MP3 ne fonctionnent pas et la sorcière ne sachant pas jouer la musique ne pouvait compter que sur sa mémoire et sa voix pour en profiter ici, même si les fois où elle s'installait au pied d'un arbre pour contempler la vue comme aujourd'hui elle aurait bien aimé enfoncer des écouteurs dans ses oreilles pour finir de s'isoler du monde.
Adossée à un arbre qu'elle avait estimé assez loin de toute personne habitant le château, la brunette se sentait à l'aise, enfin à l'abris des autres et de leur jugement tranchant. Cette fois son livre lui était d'une utilité puisqu'après quelques instants à regarder le monde elle s'était plonger dans le monde de papier en jouant de sa main libre avec les herbes qui lui chatouillaient le bras, mais ce moment paisible fut de courte durée.
Un grand bruit et voilà qu'une furie apparaît si proche d'elle que l'anglaise cru mourir de peur. Les yeux écarquillés, la bouche ouverte, le cœur en plein marathon et oubliant de respirer la timide n'arriva ni à penser ni bouger avant de reprendre ses esprits. Elle détailla un instant l'intruse couverte de branches et de feuilles perdues dans une tignasse qui devait être toute emmêlée à présent.
- S... s, sa... sa, salut... Bredouilla Marine encore sous le choc de la surprise, mais rien de plus ne pu sortir de sa bouche.
Une expression d'incompréhension commençait à teinter ses traits tandis que son cerveau se remettait en marche *Elle était pas dans l'rabre quand même ? J'l'ai même pas vu !*.
@Cybele Price
Il n'y a pas que les pommes qui tombent des arbres
Cybele esquissa un sourire peu naturel face à la surprise de son interlocutrice. Elle ne trouva rien à rétorquer à son balbutiement et se contenta de déglutir en regardant les alentours ; peut-être que quelque chose dans le coin pourrait constituer une bonne excuse pour s'éclipser. L'anglaise racla sa gorge avant de répondre.
« J'suis désolé si je t'ai fait peur, j'étais en train de... » Cybele désigna l'arbre majestueux du doigt. Ses grandes branches squelettiques avaient quelque chose d'angoissant. À cette époque de l'année, les feuilles orangées commençaient déjà à tomber au grand damn de Cybele qui préférait de loin lorsque les arbres étaient habillés.
« En fait, je trouve que la vue est superbe de là haut. Et puis je devais aussi nourrir mes insectes. » expliqua-t-elle. Personne n'avait une pensée ou même un minimum de considération pour ces pauvres bestioles. Elles étaient livrées à elle-même et - dans le pire des cas - elles étaient dévorés par d'horribles oiseaux ou autres créatures sans cœur ; la gryffone se faisait un devoir de protéger ces minuscules êtres vivants.
Cybele frotta les tâches tenaces sur son pantalon (essayant bien malgré elle d'être présentable). En regardant sa camarade d'un peu plus près, elle constata qu'elles étaient dans la même tranche d'âge. Cybele chercha dans sa mémoire pour poser un prénom sur le visage de son interlocutrice. Quelque chose comme Marie ? Ou Marylin ? Cybele ne prétendait pas connaître tous ses camarades de maison mais elle arrivait malgré tout à retenir ceux de sa promotion ou de celle d'avant.
« Tu es Marine, c'est ça ? » demanda-t-elle incertaine.
« J'suis désolé si je t'ai fait peur, j'étais en train de... » Cybele désigna l'arbre majestueux du doigt. Ses grandes branches squelettiques avaient quelque chose d'angoissant. À cette époque de l'année, les feuilles orangées commençaient déjà à tomber au grand damn de Cybele qui préférait de loin lorsque les arbres étaient habillés.
« En fait, je trouve que la vue est superbe de là haut. Et puis je devais aussi nourrir mes insectes. » expliqua-t-elle. Personne n'avait une pensée ou même un minimum de considération pour ces pauvres bestioles. Elles étaient livrées à elle-même et - dans le pire des cas - elles étaient dévorés par d'horribles oiseaux ou autres créatures sans cœur ; la gryffone se faisait un devoir de protéger ces minuscules êtres vivants.
Cybele frotta les tâches tenaces sur son pantalon (essayant bien malgré elle d'être présentable). En regardant sa camarade d'un peu plus près, elle constata qu'elles étaient dans la même tranche d'âge. Cybele chercha dans sa mémoire pour poser un prénom sur le visage de son interlocutrice. Quelque chose comme Marie ? Ou Marylin ? Cybele ne prétendait pas connaître tous ses camarades de maison mais elle arrivait malgré tout à retenir ceux de sa promotion ou de celle d'avant.
« Tu es Marine, c'est ça ? » demanda-t-elle incertaine.
Il n'y a pas que les pommes qui tombent des arbres
La lionne ne pu que hocher la tête, elle n'avait pas le courage de rétorquer quelque chose. Et même si elle se demandait bien ce qu'elle était allée faire dans l'arbre elle n'en dit rien. Bien que de façade muette, la fillette était en plein dialogue intérieur ou plutôt en dispute intérieure. Pourquoi n'avait elle pas regardé un peu plus attentivement le lieu qu'elle avait choisi ?Elle leur aurait évité à toutes deux ce moment gênant. Des deux Marine devait être la moins à l'aise mais celle apparue par magie n'en menait pas large non plus. Il ne restait donc plus qu'à espérer que cette élève ait un don développé pour détendre l'atmosphère car l'anglaise avait plutôt le talent inverse : celui d'alourdir inexorablement l'atmosphère.
- Aaaaaah. Répondit seulement la rouge et or.
L'idée de nourrir des insectes lui paraissait étrange mais si ça lui faisait plaisir. Par contre l'argument de la vue l'avait définitivement convaincue. Elle le savait, plus on prenait de la hauteur plus la vue devenait époustouflante en transformant les grands bâtiments en petites choses de la taille d'un jouet. Ici l'angle de vue ne devait pas changer aussi drastiquement le paysage, bien que haut, l'arbre n'était définitivement pas assez haut pour offrir une expérience pareille.
La lionne détestait les silences pourtant elle ne parvenait pas cette fois à offrir une question à sa camarade pour qu'elle puisse combler ce blanc tandis que Marine pourrait rester silencieuse.
- Ah, euh oui c'est... ça ! Fit-elle surprise qu'elle connaisse son prénom, elles ne s'étaient jamais parlé auparavant et puis la brunette n'était pas des élèves les plus remarquable, toujours discrète, attentive à ne pas sortir d'un cheveux du moule qui la faisait passer inaperçue au milieu de tous ces sorciers. La Gryffonne fut d'autant plus gênée qu'elle ne pouvait associer un prénom à la fille en face d'elle pourtant elle était quelqu'un d'obervateur.
- Euh désolée je, j'me souviens de ton.... ton prénom... Révéla-t-elle virant au rouge par gêne.
- Aaaaaah. Répondit seulement la rouge et or.
L'idée de nourrir des insectes lui paraissait étrange mais si ça lui faisait plaisir. Par contre l'argument de la vue l'avait définitivement convaincue. Elle le savait, plus on prenait de la hauteur plus la vue devenait époustouflante en transformant les grands bâtiments en petites choses de la taille d'un jouet. Ici l'angle de vue ne devait pas changer aussi drastiquement le paysage, bien que haut, l'arbre n'était définitivement pas assez haut pour offrir une expérience pareille.
La lionne détestait les silences pourtant elle ne parvenait pas cette fois à offrir une question à sa camarade pour qu'elle puisse combler ce blanc tandis que Marine pourrait rester silencieuse.
- Ah, euh oui c'est... ça ! Fit-elle surprise qu'elle connaisse son prénom, elles ne s'étaient jamais parlé auparavant et puis la brunette n'était pas des élèves les plus remarquable, toujours discrète, attentive à ne pas sortir d'un cheveux du moule qui la faisait passer inaperçue au milieu de tous ces sorciers. La Gryffonne fut d'autant plus gênée qu'elle ne pouvait associer un prénom à la fille en face d'elle pourtant elle était quelqu'un d'obervateur.
- Euh désolée je, j'me souviens de ton.... ton prénom... Révéla-t-elle virant au rouge par gêne.
Il n'y a pas que les pommes qui tombent des arbres
Cybele ne sut comment interpréter la réaction de sa camarade. La gryffone avait le sentiment d'être complètement saugrenue ! Était-ce si improbable que cela de vouloir prendre soin des petites bêtes qui peuplaient ce vaste terrain ? D'aussi loin qu'elle se souvienne, Cybele avait toujours porté un grand intérêt pour la nature. Son amour pour la botanique avait commencé dès son plus jeune âge lorsque son grand-père lui avait appris à planter des fleurs, des fruits ou encore des navets. À présent, il possédait un charmant jardin que lui et sa petite fille entretenaient régulièrement. L'anglaise avait toujours aimé se salir les mains, l'odeur du terreau frais lui rappelait son enfance et, à Poudlard, la botanique était sans conteste une de ses matières favorites.
Sa camarade lui affirma qu'elle ne s'était pas trompée de prénom. Cybele esquissa un sourire satisfait ; elle avait une excellente mémoire visuelle apparemment !
« Je suis Cybele. » elle se présenta à son tour.
C'était un prénom peu commun d'origine grecque. Ses arrières grands-parents étaient nés dans le pays qui bordait la mer Egée et son grand-père lui parlait souvent de ses magnifiques paysages. Il lui avait fait la promesse de l'y emmener un jour et l'anglaise attendait cela avec impatience.
La gryffondor se laissa flotter au-dessus du sol en s'accrochant à une branche. Aussi à l'aise que sur un trapèze, elle commença à se balancer. Cybele était incapable de tenir en place, elle avait toujours besoin de se mouvoir à droite et à gauche (au grand damn de son entourage parfois). Cybele se hissa davantage et - après beaucoup d'efforts - parvint à monter à califourchon sur la branche. Elle était à un peu plus d'un mètre du sol mais, de là, elle avait déjà une superbe vue sur le parc.
« Tu veux venir ? Tu vas voir, c'est amusant. » demanda-t-elle avec le sourire aux lèvres.
Mots en gras pour le défi : Gryffondor, sincère ou courageux ?
Sa camarade lui affirma qu'elle ne s'était pas trompée de prénom. Cybele esquissa un sourire satisfait ; elle avait une excellente mémoire visuelle apparemment !
« Je suis Cybele. » elle se présenta à son tour.
C'était un prénom peu commun d'origine grecque. Ses arrières grands-parents étaient nés dans le pays qui bordait la mer Egée et son grand-père lui parlait souvent de ses magnifiques paysages. Il lui avait fait la promesse de l'y emmener un jour et l'anglaise attendait cela avec impatience.
La gryffondor se laissa flotter au-dessus du sol en s'accrochant à une branche. Aussi à l'aise que sur un trapèze, elle commença à se balancer. Cybele était incapable de tenir en place, elle avait toujours besoin de se mouvoir à droite et à gauche (au grand damn de son entourage parfois). Cybele se hissa davantage et - après beaucoup d'efforts - parvint à monter à califourchon sur la branche. Elle était à un peu plus d'un mètre du sol mais, de là, elle avait déjà une superbe vue sur le parc.
« Tu veux venir ? Tu vas voir, c'est amusant. » demanda-t-elle avec le sourire aux lèvres.
Mots en gras pour le défi : Gryffondor, sincère ou courageux ?
Il n'y a pas que les pommes qui tombent des arbres
Non, vraiment, la fillette n'aurait pas pu trouver le prénom de cette élève toute seule. Certes toutes deux n'avaient passé que deux mois au château depuis la rentrée, mais que Cybele ait réussi a la nommer et la timide non, la laissait mal à l'aise. Elle espérait que sa camarade ne le prenait pas mal. En tout cas d'après le regard émeraude de Marine, la sorcière ne laissait rien paraître d'une quelconque contrariété puisqu'elle s'était contentée de se présenter avant de reprendre ses acrobaties dans l'arbre mais cette fois ci de sorte à être visible. Toujours assise, immobile, presque figée, ne sachant que faire l'anglaise se contentait de lever les yeux vers sa camarade perchée, suivant ses mouvements du regard.
À mesure que le silence s'imposait la lionne se sentait de plus en plus mal, elle détestait ces blancs qui lorsqu'ils s'installent entre deux personnes transforme l'air en plomb contribuant à laisser la rouge et or passive, contrainte d'observer la scène car trop oppressée pour briser un silence si lourd. Si quelqu'un devait reprendre la parole ici c'était la Gryffonne amatrice d'insecte, et c'est justement ce qu'elle fit alors qu'elle transformait l'arbre en chaise haute, assise à califourchon sur une branche assez costaud pour la porter lui laissant prendre un peu de hauteur.
La fillette hésita un court instant mais un regard à Cybele lui fit hocher la tête, sûre de son choix. Elle allait tenter de la rejoindre sur une des branches alentour. Moins habile que la Gryffondor, Marine étudia l'arbre avant de se lancer dans son escalade. Elle connaissait ses faiblesses dont le manque de force faisait partie, or sans force escalader un arbre n'est pas forcément chose aisée. Repérant une petite bosse dans l'écorce pouvant lui servir d'appui pour se hisser sur une branche la rouge et or commença son ascension laborieuse qui la mena tout de même à son objectif. Elle lança un regard discret à la brune à ses côtés, honteuse de sa maladresse avant de profiter de la vue du parc qui lui arracha un grand sourire qu'elle offrit à sa camarade.
Désolée, Marine n'est vraiment pas loquace .
À mesure que le silence s'imposait la lionne se sentait de plus en plus mal, elle détestait ces blancs qui lorsqu'ils s'installent entre deux personnes transforme l'air en plomb contribuant à laisser la rouge et or passive, contrainte d'observer la scène car trop oppressée pour briser un silence si lourd. Si quelqu'un devait reprendre la parole ici c'était la Gryffonne amatrice d'insecte, et c'est justement ce qu'elle fit alors qu'elle transformait l'arbre en chaise haute, assise à califourchon sur une branche assez costaud pour la porter lui laissant prendre un peu de hauteur.
La fillette hésita un court instant mais un regard à Cybele lui fit hocher la tête, sûre de son choix. Elle allait tenter de la rejoindre sur une des branches alentour. Moins habile que la Gryffondor, Marine étudia l'arbre avant de se lancer dans son escalade. Elle connaissait ses faiblesses dont le manque de force faisait partie, or sans force escalader un arbre n'est pas forcément chose aisée. Repérant une petite bosse dans l'écorce pouvant lui servir d'appui pour se hisser sur une branche la rouge et or commença son ascension laborieuse qui la mena tout de même à son objectif. Elle lança un regard discret à la brune à ses côtés, honteuse de sa maladresse avant de profiter de la vue du parc qui lui arracha un grand sourire qu'elle offrit à sa camarade.
Désolée, Marine n'est vraiment pas loquace .
Il n'y a pas que les pommes qui tombent des arbres
Cybele esquissa un sourire lorsque Marine décida de la rejoindre. Elle hésita à lui tendre la main pour l'aider à se hisser plus haut mais sa camarade était plutôt habile. L'anglaise constata que Marine n'était pas très bavarde et, en dépit de cela, elle l'avait rejoint dans l'arbre en espérant - peut-être - que les toutes deux fassent plus ample connaissance.
« C'est beau, hein ? » avoua-t-elle en regardant l'horizon.
Cybele laissa le silence s'installer pour que toutes les deux puissent admirer paisiblement ce paysage digne d'un conte de fée. Les pins majestueux, le soleil qui se reflétait dans l'immense lac, la brise fraiche qui lui embuait ses yeux de larmes et, bien évidemment, cette bâtisse merveilleuse qui surplombait tout le paysage. La jeune fille se demandait ce qu'il se cachait par delà les collines.
Cybele leva les yeux ; à quelques mètres des oiseaux avaient fait leur petit nid et ils gazouillaient bruyamment. La gryffondor aurait adoré avoir son petit nid à elle, dissimulé parmi les grandes branches et le feuillage. Une cabane dans les arbres aurait été idéale pour s'occuper de ses petits insectes.
« Tu sais ce qu'il y a derrière les collines, toi ? » demanda-t-elle à sa camarade. Elle pointa du doigt l'horizon.
Des créatures merveilleuses ? Des villages inconnus ? De grands dangers, peut-être ? Une chose était certaine, l'anglaise voulait savoir ; un jour, elle irait explorer ce vaste paysage.
Heureusement pour elle, Cybele adore bavasser
« C'est beau, hein ? » avoua-t-elle en regardant l'horizon.
Cybele laissa le silence s'installer pour que toutes les deux puissent admirer paisiblement ce paysage digne d'un conte de fée. Les pins majestueux, le soleil qui se reflétait dans l'immense lac, la brise fraiche qui lui embuait ses yeux de larmes et, bien évidemment, cette bâtisse merveilleuse qui surplombait tout le paysage. La jeune fille se demandait ce qu'il se cachait par delà les collines.
Cybele leva les yeux ; à quelques mètres des oiseaux avaient fait leur petit nid et ils gazouillaient bruyamment. La gryffondor aurait adoré avoir son petit nid à elle, dissimulé parmi les grandes branches et le feuillage. Une cabane dans les arbres aurait été idéale pour s'occuper de ses petits insectes.
« Tu sais ce qu'il y a derrière les collines, toi ? » demanda-t-elle à sa camarade. Elle pointa du doigt l'horizon.
Des créatures merveilleuses ? Des villages inconnus ? De grands dangers, peut-être ? Une chose était certaine, l'anglaise voulait savoir ; un jour, elle irait explorer ce vaste paysage.
Heureusement pour elle, Cybele adore bavasser
Il n'y a pas que les pommes qui tombent des arbres
- Magnifique ! Souffla la brunette qui ne perdait pas une miette du spectacle que la nature offrait à ses yeux.
Ce petit mètre avait été capable de bien plus que ce qu'elle pensait, elle avait repoussé l'horizon si loin que ce n'était plus le Lac et quelques arbres qui limitaient la vue mais des collines dont elle ne voyait avant que le sommet. À la réflexion le monde paraît toujours plus beau quand on est perché, ce n'est pas pour rien que les enfants demandent à monter sur les épaules des adultes et pourtant en grandissant, même si l'on prend de la hauteur le monde ne semble pas aussi beau que dans ces moments ou quelqu'un ou quelque chose nous fait gagner quelques mètres.
Toutes deux restèrent silencieuses car aucun mot ne pouvait exactement décrire ce que Marine ressentait, tout ça n'avait rien à voir avec le petit parc de son quartier ? Entendre les oiseaux chanter, les feuilles s'effleurer sous l'effet de la brise rendait ce silence apaisant dans lequel l'anglaise appréciait rester plongée, elle ne ressentait aucun stress à devoir y mettre fin pour que l'atmosphère ne s'alourdisse pas, au contraire elle refusait de le briser, Cybele voulait certainement aussi écouter le chant de la nature et cela allait à la rouge et or qui préférait cela aux longs dialogues angoissants.
Finalement sa camarade prit la parole.
- Non... je euh. Je sais pas mais ce d, doit être fantastique.
La Gryffonne en savait si peu sur le monde des sorciers que tout pouvait se trouver sur ces collines au loin, et il y avait sans doute milles choses là-bas dont elle n'avait encore jamais entendu parlé. Toutefois son imaginaire préférait croire que les collines regorgeaient de ces créatures magiques toutes aussi incroyables les unes que les autres qu'elle avait vu dans les livres de la bibliothèque de château.
Ce petit mètre avait été capable de bien plus que ce qu'elle pensait, elle avait repoussé l'horizon si loin que ce n'était plus le Lac et quelques arbres qui limitaient la vue mais des collines dont elle ne voyait avant que le sommet. À la réflexion le monde paraît toujours plus beau quand on est perché, ce n'est pas pour rien que les enfants demandent à monter sur les épaules des adultes et pourtant en grandissant, même si l'on prend de la hauteur le monde ne semble pas aussi beau que dans ces moments ou quelqu'un ou quelque chose nous fait gagner quelques mètres.
Toutes deux restèrent silencieuses car aucun mot ne pouvait exactement décrire ce que Marine ressentait, tout ça n'avait rien à voir avec le petit parc de son quartier ? Entendre les oiseaux chanter, les feuilles s'effleurer sous l'effet de la brise rendait ce silence apaisant dans lequel l'anglaise appréciait rester plongée, elle ne ressentait aucun stress à devoir y mettre fin pour que l'atmosphère ne s'alourdisse pas, au contraire elle refusait de le briser, Cybele voulait certainement aussi écouter le chant de la nature et cela allait à la rouge et or qui préférait cela aux longs dialogues angoissants.
Finalement sa camarade prit la parole.
- Non... je euh. Je sais pas mais ce d, doit être fantastique.
La Gryffonne en savait si peu sur le monde des sorciers que tout pouvait se trouver sur ces collines au loin, et il y avait sans doute milles choses là-bas dont elle n'avait encore jamais entendu parlé. Toutefois son imaginaire préférait croire que les collines regorgeaient de ces créatures magiques toutes aussi incroyables les unes que les autres qu'elle avait vu dans les livres de la bibliothèque de château.
Il n'y a pas que les pommes qui tombent des arbres
Cybele avait été émerveillée la première fois qu'elle avait vu le château et ses alentours. Cela changeait du milieu urbain d'où elle venait. Il y avait essentiellement des immeubles et quelques pavillons. Les seuls espaces verts étaient les parcs. Pour s'échapper de l'agitation et le brouhaha, il fallait parcourir quelques kilomètres. Poudlard semblait droit sorti d'un conte de fée, le genre d'endroit que même son esprit imaginatif n'aurait pu envisager.
« J'aimerais bien aller voir un jour. » ajouta-t-elle.
Il était trop tôt pour savoir de quoi son avenir serait fait mais la première année avait un goût prononcé pour l'aventure et les défis. Elle était téméraire voire imprudente ; une gryffondor à n'en pas douter.
« Qu'est-ce que tu penses du château ? Ta première année se passe bien ? » demanda-t-elle en laissant ses jambes se balancer dans le vide.
C'était un grand changement. Que l'on ait été initié à la magie depuis le plus jeune âge ou non. Cybele s'était curieusement bien intégrée et la sorcière ne réalisait pas que cela faisait deux mois qu'elle sillonnait les couloirs du château. Les cours n'avaient rien de comparable à ceux enseignés à l'école moldue. Ils étaient effectivement beaucoup plus intéressants.
Lors de ses premières manifestations magiques, Cybele s'était sentie marginale. Seul son grand-père lui avait donné le sentiment d'être une personne exceptionnelle. À la réception de sa lettre, tout était devenu plus clair et la jeune sorcière se sentait dorénavant beaucoup plus à son aise.
« J'aimerais bien aller voir un jour. » ajouta-t-elle.
Il était trop tôt pour savoir de quoi son avenir serait fait mais la première année avait un goût prononcé pour l'aventure et les défis. Elle était téméraire voire imprudente ; une gryffondor à n'en pas douter.
« Qu'est-ce que tu penses du château ? Ta première année se passe bien ? » demanda-t-elle en laissant ses jambes se balancer dans le vide.
C'était un grand changement. Que l'on ait été initié à la magie depuis le plus jeune âge ou non. Cybele s'était curieusement bien intégrée et la sorcière ne réalisait pas que cela faisait deux mois qu'elle sillonnait les couloirs du château. Les cours n'avaient rien de comparable à ceux enseignés à l'école moldue. Ils étaient effectivement beaucoup plus intéressants.
Lors de ses premières manifestations magiques, Cybele s'était sentie marginale. Seul son grand-père lui avait donné le sentiment d'être une personne exceptionnelle. À la réception de sa lettre, tout était devenu plus clair et la jeune sorcière se sentait dorénavant beaucoup plus à son aise.
Il n'y a pas que les pommes qui tombent des arbres
- J'espère que... tu pourras t'y, t'y rendre un jours. Souhaita la lionne à sa camarade avec un sourire timide avant d'ajouter. J'crois que je, j'irais bien v, voir aussi.
Depuis que la lionne avait fini de rejeter le monde des sorciers, qu'elle avait accepté d'en faire parti, qu'elle avait compris que toute la haine du monde contre la magie ne lui rendrait pas sa famille unie, elle avait commencé à s'intéresser à ce nouveau monde. Il semblait gigantesque et peuplé de divers êtres vivants qui méritaient tous aux yeux de la lionne qu'elle leur porte un intérêt, il avait aussi une histoire propre que la lionne souhaitait découvrir. Ne lui restait à présent plus qu'à accepter sa propre magie pour apaiser sa relation conflictuelle avec sa baguette qu'elle tenait pour responsable de son malheur au même degré que sa mère et son fichu mensonge.
La rouge et or pensait qu'après ce bref échange elles retourneraient à la contemplation du silence mais sa voisine de branche poursuivit :
- Il est... gigantesque ! Et encore c'était faible face à la superficie de l'édifice fourmillant de couloirs, de salles et escaliers, labyrinthique aurait aussi été un bon qualificatif tant il était facile de s'y perdre. Et son, son parc est absolument gé... génial ! C'était sans doute l'endroit qu'elle préférait ici même si l'immense bibliothèque n'était pas loin derrière, une étendue si vaste de verdure qui battait à plate couture le minuscule parc d'Oxford où elle avait l'habitude de se rendre, idéal pour se tenir éloignée de la foule anxiogène. Euh, euh oui... j'crois... Répondit cette fois Marine bien moins certaine de se réponse.
Elle était au château depuis tout juste un mois difficile de pouvoir avoir une réponse sur un laps de temps si court d'autant qu'elle s'adaptait toujours aux nouveautés de ce monde.
- Et, et toi ? Tu, tu t'sens bien ici ? Relança la timide.
À présent qu'un vrai dialogue semblait s'installer, Marine se sentait obligée de tourner son visage vers son interlocutrice. Peu à l'aise avec le regard des autres elle plantait le sien loin des yeux de son interlocutrice, le plus souvent sur l'épaule, cette technique était une valeur sûre. Mais cette fois le paysage attirait les yeux de la fillette qui se trouvait à faire des aller-retour entre l'horizon et l'épaule de Cybele.
Depuis que la lionne avait fini de rejeter le monde des sorciers, qu'elle avait accepté d'en faire parti, qu'elle avait compris que toute la haine du monde contre la magie ne lui rendrait pas sa famille unie, elle avait commencé à s'intéresser à ce nouveau monde. Il semblait gigantesque et peuplé de divers êtres vivants qui méritaient tous aux yeux de la lionne qu'elle leur porte un intérêt, il avait aussi une histoire propre que la lionne souhaitait découvrir. Ne lui restait à présent plus qu'à accepter sa propre magie pour apaiser sa relation conflictuelle avec sa baguette qu'elle tenait pour responsable de son malheur au même degré que sa mère et son fichu mensonge.
La rouge et or pensait qu'après ce bref échange elles retourneraient à la contemplation du silence mais sa voisine de branche poursuivit :
- Il est... gigantesque ! Et encore c'était faible face à la superficie de l'édifice fourmillant de couloirs, de salles et escaliers, labyrinthique aurait aussi été un bon qualificatif tant il était facile de s'y perdre. Et son, son parc est absolument gé... génial ! C'était sans doute l'endroit qu'elle préférait ici même si l'immense bibliothèque n'était pas loin derrière, une étendue si vaste de verdure qui battait à plate couture le minuscule parc d'Oxford où elle avait l'habitude de se rendre, idéal pour se tenir éloignée de la foule anxiogène. Euh, euh oui... j'crois... Répondit cette fois Marine bien moins certaine de se réponse.
Elle était au château depuis tout juste un mois difficile de pouvoir avoir une réponse sur un laps de temps si court d'autant qu'elle s'adaptait toujours aux nouveautés de ce monde.
- Et, et toi ? Tu, tu t'sens bien ici ? Relança la timide.
À présent qu'un vrai dialogue semblait s'installer, Marine se sentait obligée de tourner son visage vers son interlocutrice. Peu à l'aise avec le regard des autres elle plantait le sien loin des yeux de son interlocutrice, le plus souvent sur l'épaule, cette technique était une valeur sûre. Mais cette fois le paysage attirait les yeux de la fillette qui se trouvait à faire des aller-retour entre l'horizon et l'épaule de Cybele.