La remarque du botaniste fatigua le chef de choeur. Son interlocuteur, particulièrement sarcastique, était assez agressif, ce qui ne plaisait pas à Max. Même si, il fallait l'avouer, il le méritait, les paroles du professeur blessaient l'adulte responsable qui occupait le fond du coeur du musicien. Évidemment que sur le moment, ce qu'il avait fait n'était absolument pas responsable, et allait être sujet à d'innombrables problèmes. Mais, était-ce une raison pour traiter Max comme un enfant de 5 ans? Le botaniste devait-il vraiment user de ce ton particulièrement infantilisant, lui parler comme à un première année?
Le musicien avait l'impression d'être pris pour un de ces adultes qui se croyaient encore en enfance. Être confondu avec ceux qu'il considérait comme des irresponsables l'offusquait au plus haut moins. Toutefois, il ne laissa rien paraître, laissant couler sur sa carapace les paroles du professeur. Au fond, Max savait qu'il n'aurait pas dû boire autant, et que c'était cela le plus important. Les conflits entre adultes se règleraient après, surtout pas devant les élèves.

-Vous... Vous avez raison. Que voulez-vous que je dise? Nous savons tous les deux que je n'aurais jamais dû me montrer ainsi. Il est maintenant trop tard pour réparer mon erreur, tout ce que je peux faire c'est ne pas là réitérer. Et croyez bien que j'en ai la ferme intention.

Après avoir prononcé ces mots, Max considéra cette conversation comme terminée. La mener plus loin ne mènerait à rien de bon, ressasser les faits ne ferait pas avancer les choses. Actuellement, ce qu'il avait de mieux à faire, c'était de se cacher des élèves en attendant que l'effet de l'alcool se dissipe.

-Si vous permettez, je vais prendre congé, il est temps pour moi de me reposer. Je n'ai aucune intention de ressortir de mes appartements avant d'être totalement sobre, je vous le promet même, si c'est ce que vous voulez.

Et, l'homme, d'une démarche calme et qu'il voulait assurée, se dirigea vers ses appartements. Là, il pourrait enfin de se reposer de ce qu'il considérait comme une grosse erreur.

Tout s'enchaine si vite. Professeur Featherstone. Infini. La petite brune ne sait pas tellement où elle en est. Ni même ce qu'elle devrait faire. Infini lui donne de l'espoir. Peut-être bien qu'ils sont unis. Mais la voix déformée du chef de choeur s'immisce, comme un murmure dans un coin de sa tête. On est que des gamins. Je m'attendais à quoi avec mes affiches nulles? À changer le monde? La voix est suffisamment basse pour que Noémie puisse l'ignorer, mais suffisamment présente pour qu'elle se fasse sentir. Elle fit des efforts pour ne pas laisser paraître son trouble, avant de se tourner vers la petite assemblée d'élèves. Non ils n'étaient pas ridicules. Peu importe qu'on les considèrent naïfs. Ils étaient peut-être des gamins aujourd'hui, mais que les adultes le veuillent ou non, ils étaient le futur du monde sorcier. C'était un petit regain d'espoir.

Se tournant d'abord vers Infini, puis balayant les élèves des yeux, elle prit son courage à deux mains, et dit d'une voix forte:

"Bien, nous sommes tous d'accord sur le fond. Mais que faire pour la forme? Certains semblent penser que les affiches, manifestations à Poudlard ne sont pas suffisantes. Alors que pouvons nous faire de plus?"

Si la manifestation semblait pas assez, il fallait ouvrir le dialogue sur qu'est ce qui serait assez. Débattre, trouver des solutions. Une étincelle. Peu importe. Elle voulait juste une réaction de ceux en face d'elle. L'aiglonne ne voulait que la preuve que ce qu'elle faisait avait un sens. Un but. Une utilité. Ne serait-ce que minime. Mais suite à ces disputes, elle pouvait sentir sa confiance en elle défaillir un peu. Après tout, elle n'avait que treize ans, une petite fille dans un monde trop grand.

Après m'être exprimée, le bruit d'une cellule de prison se refermant résonnant de plus en plus fort dans ma tête, je m'éloignais un peu pour respirer. J'avais besoin de me calmer et rester au cœur de la foule ne m'aiderai pas... Je gardais tout de même la manifestation dans mon champ de vision. Voyant donc Monsieur Featherstone emmener plus loin l'homme en état d'ébriété de bon matin. C'était une bonne chose en soit, mais je ne pu empêcher le brusque sentiment d'inutilité de me tomber sur les épaules. Je n'avais servi à rien... Rien du tout... Dans le chaos de cette cour, je n'avais été qu'un bruit parmi d'autre. A peine plus signifiante qu'une mouche, s'agitant pour s'échapper d'une toile d'araignée. Je sens l'humidité des larmes me prendre à la gorge, et hoquète discrètement dans mon coin.

Reprenant doucement le contrôle de mes émotions je tends l'oreille vers le groupe toujours présent, désormais débarrassé de l'adulte trouble-fête. Je perçois distinctement la voix de Noémie. La deuxième année, semble motivée à rediriger la discussion vers quelque chose de productif ! Je reste un peu à l'écart le temps de finir d'essuyer mon visage, et me rapproche, tentant d'ignorer mes yeux désormais gonflés et rougis, ainsi que mon nez reniflant avec un flagrant manque d'élégance... C'est Miss Valerion qui serait pas ravie de ma tête actuelle... Enfin j'avais bien envie de participer à la discussion maintenant que l'adulte au comportement plus disgracieux que le mien était partit. D'une voix encore faiblarde et tremblotante du fait d'avoir pleurer je prends la parole à la suite de la Serdaigle.

"Déjà désolée pour ceux qui pensent qu'une approche pacifique suffira... Perso, j'y crois pas. En tout cas pas si on veut des résultats raisonnablement rapides. D'autant que en parallèle on sait pas vraiment si le Conseil va pas encore plus restreindre nos droits... Déjà qu'on a plus de statut..."

J'avais tourné tout ça dans ma tête mainte fois, et finalement j'en revenais perpétuellement au point de départ : j'ai besoin de devenir plus forte. Déjà pour protéger ceux à qui je tiens, puis pour me protéger moi, puis aussi notre avenir à tous. Mais si je suis la seule à essayer d'être plus forte, si personne d'autre ne choisit de se confronter au Conseil, bah finalement ça sert à rien... Je garde tout ça dans ma tête pour le moment, ne sachant pas trop comment le dire sans sembler incroyablement blasée. Même si c'est vrai, la force du Conseil des fous dépasse largement la notre, si on est assez et qu'on fait de notre mieux, on peut y arriver !

Tout s’enchaîna, mister Featherstone emmena le Chef de choeur, ce qui était une bonne nouvelle, et au final Noémie lança une nouvelle discussion pour savoir ce qu’ils pourraient faire. Ensuite, la préfète jaune prit la parole, pour exprimer son avis. Joy prit la parole pour rebondir :

"Une approche pacifique ne suffira peut-être pas, mais actuellement on n’est pas en mesure d’attaquer le Conseil des Sorciers de front. Ce serait un coup d’épée dans l’eau. Je pense qu’on doit se concentrer sur la population en priorité. Le gouvernement sera bien obligé de suivre. On ne peut pas se limiter à Poudlard, je... on devrait aller à Godric's Hollow."

Ce serait plus risqué, et en plus la deuxième année n’avait aucun moyen de s’y rendre. Mais elle n’en pouvait plus de rester cloisonné ici. C’était dehors que le plus de gens pouvaient les entendre. Elle continua :

"Honnêtement, je déteste cette ville exclusivement sorcière d’ou l’on a chassé les moldus, et je serai bien resté à l’écart. Mais c’est là qu’on aura le plus d’impact."

Mais il ne fallait pas abandonner leurs actions à Poudlard. Car les élèves, en grandissant, deviendraient à leur tour le peuple. Et plus le peuple contenait de pro-né-moldu, plus il y avait de chances que le gouvernement futur le soit aussi. Il fallait commencer à convaincre les élèves des leur arrivée à Poudlard. Au début de leur première année, les élèves avaient rarement un avis définitif sur la question. Elle l’avait bien vu avec Dorothy, qui à cause de sa famille avait eu une mauvaise opinion d’elle mais qui finalement avait changé d’avis.
_{Désolée de répondre que maintenant, j’avais un peu oublié le sujet}

Deux de ses camarades proposaient de faire plus. Mais plus comment? Il faudrait alors aller à Godric's Hollow un de ces jours? Là tout de suite? Se raclant la gorge, cherchant à reprendre main sur ce qu'il se passait, la deuxième année tenta de donner du poids à ses paroles.

"Alors... quelles sont nos prochaines étapes? L'approche pacifique ne fonctionne pas, je l'entends. Mais à notre échelle. Concrètement. Que pouvons-nous faire?"

Il fallait prendre en compte les risques aussi. Ils étaient que quelques élèves, et voulaient se battre frontalement contre le gouvernement? Quelle naïveté...

"Donc on va à Godric's Hollow et puis quoi, Joy?"

Il fallait déjà commencer par changer les choses à leurs échelles. Poudlard n'était pas encore parfaite. Faire petit à petit, gratter du terrain, ronger. Penser pouvoir faire tout d'un coup.

"Mon avis, mais celui-ci ne tient qu'à moi. C'est qu'on doit déjà commencer à changer ce qu'on peut ici, à notre échelle. Chaque discussion qu'on tient à ce sujet, est une victoire. Chaque moments de tolérance, en est une aussi. Que déjà à Poudlard, les mots sans-statut, impurs, ne redeviennent que des mots, sans leurs sens péjoratifs, et plus des adjectifs pour décrire quelqu'un. Alors s'il faut commencer à être plus frontal ici, soit. Mais je ne pense pas que notre place, aujourd'hui soit à Godric's. Changeons déjà notre environnement quotidien, après tout, on est le futur du monde sorcier. Si nous, notre génération allons dans le bon sens, nous pouvons influencer nos ainés." Comme une fonction exponentielle.

Peut-être qu'elle s'était un peu trop emballée.

Il faisait froid. Très froid ce matin de février. Et il était tôt. Trop tôt pour entamer une balade dans la cour. Ezra n'avait pas dormi de la nuit. En même temps tous ces événements la chamboulaient. Et puis même. Ezra n'était pas réputée pour être une grande dormeuse. Surtout depuis qu'elle ne parlait plus à sa meilleure amie Gwenn. Il était tôt, très tôt, il faisait froid, très froid mais pourtant il y avait beaucoup de monde réuni dans la cour, étonnamment. Ezra ne reconnut pas les personnes présentes mais sut identifier les maisons des élèves. Normal. Ils en portaient les couleurs. Ses yeux, à travers sa frange qu'elle avait refaite puis qu'elle laissait repousser, ses grands yeux noisettes, se posèrent sur des affiches. Myope comme elle était (elle n'était toujours pas allée au rendez-vous pour avoir des lunettes), Ezra fut contrainte de s'approcher du groupe plutôt bruyant.



Ah. Une réaction à la xénophobie absolument pas flagrant qui montait de manière absolument pas alarmante.

Elle qui avait l'impression de n'avoir rien fait de sa scolarité, la voilà, l'occasion de se battre, de sortir de ses gonds au nom de la justice, au nom d'un monde meilleur. Servie sur un plateau d'argent. Mais.
Car il y a toujours un mais.
Ezra redoutait. Elle avait commencé à développer une phobie sociale. Allait-elle paraître trop radicale ? Trop déterminée ? Ses idées allaient-elles paraître trop fantaisistes ? Trop incompréhensibles et irréalisables ? Et puis sa voix trop aiguë, son côté étrange et ses pieds nus malgré le froid, allaient-ils paraître trop excentrique ? Trop peu normale pour sauver le monde, ou du moins l'améliorer ? Telles étaient les questions qui se culbutaient dans sa tête et lui bousillaient le cerveau.
Et pourtant, elle en avait des idées. Elle prit donc sur elle et s'approcha de ce qu'elle pensait être le leader du groupe.

- Et si on arrêtait tous de venir en cours pour simplement s'asseoir tous ensemble ici pour protester ? Une école sans élèves ce n'est pas une école et le monde sorciers ne peut se passer d'école, alors si l'on arrête tout simplement de nous comporter comme les bons petits élèves que nous sommes, peut-être le message passera-t-il ? Sinon, on a qu'à même tout simplement partir d'ici, tous les élèves de toutes les années et de tous les niveaux pour montrer au monde que si l'on ne nous écoute pas, nous partirons, et ils se rendront bien vite compte que sans jeunesse il n'y a pas d'avenir ?

Oui, Ezra était anarchiste sur les bords. Mais Ezra en avait marre de se terrer au fond de son lit par peur de l'avenir. Elle avait envie de se lever et de protester. Car il n'y a pas d'âge pour se révolter contre le système.

J'espère que ça ne vous dérange pas que je m'incruste surtout que ça fait trois ans que j'ai pas rp ici mais voilà

Noémie avait certainement raison. Il ne fallait pas sauter d’échelons, c’était certainement trop risqué. Mais même si Joy était d’accord sur le fait qu’il fallait se concentrer sur Poudlard, elle voulait faire plus. Agir au château, ça permettait d’assurer qu’à l’avenir les personnes seraient plus tolérantes. Mais actuellement, les restrictions partaient de l’extérieur. C’était le gouvernement d’aujourd'hui qui était injuste. Alors oui, assurer celui de demain était important, mais ne devaient-ils pas changer les choses maintenant ? La Serdaigle allait répondre, quand une autre fille se joignit au groupe pour proposer une idée.

Ne pas venir en cours pour montrer son mécontentement. Certainement que l’idée avait de bons côtés, mais la sorcière ne pût s’empêcher de grimacer intérieurement. Elle avait pris l’habitude de toujours faire de son mieux en classe, de se donner à fond, de chercher à apprendre un maximum de chaque interaction, et était une élève sérieuse. Si elle se comportait aussi studieusement, c’était en partie pour ne pas être perdue. Quand elle était arrivée, le décalage qu’elle avait eu avec les élèves ayant toujours vécu dans l’univers de la sorcellerie l’avait marqué. Ne pas comprendre une discussion normale quand les expressions et références utilisées étaient sorcières l’avait profondément touché dans ses débuts, et elle avait toujours travaillé dur pour que ça n’arrive plus, avait comblé les trous comme elle pouvait. Elle refusait qu’on puisse dire que son éducation moldue faisait d’elle une personne indigne d’être sorcière. Là, ce que proposait la Gryffondor, c’était de faire l’inverse de ce qu’elle avait toujours fait. C’était accepter de ne pas venir en cours, de prendre du retard sur des notions peut-être déjà connues de certains. La sorcière ne pouvait s’y résoudre. Il y avait certainement une part d’égoïsme dans son raisonnement, mais elle ne pouvait de toutes façons pas être objective sur ces questions là.

"Ne pas aller en cours ? Ne serait-ce pas aller dans le sens du Conseil ? Je suis certaine que s’ils avaient pu, ses extrémistes auraient adoré mettre à la porte les nés-moldus et ceux partageant leurs idéaux ! Que les nés-moldus n’aillent pas en cours, ça les arrangerait trop, ce serait faire de nous même ce qu’ils ont toujours voulu faire sans le pouvoir ! Une éducation uniquement pour les Sang-Pur et ceux en accord avec eux, ça ne ferait que les satisfaire ! Autant rentrer chez nous directement pour vivre comme les moldus qu’ils pensent que nous sommes. Hors de question de leur servir mon exclusion sur un plateau d’argent !"

Puis, la fillette se tourna vers Noémie pour répondre ce qu’elle n’avait pu dire :

"Oui, Poudlard doit être notre priorité. Mais notre génération, ça représente le futur gouvernement. Actuellement, c’est à Godric's que se situe le noyau dur, la cause principale de cette haine. Cette ville, on y a chassé des familles de moldus ! C’est le symbole du Conseil, sa fierté, et c’est là bas qu’on aura plus de poids. Bien entendu, il n’est pas question de s’y rendre pour faire du porte à porte ! Mais par exemple les élèves les plus âgés peuvent transplaner, poser une affiche et rentrer tout aussi vite. Où on peut envoyer des hiboux qui laisseraient tomber des flyers !"

Edwin sentait son sang battre dans ses veines. Il enregistra à peine les paroles du chef de cœur. Venait-il vraiment de lui dire de se mettre à sa place ? Il avait envie de se jeter à la gorge de l'autre. Comment pouvait-il lui dire de se calmer LUI alors qu'il venait afficher son air bourré devant eux ? Il n'avait aucune leçon à tirer d'un homme qui se bourrait la gueule avant de venir balancer son savoir à des élèves qui n'avaient rien demandé. Il était persuadé que personne ne voulait de l'adulte ici. Un poufsouffle essaya tout de même de calmer le jeu, mais Edwin tourna le regard en boudant. Non, il n'allait pas arrêter de manquer de respect à l'autre, car l'adulte lui aussi leur manquait de respect à eux tous.

Edwin ferma les yeux en essayant de calmer et la colère, et les sentiments qui influaient en lui. Il ne voulait pas paraître faible mais impossible de rester stoïque. Il avait envie de fondre en larmes et en même temps de hurler sa colère au monde. Il serra l'épaule d'Infini sur lequel il s'appuyait. Il était certain de serrer trop fort et que cela pourrait faire du mal au plus jeune, mais il n'arrivait pas à s'en empêcher. Quand Lily pointa sa baguette vers lui, il se sentit tout de suite mieux. Bien sûr, on ne pouvait pas dire qu'il allait bien, mais il se sentait un peu plus capable de supporter ses émotions. L'autre venait de lui offrir un précieux cadeau et il doutait qu'elle soit consciente d'à quel point son geste venait d'influer dans les événements.

S'il n'y avait pas eu Infini et Lily, sûrement qu'Edwin se serait jeté pieds et poings en avant sur le chef de cœur. L'autre l'avait beaucoup trop énervé en le prenant de haut et il avait relancé de nombreuses angoisses en se présentant dans un état d'ébriété bien avancé. Edwin soupire d'aise quand Infini lui pose un baiser sur le front. Et, bien que le fait qu'il pose ses mains sur ses oreilles ne l'empêche pas d'entendre ce que tout le monde se dit, il se sent moins à cran qu'avant. Il n'écouta qu'à moitié ce qu'il se disait autour de lui. En fait, il essayait un peu d'écouter, mais n'était pas capable de comprendre des mots. Il savait à peu près qui parlait, mais il était bien incapable de comprendre ce que chacun était en train de dire.

Finalement, il se dégagea d'Infini en douceur et, leur faisant un sourire tordu à lui et à Lily, commença à s'éloigner de la petite foule d'élèves. Il voulait juste retourner à son dortoir maintenant. Il était épuisé mentalement et voulait juste du calme.

Fin du RP, désolée pour mon manque de réponse et cette réponse assez hors du RP

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