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15 févr. 2024, 18:51
 Bolton  Souvenir de papier
J'avais fait de mon mieux pour changer de sujet, mais un problème en amenait un autre, et quand j'évoquai la conversation que j'avais eu avec sa fille, la femme lui lança un regard légèrement courroucé. Je m'en voulus un peu pour la jeune fille, mais il valait mieux ça qu'un énorme scandale sur une sorcière en plein milieu d'une librairie-papeterie moldu. En tout cas, la mère accepta de changer de sujet, et m'interrogea sur mon travail.

- Je ne travaille pas vraiment ici, répondis avec politesse, bien que j'avais expliqué ce point à sa fille quelques minutes plus tôt. J'avais tout de même beaucoup de patience, une qualité essentiel pour un ancien médicomage, surtout face à des patients très méfiants. J'aide de temps à autre mes parents qui tiennent la boutique. Je ne travaille pas dans ... le monde moldu.

Avais-je besoin de préciser que je n'avais pas de travail fixe, que j'enchaînais les petits boulots suite à un attentat qui avait détruit mon lieu de travail, mes collègues, et emporté avec lui une partie entière de ma vie ? Je ne pense pas, non. Surtout que je ne pense pas que la sosie de Judith m'appréciait beaucoup, alors ajouté que j'étais sans emploi fixe, alors que le seul fait que sa fille et moi ayons eu une petite conversation légère sur les vacances semblait la rendre furieuse aurait été un mauvais coup.
J'avais volontairement baissé la voix. Même si cela m'aurait étonné que quelqu'un nous écoute ou qu'une personne non-magique connaisse le mot "moldu". Bien sûr, je n'avais aucune certitude que les personnes devant moi soient sorcières. Disons que j'en était presque sûr à 99%. Dans le pire des cas, la femme m'aurait demandé de répéter ce que j'avais dit, croyant avoir mal entendu car j'avais baissé la voix, et j'aurais répondu naturellement le nom d'un métier se rapprochant de ce que j'avais dit, je n'étais pas du tout inquiet.

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18 févr. 2024, 13:26
 Bolton  Souvenir de papier
Et bim ! Comme elle s'en doutait, et le craignait, le sujet qu'elle voulait éviter - mais qu'elle avait relancé malgré elle - revenait sur le tapis. Ainsi, c'était ses parents qui tenaient la librairie mais lui, travaillait dans le monde sorcier.
Haussant subrepticement ses sourcils, Mary Nelson jaugea le jeune homme en face d'elles.
Si ses parents tiennent cette librairie, alors... ils sont "moldus" comme moi, comme mes parents. Et lui, il est comme Judith. Un sorcier né-moldu.
- Je vois, répond-t-elle platement, son rythme cardiaque s'intensifiant.
Le sentiment de fuite prenait de plus en plus de place dans son esprit. Mais comme dit précédemment, Mary, la mère de Constance, était une femme bien éduquée et savait qu'il était important de garder un tant soit peu les apparences. Après tout, ce jeune homme ne lui avait rien fait personnellement.
- Eh bien, c'est fort gentil de votre part de venir les aider de temps en temps, appuie-t-elle d'un signe de tête, articulant un mince sourire sur ses lèvres. Ce n'est pas forcément le cas de tout le monde...
Prenant une inspiration, elle se tourne vers sa fille, toujours le même sourire factice sur les lèvres.
- Constance, as-tu tout ce qu'il te fallait ? Oui, très bien, eh bien je pense qu'il est temps d'aller retrouver ton père. Il doit être rendu vers la caisse, fit-elle en cherchant désespérément la silhouette de son mari.
Puis, avec hochement de tête poli à l'intention du jeune homme, elle lui souhaita une bonne journée et saisit l'épaule de Constance dans un mouvement de côté. Allons-y, allons nous en.

***

La châtaine, de son côté, suivait toujours la discussion, comme en apnée. Lorsque le jeune libraire précisa qu'il ne travaillait pas dans le monde moldu, son coeur tambourine un peu plus fort contre sa poitrine. De joie, et d'excitation.
Mais la réaction de sa mère à cette information, tout à fait celle à laquelle elle s'attendait - polie, courtoise mais tout sauf curieuse, au contraire même - lui confirma qu'il fallait absolument qu'elle tente un truc. Une fois que sa mère aurait initié une retraite vers les caisses.
Le sourire qui se dessine sur les lèvres maternelles alors qu'elle se tourne vers elle ne la trompe pas et Constance ne peut s'empêcher de hausser les sourcils à la question qui n'attendait pas de réponse. Entrouvrant les lèvres, cherchant vainement quelque chose à rétorquer, elle lança un regard désolé à l'intention du jeune homme. Elle lui adressa un sourire d'excuse et chuchota un "bonne journée" à l'instar de sa mère et suivit celle-ci.

Plus leurs pas les distançaient du sorcier, et plus Constance se retenait de se retourner, son esprit tournant encore et encore son "plan bête à manger du foin". Son père était à présent à quelques mètres et leur adressait un regard intrigué vu l'air sur le visage de son épouse.
C'est maintenant ou jamais.

Arrêt. Constance se penche brusquement vers le sol en gromellant un "crotte !" caractéristique. Sa mère s'arrêta abruptement comme si elle avait appuyé brutalement sur la pédale de frein et la regarde avec inquisition.
- Qu'est-c'qu'il y a ?
- Rien, mon lacet s'est défait. Vas-y, j'vous rejoins.
- Mary, chérie, qu'est-ce qu'il y a ?
Son père, son sauveur-sans-qu'il-le-sache, était là. Et Constance comptait bien en profiter.
- Juste un lacet récalcitrant, fit-elle rapidement en défaisant machinalement ses lacets du pied droit. Allez-y, j'vous rejoint à la caisse.
- C'est bon, on peut t'attendre, répond calmement sa mère.
Gloups.
- Pa', alors, t'as trouvé un nouveau bouquin ?
- Oui, j'suis content. J'ai déniché un guide de la région avec pleins de recommandations : balades, restaurants, musées.
- Tu sais bien qu'on ne reste pas très longtemps par ici, hausse les épaules Mary.
- Ne m'as tu pas entendu Chérie ? "restaurants" ? Mmh ? Aller déguster les spécialités du coin, avec un verre de vin, mmmh ?
Rapide coup d'oeil vers sa mère qui prenait apparemment sur elle pour ne pas pousser son mari hors de la librairie. Un dragon présent entre les quatre murs de celle-ci n'aurait pas eu forcément un effet différent sur elle...
- Trop bien Pa' ! Et des mots croisés ?
A la négation de celui-ci, elle enchaina :
- Oh mais on aime trop les mots croisés ! (elle s'était arrêté volontairement dans ses boucles de sa chaussures droite) zut, j'me suis raté.

Soupir de sa mère et regard interrogateur de son père à l'intention de celle-ci.
- T'as raison Constance, viens Mary, allons dénicher un ou deux cahiers de mots-croisés ! Et pourquoi pas de sudokus, soyons fous ! fit-il en l'entraînant par le bras.
Sa mère résista l'espace d'un instant, soupçonneuse à l'intention de Constance qui s'acharnait maintenant sur sa deuxième chaussure.
- Oui allez-y, c'est pas bien grand par ici, j'vais pas vous perdre, fit-elle en agitant une main.
- Chérie, dis-moi, tu préfères un bistrot ou bien un type "gastronomique" ? Non parce que dans ce guide, il lui montre son exemplaire type-Routard, il y en a un ou deux avec des prix très abordables apparemment...
Soupir maternel - où elle peut jurer percevoir de l'exaspération- et enfin, Constance se retrouve seule.

Elle compte jusqu'à 5 et la châtaine se relève tel une ninja, un regard vrillé sur ses parents placés près du présentoir de cahiers de vacances et de divertissement. Elle recule, encore et encore jusqu'à se glisser dans un rayon au hasard. Le coeur battant, elle a l'impression de se retrouver dans un de ces films à suspense où le temps est compté. Comme un voleur dans un musée, s'apprêtant à voler un bijou ou autre. Sauf que là, elle part à la chasse aux infos.

Un minuteur dans sa tête, la châtaine pioche un livre au hasard dans l'une des étagères et sans regarder le titre, marche à grandes enjambées jusqu'au bout du rayon. Où se trouve, par chance, le jeune homme de la librairie.
La gorge serrée, silencieuse, elle tapote son épaule et lui montre le bouquin.
- On a deux minutes top chrono, le prévint-elle sans ambage.

@Jasper Ashdown - bientôt la fin :ninja: Constance aura-t-elle ses infos ? T-)

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18 févr. 2024, 18:26
 Bolton  Souvenir de papier
J'avais raison, elles connaissaient bien toutes les deux l'existence du monde sorcier. Etrangement, l'évocation de ce monde semblait donner envie à la femme en face de moi d'écourter la conversation. C'est d'ailleurs ce qu'elle ne tarda pas à faire, après avoir souligné mon attention vis à vis de mes parents. Elle ne semblait pas vouloir parler plus avec un sorcier qui connaissait Judith Moore. Pourtant, sa fille, elle, voulait rester, je le voyais dans son regard. J'aurais bien aimé faire quelque chose pour lui demander ce qu'elle voulait, mais dans l'état actuelle des choses, rien ne me semblait envisageable. Je saluai les deux femmes et les regardai un instant se diriger vers la caisse, là où elles rejoignirent un homme, sans aucun doute le père de famille.

Je poussai un petit soupire en détournant le regard pour me concentrer sur une nouvelle tâche. Cette rencontre avait été étrange et intrigante, mais il n'y avait rien que je pouvais faire pour assouvir ma curiosité ou élucider le mystère de la sosie de Judith. J'étais toujours dans mes pensées quand je sentis une pression sur mon épaule. Je me retournai, presque sûr de faire face à un ou une nouvelle cliente, mais ce fut la jeune fille de tout à l'heure qui était plantée devant moi. J'étais étonné, mais avant même que je puisse dire ou faire quoi que se soit, elle prit la parole et fut très claire. Deux minutes, pas une de plus. Un grand sourire s'étira sur mon visage. Elle avait du cran et de la ressource.

- Judith et moi nous sommes rencontrés à Poudlard, où nous avons noués une amitié. Ta mère lui ressemble comme une goutte d'eau. Elles sont sœurs ?

Je fis une légère pause, avant de reprendre.

- Dis-moi ce que tu veux savoir, et je te dirais ce que je sais.

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23 févr. 2024, 20:30
 Bolton  Souvenir de papier
Le grand sourire qui lui fit face lorsqu'elle indiqua rapidement qu'ils n'avaient que très peu de temps devant eux ne la troubla pas plus que cela. Elle était bien trop concentrée sur son but et... emplie d'autant d'inquiétude de se faire alpaguer par sa mère que de curiosité.

L'information qu'il donna était concise et confirmait ses soupçons. Ainsi il ne connaissait pas Judith juste de vue. Ils se connaissaient réellement et avait même employé le mot "amitié". C'est pas rien. Avec comme l'impression d'avoir en face d'elle un puits infini d'information et donc un tournant décisif dans son enquête balbutiante, Constance hocha la tête brièvement à la question du jeune homme, son regard attiré en arrière lorsqu'il mentionna sa mère.
- Oui, c'est ça. Et Judith ma tante tu coup.

Lorsqu'il l'invita à le questionner, Constance hocha du chef pour elle-même. Déjà, pleins de questions poppaient dans sa tête mais le temps pressait. Elle avait annoncé deux minutes. Mais ça pouvait être moins.
Checkant une énième fois derrière elle comme si elle avait un dragon à ses trousses, elle expira dans un souffle la question la plus prioritaire, à son sens :
- Vous avez de ses nouvelles ? J'veux dire, ça fait des années que ma mère, mes grands-parents... ils ont... (Constance secoue la tête, un air dépité passant fugacement sur ses traits) perdus sa trace. Judith... elle n'a plus donné de nouvelles depuis près de quinze ans.

La jeune fille plongea ses prunelles noisettes dans le regard de son aîné, espérant avec ferveur qu'il pourra lui donner ne serait-ce qu'une once d'information. Une pointe de culpabilité étreignait son coeur car là, elle était en train de révéler à un inconnu le secret de famille qu'elle gardait caché depuis qu'elle le connaissait.
Mais le temps lui était compté. Et elle avait besoin de savoir. Et il n'est pas n'importe qui pour le coup. S'ils avaient été amis, s'il se souvenait d'elle après autant d'années alors il y avait une chance.
Sinon, tant pis. Elle avait d'autres questions en stock. Si elle avait le temps...

@Jasper Ashdown :ninja:

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10 mars 2024, 18:37
 Bolton  Souvenir de papier
J'avais vu juste, Judith était la sœur de la femme - et donc la tante de la jeune fille. J'écoutai attentivement ce qu'elle désirait de moi, dans la limite du possible, et ne pus m'empêcher de laisser paraître mon étonnement quand j'appris qu'elle n'avait pas eu de nouvelle de Judith depuis quinze ans. C'est énorme ! Ils ont perdu sa trace ? Vraiment ? C'était assez étrange pour moi, pour qui la famille était une chose très importante. Je ne m'imaginai pas partir à la découverte du monde sans prévenir ou même envoyer des nouvelles régulièrement à ma famille. Mais chacun est différent, sans doute que pour certaines personnes, mon comportement aurait pu paraître très bizarre.

- Ca fait aussi plusieurs années que je n'ai plus de ses nouvelles. Le temps et la distance nous à séparé. Je sais qu'elle a été à la FSCM et qu'elle avait pour projet de partir en Europe de...l'Est ? Chacun à fini par faire sa vie de son côté.

Je lui avais dit tout ce que je savais, et c'est à ce moment que je me rendis compte que je ne savais absolument rien ou presque sur l'amie d'enfance que Judith avait été. Était-elle mariée ? Travaillait-elle dans le domaine qu'elle espérait ? Un petit pincement au cœur se fit ressentir, mais ce n'était que le poids des années qui reprenaient le dessus. Je savais parfaitement que peu de gens restaient en contact avec tous leurs anciens amis.

- Je suis désolé, ajoutai-je sincèrement, je ne sais rien d'autre.

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15 mars 2024, 23:51
 Bolton  Souvenir de papier
L'étonnement qui s'imprima sur les traits du jeune homme n'était pas feint et Constance réalisa alors qu'il n'était pas au courant de tout ça - sa disparition.
Puis il le lui confirma et Constance hocha du chef :
- Oui, après son diplôme, elle est partie en Roumanie. Dans une Réserve de... (bref regard alentours, réalisant soudainement qu'ils se trouvent dans une librairie moldue) vous savez. Bref, pendant un an, elles ont échangés des courriers avec ma mère et tout d'un coup, pouf plus rien. Plus aucune nouvelles depuis.

Tout en prononçant ces mots, Constance baissa les yeux, réalisant soudainement que l'homme qui lui faisait face n'avait pas eu de contacts avec sa tante depuis au moins autant d'années, comme il le lui avait expliqué. C'était un coup dur et elle tâcha de garder contenance. Elle pouvait toujours l'interroger sur comment elle était "avant".

Les mots d'excuses tombèrent alors et la châtaine relève prestement son visage pour darder ses prunelles noisettes dans celles de l'adulte.
- Non, non... ce... (soupir) ce n'est pas si grave et... 'fin, vous n'y êtes pour rien. Comme vous dites : les gens finissent par faire leur vie chacun de son côté.
Nouveau soupir, cette fois plus triste. Alors, est ce que c'est ça ? Elle a juste décidé de faire sa vie de son côté ? Mais c'est tellement triste, aberrant et... non ça colle pas. Il doit y avoir autre chose. On ne coupe pas les ponts avec les siens en arrêtant d'envoyer des nouvelles du jour au lendemain.

Se mordillant la lèvre de nervosité, Constance commence à se sentir de plus en plus nerveuse.
- Elle était comment avant ?

Sa mère n'allait sûrement pas tarder à rappliquer alors, elle pourra se dire, après, qu'elle aura au moins sorti sa "dernière" carte.

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03 avr. 2024, 18:56
 Bolton  Souvenir de papier
C'était assez étrange de la part de Judith, de couper les ponts ainsi, sans aucun signe avant-coureur. L'idée que quelque chose de grave puisse s'être passé s'immisça dans ma tête, mais je préférai garder cette hypothèse pour moi. J'aurais plus terrorisé et inquiété la jeune fille en face d'autre moi qu'autre chose, ça ne servait à rien.

Elle sembla déçue que je ne puisse pas lui en apprendre d'avantage, et je le fus également. J'aurais beaucoup aimé l'aider, sincèrement. Sa quête était justifiée, moi aussi, à sa place, j'aimerais comprendre. La nervosité commençait à s'emparer de la jeune fille, sa mère pouvait apparaitre à tout moment et mettre à fin à notre échange. Une question s'échappa de ses lèvres, et je fis au plus vite pour rassembler tous mes souvenirs de mon ancienne amie afin de pouvoir lui en dire le plus possible en peu de temps.

- Elle était assez froide de prime abord, mais quand on apprenait à la connaitre, elle très douce. C'était une très bonne élève qui travaillait beaucoup, d'où sa place à Serdaigle, et elle n'a jamais eu honte de son statut de sang, dis-je avec une touche de fierté en repensant à cela. Pour moi, personne ne devrait avoir honte de cela, c'était même une force. La magie nous avait choisi, alors que les sang-pur n'avaient fait que la récupérer par "obligation". Elle passait d'ailleurs beaucoup de temps à la bibliothèque pour travailler. Il ne me semble pas qu'elle était trop du genre à braver le règlement, peut-être une ou deux fois, mais pas plus. Elle trainait aussi beaucoup près de la réserve de soin aux créatures magiques et était passionnée par les créatures magiques.

Mon regard chercha une lueur dans les yeux de la jeune fille, un petit quelque chose qui pourrait me dire que j'avais réussi ce pourquoi elle m'avait abordé. Je me serais senti très mal si je n'avais pas pu répondre à ses attentes.

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16 avr. 2024, 11:25
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- Elle était assez froide de prime abord, mais quand on apprenait à la connaitre, elle très douce.
Froide ? Douce ?
Le visage de la photo se matérialisa encore une fois à la surface de son esprit. Des traits juvéniles si semblables alors à ceux de sa mère. Les deux adjectifs employés pour la décrire donnaient - en quelque sorte - davantage de texture au personnage qu'elle imaginait dans son esprit : quelqu'un de timide ? pas très avenante de prime abord mais une fois qu'on la connaissait bien pouvait démontrer une certaine douceur comme sa mère ?
De suite, Constance pensait à la douceur de celle-ci, quand elle était malade, triste ou qu'elle se montrait maladroite.

Mais les informations au sujet de Judith ne s'arrêtaient pas là : le pseudo-libraire dressait le portrait d'une élève studieuse, fière et passionnée. D'ailleurs la mention du fait qu'elle n'avait aucune honte quant à son statut de née-moldue attira derechef une pointe de fierté chez la poufsouffle qui ressentait la même chose. En même temps, si on occultait la disparition inquiétante de sa tante, celle-ci avait tout de même prouvé par son travail et sa détermination qu'on n'avait pas besoin de venir d'une famille sorcière pour réussir dans le monde magique. Ce n'était quand même pas tout le monde qui finissait diplômée dragonologiste !

Finalement, l'adulte se tut et Constance perçut son regard insistant. Comme si... comme s'il vérifiait qu'il avait bien répondu à sa question. Regroupant mentalement les infos reçues - froide mais douce, studieuse, fière de ses origines, passionnée, plutôt respectueuse du règlement - elle se rendit compte qu'une partie était déjà connue. Mais cela n'importait pas : elle était contente que certaines infos soient confirmées par quelqu'un externe de son cercle familial. Et mine de rien, il y avait cette première info - froide mais douce - qui donnait davantage de réalité quant à sa visualisation de Judith.

Elle entrouvre les lèvres pour le remercier et lui poser une nouvelle question - vous vous souvenez d'autres personnes avec qui elle était amie ? -lorsqu'une voix la glaça sur place.

- Constance.
Ecarquillant un peu les yeux à l'intention de l'ancien ami de Judith, la jeune fille pivota lentement pour faire face au visage maternel. Un visage très mécontant.
Gloups.

Le regard de Mary Nelson était dardé fixement sur le visage de sa fille. Bien que d'apparence calme, elle était fâchée que Constance ait désobéit et soit retournée voir cet homme provenant du passé de sa soeur disparue. Pourquoi faut-il qu'elle n'en fasse qu'à sa tête ?

Lentement, elle reporta son regard vers l'homme et lui adressa un signe de tête poli.
- Viens. Laisse donc tranquille Monsieur. Ton père nous attend, articule-t-elle en adressant un regard courroucé à l'intention de sa fille. Bonne journée, fit-elle avec politesse à l'intention du fils des libraires, tendant une main impérieuse vers sa fille.

La première année déglutit, lançant un regard désemparé à l'intention de l'ami de Judith, entrouvrant les lèvres sur un mot d'excuse silencieux.
Si elle ne voulait pas aggraver son cas, valait mieux obéir. Déjà qu'elle n'échapperait sûrement pas à un aparté courroucé maternel, elle préférait que ça se limite à cela.

- Merci, lâche-t-elle dans un souffle à son attention avant d'avancer vers la figure maternelle qui l'attendait dans une attitude polaire.

Ni une ni deux, Mrs Nelson et sa fille prirent congé pour rejoindre Mr Nelson - qui les attendait à l'entrée, ne se doutant absolument de rien. C'était une journée fort agréable, n'est-ce pas ? Et si on allait faire un tour de ce côté-ci ?

Fin du RP pour moi @Jasper Ashdown :happy: merci beaucoup !

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26 avr. 2024, 18:58
 Bolton  Souvenir de papier
Les lèvres de Constance s'ouvrirent pour se refermer aussitôt, quand sa mère arriva à notre niveau. Inutile de vous dire qu'elle n'était pas très contente. Je me sentais peiné que la jeune fille se fasse grondée, car au final, elle ne faisait rien de mal, ce qu'elle cherchait était légitime et je ne comprenais pas à quoi cela servait de lui cacher qui était sa tante. La mère avait-elle honte d'avoir une sorcière pour sœur ? Après m'avoir salué, elle prit la main de Constance et l'entraîna loin de moi. Je lui rendis l'appareil et adressais un petit sourire doux à l'attention de la jeune fille. Un "merci" franchit ses lèvres, et je hochai la tête pour lui signifier que ce n'était rien.

Je regardai la petite famille sortir de la boutique, les pensées tournées vers Constance. Cet enfant avait le droit d'en savoir plus sur Judith. C'était peut-être la seule figure sorcière de sa famille, et aurait pu l'aider lors de ses premières années dans le monde sorcier. Merlin sait à quel point cela peut-être utile pour un sorcier né de moldu, qui débarque dans un monde dont il a entendu parlé seulement il y a quelques semaines.

Je m'étonnais également que Judith n'ait rien fait pour contacter Constance. Peut-être n'était-elle pas au courant de sa condition de sorcière ? Je secouai la tête pour chasser toutes ces pensées et me reconcentrer sur mes tâches. Après tout, tout cela ne me concernait absolument pas.

Fin du rp pour moi aussi, merci pour cet échange ! <3

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