Eileen écouta avec bonheur la conversation prendre vie. Il fallait avouer que la nourriture, c'était la vie pour les Poufsouffle et que Narcisse s'enflammait rapidement. Remarque, qui n'aimait pas parler de ce qui rejoint son estomac ? Elle se le demandait.

A la remarque de Narcisse, elle rit :
- "Tu crois ? Faut quand même laisser le temps à l'estomac de digérer ! Et puis, comme nous, il doit avoir des moments de pause le pauvre !"

Elle visualisait très bien l'organe de son camarade comme une machine fonctionnant non-stop. Elle imaginait des petits muscles et sucs gastriques constamment au travail. Pauvre estomac !

Lorsque les divers menus furent mis sur le tapis, Eileen fut admirative de tout ce que les garçons pouvaient avaler :
- "C'est trop bon les saucisses... je suis moins haricots verts, œufs et pâtisseries au petit déjeuner mais pas de problème pour les autres repas ! En général, je prends un thé, un fruit et parfois une tartine..."
Elle avait globalement du mal à avaler quelque chose. L'avantage du thé et des fruits, c'était que ca coulait tout seul. La tartine, c'était quand elle avait faim ou une grosse journée qui l'attendait... comme une journée d'examen par exemple ! Elle la faisait généralement passer avec un deuxième thé.

Lorsque le jaune et le rouge expliquèrent qu'ils avaient des origines de chez elle, elle s'étonna car elle n'avait pas reconnu l'accent. En même temps, il fallait avouer qu'elle était très mauvaise pour reconnaitre n'importe quel accent. C'est pour cette raison qu'elle avait eu beaucoup de mal à apprendre le français quelques années auparavant.

Remarque, avoir des origines, ne voulait pas dire qu'on vivait à l'endroit en question. Peut-être que ses camarades promotions ne vivaient pas en Irlande !

Par contre, quelqu'un avait définitivement l'oreille parmi eux. Le Gryffondor surprit agréablement la jeune fille :
- "Et oui Lyam ! De Galway pour être exacte ! Dis donc, tu as drôlement l'oreille. Vous habitez en Irlande ?"

La chauvine refit rapidement surface. Elle adorait son île et en faisait facilement un sujet de conversation.

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@Fiona McGaw-Boyer, @Narcisse Brando, @Lyam Coyle

Ils sont drôlement gentils eux, dit donc ! Eileen je le savais, Narcisse je l'avais déjà croisé une fois ou deux et il était rigolo mais je suis contente d'apprendre à connaitre ce troisième garçon, Lyam. Il est roux lui aussi, et gentil. C'est amusant qu'un simple moment comme celui ci réunit quelques personnes qui ne se connaissent qu'à peine, pour certains seulement en fait mais bon.

Je pris un bonbon dans la main de Lyam en souriant. "C'est gentil de ta part, merci beaucoup ! À quel point j'aurais mal au ventre moi si j'en avais quelques uns dans ma poches, des bonbons ! Je suis un peu beaucoup gourmande parfois." Fis je en soupirant, puis en re souriant. Parfois j'ai faim et parfois les gens croient que je ne mange pas du tout mais ça varie souvent avec c'est quoi que je mange.

Eileen posa alors une question sur nos origines. J'écouta tours par tours les réponses et je crois que chacuns était Irlandais comme moi. Mais moi, j'ai beaucoup plus d'origines en fait. Ça va être long d'énumérer, ouf ! "Ah ouais ça c'est top les origines ! Moi on dirait pas mais je suis Irlandaise principalement mais aussi Grecque, Canadienne et Italienne, ça fait beaucoup et peut être même plus en vrai. C'est tout simplement passionant." C'est avec nos origines qu'on découvre toujours plus.

Contrairement à Lyam, Narcisse ne connaissait que les gâteaux de son père. Quand il y pensait, il se rendait compte qu'il n'avait jamais jamais vu ses grands-parents, que ce soit du côté paternel ou maternel. Mais également, il s'agissait d'une question qui pour lui n'avait pas d'importance. Si ses parents ne les voyaient pas, bah, c'était comme ça, en fait il ne savait même pas s'ils existaient réellement, et ça, ça le faisait rigoler quelque peu. Française ? Purée, ça c'était stylée ! Enfin, même si ça voulait rien dire, pourquoi il trouvait ça stylée ?

Dans un hochement de tête, il écouta attentivement ses camarades, réagissant à peine lorsqu'il appris ses similarités d'origines Irlandaises, c'était dire à quel point il s'en cognait des origines. Il ne comprenait pas cet intérêt, en fait, mais bon, c'était toujours sympa de discuter avec ses camarades !

Puis, il devint littéralement bouche bée en écoutant les origines de Fiona, et sa confusion éclata totalement.

"Mais... t'as... attends, comment c'est possible ? T'as plusieurs parents ??? Comment on peut avoir plus d'deux origines ?"

L'idée des origines qui allaient au-delà des parents lui apparaissaient comme totalement abstraite, pour ne pas dire absurde. Il se gratta la tête avant de se mettre à enrouler une de ses mèches autour de son index.

"Mh... j'comprends pas... sérieux ça m'dépasse ces histoires j'crois... Déjà, comment on sait c'genre de chose ? Enfin, j'sais pas, j'avais même pas pensé à d'mander... Euh, comment vous savez vous ? C'est genre... écrit quelque part ?"

Ses trois camarades semblaient particulièrement friands de bonbons. Elle qui n'aimait pas tellement cela, trouvant les friandises trop sucrées, elle les leur laissait volontiers. Pourtant, la plupart des élèves de Poudlard avec qui elle discutait adoraient ces petites doses de sucre. Elle savait bien que chacun avait ses préférences, les siennes n'allaient définitivement pas aux sucreries !

Par contre, donnez lui un chocolat et il n'en restera pas grand chose en très peu de temps ! Ce qu'elle aimait par dessus tout, c'était les chocogrenouilles. Un chocolat en forme de batracien qu'il fallait attraper avant qu'il ne se sauve, ca relevait d'un certain défi. Et ce n'était clairement pas pour les cartes qu'elle les mangeait puisqu'elle les récupérait pour quelqu'un d'autre. D'ailleurs, elle imaginait un tableau dans lequel toutes les cartes d'une collection était affichée... Ca devait en faire beaucoup ! De quelle taille serait le tableau ?

Lorsque Fiona énuméra ses origines, Eileen fut impressionnée de voir tant de régions du monde réunies en une seule petite fille ! Il fallait dire qu'au fur et à mesure des générations et des voyages, et notamment avec les moyens de transport sorciers, cela devait beaucoup aider les rencontres entre nationalités et le mélange des cultures !

Narcisse fut étonné par la réponse de leur benjamine. Eileen sourit et fidèle à elle-même, incapable de laisser quelqu'un sans réponse lorsqu'elle pouvait l'aider, elle lui répondit :
- "Ca se fait sur plusieurs générations, Narc' ! Imagine un homme grec et une femme italienne qui font un bébé. Cet enfant devenu grand est un homme qui rencontre à son tour une femme qui a un père anglais et une mère canadienne. Ca doit être, peut-être plus étalé dans le temps, ce qui est arrivé à Fiona. Je me trompe ? " demanda-t-elle confirmation à l'autre Serdaigle du groupe.

L'explication ainsi était bien compliquée. Et elle ne connaissait pas encore de sortilège qui à l'aide de sa baguette pourrait l'aider à éclaircir les choses. Elle avait vu le sortilège Flambios dans son manuel de sortilèges mais sa promotion n'avait pas encore commencé à l'apprendre. C'était bien dommage !

A défaut de magie, elle fouilla dans ses poches à la recherche de quelque chose pour écrire. Heureusement, elle avait toujours un parchemin et de quoi noter sous la main ! Elle dessina deux grands-parents avec leur nationalité et les branches associées vers deux parents et un enfant qu'elle montra au Poufsouffle.

Par contre, il avait totalement raison sur un point : où les origines étaient-elles écrites ? Elle s'en savait rien.
- "Aucune idée... Je sais que je suis irlandaise parce que mon père et ses parents le sont... et je suis anglaise par ma mère... C'est vrai qu'à part poser leur poser la question, je ne sais pas comment j'aurai pu le savoir ! "

Ca se trouvait, elle avait des origines bien plus variées que cela, mais elle s'était arrêtée au niveau de ses grands-parents pour connaitre son arbre généralogique. Il faudrait qu'elle se pose plus de questions sur ses ancêtres à l'avenir... D'autant qu'avec la découverte de sa cousinade en lien avec la magie, il y avait de quoi se demander ce qu'il se cachait de ce côté-là.

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