John écouta Marilya lui dire qu'elle n'aimait pas le Quidditch et trouvait ça nul mais qu'elle aimait bien la compétition.
John n'était pas tout à fait d'accord avec elle, il lui répondit : "Je suis d'accord que c'est marrant de courir mais pas la compétition. Le but dans la vie c'est pas de battre les autres, c'est pas d'être supérieur aux autres, si ? C'est plutôt de les aider les autres. Je trouve ça un peu immoral."
En effet, John n'avait jamais aimer la compétition. Il trouvait ça complètement débile de vouloir prouver sa supériorité aux autres gens. Il préférais aider les gens. Quand il était petit, il aimait bien aider ses amis ou sa petite sœur quand ils n'arrivaient pas à faire quelque chose. Il prenait plaisir à aider. Il était toujours prêt à rendre service quand quelqu'un lui demandait.
John reprit la parole et demanda à Marilya : "Qu'est ça que t'apportes la compétition ?" d'un ton très calme. Il avait juste envie de savoir, de connaître ses motivations. Il ne voulait pas lui imposer ce qu'il pensait, juste comprendre.
Il se tourna vers elle en souriant pour attendre sa réponse. Il se sentait vraiment bien dehors, le petit vent frais qui lui soufflait sur le visage. Il soupira un petit coup en repensant à son enfance quand il ne savait pas encore qu'il allait aller à Poudlard.

Marilya regarda John avec une expression de réflexion intense. Elle comprenait là où il voulait en venir, mais il se trompait. L'envie de rabaisser quelqu'un n'avait rien à voir avec la compétition. Pas celle qu'elle imaginait en tout cas. Elle prit une grande inspiration avant de répondre, cherchant ses mots avec soin.

"Tu sais, John," commença-t-elle d'une voix douce, "Quand je parle de compétition, je ne pense pas à me sentir supérieure. C'est... c'est comme un jeu, un moyen de s'amuser avec les autres."

Elle marqua une pause, regardant les feuilles qui tourbillonnaient doucement avec le vent. "Et c'est excitant de se fixer des défis ! On peut affronter des gens plus forts que nous et c'est un bon moyen de progresser. Comme quand je joue aux échec avec papa. Je perds tout le temps, mais c'est pas grave."

Marilya se sentait un peu frustrée de ne pas trouver les mots justes pour exprimer ce que la compétition signifiait pour elle. Elle savait que pour John, qui aimait aider les autres, c'était difficile à comprendre.

"Et puis, quand le jeu est fini," ajouta-t-elle, "On peut tous rire et parler ensemble, même si on était adversaires. C’est comme un lien qui se crée, quelque chose de spécial. Ce n’est pas juste gagner ou perdre, c’est... c’est être ensemble."

Elle sourit timidement à John, espérant qu'il comprendrait un peu mieux son point de vue.