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21 déc. 2023, 22:40
L'amour qui consume  PV 
Le mercredi 11 novembre 2048,
Dans le hall d'entrée,
Après le dîner



Je crois que je n'ai jamais autant transpiré de toute ma vie. Mon estomac est noué, alors que je tente d'avaler la dernière bouchée de mon assiette. Le simple fait d'approcher cette fourchette de ma bouche me donne envie de vomir, des nausées me secouent le ventre jusque dans la gorge. Impuissante, je repose rageusement ma fourchette, faisant sursauter le garçon assis à côté de moi. Mon cousin, assis en face de moi, me jette un regard inquiet auquel je réponds instinctivement par un regard noir. Il le sait, ça fait plusieurs jours qu'il ne vaut mieux pas m'adresser la parole. Alors il n'essaie tout simplement plus.

Et tout ça, c'est à cause de quoi ? Pensé-je en me tordant le cou pour jeter un œil à toute la grande salle à la recherche de ce qui me retourne le ventre.

Les yeux cernés probablement jusqu'aux genoux parce que je ne dors pas beaucoup ces derniers jours, je maudis le jour où je l'ai rencontré. Mes pensées n'arrêtent pas de s'emballer et j'ai eu beau retourner le problème dans tous les sens, cette sensation ne me quitte pas. Dès que je sors de ma salle commune, je jette des coups d'œil tout autour de moi en espérant voir son visage, pour autant à chaque fois que j'ai aperçu sa tignasse à l'angle d'un couloir j'ai fait demi-tour immédiatement et dès que mes pensées vont vers lui mon ventre se serre.

Je pleure la nuit, je me réveille avec les yeux gonflés et je suis incapable de me concentrer sur mes devoirs.

Naïvement, j'ai cru que ça passerait tout seul.

Mais je suis toujours aussi écœurée en mangeant, j'ai toujours le ventre retourné, je suis constamment épuisée et j'ai la tête en vrac. Je me lève, sans faire attention au garçon à côté de moi qui ramasse un coup de coude, et j'entreprends de me traîner hors de la grande salle. Mes cheveux sont en pagaille, mes yeux sont noirs et même ma robe n'est pas bien repassée. De quoi j'ai l'air ? Je m'en fou, je veux juste me reposer. Mais je n'arrête pas de penser à lui.

C'est en passant la porte de la grande salle que j'entends. C'est son rire qui résonne bientôt dans le hall.

Je me fige, le souffle coupé, et d'un coup, ça disjoncte dans mon cerveau.

Deux pas me séparent de lui et je peux l'attraper par le bras pour le retourner vers moi. Alors que ses amis continuent leur chemin, Chems Daley se tourne vers moi. Et maintenant, mon cerveau m'abandonne. Je fais face à un garçon bien plus grand que dans mon souvenir et un visage toujours aussi accueillant. Après des mois sans lui avoir dit autre chose que salut, me voilà plantée devant lui avec tout un tas de choses sur le cœur qu'il faut absolument que je lui dise pour calmer mes insomnies, mes crampes d'estomac et mes pensées intrusives.

« Je crois que je suis amoureuse de toi. »

@Chems Daley

Animagus renard polaire
6ème année

16 janv. 2024, 16:12
L'amour qui consume  PV 
En cette soirée, Chems n’avait aucune raison de penser qu’il sortirait de l’engrenage de sa routine d’élève de dernière année. Cette routine qui consistait soit à cocher une case de la to-do list quand cela était possible, à courir sur le haricot des habitués de la salle d’étude de temps en temps, et surtout à trouver un endroit suffisamment confortable pour faire le phoque le plus souvent.

Pourtant, cette soirée, il allait bien en sortir de cette routine.

Fut un temps, être ainsi interpellé à l’improviste par Adaline Macbeth n’avait rien de surprenant. Aujourd’hui, Chems parvint à peine à cacher l’air stupide qui aurait morphé son visage s’il n’avait pas pensé à se contrôler. Il s’appliqua plutôt à lui renvoyer un sourire fallacieusement plaisant qui apparaissait souvent quand leurs regards se croisaient par hasard dans un couloir.
Pourtant, cette fois, la brune ne lui renvoie pas cette attention cordiale comme d’habitude, et s’il aurait pu se permettre un jugement plus poussé, l’absence de sourire n’était pas l’unique élément déconcertant qu’il notait chez la gryffondor. Face aux signes de fatigue manifeste, et après des mois sans véritablement se parler, le premier doute qui lui sauta à l’esprit était qu’il était à l’origine d’un tort qu’elle aurait subi par sa faute.

Devant le véritable aveu, prononcé sans la gracieuseté d’un bonsoir pour le précéder, son visage se relaxa de tout émoi. Aucun battement de cils, aussi prolongé soit-il, n’aida à éclaircir le trouble qui venait d’être remué. Il aurait pu se convaincre de ne pas l’avoir bien entendu avec le bruit du hall. Mais le bruit du hall n’était qu’un écho atténué de celui de la Grande Salle, loin d’être assez assourdissant pour servir d’excuse et se voiler la face.

Sans s’empourprer, il répéta « Tu crois… » comme un disque rayé, monotone, à la traîne à côté de la spontanéité d’Adaline. Un instant qu’il réalisa à peine, ses yeux absents s’esquivèrent vers les flammes dansantes d’un des braseros du hall pour aller chercher quelque chose. Ou rien ? Quoi ? Les mots s’étaient déjà éparpillés dans l’air. Son regard hagard ne les retrouvèrent pas, même en s’égarant momentanément dans les lieux.

Dans leur langueur, ils retombèrent finalement sur le visage pâle de la gryffondor.

« Pardon ? »

In my defense, I was left unsupervised
7ème année RP - Game On

16 janv. 2024, 19:24
L'amour qui consume  PV 
Durant le laps de temps qu'il faut à Chems Daley pour formuler une réponse, mon estomac se retourne littéralement. La douleur se fait poignante, bien plus qu'après avoir avalé une bouchée que je répugnais, bien plus que lorsque je croise son regard dans un couloir, bien plus que depuis que mon esprit se torture avec l'image de ce garçon qui me fait face. La douleur me transperce le ventre et je dois serrer les poings pour ne pas la laisser déformer mon visage ou me tordre en deux.

Qu'est-ce que je viens de faire ? Est la pensée la plus douloureuse.

Parce que les mots sont sortis de ma bouche, parce qu'il les a forcément entendu et parce que je ne peux plus rien faire pour les reprendre. Il n'y aucun univers dans lequel je puisse faire passer ça pour une blague, pas avec la tête que j'ai, pas avec le peu d'humour dont je fais preuve au quotidien, pas après tant de temps sans avoir discuté avec lui.

Mais lorsqu'il me demande de répéter, tout se bouscule dans ma tête. Et si c'était le moment de sourire et secouer la tête, en lançant nonchalamment un non rien et tourner les talons pour aller me cacher le plus vite possible ?

Pourtant, j'ai beau visualiser cette solution, je sais qu'elle n'est pas la bonne. A l'instant même où je tournerai les talons, la douleur se fera plus forte encore, et elle ne me quittera probablement plus jamais. Parce que je ne saurai pas. Je ne saurai pas si lui aussi, est amoureux de moi.

Ses yeux sont dans les miens mais je n'arrive pas à les déchiffrer. Ils sont là mais pourtant fuyants, ils me regardent mais je ne sais pas s'ils me voient, je m'agrippe mais ils ne s'accrochent pas. Si j'avais pris le temps de réfléchir avant d'attraper le bras de Chems et lui faire une révélation comme celle-là, j'aurais probablement envisagé cette option. Et c'est probablement en imaginant ces yeux-là que j'aurais abandonné mon idée. Mais voilà, je n'ai pas réfléchis, et maintenant je suis plantée devant lui avec tout un tas de mots sur le cœur et une douleur lancinante dans le ventre.

« Je suis amoureuse de toi. »

Articulé-je, en passant par-dessus la douleur qui me tord les boyaux, avec un visage aussi fermé que faire se peut. La douleur que ses mots m'arrache se lit probablement dans mes yeux brillants de fatigue.

Animagus renard polaire
6ème année

19 janv. 2024, 12:15
L'amour qui consume  PV 
Chems sortit doucement de l’état abrutissant dans lequel l’avait placé sa stupeur avec la digestion de l’information. Respirant une inspiration frémissante par le nez, il se garda à grand-peine d’entamer un interrogatoire aliénant et cruel commençant par Quand et constitué de tonnes de Pourquoi. Il avait une question en revanche qu’il n’aurait pas pu réfréner.

« Comment je pourrais te croire ? Ça fait des mois qu’on ne se parle plus. »

L’admettre ainsi de vive voix comprima sévèrement ses cordes vocales. C'était peut-être aussi injuste de sa part d’adresser le sujet maintenant que cela avait été inconscient de la part d’Adaline de l'enjambée pour une déclaration d’amour.

Les couleurs qui maquillaient son visage étaient froides. Maladives. Chems les contempla avec mélancolie, ne pouvant que les comparer aux nuances qui avaient éclairées ce même visage par le passé, aussi éclatantes que la personnalité qu’elles reflétaient. Si ce contraste donnait une quelconque indication sur ce sentiment que la brune disait avoir à son égard, que pouvait-il penser si ce n’est qu’il était devenu une ruine pour elle.

« Ce n’est pas moi, » poursuivit-il après s'être raclé la gorge pour ne pas sentir sa traîtresse de voix s'éteindre avant qu’elle puisse au moins l’entendre chuchoter le secret de Polichinelle.

« Si tu t’es amouraché de quoi que ce soit qui me concerne, c’est d’un souvenir. »

Celui d’une relation qu’ils avaient laissée dans une stase des mois en arrière.

In my defense, I was left unsupervised
7ème année RP - Game On

19 janv. 2024, 16:31
L'amour qui consume  PV 
Mes yeux se gonflent de larmes. J'aimerais mieux me trouver devant une foule de personnes et lire une feuille pleine d'insultes plutôt que de continuer à affronter le regard que Chems Daley pose sur moi. Soudainement, ce n'est plus mon ventre qui me fait mal, c'est mon coeur serré qui occupe désormais toutes mes pensées. Ma poitrine se comprime et je reconnais une émotion que je n'aime pas du tout, qui me prend surtout le soir et qui peut m'occuper toute une nuit, c'est la tristesse.

Mes yeux larmoyants m'agacent autant qu'ils doivent agacer le garçon qui se tient en face de moi, les mâchoires serrées et le regard dur. Ce n'est plus un doute lorsqu'il me balance des remarques cinglantes. Je comprendrais plus tard que ces remarques n'avaient rien de cinglantes et tout de vrai, mais je ne suis pas prête à l'admettre. Alors j'avale ma salive, qui fait mine de ne pas vouloir passer à travers ma gorge nouée, et je réprime les larmes qui brûlent mes yeux.

« J'ai jamais arrêté de penser à toi ! »

Les mots sortent étranglés, alors que les larmes à peine ravalées menacent d'être régurgitées.

Je n'arrive même plus à penser, et pourtant ce n'est pas le temps qui me manque, entre les répliques qu'il me lance et celle que je lui balance désespérément comme pour le convaincre que je ne suis pas une menteuse. Et si j'en étais une ? Et si toutes ses pensées parasites n'étaient qu'une lubie que j'aurais du laisser s'évanouir en silence ? Non, me convains-je, je n'ai jamais arrêté de penser à lui.

C'est en me raccrochant à cette idée que je lui tient tête, alors qu'il est clairement en train de me mettre un râteau.

« Mes souvenirs de toi, ça reste toi. »

Ajouté-je, d'un ton presque accusateur, que je regrette immédiatement.

Jusqu'à ce moment, jamais je n'avais accusé Chems Daley d'être à l'origine de mes maux, de cette fatigue qui déforme mon visage, de cette douleur qui me déchire le coeur et de ses images que mon cerveau fabrique en rêves. Jamais je ne l'ai accusé avant qu'il me reproche de l'accuser. Parce qu'à travers ses mots, c'est ce que je comprends.

Plus tard seulement, je réaliserai que ma prochaine phrase marquera la fin de notre relation telle qu'elle a été.

« Alors... tu ne ressens pas la même chose pour moi. »

Animagus renard polaire
6ème année

10 févr. 2024, 01:23
L'amour qui consume  PV 
À mesure que l’échange évoluait, un tic musculaire s’installa dans une des jambes du poufsouffle, trahissant son agitation face à l’expression de ce désaccord, laquelle ne mit pas longtemps à se manifester autrement.

« Tu veux savoir à quoi je pensais moi pendant ce temps ? Je pensais que tu ne voulais plus qu’on traîne ensemble. Si je ne t’ai jamais vraiment demandé si c’était le cas, c’est précisément parce que je craignais que ce soit vrai. »

Le confort de l’ignorance n’en était pas un très honorable, mais suffisant pour le lâche qui ne voulait pas admettre avoir surveillé un couvert vide plusieurs soirs sans initier quoi que ce soit pour disculper ses soupçons moroses. Comme on ne peut se leurrer que jusqu'à un certain point ; « J’ai fini par y croire, » avoua-t-il l'effondrement de ses illusions. Tant y croire que, parfois, lorsqu’un événement quelconque le faisait ressasser sur leur proximité passée, l’affection que Chems portait à Adaline se comportait comme un hématome près du cœur. Sa présence alors, bien que douloureuse, était là pour lui rappeler que ce qu’il ressentait pour cette petite gryffondor qu’il avait accidentellement offensé un jour dans la salle de bal ne pourrait jamais être quoi que ce soit proche de l’indifférence.

Avec cette sensation en mémoire, il chercha comment répondre à la déduction de la brune qui, par sa nature, ne demandait rien. Pourtant, Adaline restait là.

« Pas tout à fait. »

In my defense, I was left unsupervised
7ème année RP - Game On

11 févr. 2024, 11:37
L'amour qui consume  PV 
Je me prépare à recevoir le râteau que Chems va immanquablement me jeter à la figure. Je me répète de ne pas pleurer lorsqu'il me dira bien sûr que non. Je plisse les yeux pour contenir les larmes qui risquent de réapparaître à tout instant. J'essaie de me couvrir d'une armure pour sauver ce qu'il reste de ma dignité et éviter de me mettre à chialer au milieu du hall à l'heure du souper. Et si Aliosus Nerrah passait par là ? Et si Cinead Reid passait par là ?

Mais lorsqu'il me répond, de longues phrases, pleines de mots que je n'avais pas anticipé, je suis décontenancée. C'est à ce moment là que la première larme roule le long de ma joue pour venir s'écraser dans les plis de ma robe de sorcier.

Ma bouche s'entrouvre, comme si je m'apprêtais à lui répondre quelque chose aussi vite. Mais je le laisse terminer, je le laisse aller au bout, je le laisse me dire de dégager avec mon amour dont il ne veut pas et qu'il n'a jamais ressenti.

En moi se mettent à bouillonner tout un tas de sentiments parfois très ambivalents. D'abord j'ai hâte qu'il me mette se râteau, puis je suis en colère qu'il ait pu croire que je ne voulais plus traîner avec lui, je suis déçue qu'il ne me l'ait jamais demandé, je suis triste d'avoir passé tant de temps à travailler en négligeant un ami, j'ai le cœur qui rebondit en espérant que son pas tout à fait signifie qu'il m'a déjà aimé comme si cela signifiait qu'il restait un espoir. Un espoir que ce ne soit pas un râteau.

Alors quand j'ouvre à nouveau la bouche, je ne sais pas si je vais lui faire des reproches ou m'excuser. Je déglutis.

« J'ai arrêté de m'asseoir à côté de toi pour manger ou de t'attraper dans les couloirs parce que je pensais que je t'apportais rien. Tu rigolais bien mieux avec tout tes autres amis, et moi j'étais juste un poids que tu te trimballais. Je suis même pas capable de te faire rire. »

J'ai choisi la sincérité. Ces mots combinés à ma face fatiguée, mes cernes noirs et mes yeux larmoyants doivent avoir l'air pathétiques. Et je me sens vraiment pitoyable, dans ma robe de sorcier qui me cache tout entière, ma tignasse noire qui se confond avec la robe, debout dans le hall à affronter le regard d'un garçon qui va forcément finir par me mettre un râteau.

Je sens dans le regard de Chems, aussi dur soit-il, qu'il ne va pas tarder à répliquer.

« Je pensais que c'était toi qui ne voulais plus traîner avec moi. »

Mes souvenirs sont un peu embrumés, mais je me souviens que notre séparation s'est faite très naturellement, au fil du temps, nous sommes devenus presque des inconnus. Certains souvenirs resteront au fond de ma mémoire pour un moment encore, cette fichue mémoire qui ne se rappelle que de ce qui l'arrange : toutes ces fois où je me suis contentée d'un sourire pour le saluer, toutes ces fois où j'ai changé de direction en l'apercevant au bout d'un couloir, toutes ces fois où j'ai fait mine de ne pas le voir.

« Tu m'as jamais dit tout ça... »

Répondis-je plus bas - sans voir à quel point c'est culotté, venant de moi, qui ait aussi choisi le mutisme pendant tout ce temps.

Animagus renard polaire
6ème année

28 avr. 2024, 00:58
L'amour qui consume  PV 
Livide, Chems ne ressentit pas le besoin de se justifier devant la remarque sur son silence autant que l'urgence de démentir le misérable jugement de valeur qu'Adaline s'attribuait en son nom. « Je ne te trimballais pas. Je voulais que tu sois là. J'aimais passer du temps avec toi ! Pourquoi il faut que tu sois prêtes à croire spontanément que je te porte aussi peu de considération ? » Geignit-il. À côté de ses propres présomptions, le caractère de ce qu'elle s'était raconté était d’une effarante brutalité, et dans un sens, c'était probablement la pire réponse qu'il aurait pu imaginer. Le fossé qui s'était creusé entre eux se révélait être d'une profondeur vertigineuse au regard de cet avis désastreux qu'elle se faisait de leur complicité passée.

« Je ne suis pas amoureux de toi c'est vrai, mais... » Mais que le Diable l'emporte cela raffermissait cette propension qu'avait Adaline à se dévaloriser à côté de ses "autres amis". Comment continuer à accuser l'absurdité d'une méprise à laquelle il avait participé ? Il avait laissé Nils Bennet inquiet autant de fois qu'il lui en avait fallu pour comprendre que le problème ne venait pas d'une mauvaise passe que la gryffondor s'entêtait à traverser toute seule. Le problème c'est qu'il n'y avait pas de problème. Chems pouvait s'offusquer et se lamenter comme il le voulait qu'au bout du compte, il restait une personne avec qui elle n'était pas parvenue à s'affranchir de ce type d'insécurité. « Ce qu'on partageait ensemble n'a jamais été insignifiant pour moi. Tu n'as jamais été... » Un poids. Il grimaça, ne pouvant pas se résoudre à le répéter.

Arrivant de moins en moins à garder sa mine défiante, ses prétendues convictions croulaient sous le poids d'une seule et unique larme. Nerveusement, il agrippa son col de chemise défait, cherchant le nœud de sa cravate un petit moment avant de la réaliser absente ; pourtant même sans elle, il s'étranglait. Il n'avait pas envie d'entendre que toute cette mélopée de contradictions qu'Adaline lui versait maintenant était en réalité un gigantesque malentendu, cela revenait à reconnaître sa part de responsabilité dans l'état actuel des choses. Admettre des torts dont il ne se sentait même pas coupable. Qu'importe les nuances qu'il pourrait encore trouvé à ce qui existait -ou avait pu exister entre eux, la poursuite de cette discussion demandait déjà des efforts que l'irlandais n'était pas disposé à faire.

In my defense, I was left unsupervised
7ème année RP - Game On