Perdue, exactement, tu avances et c'est la même chose depuis plusieurs mois. Tu avances à la fois dans le sens physique tu terme, parce que tu marches, tu marches encore et toujours à travers le château. Enfin non, là tu n'avances plus justement et c'est bien le soucis. Tu n'avances plus parce que tu es bloquée.

Tu es bloquée dans une putin de boucle infernale et tu n'avances plus. Tu n'avances plus c'est simplement le temps qui passe sans que tu puisses même t'en rendre compte car tu ne t'y intéresses plus. Tu t'es prit... Disons une claque et tu restes encore et encore à l'arrêt, tu es étourdie et tu n'arrives pas à t'y faire.

Tu n'arrives pas à t'y faire parce que tu ne comprends pas, tu sais encaisser quand ça va mal, tu sais faire semblant devant les autres oui ça pas de soucis, tu as l'habitude, mais là tu ne peux pas, c'est trop, tu ne peux même pas dire que c'est la goutte d'eau qui a fait déborder le vase simplement car ce n'est pas une goutte d'eau, le vase aurait eu beau être vide il aurait tout de même débordé. Tu ne comprends pas ce qui vient de se passer. Enfin ce qui vient de se passer c'est ce que tu penses car c'était il y a maintenant plusieurs mois.

Mais c'est cela, tu as perdu beaucoup trop de tes capacités et tu n'arrives plus à te rendre du temps qui passe, il passe et c'est tout mais il aurait autant pu s'écouler deux heures que deux semaines cela ne change pas grand chose. Le problème c'est que tu ne peux pas sortir de cette boucle infernale, tu ne peux pas parce que quand tu vas mal c'est moi qui arrive, qui accoure à ton secours car je ne supporte pas de te voir souffrir, de ta laisser souffrir, car c'est quelque peu ma faute en soi non? Si tu te sens mal, j'ai toujours ma part de responsabilité.

Sauf que là et bien, et bien je ne peux pas, je ne peux pas venir t'aider, au contraire je t'enfonce encore et toujours plus dans ce trou noir, dans ce trou sans fond, parce que j'ai mal aussi, parce que je me sens si mal. J'ai tellement mal putin, je suis seule, je suis dans la foule, mais malgré tout je suis seule et un bruit résonne dans mes oreilles, un bruit qui vient taper dans les tiennes aussi. Un bruit insupportable qui vient nous réveiller toutes les deux pendant la nuit, qui va venir nous déconcentrer pendant une discussion.
Un bruit... Un bruit de fond qui va accaparer toute notre attention et qui ne veut pas se barre, ce bruit c'est le bruit de l'absence, le bruit de son absence. Tu n'avais jamais fait attention quand il était encore là de la douce mélodie qui chantait à tes oreilles mais maintenant le bruit du silence, le bruit de l'absence résonne tellement fort dans tes oreilles.


Il passe en boucle encore et encore, tellement fort que tu te mets à pleurer, tu t'assieds dans le hall, vide, plein, peu importe les autres dans tous les cas, peu importe les autres car ils ne sont plus lui, car ils ne sont pas lui, car ils ne l'ont jamais été. Pourquoi est ce qu'il t'a quitté putin, il m'a quitté aussi. Ce n'est pas le même il certes, et il ne nous à chacune pas quittée de la même manière c'est vrai aussi.
Mais en soi on est pareilles non? Oui? Je n'en sais rien. Je suis qui putin, et tu es qui toi? Je suis qui sans lui, je ne suis plus que moi, mais je ne me sens pas entière, je ne suis plus qu'une moitié maintenant et j'ai des envies de violence.

Jai ces envies, tu as ces envies car on partage tout à présent, on à ces putin d'envies d'agresser les autres, pourquoi? Parce qu'ils ne sont pas assez simplement, ce n'est pas leur faute mais même si ça l'était ça ne changerait rien, ça ne changerait rien car tu n'en as pas la force, tu n'as plus la force de rien et ça c'est ma faute. C'est ma faute parce que c'est ma tristesse et mon désespoir que je déverse sur toi pour me sentir mieux le temps d'un instant. Pourquoi est ce que je fais ça? Par égoïsme sans aucun doute, tout ce qui peut m'aider est bon à prendre.

Même si pour cela il faut te blesser, même si pour cela il faut me blesser. Parce que sincèrement c'est la même chose non? On finit par ne former qu'un. Ne forme t on pas déjà qu'un depuis le début? Je veux dire concrètement, tu viens de moi, c'est moi qui choisi tes actions, enfin non, plus exactement je relate les actions que tu as choisies de faire, mais dans un certain axe c'est moi aussi qui choisi.
Je ne serais qu'une version future de toi? Oui c'est une théorie à creuser, mais pas maintenant non.

Maintenant tu n'as pas la tête à ça et même si je sais que moi ça m'aiderai de parler de ça, de me faire penser à autre chose, de me faire écrire autre chose que la douleur que je ressens, et bien je vais me mettre de coter un peu, penser à toi aussi car si c'est réellement ça, plus je te blesse et bien, plus je me blesse aussi hein.
Tu t'étais arrêtée au plein milieu du hall d'entrée les yeux floutés par les larmes et tu t'écroules. Tu t'écroules sur le sol mais tu ne perds pas conscience non. Enfin tu ne perds pas le reste de conscience qu'il te reste depuis les quelques mois où tu vis sans lui.

Non tu es toujours à peu près consciente de ce qu'il se passe autour de toi, mais simplement tes jambes ne te portent plus, tu ne veux plus avancer. Tu ne vois plus rien et ta vision se floute, elle ne devient pas noire non, elle devient réellement floue, floue à cause des larmes qui coulent bruyamment le long de tes joues. Malheureusement le bruit des larmes reste bien moins important que celui du silence et tu n'arrives pas à le camoufler, tu cries.

Pourquoi? Je ne sais pas mais tu viens de crier, encore une fois au plein milieu du Hall d'entrée, tu ne sais pas si des gens t'ont entendu. Du moins tu ne sais pas s'il y a des gens aux alentours car tous ceux présents t'ont forcément entendue.

Mais cela t'importe peu, les autres n'ont aucune importance, ta propre existence n'a plus d'importance non plus car il a décidé de t'abandonner, cela veut dire qu'il ne fait aucun fi de toi, cela veut donc dire, selon toi, que tu ne vaux rien, c'est simple non?

Malheureusement non mais je comprends que tu penses cela, c'est naturel, alors je ne vais rien dire, je vais simplement te regarder et me retenir d'essuyer tes larmes du bout de mes doigts car je ne suis pas censée être ici à t'observer.

Ce RP est libre, j'ai simplement eut envie d'écrire et j'ai laissé gratter ma plume, envoies moi un petit hibou si tu souhaites me rejoindre pour cette danse
1190 mots

Narcisse aimait beaucoup le mois d'octobre. Le début de l'automne, le temps qui continuait de se rafraichir, le vent frais qui piquait la peau et les couleurs vives que prenaient les végétaux avant de partir pour une longue sieste. Comme lui, une bonne sieste sous un arbre, allongé contre le tronc, les bras croisés derrière la tête. Le parc était devenu son endroit favori, c'était là où il avait connu Kelly, il revêtait donc une importance toute particulière à ses yeux, et secrètement, il espérait la croiser par hasard de temps en temps.

Mais aujourd'hui ne fut pas un de ces jours, il s'était donc simplement endormi. Ses nuits étaient quelque peu perturbée depuis quelques temps, entre cauchemars et idées obsessionnelles, elles n'étaient que guères reposantes. Mais il voyait toujours les choses du bon côté, et saisissait la moindre occasion pour sourire et rire, comme à son habitude.

Après s'être redressé, il s'étira un bon coup. Aïe. Sa nuque lui faisait un peu mal, raide et congestionnée. Apparemment, dormir sur du bois n'était pas vraiment quelque chose que le corps appréciait, mais bon. Il se fit craquer quelques cervicales et le dos, soupirant de plaisir en sentant ses muscles se relaxer. Il était temps pour lui de rentrer dans son terrier, il rigola à sa propre blague. Il aimait beaucoup l'ambiance de sa salle commune, il était très heureux d'être chez les Poufsouffles, il s'y sentait bien. Il prit donc le chemin du premier étage, mais en arrivant au niveau du hall, il y aperçu une silhouette familière.

Il lui semblait bien reconnaître Melody, qu'il avait croisé à la bibliothèque il y a quelques temps. Rien de tel pour conclure la journée ! Il s'en allait pour la saluer, quand un frisson lui saisi la colonne vertébrale.

Elle venait de s'effondrer. Le sang de Narcisse ne fit qu'un tour et il s'élança vers elle aussi vite qu'il le put. Heureusement qu'il courait régulièrement. Au moment d'arriver à ses côtés, il l'entendit pousser un hurlement déchirant qui lui donna la chair de poule. Il se laissa glisser sur les genoux, et posa sa main sur son épaule, l'autre au niveau du sol pour le stabiliser.

« Melody !! Ça va ? Qu'est-ce qui t'arrive ? »

Une légère panique perçait dans la voix de Narcisse, mêlée à de l'inquiétude, il vit qu'elle pleurait. Et pas qu'un peu. Sa main libre trouva le chemin de sa poche, il gardait toujours un paquet de mouchoir sur lui depuis un fameux accident à la salle d'étude, il préférait ne pas y repenser.

« Tiens, prends-en un, tu veux qu'on aille ailleurs ? »

Sa main refusait de lâcher son épaule, frottant délicatement son vêtement du pouce pour essayer de la calmer.

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Passant dans le hall d’entrée, Alice vit une jeune fille qu’elle connaissait vaguement pleurer à chaudes larmes. La jeune fille hésitait à venir la voir, d’un côté, elle voudrait juste avancer vers elle et la prendre dans ses bras. C’était le réflexe qu’elle aurait eu. De l’autre côté, notre petite protégée avait peur que la belle inconnue rejette sa présence. Ou juste qu’elle ne souhaite pas de compagnie.

Quand Aaron l’avait rejeté l’autre jour, ça évoquait de mauvais souvenirs chez la jeune fille. La jalousie horrifiait l’amour. Laisse moi… la brune entendait encore la voix du Serdaigle, tremblante, perdue, triste, énervée et froide. Je suis pas assez bien pour toi c'est ça ?, ses yeux noisette perdus dans le vide, notre petite protégée commençait à trembler.

La respiration qui s’accélère un peu, Alice essaye de se ressaisir en enfonçant ses ongles dans son bras. Je préférerais que tu ne m'appelles pas comme ça….pas comme ça….pas comme ça….pas comme ça….. Ce qu’il en restait dans la tête de la jeune fille était : je ne pourrais jamais me rapprocher de lui, y'a des murs partout autour, si il tenait à me voir plus souvent…à ce que je lui donne un surnom…il le ferait ?. Heureusement, le jeune garçon qui arriva fit sortir la Gryffonne de ses pensées.

Toujours un peu horrifiée, elle décide de ne pas le montrer pour autant. Reprenant un sourire, faux cette fois-ci, la petite fille jette un discret regard à son bras, qui possédait plusieurs marques d’ongles assez profondes. La Smith n’osait plus bouger. Observant le garçon consoler la fille, elle se dit qu’il valait mieux les laissés seuls en haussant les épaules.

L’Anglaise remarque d’ailleurs qu’elle l’a déjà vu. Mais où ? Après quelques instants de réflexion, la quatrième année retrouve où, quand, comment…etc. C’était à la volière. Ils avaient vaguement discuté de ce qu’elle se souvenait.

Tu pleures, des larmes, tu cries. Du noir, un mélange de couleurs devant tes yeux. Du flou aussi tu ne sais plus vraiment ce que tu vois la terre tremble un petit peu, nan c'est ta vue qui se trouble. Au fur et à mesure que tu perds le contrôle que tu as de toi même je perds ma faculté à trouver les mots justes, les mots pour décrire ce que tu ressens, les mots pour tenter de te réconforter, les mots dont tu as besoin.

Un lettre c'est tout ce qu'il faut pour briser des années de bonheur, de vie, de.. de tout, une lettre à suffit à briser tout ça. C'est qui une lettre même, une lettre c'est un ensemble de mots, c'est du temps aussi, combien de temps a t elle mit à l'écrire? Une dizaine de minutes disons, et puis le temps que le hibou te l'apporte il faut le compter. Disons deux jours, mais pendant ce temps là, bien que les jeux soient déjà fait tu ne sais rien toi. Pendant ce temps là tout le monde est au courant sauf toi, toi tu restes là naïve, heureuse à vivre comme si rien n'existait. Tu cours tu ris sans te douter une seule seconde que quelques heures plus tard ton monde allait s'effondrer. Tu parles avec les autres un immense sourire aux lèvres... Si seulement tu savais. Mais non tu ne sais pas, tu ne savais pas du moins parce que maintenant c'est fait. Deux minutes, c'est le temps qu'il t'a fallu pour lire cette fichue lettre. Deux minutes, c'est le temps qu'il lui a fallu pour tout foutre en l'air.

Deux minutes pour tout foutre en l'air mais c'était en marche depuis beaucoup plus longtemps, tu le sais inconsciemment mais tu n'as pas la tête à réfléchir, tu n'as la tête à rien à vrai dire. Tu ne vois plus, tes yeux sont clos, ou même pas si ça se trouve mais le monde est noir. Me nuit t'insupporte alors tu portes tes mains à tes oreilles afin de t'en protéger. On dirait une enfant, une jeune enfant qui aurait peur du tonnerre et qui tenterait de camoufler le bruit du tonnerre. Tu donnerais tellement pour retourner à l'époque ou tes seuls pleurs étaient provoqués par la météo. Quand tu n'étais triste que quand il pleuvait, quand tu n'avait peur que quand il grêlait...

Tu n'es plus seule tu entends une voix, tu ne veux pas l'entendre mais elle est là et elle insiste. Elle te dit quelque chose à vrai dire. Tu sens une main sur ton épaule. Tu ne voix toujours pas, du moins si mais à cause des larmes, ta vision reste trouble. C'est Narcisse, le gnome de première année tu vois à peu près qui c'est, il est adorable.
Tu n'as pas la force de résister, tu attrapes un mouchoir et commence à essuyer tes larmes, un mouchoir ne suffira certainement pas mais disons que c'est mieux que rien. Tu le suis sans réellement savoir ou il va mais cela t'importe peu, désormais tous les endroits quels qu'ils soient sont vides et sans couleurs pour toi.

Merci...

Narcisse donne le complet paquet de mouchoirs à Melody, l'aidant du mieux qu'il put à se relever, continuant de la tenir par les épaules, ou plutôt les bras. Il lui caressait le bras tout en cherchant un endroit où il pourrait la faire asseoir, quand il aperçu un banc, ça serait mieux que rien. Il l'aida à s'asseoir doucement, en veillant à ce qu'elle ne manque pas de mouchoirs.

- Tiens, mets-toi là...

Il s'accroupit en face d'elle, la regardant dans les yeux. Non avec de la pitié, il ne plaignait jamais vraiment les gens, mais avec sa détermination de trouver, peu importe le problème, une solution tous les deux. Sans la moindre hésitation, il lui prit les mains, avec un sourire encourageant, avant de se rapprocher un peu d'elle.

- Ça va mieux ? Dis-moi si t'as b'soin d'quelque chose.

Il caressa du pouce quelques secondes les mains de Melody, le temps qu'elle se calme un peu, inutile de vouloir la faire parler tant qu'elle sanglotait. Il avait souvent consolé des camarades dans la cour de récréation. Narcisse pleurait assez rarement, malgré les émotions très puissantes dont il pouvait faire preuve, la tristesse en était très souvent absente, il tendait toujours à voir le bon côté des choses. Il positivait toujours. Quand était-ce, la dernière fois qu'il avait pleuré d'ailleurs ? Il secoua la tête, ce n'était pas à propos de lui.

- Tu veux m'parler un peu ? Il s'est passé que'qu'chose ?

Soudain, alors qu'une pensée passa elliptiquement dans son esprit, une vive colère passa dans ses yeux, qui se tintèrent de reflets couleur obsidienne. Et si quelqu'un lui avait fait du mal ? Il regarda autour de lui, guettant si personne de suspect ou de ricanant n'était à portée de vue. Il ne pouvait pas supporter que quelqu'un ait pu faire pleurer une de ses amies ! Ou même faire pleurer quelqu'un tout court, il détestait qu'on blesse les gens, et plus particulièrement les gens qu'il appréciait et qui avaient une place dans son cœur !

- Quelqu'un t'a fait du mal ??

Il avait plongé à nouveau ses yeux dans ceux de son amie, redirigeant son attention sur elle, inutile de s'emballer avant qu'elle n'ait au moins expliqué un peu ce qui lui arrivait.

Narcisse s’occupait de la jeune fille un peu comme un frère. Alice décide alors de s’éloigner, un peu mise à l’écart. Elle va dans l’angle de la pièce et s’assoit afin de regarder les gens passer, sans même la voir. Ses parents ne la voyaient pas aussi…ou alors ils faisaient semblant de ne pas la voir… Sur ce, une larme coule le long de la joue de la fillette, mais elle l’essuie bien rapidement, et se mord les lèvres, comme pour s’empêcher de penser à ce qui lui faisait du mal.

Ce jour-là, la Smith aurait bien aimé avoir son baladeur avec elle, afin d’écouter de la musique, enfermée dans sa bulle. Mais elle ne l’avait pas. L’enfant ne voulait pas vraiment bouger, juste regarder les gens passer en rigolant, en se tenant la main, de ses petits yeux qui s’humidifiaient légèrement. La brune entendait son cœur raisonner bien fort dans sa poitrine, comme pour rythmer ses pensées. Elle n’avait plus aucune notion du temps, notre petite protégée voulait juste rester là, dans cet angle de mur qui l’enlaçait, assise au sol.

La lionne aurait beau sourire, on verrait qu’elle était brisée. C’est comme si tous les autres étaient des couleurs de l’arc-en-ciel et qu’elle, elle était grise. On lisait dans ses yeux comme dans un livre ouvert, il ne valait mieux pas l’approcher. Elle était un peu invisible, juste un faible souvenir pour ceux qui l’avait déjà rencontré auparavant, elle était…la fille de passage.

Tu te sentais vraiment mal et tu avais beau avoir apprécié parler avec le jeune garçon il y a de ça quelques semaines tu n'avais pas particulièrement envie qu'il s'immisce dans tes affaires personnelles et de famille.
Non tu n'avais pas envie de lui en parler ni a lui ni à personne, tu regrettais amèrement d'avoir été aussi bruyante et te maudissait intérieurement de n'avoir correctement su te contenir, tu n'avais qu'une envie c'était de prendre tes jambes à ton cou et de partir loin te réfugier dans le parc, sous cet arbre que tu avais gravé de ton nom en première année et qui était depuis devenu en quelque sorte ton refuge, ton petit jardin secret et un endroit ou tu te sentais en sécurité quoi qu'il arrive.
Tu n'arrivais pas à suivre ce qu'il se passait autour de toi et tu suivais simplement le jeune poufsouffle là ou il te trainait. Tu ne te rendis compte que quelques secondes plus tard que tu étais finalement assise sur un banc dans l'entrée, ta tête te tournait mais tu ne voulais décidément pas lui manquer de respect.

Nan, fin... oui mais nan. Je veux dire.... Tu n'arrivais plus à trouver tes mots, tout était confus dans ta tête et tu ne savais pas réellement quoi dire
C'est... des problèmes de famille disons.

Narcisse continua d'observer son amie en silence, s'inquiétant pour elle autant qu'il était possible pour lui de s'inquiéter pour une personne qu'il aimait. Il était incapable de lire le déchaînement d'émotions pourtant apparent qui déchirait Melo, et il se sentit un peu impuissant, voulant malgré tout être là pour elle. Il ne comprit pas non plus vraiment ce qu'elle lui disait, et il se mordit l'intérieur de la lèvre sous le stress, cherchant les meilleurs mots pour tenter de l'aider. Il tiqua à la mention des problèmes de famille. Et là, il fut quasiment certain de ne pouvoir être d'aucune aide, lui-même n'ayant aucun problème avec sa famille, comment pourrait-il la conseiller ?? La seule chose qu'il puisse éventuellement faire était de l'écouter et de la soutenir, à défaut de réellement l'aider... Il inspira un grand coup, les lèvres serrées.

- J'suis vraiment désolé d'apprendre ça Melo, vraiment.

Ses yeux hésitèrent un instant, puis il posa une main réconfortante sur l'épaule de Melody, se tenant prêt à la retirer au moindre mouvement de cette dernière.

- Tu veux m'en parler ? J'pourrais pas trop t'conseiller, mais au moins, j'peux t'écouter, j'suis là pour toi en vrai. J'espère que c'est pas trop grave.

Il leva sa main libre au niveau de son visage avant de serrer.

- S'ils ont été méchants avec toi, j'vais leur dire ma manière de penser moi !

Il eut un petit sourire qui se voulait amusé, mais il était las et manquait de conviction, les émotions négatives prenant encore trop de place dans son cœur.

Ils étaient vraiment gentils. Tu n'avais pas réellement envie de compagnie mais ils étaient gentils et tu n'avais pas la foi de les repousser. Et puis mine de rien cela te faisait du bien d'avoir du monde autour de toi, des gens chaleureux qui voulaient simplement t'aider et non pas utiliser ton image de petite fille parfaite pour se vanter auprès de tous les amis de à quel point sa famille est formidable.

T'en fais pas c'est pas ta faute, à ce que je sache tu n'est pas mon père, ni ma mère d'ailleurs

Tu tentais une point d'humour et même si on pouvais voir apparaître un léger sourire sur ton visage on comprenait tout de même que ce n'était pas la grande forme mais bon on pouvait au moins t'accorder que tu essayais de garder la face en toute situation. Il était vraiment mignon ce petit garçon de Poufsouffle, un faisait un mètre vingt grand maximum et il voulait aller dire deux mots à tes parents, il n'avait pas peur.

Ne t'en fais pas haha ça va aller, tu n'as pas besoin d'aller voir mes parents je gère, par contre si ça ne te dérange pas je veux bien que tu m'accompagnes jusqu'à l'entrée de ma salle commune s'il te plait.

Tu commençais à te sentir mieux mais bon dans le doute tu préférais ne pas rentrer seule

La répartie de son amie prit une petite seconde Narcisse au dépourvu. Et ce fut plus fort que lui, son inquiétude s'effaça un court instant, et il éclata d'un léger rire, rougissant le haut de ses joues et rosissant le bout de son nez, sa main devant sa bouche, quelques larmes s'agitant au coin de ses yeux. Mais la seconde d'après, il reprit contenance, et dans un raclement de gorge, il hocha la tête en haussant les épaules, l'air quelque peu embarrassé.

"Ouais, mais, j'sais pas, j'suis désolé pour toi, c'est vraiment terrible ces problèmes..."

À la fois, il comprenant ce que c'était, de souffrir avec sa famille, mais d'un autre côté, il n'avait jamais connu de problèmes que lui et ses parents n'avaient pu régler rapidement. Par la discussion, par l'amour et l'écoute, et par la patience. Aussi, il était incapable d'imaginer que ce genre de difficulté ne puisse être surmontée. Mais ce n'est pas ce qui l'empêchait de ressentir une compassion profonde pour son amie !

De toute manière, elle semblait plus qu'encline à vouloir dériver du sujet principal. Lui-même, encore une fois, ne comprenait pas vraiment pourquoi elle ne cherchait pas à confronter la chose, aller jusqu'à leur coeur pour extirper la source de ses maux. Mais une nouvelle fois, ce n'est pas ce qui l'empêcha de se relever souplement pour tendre sa main à Melody, dans un sourire réconfortant.

"Ok, j'te fais confiance, et pas d'souci ! J'reste avec toi autant qu'y faut héhé !"

Fin de RP je suppose ? Si j'ai bien compris la direction où va ton post évidemment