L'arrêt soudain de constance dans le hall laissa espérer Éli, mais les secondes qui s'écoulèrent avant que son amie ne se retourne, finirent par l'inquiéter encore plus. Pourquoi ne lui disait-elle pas de suite "Bien sûr viens", comme elle l'aurait fait habituellement ? Mais Constance finit par lui lancer un regard qui lui glaça le sang, il n'avait rien de celui, simple et tranquille qu'elle posait encore sur elle il y a quelques heures, ce n'était pas un "je vais me promener et rien de plus...", elle en était sur maintenant. Tout, même le ton de la phrase banale qu'elle lui posa ensuite portait à questionnement sur son attitude étrange.

De quoi son panier ? Quel rapport ? Posant les yeux au sol sur les restes du pique-nique qu'elle avait déposé là, et déjà oublié depuis, la jeune fille haussa les épaules à son tour en fronçant les sourcils.

- on s'en fou d'ça j'irai après ils sont plus à une demi-heure. J'préfère v'nir avec toi !!

Attrapant le panier et le plaid, elle les posa contre le mur le plus proche, pour ne pas laisser tout ça en plein milieu du hall, et se retourna ensuite vers son amie, un air soucieux passant sur son visage.
- à moins que.... Tu veux pas que vienne C ? Tu m'en veux pour un truc ? J'sais pas...j'ai l'impression... c'est moi ou t'essayes de m'éviter ? Elle avait prononcé cette phrase sans agressivité, son ton était plutôt rempli de crainte, et de tristesse d'avoir compris à demi-mot la mise à l'écart de son amie.

A moitié tournée vers les Grandes Portes lui offrant une porte de sortie - aussi bien littéralement que métaphoriquement - à moitié tournée vers son amie, Constance se trouvait dans une bien fâcheuse situation. Le coeur étreint par une foule d'émotions qui la rendait aussi honteuse qu'agacée, elle gardait ses prunelles rivées à celles d'Eli.
D'une petite voix pathétique, elle avait répondu à la brune. Une réflexion quant au panier que celle-ci ramenait de son pic nique improvisée avec la soeur de...
Oui bon, pas besoin d'en rajouter une couche - vous avez compris de qui on parle, là.

Sa réflexion sembla surprendre son éternelle partenaire poudlardienne car un froncement de sourcils froissa son visage soucieux.
Bah oui ton panier, il va pas s'porter tout seul aux cuisines. Quand même Eli...
- J'préfère v'nir avec toi !!
Sans lui laisser le temps de répliquer quoique ce soit - mais en même temps, tant mieux car Constance peinait en cet instant à trouver une autre excuse - la brune s'empare des restes de son festin champêtre pour caler le tout contre un mur.

De son côté, la châtaine avait l'impression que ses pieds s'enlisaient dans le sol et ses mains se crispèrent machinalement alors que son amie se faisait soucieuse et lui demandait sans ambages si cela l'ennuyait qu'elle l'accompagne. Pire, elle émit l'hypothèse que Constance essayerait de l'éviter.
Cette éventualité surprit d'ailleurs Constance dont le visage s'ébahit l'espace de brèves secondes...
- Hein ? Mais non. Non, non, non. Pas du tout ! Justement, j't'ai cherché partout. Mais bon, j'me suis fait des idées, hein, tu étais dehors et tu allais bien.

Maigre sourire plaqué poliment sur ses lèvres et la voilà à nouveau qui fuit le regard inquiet.
L'idée que Eli puisse s'inquiéter à son sujet, à leur sujet, paraissait un peu ironique aux yeux de la châtaine qui frotta de la pointe de son soulier une tâche imaginaire sur le sol de pierre.

Ca faisait quelques jours que ça allait mieux entre elles depuis l'épisode des souterrains et toutes les deux avaient fait attention à maintenir cette situation plus... agréable.
Alors, si le fait de sortir s'aérer l'esprit pourrait provoquer une nouvelle situation malaisante entre elles, Constance préférait éviter. Du coup, même si elle avait envie d'être seule avec ses pensées noires qui concernaient directement son amie et sa nouvelle "BFF", l'anglaise fini par capituler.
- Bon... d'accord. Viens si tu veux.
Sur ces mots, elle coula un bref regard oblique vers Eli avant d'engager le pas vers l'extérieur.

Un soulagement s'empara directement d'Éli lorsqu'elle vit la réaction de constance à sa question. La jeune fille ne pouvait clairement pas remettre en question la franchise de son amie, vu l'expression surprise et la négation qu'elle avait employé à plusieurs reprises pour bien insister. Mais alors qu'est-ce qu'elle avait ? Elle n'était pas comme d'habitude, c'était une certitude, et si elle ne lui en voulait pour rien, si elle ne l'évité pas, qu'est ce qui n'allait pas ?

Une nouvelle fois, Constance se mit à agir étrangement, fuyant le regard d'Éli, adoptant des gestes parasites qui, si son amie ne la connaissait pas si bien, aurait pu lui faire penser à de la timidité. Clairement, Constance n'était pas timide avec Éli, elles se connaissaient bien trop pour tout ça, mais son attitude marquait pourtant quelque chose d'étrange, sans que la Poufsouffle n'arrive à mettre de mots dessus.

Arrêtant ses pensées en entendant finalement la proposition positive de son amie, Éli enclencha le pas derrière elle, un sourire rayonnant sur son visage rassuré, bien décider à faire jour sur tout ça malgré tout, une fois qu'elles seraient dans le calme du parc. Est-ce qu'un passage vers la cabane de l'amitié l'aiderait à délier le problème ? Peut-être, de toute façon, elle n'avait plus beaucoup de temps avant de devoir partir pour Prè-au-Lard avec le club d'artisanat, et il fallait tenter quelque chose donc... Tout en accélérant le pas pour rejoindre Constance, elle crocheta son bras dans celui de son amie pour s'y agripper, et tourna vers elle un sourire.

- Tu veux faire un truc en particulier dehors ? Sinon j'irais bien voir si tout est toujours en place dans notre cabane non ?

Marchant à pas pressés vers la sortie, Constance avait bille en tête : sortir respirer, sortir respirer, sortir respirer !
De fait, elle n'avise pas l'air rayonnant d'Éli et la châtaine lève son visage vers le ciel un bref instant alors qu'elles passent les Grandes Portes. Une brise bienvenue effleure, caressant, son visage et elle expire enfin.
C'est alors qu'un bras crochète le sien et Constance se raidit mécaniquement. Tournant un regard prudent vers la brune, elle ne moufte pas et laisse son bras collé au sien. Avisant son sourire engageant, l'anglaise écouta avec attention les paroles de son amie qui ne se doutait de rien.
Non, elle ne sait rien de cet agacement qui étreint son coeur. Rien de cette jalousie qui monte crescendo, crépitante comme un petit Incendio. Rien de son envie de rester seule et aller jeter des cailloux dans le Lac avant de se réfugier dans la Cabane.

Sa bouche s'assèche et la châtaine passe machinalement sa langue sur ses lèvres, cherchant une réponse adéquate. Quelques secondes plus tôt, elle avait accepté qu'Éli l'accompagne, pour ne pas vexer celle-ci. Pour maintenir les apparences et surtout... celle de leur amitié.
Mais là, lorsque la brune lui propose d'aller à leur Cabane de l'Amitié, la poufsouffle se demande spontanément si c'est vraiment une bonne idée. Ramener mentalement la soeur de Redose avec elles dans ce lieu "sacré" à ses yeux.

Non. Décidément non. Rien qu'imaginer que Redose, pardon que sa soeur y mette les pieds, Constance en avait mal au ventre. Et c'est quoi la prochaine étape ? Que Redose y mette lui-même les pieds ?

- N... Non, j'préfère... aller du côté des rives du Lac. Si ça t'dérange pas.

Une fois que Éli aura accepté, Constance reprendra un rythme de marche régulier. Une partie d'elle souhaitant se dégager de l'étreinte du bras amical. Et cette pensée la rend honteuse en son fort intérieur. Alors elle baisse les yeux, le visage fermé, concentrant son regard sur l'herbe qui défile sous leurs pas.

Le contact de leurs bras liés raviva un peu la sensation de bien-être d'Éli, comme si le fait de se rapprocher physiquement allait permettre d'apaiser toutes les tensions que la Poufsouffle sentait entre elle et Constance. Dans la tête de la jeune fille, si son amie ne l'évitait pas, s'il ne semblait rien y avoir de grave, alors un petit tour dans la cabane éloignerait sûrement le nuage grisonnant qui gravitait sans trop de raison apparente, au-dessus des deux filles.

Un peu plus joyeuse à l'idée de partager un bon moment dans "leur" endroit, Éli tomba de haut en entendant la réponse négative et hésitante que lui donna Constance. Quoi ? Si ...en vrai ça m'dérange un peu mais bon... Pourquoi non ? Fronçant les sourcils de voir ses plans d'apaisement se dissiper d'un coup, Éli chercha à retrouver une certaine contenance très vite, pour ne pas empirer l'ambiance déjà plus que précaire.

Elle ne pouvait pas vraiment se permettre de répliquer, déjà qu'elle s'était largement imposée dans la balade de son amie, elle n'avait pas le droit de lui en changer en plus la destination.
- Ok.... on fait comme tu veux. Malgré le fait qu'elle ne voulait pas faire d'histoire, Éli était bien trop spontanée et entière pour cacher complètement sa déception, et sa réponse sonnait sûrement sur un ton plus las et bas que d'ordinaire. Tournant un regard vers son amie, elle se rendit compte une nouvelle fois que Constance était fuyante. L'herbe, ses chaussures, le bas de son uniforme, tout semblait plus intéressant que leur discussion visiblement.

Comme en miroir, Éli fixa l'herbe en avançant vers le lac, détachant peu à peu l'emprise qu'elle avait sur le bras de son amie, laissant ses pensées soucieuses imposer le silence.

Le visage fermé, le regard planté dans l'herbe qui défilait sous leurs pas, l'esprit de Constance cuisait à bien trop haute température.
Sa soeur. Sa soeur ! Quand j'pense qu'elle voulait qu'on aille en parler dans notre Cabane, notre lieu sacré ! Et pourquoi pas la ramener avec nous hein ? Ouais direct hein, pis... autant inviter Redose par la même occasion. Ouais, voilà. Plus on est de fous plus on rit, nan ? Pff... nan vraiment j'te comprend pas Eli. J'te comprend pas. Comme tu peux considérer cette fille que tu connais depuis deux secondes comme ta nouvelle BFF ? C'est pas n'importe quelle fille en plus. C'est la soeur de l'autr'con là...
Et moi qui croyait que tout allait finir par changer, par s'améliorer. Mais il est toujours dans un coin du tableau.
Et moi ? J'vaut pas mieux. La honte. Eli, t'es l'une de mes amies les plus proches ici et je ressens cette colère, cette jalousie... Pff j'suis trop nulle.
On devrait pas marcher bras d'ssus bras d'ssous. C'est un peu comme un mensonge de ma part. Et on s'est promis quoi à l'origine ? Plus de secret, plus de mensonges. Que de la vérité, de la transparence.

Mais attends, du coup... toi aussi ! Ouais ! Toi aussi t'as pas été transparente avec moi. Pff... alors voilà, on s'r'trouve au point d'départ ? Celui où j'me d'mande si tu m'considère de la même façon que moi j'te considère ?

Bon. Bon, bon, bon. Constance, toute à ses pensées, n'a pas vraiment réagit ni même remarqué l'air las et déçu sur le visage de son amie. Malgré leur promiscuité tactile.
Non, le coeur en bandoulière, son bras en étau dans celui d'Eli, la jeune fille avait l'impression que ses pieds pesaient lourds. Très, trop lourds.

Les rives du Lacs sont à quelques mètres. Dans un soupir, elle s'arrête, forçant par la même occasion sa compagne à se heurter à un mur invisible. Leur étreinte qui s'était desserrée au fil de leurs pas se rompit tout à fait et la châtaine s'en rendit compte, croisant les bras sur sa poitrine. Le pied fourrageant mollement dans l'herbe entre elle, le sternum contracté par cette négativité qui la plombait, elle expire l'air coincé dans ses poumons, à la recherche d'une nouvelle, plus... fraîche.
Elle relève son regard assombri vers celui de Eli puis le rebaisse vers leurs pieds.
Il avait beau faire un temps très agréable pour ce début de printemps, les températures écossaises ne laissaient pas pour autant présager que l'été se profilerait ensuite.

Et pourtant. L'idée d'enlever ses chaussures lui effleura l'esprit, fugace et terriblement tentante. Ouais mais si c'est pour chopper la crève, non merci. Nom d'une bombabouse, j'peux même pas contrôler ça.
Nouveau soupir et finalement...
- J't'ai pas dit toute la vérité.

Après tout, cette histoire de promesse de sincérité, ça allait dans les deux sens, non ? Elle attendait d'Eli de la transparence et plus de secrets. Cela impliquait qu'elle aussi, de son côté de la balance elle en fasse de même. Et bien que cela risquait de faire voler en éclat leur apparente normalité, ça la gonflait de repartir sur ce genre de bases.
Et ça m'gonfle aussi qu'elle la prenne pour sa BFF et qu'elle m'en ai pas parlé avant.
- Mais toi aussi, tu n'as pas été honnête dés l'début, ajoute-t-elle avec un froncement de sourcils à l'intention de ses souliers.

Cette balade n'avait vraiment rien de plaisant, et même si elle l'avait voulu, même si elle avait insisté pour accompagner son amie ici, Éli se demandait si cette décision était la bonne. Constance n'avait vraiment pas l'air d'apprécier sa présence à l'instant, et tout en elle semblait fermé à la discussion, jusqu'à ce qu'enfin, elle finisse par s'arrêter, rompant tout contact avec Éli.

Les bras croisés, elle semblait préoccupée par quelque chose d'insaisissable pour son amie qui se crispa un peu en appréhendant la suite. Les gestes parasites de Constance venaient de nouveau faire barrage entre elles deux, l'herbe accusait le coup de son pied agacé, et rien ne semblait laisser croire que des choses positives puisse ressortir de cette réflexion. Cherchant un instant son regard, Éli eut mal en y voyant cette espèce de nuage gris rempli d'incertitudes, de tristesse et de colère peut-être même, avant de voir une nouvelle fois le regard de son amie fuir leur échange.

Mais quoi ? Qu'est-ce qui s'passe C ? Parle-moi par Helga ! Ne me laisse pas comme ça.

Et enfin, les mots qui étaient retenus captifs depuis sans doute le début de leur échange au château, finirent par tomber. Je t'ai pas dit toute la vérité ? Qu'est-ce que tu m'as pas dit ? C...tu m'fait peur là ! Mais cette angoisse qui la suivait depuis quelques minutes maintenant, se transforma d'un coup en révolte en écoutant la suite. moi aussi ? De quoi moi aussi ? De ou j'ai pas été honnête moi ? Le visage d'Éli changea en un instant, énervée de se faire cette fois, accuser sans raison apparente, elle se mit à réfléchir à toute vitesse.

- T'es sérieuse là ?! Qu'est c'que j'ai fait encore ? J'veux bien qu'j'ai merdé avant, mais j'essaye de m'rattraper depuis l'autre jour non ? j't'ai menti sur rien du tout, pourquoi tu m'dis ça sérieux ? Et qu'est-ce que tu n'm'as pas dit toi ? J'croyais qu'on devait plus s'mentir, visiblement ça compte que pour moi ! Agacée de voir que Constance doutée encore d'elle après tout ce qu'elles s'étaient dit il y a peu, Éli la piqua de ses mots sans réfléchir, vexée de sentir que son amie n'avait plus totalement confiance en elle en réalité.

Les premiers mots d'Éli la cueillirent à toute vitesse, jetés comme de l'huile sur un feu déjà brûlant. Pinçant les lèvres, le regard résolument dardé sur ses souliers parsemés de brins d'herbe, Constance répondait à son amie dans sa tête.
Bah oui j'suis sérieuse Éli ! J't'ai p't'être donné l'impression que j'blaguais ?
Non mais n'importe quoi hein ! N'importe quoi. Pfff, tu... ça m'saoule. Tout ça ! Genre tu m'sors vraiment le même refrain "qu'est c'que j'ai fait encore ?" non mais vraiment Éli ? Y'a vraiment rien qui t'vient à l'esprit là ? On s'était pas dit qu'on s'disait tout ? Plus d'secret mes fesses ! Et c'est quoi cette histoire alors de nouvelle BFF ? Hein ? Pourquoi faut-il qu'il soit toujours dans un coin du tableau ? Et elle, sa soeur, tu la connais depuis deux minutes, et tu la considère déjà comme ta nouvelle meilleure amie, et elle est géniale, et patati et patata... Alors qu'en fait, ça s'trouve, elle vaut pas mieux qu'lui ! Déjà qu't'as du mal à garder tes distances avec lui alors en plus si tu la fait rentrer dans tout ça. Et si y'avait rien d'grave, que tu culpabilisais pas d'être amie avec elle, alors pourquoi tu m'en a pas parlé avant ? Hein ? Non parc'que cette histoire de picnic, j'doute qu'elle se soit faite spontanément hein. Pis, qui fait ça d'abord hein ? Pff, tout ça m'saoule grave. Ca m's...

- Ca m'saoule, soupire Constance à voix haute cette fois-ci, un air préoccupé sur ses traits, le regard toujours planté par terre entre elles.
Les bras croisés sur sa poitrine, la châtaine ferme furtivement les paupières, tâchant de respirer le plus calmement possible.
Elle sent bien que l'énervement a gagné du terrain au creux d'elle-même et l'idée de se disputer maintenant avec Éli l'agaçait plus que cela ne la tentait.
Il fallait que ça sorte. Mais pas comme ça.

Mais en même temps, elle ne voyait pas trop de quelle autre manière, en cet instant précis, elle pouvait dire ce qu'elle avait sur le coeur. Trop d'émotions en jeu.
Ses doigts vinrent se perdre dans se cheveux, elle souffle bruyamment et ouvre les yeux pour les plonger dans le regard courroucé d'Élisabeth. Elle comprenait pourquoi celle-ci était fâchée : la châtaine venait de lui reprocher de ne pas avoir été totalement honnête avec elle, malgré leur récente mise à joue et la promesse qu'elles se sont faite quelques jours plus tôt. Mais là où ça piquait, c'est que justement, Éli ne comprenne pas. Qu'elle trouve ça "normal" comme situation.

Mais la brune ne s'arrêtait pas là, déversant son incompréhension et son courroux et finissant par une remarque piquante.
- Ah bon ? finit par réagir Constance, c'est toi qui dit ça ? Mais moi, Madame, j'me suis toujours montrée honnête avec toi. Sauf aujourd'hui. J'avoue. Mais en même temps, avec c'que tu m'as balancé et le fait que j'voulais pas t'blesser, ou paraître comme la méchante dans l'histoire, ben j'ai rien dit, voilà. Mais toi ! (son index se pointe vers la poitrine d'Éli l'espace d'une seconde) Toi, tu n'as pas été honnête dés l'début, j't'assure. Parce que ça date pas d'hier hein ? Tout... tout ça !

Bien évidemment, Constance faisait complètement référence à la soeur de Redose et la nouvelle relation entre elle et Éli. Mais est-ce que cette-dernière allait saisir le sous-entendu ?

@Élisabeth Willis bon je te rassure, Constance n'est pas non plus en train de crier sur Éli, elle essaie de garder ça en elle mais bon... elle est quand même fâchée (contre la situation, Éli, Redose et elle-même )