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23 oct. 2021, 20:24
 RPG +  Les mots sont inutiles  T.S 
● Septembre 2046
● Deuxième année
● Début de matinée


Oui, non, peut-être, mais.... Tout se bousculait dans ta tête. Tu rêvais d'être la meilleure mais tu n'arrivais pas aux chevilles des autres. Tu avais besoin de te mettre en avant, tu avais un besoin fou et pressant d'être devant tous les autres.
Tu veux être celle qui décide, tu veux régir le monde et surtout, encore et toujours tu veux le pouvoir.

Mais ce sont des rêves de gosses, des rêves de détraqués, c'est le contraire qui se passe. On a eu beau te dire de t'accrocher, de ne pas abandonné, qu'avec le temps tout fini par s'arranger et qu'avec le travail tout fini par s'obtenir. Mais on t'a aussi dit que tu n'étais bonne à rien, on t'a aussi dit que tu aurais beau faire tous les efforts du monde tu resterais une minable, à regarder les autres s'élever et s'éloigner de toi.

Pourquoi? Pourquoi c'est toujours les mots les plus rudes qui nous touchent le plus? Pour quoi un je te déteste va briser plus qu'un je t'aime ne va réparer. Pourquoi... Pourquoi.... Pourquoi.
Tu n'es pas malheureuse bien au contraire, mais tu n'es pas heureuse. Cela doit faite une quinzaine de fois que tu arrives à ce constat, tu n'es pas heureuse. Pourquoi n'arrives tu pas à profiter du bonheur, tu as tout pour toi, tu es jolie, intelligente, drôle, enjouée les gens t'apprécie. Tu as tout pour être heureuse mais une chose vient tout gâcher.

Cette chose c'est ton esprit, tu penses trop il vient te torturer même dans les meilleurs moments. Quand tu passes un bon moment avec tes amis il vient de rappeler que tu n'es pas la seule à leurs yeux, quand tu as une bonne note il te rappelle avec un vilain sourire que tu n'es pas la meilleure, que ce n'est pas toi qui rapporte le plus de points au sablier de ta maison.

Chaque bon moment est gâché parce que tu y penses trop. Tu déformes chaque parole, chaque acte en essayant de comprendre ce qui se cache derrière. Tu penses trop et tes pensées sont en vrac, comme si elles avaient été jetées dans un sac, puis secouée, secouée jusqu' ce qu'elles n'aient plus aucun sens. Tu as une superbe vie, mais tu veux toujours plus.

Alors tu te lève. Tu décides d'arrêter de te morfondre. Ce n'est pas en restant ici, à ne rien faire et à penser encore que tu réaliseras tes rêves, le travail est la clé de tout n'est ce pas? Mais ce n'est pas en salle d'étude que tu diriges tes pas non, mais où vas tu donc? Tu montes et tu montes, tu vois les portes défiler, puis les étages, d'abord le premier, puis le second, tu passes au troisième sans pour autant t'arrêter.

Ca y'est j'ai compris, une fois arrivée au quatrième étage, tu entres sans réfléchir dans la salle de répétition. Tu entres comme une furie et tu traverses la première partie de la salle. Vide. Dans toute te fureur tu fais même tomber une chaise mais tu ne t'en rends pas compte. Tu le sais comme moi, tes émotions sont entrain de reprendre le dessus et il est hors de question que cela arrive en public, nous sommes au moins d'accord sur une chose.

Alors le piano est la, grand ouvert et il va t'aider, comme chaque fois que ce genre de situation arrive, tu vas jouer, tu vas jouer encore et encore jusqu'é t'être calmée. Combien de temps vas tu rester ici. Je ne le sais pas encore, mais suffisamment pour redevenir calme, pour redevenir la Melody que tous tes camarades connaissent, celle qui souris à la vie, toujours optimiste et là pour aider les autres, qui ne tient jamais en place. Jusqu'à ce que tu ai réenfilé le costume de la fille parfaite que tu désires être.

Alors ça y est, tu t'assied sur le banc et tes mains commencent à effleurer les touches. Doucement d'abord, puis de plus en plus fort comme si le piano lui même était furieux, ou bien triste mais toi tu l'étais c'est certain, et on pouvait le remarquer en t'observant de plus près. En faisant cela on pouvait apercevoir une petite larme couler le long de ta joue droite. La seule qui avait réussi à s'échapper.

Tu commençais à chanter, doucement d'abord mais de plus en plus fort, on aurait pu penser que ta voix se serait cassée en raison de tes émotions mais non, c'était le contraire justement, ta voix forte et dure s'appuyait sur les notes que tu produisais avec tes mains et doucement une deuxième larme réussit à trouver le chemin vers ton œil et tu commençais à devenir de plus en plus agressive dans le ton de ta voix, heureusement tu semblais seule dans la salle à ce moment


@Thaïs South désolé pour le long délai de réponse :sweatingbullets: , j'espère que ça te convient ^^

4ème année RP ● Joueuse de quidditch ● Responsable des dortoirs ● Filière sport et soin
Je déteste J'aime Erza ● Je suis une patate ● 15 ans inRP

21 mai 2024, 00:27
 RPG +  Les mots sont inutiles  T.S 
Tes doigts valsent sur le clavier et cela te faisait un bien fou, il y a bien longtemps que tu n'avais pas prit le temps de jouer, de simplement jouer pour toi, pour faire du son, pour faire du bruit et exprimer ce que tu ressentais, de juste produire des notes aléatoires qui allaient un peu bien, ou bien un peu moins bien les unes avec les autres, de faire simplement du bruit en tapant fort tes doigts contre le clavier plutôt que de chercher la perfection d'une symphonie écrite il y a des dizaines d'années et dont le compositeurs est mort depuis fort fort longtemps.
En fait tu aimais vraiment ça jouer, les touches blanches et noires se confondaient dans ton champ de vision, tu les confondais et tu n'arrivais plus à les voir. Cependant tu savais qu'elles étaient là, tu avais passé tellement d'heures à pratiquer assise sur ce tabouret, yeux fixes sur ta partition avec l'interdiction formelle de regarder ton clavier que finalement tu connaissais ces touches par cœur, tu n'avais pas besoin de voir pour savoir quoi jouer, à quel moment, tu le ressentais c'est tout. Tes doigts bougeait presque seuls, envoutés par le début de la mélodie et tu fermait les yeux, emportée par la mélodie que tu écrivais, que tu composais, que tu jouais seule au fur et à mesure, tu improvisais chaque note et certes certaine sonnaient faux. Mais même si certaine notes étaient fausses, détonaient avec le reste l'ensemble restais joli, cohérent, rien n'est jamais tout lisse dans la vie, tout blanc ou tout noir, c'est des hauts et des bas, des graves et des aigus, des notes justes et puis d'autres totalement fausses malheureusement. C'est la vie c'est tout et c'est beau. Tu joue et même si tu ne frappes sur ce piano que depuis quelques minutes, peut-être même moins à vrai dire, tu as l'impression d'être dans une bulle. Tu es hors du temps en ce moment précis, tu te laisses porter par ce que tu fais, la salle est vide et tu es seule avec toi même, les oiseaux chantent dehors car il est tôt, la matinée est à peine entamée et certains de tes camarades dorment même encore, surement même. Mais toi tu es ici à jouer et à t'exprimer. Tu aimes tellement ça, tu peux lui faire dire tellement de choses à ce clavier, tu peux lui faire dire que tout va bien, une petite valse qui évoque le printemps et le renouveau. Mais tu peux aussi lui faire chanter l'hiver, les routes gelées et les dépressions saisonnières. Quoique je ne pense pas que ce soit ce à quoi tu penses quand on te parle de tristesse du haut de tes douze ans, tu dois surement penser à ta rupture amoureuse avec ton petit copain depuis deux semaines qui t'avais offert un caillou

4ème année RP ● Joueuse de quidditch ● Responsable des dortoirs ● Filière sport et soin
Je déteste J'aime Erza ● Je suis une patate ● 15 ans inRP

21 mai 2024, 00:38
 RPG +  Les mots sont inutiles  T.S 
En fait non tu ne pense à rien. Tu ne pense juste pas en ce moment précis et c'est ce qui fait la beauté de la musique, La beauté de l'art en règle plus générale, elle peut nous couper du monde, le temps d'un instant le reste n'existe pas, on est seul face à soi même, ou face à un tableau qu'on peint, face à une musique qu'on écoute ou bien face à un livre qu'on dévore pendant des heures, s'impliquant dans celle ci plus que dans sa propre vie tellement que quand la dernière page est lue on se sent vide, vide comme s'ik nous manquait quelque chose, un quelque chose que l'on ne savais même pas qui existait et qui nous a été volé.
Tu ne penses pas tu joues simplement en tapant énergiquement contre les touches. Les yeux tantôt fermés, plongée dans des pensées de plages paradisiaques et de vacances dans des endroits fantastiques, tantôt ouverts, admirant les moulures au plafond et chaque petit défaut que le temps à fait aux murs de la pièce. Tu n'avais jamais prit le temps de regarder tous ces petits détails mais la pièce est tellement belle quand on la regarde dans son ensemble. Cela ne fait que quelques minutes que tu joues mais tu n'as plus d'inspiration, tu as l'impression d'avoir joué pendant des années déjà, d'avoir parlé tellement de langues différentes, da0voir communiqué un nombre inimaginables d'émotions mais tu as commencé à jouer il y a seulement trois minutes il y a tout au plus. Les yeux fermés tu penses avoir jouer un morceau digne des plus grands compositeurs que tu étudie avec ton précepteurs depuis maintenant des années mais la vérité est que la moitié de tes notes étaient fausses et que ce n'était pas forcément agréable pour les oreilles mais si cela te fait du bien c'est le principal. Si tu penses être la meilleure et que cela te rend heureuse, te permet de te dépasser tous les jours alors oui ce que tu viens de faire c'est du grand art, digne de Mozart et de Schuman sans aucun doute. Tu ne restes qu'une jeune adolescente qui rêve de grandeur, de célébrité et de gloire, qui a du mal à trouver sa place, à se faire sa place dans ce nouveau monde alors vas y, lances toi, tu es fantastique et tu as ta place. Chante ! Danse ! Joue de la musique si c'est ce qui te fait plaisir ! Tu te lèves et quittes la salle. Tu n'y es resté que quelques minutes, cinq ou dix tout au plus, tu a fermé les yeux sur le piano et a improvisé une mélodie qui sonnait faux mais tu avais l'impression d'y avoir passé des heures et d'avoir composé une merveille. Mais le principal dans tout ça c'est que tu sortes de la salle de répétition le sourire aux lèvres alors que tu y étais entré douteuse et renfrognée.

4ème année RP ● Joueuse de quidditch ● Responsable des dortoirs ● Filière sport et soin
Je déteste J'aime Erza ● Je suis une patate ● 15 ans inRP