De gros nuages s'amonçaient au dessus de poudlard. Pas des nuages blancs semblables à la barbapapa, non. Des nuages epais, noir et gris, menaçants. Des nuages d'orage. Cerise s'en aperçut bien trop tard. Elle se promenait dans le parc verdoyant à la recherche de fleurs tombées de leurs arbustes pour faire un bouquet. Elle s'ennuyait ferme pour faire ce genre de choses... De fines gouttelettes commencèrent à tomber. Oh non... Cerise portait simplement un tee shirt violet assez court et un pantalon large noir et des converses violettes pastel également. Elle avait retenu ses cheveux en une queue de cheval haute et n’avait absolument pas pensé à la météo. A présent elle clignait des yeux pour chasser les petites gouttes de ses cils. C’est pas grave, c’est une petite averse de printemps. Mais elle se trompait. Quelques minutes plus tard, alors qu’elle était rendue à l’autre bout du parc, celui le plus loin du château, les gouttes s’écrasaient sur le chemin terreux de plus en plus fort. Cerise aimait quand il pleuvait la nuit, les murs couvraient la brusquerie du son, et laissaient paraître un son plus doux et apaisant. La, ce n’était pas pareil. Il était bien 19h30 et il faisait encore jour, pourtant les nuages recouvraient le ciel, empêchant le soleil d’éclaircir poudlard de ses rayons d’or. Le spectacle avait plus un air terrifiant, et même déprimant. Le bruit n’était pas le même, il agressait les oreilles de Cerise, comme une alarme retentissante, comme le grésillement sans fin de la radio dont on aurait oublié de régler le son. Ses mèches rebelles se plaquèrent contre son visage, son tee shirt également, et en à peine quelques secondes, elle devint trempée. Enfin pas totalement… Elle chercha un abris pour éviter de se mouiller encore plus et tenta d’ignorer le bruit stressant. Des lampadaires magique venaient de s’allumer, sûrement à cause de la baisse de luminosité. Cerise ne réfléchit pas et courut vers des planches en bois qui permettaient à certaines plantes de s’y agripper. Quelle histoire… Manque de chance, elles étaient bien trop courtes et n’offraient aucun abri de la pluie. Elle fit volte face en cherchant autre chose qui pourrait offrir un meilleur abri. Malheureusement elle ne voyait rien et le parc était désert. Elle se réfugia vers un arbre et s’accroupît alors pour se protéger. L’arbre était assez grand avec un tronc imposant. Des gouttes tombaient régulièrement des feuilles mais c’était toujours mieux que sous les nuages, où il y pleuvait des cordes. De toute façon poudlard était bien trop loin et si elle courait pour rentrer, elle aurait juste l’air d’avoir prit une douche habillée. L’arbre offrait une bien meilleure option. Il suffisait juste d’attendre que la pluie s’arrête. Le cœur battant, Cerise cala sa tête entre ses jambes. Le bruit était insupportable. Elle était hypersensible et les bruits fort de ce genre, lui procuraient juste du stresse. Son diaphragme se serra, sa tête lui fit mal. Quelle horreur… Elle se focalisa sur des pensées pour ne plus rien entendre et… CRAC ! Elle releva la tête. Le bruit l’avait fait sursauter. Qu’est ce que c’était ?

525 mots, @Sonia Ross

Lieu : Parc
Date : Mercredi 10 mars 2049
Heure : soir
Avec : @Cerise ANDERTON

[/right]Sonia était sortie en cette journée pour pouvoir profiter des beaux et merveilleux paysages qu'offrait Poudlard. En effet, la gryffone aimait bien dessiner et cet endroit regorgeait d'endroits à découvrir. La brune cherchait simplement à les capturer à l'aide de coups de crayons, de feutres et/ou de pinceaux.

Aujourd'hui, elle avait de la chance, ou presque. Le Soleil tapait fort, ainsi Sonia avait pu admirer et capturer de belles lumières orangées qui illuminaient les alentours. C'était un magnifique spectacle ! Toutes ses couleurs se confondant et se mélangeant entre elles... C'était un vrai défi de retranscrire toute cette beauté harmonieuse qui s'offrait à la sorcière, mais elle restait fière de son travail ! Toutefois, elle était restée très tard et des bruits courraient qu'il pleuvrait dans la soirée.

Sonia espérait simplement pouvoir rentrer avant qu'il ne pleuve. Elle se mit, ainsi, d'un pas pressé en route pour le château.

Tiens.

Elle reçut une goutte sur ses fines lunettes. Puis une autre, malheureusement pour la gryffone des dizaines et des centaines de gouttes suivirent les précédentes. Sonia plaqua son petit sac à perles contre elle et se mit à courir en quête d'un abri. Son t-shirt était trempé, même caché sous sa veste noire, il lui collait à la peau. Tout comme son pantalon qui partait en évasé sur les côtes ou encore ses longs cheveux bruns qui se plaquaient sur son front. Ne parlons pas de ses lunettes. Sonia n'y voyait presque plus rien.

Elle continua sa course, il n'y avait aucun abris potable. Il y avait comme une sorte de petit toit qui aurait pu faire l'affaire mais celui-ci était troué. Elle repassa ensuite devant ce grand et imposant arbre. C'était ici qu'elle avait commencé à dessiner. Elle espérait fortement que ses affaires ne soient pas trempés, et ses dessins gâchés. Elle décida de se refugier sous les feuilles et imposantes branches du grand arbre, jusqu'à ce que les nuages se calment. Elle ne pouvait pas ooursuivre ainsi. Elle s'approcha de l'arbre et fit craquer une ou deux branches au passage. Elle entendit comme un sursaut. Elle se retourna et j'étais un œil aux alentours avant de demander :

— Il y a quelqu'un ?

Sonia avait froid et sa voix tremblait. Il était fort probable qu'elle attrape un gros rhume. Toujours son sac contre elle, la gryffone avança calmement et découvrit une jeune fille assise contre le tronc de l'arbre. Elle aussi était trompée. Elle avait dû venir ici pour de refugier, attendant que la pluie ne se calme.

— Euh... S-Salut ?

La gryffone préféra rester debout. Elle ne se sentait pas à sa place, comme si l'arbre lui appartenait. De même, elle ne savait que dire à la sorcière. Elles ne pouvaient qu'attendre la fin de la pluie. Soudain, elle croit reconnaître la Serdaigle qu'elle avait rencontrée à la bibliothèque.

— C'est toi, Cerise ?


Sonia s'approcha de la sorcière et comprit qu'il s'agissait de son amie Cerise qu'elle avait rencontrée à la bibliothèque. Elles avaient partagées un bon moment ensemble, échangeant leur goût pour la littérature !

@Cerise ANDERTON J'ai fait 515 mots ! Mai j'ai peur de ne pas pouvoir atteindre les 440 à chaque fois...

Cerise laissa retomber sa tête. Sûrement une goutte qui avait fait craquer une brindille. Elle laissa son esprit divaguer dans les ténèbres de ses pensées, parfois contrastées par de la couleur vive, pastel, fluo … son imagination. Son repère, son … refuge. Elle était bien à l'intérieur et mal à l'extérieur. Le silence de ses pensées faisaient une sensation très étrange avec le bruit de la pluie en arrière plan … Comme à chaque fois qu’elle se sentait partir, elle se sentit tout aussi étrange. Comme si on la tirait de partout à la fois, que sa tête rapetissait, ses mains, que ses pieds grossissaient, puis rapetissaient à leur tour … comme les vagues dans l’océan, comme le vent dans l’air … Elle se rappela de ses peintures dans son village natal, de sa sœur qui devait vivre un enfer avec ses parents trop protecteurs, de ses sceances de patinage en solitude les soirs d’hivers ou es guirlandes lumineuses étaient allumées, des chocolats qu’elle volait au marché pour fêter la magie de Noël au lac avec une boisson chaude et ses amis animaux … Mais elle se souvint aussi de son arrêt brutal de l’école, de ses mains abîmées à force de faire la vaisselle, de la porte de sa chambre plantée de petits pics de bois à cause de son père qui bricolait dans la pièce d’à côté … du couloir sombre et des ombres étranges dès qu’elle se levait pour boire … et de sa lettre à poudlard. Le papier qu’elle avait reçu dans le trou de son plafond de chambre et qui avait changé sa vie. Une voix là tira soudainement de ses pensées.

- Il y a quelqu’un ?

Cerise sursauta une nouvelle fois. Quoi ? Il y avait quelqu’un ? Et si c’était un professeur ? Pourtant la voix lui disait étrangement quelque chose … une voix d’élève. Elle chercha aux alentours la personne à l’origine de la question. C’était une fille non ? Elle la connaissait sûrement, c’était une des rares personnes avec qui elle avait discuté, mais la pluie et le fait qu’elle mette ses mains sur ses oreilles couvraient tout de même assez son ton de voix pour qu’elle se souvienne de qui. Elle se redressa. Une silhouette féminine s’approchait, courbée, se protégeant de la pluie, mais comme méfiante.

- Salut ?

Sonia ? A prennent elle reconnaissait son salut. La jeune fille du la reconnaître à son tour elle prononça son nom.
- Cest toi Cerise ?

Qu’est ce qu’elle faisait donc la ? Elle aussi était piégée par la pluie ? A présent qu’elle avait enlevé les mains de ses oreilles, la pluie lui abattit de nouveau les tympans mais elle se concentra sur ce qu’elle allait dire.

- Ouah Sonia ! Ouais c’est moi… Qu’est ce que tu fais la ? Viens t’abriter, assis toi !

Elle fut soulagée de sa présence. La compagnie de son amie rendait la situation bien plus agréable. Elle ne souhaitait absolument pas que quelqu’un d’autre ne vive cette expérience très penible mais elle était contente d’avoir quelqu’un à côté d’elle.

Sonia s'assit à côté de son amie, condamnant son petit sac à perles à rester collé contre son t-shirt trempé — tellement trempé qu'on pourrait arroser les plantes des serres du cours de botanique.

— Merci ! Tu ne vas jamais me croire, rigola-t-elle, mais je m'étais posée pas loin pour dessiner et je n'avais pas l'heure... Et il manque de bol, il s'est mit à pleuvoir. Et toi, comment tu t'es retrouvée ici ?

C'était vrai, Sonia s'était posée des heures et des heures sur l'herbe à admirer les alentours ou encore à lire. Mais que faisait Cerise ici ? C'était drôle que ces deux sorcières se soient retrouvées ici. La gryffone aurait aimé la voir pour discuter livres dans d'autres circonstances mais au moins, elle ne pourra pas y échapper ! D'ailleurs, la Serdaigle lui avait prêté un livre, elle n'avait pas eu l'occasion de lui rendre. Elle chercha dans son sac le livre en question.

Le sac en question était petit au premier abord, mais grâce à la magie, elle pouvait y mettre tout ce qu'elle voulait ! Des vêtements par centaines, des chaussures, des plantes, des ingrédients de potion... Mais la gryffone y mettait des livres et un nécessaire pour dessiner. En tant que grande passionnée, elle se devait d'en avoir sur elle ! Heureusement, que ce type de sac existe ! Sans, elle n'aurait jamais pu emmener tout ce qu'elle voulait — notamment des livres et des livres.

— J'essaie de retrouver le livre que tu m'avais prêté mais je ne le retrouve plus... J'ai dû le laisser sur ma table de chevet... Au moins, je suis contente de ne pas être seule dans cette galère, haha !

Sonia aurait aimé interroger son amie sur un tas de choses, après tout, le temps que la pluie cesse, elles pourraient très bien dormir les bras dans l'une et de l'autre, sans que personne ne se doute de leur absence... Enfin peut-être que si ? Peut-être qu'il y avait un sort qui pouvait mettre au courant les professeurs ou les préfets sur l'absence d'élèves ?

Je raconte n'importe quoi ! C'est impossible que ça existe un sort pareil ! Mais ça pourrait être pratique...

Sonia se colla contre le tronc de l'arbre, toujours son sac contre elle, genoux repliés sur elle. Elle avait froid, elle était gelée, tellement qu'elle en tremblait. Demain, elle serait sûrement malade si ce n'est dans la seconde qui suit...

La poisse...

— Ça fait longtemps que tu es là à attendre ? demanda Sonia essayant de détendre l'atmosphère.

Le bruit, le vent, le froid, le noir... La météo n'était pas au rendez-vous pour rassurer les deux sorcières.

@Cerise ANDERTON j'ai écrit un RP anniversaire (21/11/2048) dans lequel je l'ai encore avec moi et que je pense à te rendre ton livre

Son amie était toute trempée… Elle n’avait pas dû avoir le temps de s’abriter elle… ses cheveux étaient devenus sombres avec l’eau, il étaient collés autour de son visage et des gouttes dégoulinaient sur ses lunettes rondes. Elle s’assit à côté de Cerise, tenant près d’elle un sac en perle.
Sonia lui posa plusieurs questions, et comme Cerise tardait à répondre, elle parla de nouveau. Cerise réfléchit un instant, tentant de placer les mots malgré son esprit en ébullition…

- Ouais je sais plus… je crois que je voulais faire un bouquet de fleurs… Je savais pas que tu aimais dessiner ! Moi aussi j’adore ! je peux voir ton carnet ? Et t’inquiètes pour le livre, tu me le rendra plus tard.

Quand à la dernière question, elle haussa simplement les épaules. La présence de quelqu’un à côté la réchauffait en quelque sorte… que ce soit physiquement ou mentalement. Ses pensées défilèrent moins vite, et elle pouvait se raccrocher à quelque chose, à quelqu’un à qui, a quoi penser. Sans Sonia, la solitude aurait pesé sur ses épaules, si fort qu’elle serait tombée sous son poid. Peut être même qu’elle serait allée sous la pluie pour pleurer ses malheurs, pour extérioriser ses pensées noires dont elle ne comprenait pas le sens.

- Ça fait quelques minutes que j’attend, ça va en vrai.

Elle regarda Sonia trembler, toute recroquevillée sur elle même, les habits collés le long de son corps, son sac pendant à son côté… la pauvre quand même… Quoique qu’en y pensant, Cerise avait vraiment froid également. Ses converses étaient toutes marrons à cause de la boue, le bas de son pantalon également. Bon après tout pour ses chaussures, elle avait toute une collection de converses de toutes les couleurs qui pouvaient exister… Elle n’était pas vraiment coquette dans son genre mais les converses’ c’était sa principale collection. Elle avait même une paire arc en ciel, et trois paires blanches, une qu’elle avait remplie de petits dessins représentant son caractère et ce qu’elle aimait, ce qui la représentait, une qu’elle garderait vierge et une qu’elle comptait faire signer à tout ses amis avant la fin de l’année pour fêter son renouveau. La prochaine fois qu’elle verrais Sonia, elle lui apporterait pour qu’elle la signe. Ainsi qu’à tout ses amis. Elle sourit. Jamais elle n’aurait pensé avoir tant d’amis… pourtant Clémence, Neruda, Julie, Sonia, tout ses camarades de salle commune avec qui elle parlait souvent… Elle avait, pour la première fois de sa vie, trouvé des amis, des personnes qui lui donneraient le sourire. Elle trembla soudainement. Le bonheur réchauffait, mais pas assez pour avoir chaud en manches courtes au milieu d’un orage…
Le froid était glacial et elle hésita à se blottir contre son amie, mais elle se ravisa. Elle n’étaient pas si proches que ça… malgré leur passion commune.

@Sonia Ross scuse me pour le retard…

Sonia tourna sa tête en direction de son amie Serdaigle. Elle était trempée de la tête aux pieds. Ses cheveux plaqués contre son front, quelques gouttes perlaient et dégoulinaient sur son visage. La gryffone posa son regard dans le vide. Elle vit la pluie s'abattre sur l'herbe faisant claquer chaque parcelle de verdure. Les oiseaux se mettaient à l'abri pour ne pas abîmer leurs précieuses ailes. On pouvait voir une famille perchée dans un coin de l'arbre en face ; les feuilles les couvraient mais laissaient passer quelques grosses gouttes qui laissaient des ploc être le seul bruit perceptible.

— Je ne sais pas... Je ne dessine pas très bien tu sais, rigola-t-elle, je n'ai jamais pris de cours... Mais tiens, elle prit son sac en perles, le posa sur ses genoux et en sortit son carnet qu'elle tendit à Cerise, peut-être que tu trouveras ton bonheur, qui sait ? Mais tu dessines aussi ? demanda la gryffone intriguée.

Peut-être qu'elle avait trop parlé ? Sonia avait bien remarqué que la Serdaigle n'aimait pas le bruit de la pluie qui s'abattait sur le sol. Elle en était presque au point où elle devait se boucher les oreilles. Donc, la brune décida d'essayer de couvrir ce bruit incessant de sa voix — même si cela était vain.
Elle remarqua aussi que Cerise tremblait. En parlant, les tremblements de Sonia s'était un peu calmés. Une idée lui vint à l'esprit et aussitôt, elle chercha dans son petit sac en perles des vêtements chauds.

Oh...

Sonia tomba sur la magnifique écharpe rose que lui avait offerte Marilya pour son anniversaire. La gryffone avait eu l'occasion de la mettre cet hiver. Elle était douce, chaude et réconfortante. La brune la sortit de son sac et l'enroula autour de Cerise, accompagné d'un sourire.

— C'est un cadeau que l'on m'avait fait pour mon anniversaire... Je suis contente de l'avoir gardée avec moi, haha, déclara Sonia soulagée et fière d'elle.

Elle ne savait pas si ce geste dérangeait Cerise, peut-être que c'était trop ? Peut-être qu'elles n'étaient pas assez proche pour faire ce genre de choses ? Sonia se mit à douter. Douter de tout. D'elle. De ce qu'elle faisait. De ce qu'elle pensait. De ce qu'elle croyait. La gryffone considérait Cerise comme une amie, mais peut-être qu'elle ne voyait pas Sonia ainsi ? Peut-être qu'elle ne l'appréciait pas tant que ça et qu'elle ne voulait pas le lui dire ?

Non ! Cerise est gentille et on s'est rapidement rapproché ! À la bibliothèque, à Halloween ou encore avec le club de lecture !

Sonia reprit confiance en elle et cessa tout ces questionnements qui avaient prit toute la place dans son esprit. Elle devait être là pour son amie pour l'aider. C'est ça le rôle d'une amie ! Si Cerise ne se sentait pas bien à cause de la pluie, alors Sonia devait tout faire pour la rassurer et lui faire oublier la pluie.

@Cerise ANDERTON haha t'inquiète

Elle leva les yeux vers le ciel sombre. Il était presque impossible de savoir si la nuit était tombée ou pas. Des nuages gris effrayants obscurcissaient le ciel à un tel point qu’on ne voyait que ça. L’herbe ployait sous le poids de l’eau et les feuilles devant les deux jeunes fille goutaient. Pendant quelques instants la pluie sembla tomber moins fort et Cerise faillit dire à Sonia qu’elles pouvaient peut être partir en profitant de l’éclaircie, mais à peine avait elle ouvert la bouche que la pluie tombait plus fort encore. « Il pleut des cordes » comme dirait sa mère.

- Ouais je dessine, je ne savais pas que tu dessinais aussi ! Mais tu sais tu peux encore t’améliorer ! Je suis sûre qu’ils sont beaux tes dessins. Si tu veux on pourrait dessiner ensemble un de ses 4 !

Elle prit le carnet que lui tendait Sonia et le feuilleta. Elle sentait le regard de Sonia sur son épaule, pendant qu’elle regardait des dessins, qui étaient assez beau quand même ! Elle tourna vivement les pages en découvrant des dessins tous aussi beaux les uns que les autres. Elle adorait particulièrement un cygne, certes il avait des imperfections, mais un cygne contre toute attente était difficile à réaliser sur une feuille aussi grande. Elle fut contente de la présence d’une amie avec elle. Elle réussissait

Du coin de l’œil vit son amie Sonia fouiller dans son sac en perles et en sortir quelques objets quelconques avant de trouver enfin Cerise supposait que c’était cela la chose qu’elle cherchait. Sonia sortit une écharpe rose bonbon et n’hésita pas une seconde avant de la rouler autour du coup de Cerise. Une écharpe qu’on lui avait offerte à son anniversaire disait elle ? Oui mais cela ne ce faisait pas… Sonia aussi devait avoir froid… elle la regarda. Celle ci semblait douter, elle fronçait les sourcils, comme si elle réfléchissait.

- Mais… tu dois avoir froid toi aussi non ? Tu ne veux pas l’écharpe ? Moi c’est bon je suis résistante au froid. dit elle en tentant de contrôler ses tremblements incessants.

Elle savait pourtant qu’elle avait froid. Elle sentait des gouttes couler sur son front, sur ses bras, sur ses chevilles, partout, même le long de son dos, là où elle n’étais pas en contact avec l’écorce. D’ailleurs elle tremblait tellement fort qu’elle devait s’être râpée contre l’écorce. Ses mèches rebelles la grattaient, toutes colles contre son visage quelle étaient. Elle commença à dénouer son écharpe pour la rendre à Sonia.

@Sonia Ross je t’ai prévenu tu sais ou, je ne répondrais sûrement plus trop aux rp avant longtemps, je vais faire une petite pose…

Sonia regardait et scrutait chaque réaction de son amie. Elle la vit s'arrêter un peu plus longtemps sur un cygne qu'elle avait dessiné une fois, quand sa grand-mère l'avait emmenée dans un zoo moldu. La gryffone s'était vraiment bien amusée ce jour-là. Heureusement que le zoo fermait tard, Sonia avait pu reporter les formes, les dimensions du corps du bel oiseau dans son carnet. Elle avait dû finir son brouillon, mettre les lumières et les ombres chez elle.

— Oui ! Ça me plairait de dessiner avec toi ! sourit la brune.

Cerise regardait Sonia d'un drôle de regard, elle ne savait pas comment le lire mais quand elle vit son amie l'enlever pour la lui rendre. La gryffone posa ses mains sur les siennes l'empêchant d'enlever le morceau de tissu rose qu'elle avait enroulé, auparavant, au cou de son amie.

— Non garde la ! Tu en as plus besoin que moi expliqua-t-elle, maintenant ses mains sur celles de Cerise.

Quand elle se rendit compte qu'elle était restée longtemps dans cette position, Sonia dégagea ses deux petites mains — qui s'étaient un peu réchauffées grâce à ce contact — et redressa sa veste pour qu'elle puisse mieux la couvrir. La gryffone se décala légèrement pour ne pas trop coller Cerise, pensant la déranger.

La pluie continuait de s'abattre sur le sol, des plic et des ploc frappaient l'herbe, des gouttes d'eau se posaient sur les feuilles de l'arbre qui les abritait et coulaient pour finalement tomber sur les cheveux des deux jeunes filles. Leurs cheveux collaient de plus en plus à leur visage, leurs hauts, leurs pantalons, faisaient presque partie intégrante de leurs corps.

Sonia décida d'enlever sa veste noire avant qu'elle ne fasse réellement partie de son corps et l'essora, faisant attention à ne pas toucher Cerise.

— Tu devrais enlever tes vêtements et les essorer, tu risques de tomber malade, mais bien plus que si tu les gardes sur toi... C'est ma grand-mère qui m'a dit ça... Enfin mon frère grâce à ma grand-mère, expliqua la gryffone. En gros, on était parti en vacances en Espagne pour aller voir un bon ami à mon frère et on s'était baladé, et finalement, on a dû passer la nuit dehors dans une tente ! Il n'y avait aucun moyen pour nous de contacter les parents de son ami... Et il pleuvait à mort ! Comme maintenant... Dis moi si je parle trop !

La jeune sorcière ajouta cette dernière phrase inconsciemment. Elle ne voulais pas dire ou faire n'importe quoi et elle s'était mise à raconter n'importe quoi. Et puis, peut-être que Cerise ne voulait pas entendre son histoire... Même si c'était une bonne histoire, ce n'était pas le moment de blablater...

@Cerise Anderton ne t'en fais pas, il n'y aucun soucis ! Comme je t'ai dit, j'espère qu'après ta pause, tu seras plus en forme que jamais !