Ce recueil d’OS regroupe les lettres que Kayan envoie et reçois, et peut-être même quelques poèmes de son invention qu’il enverra sans doute à quelqu’un, pour rester dans le thème des lettres

Les lettres : désolé, elles ne seront pas dans un ordre chronologique

1ere lettre
la joie du grand-père
rencontre dans la volière

***
*dans le langage des fleurs, l’iris signifie « le message » et l’églantier « la poésie »

2 septembre
Vers 18h45

Kayan de dirige lentement vers le hibou le plus proche. Il s’agit d’une magnifique chouette effraie aux yeux ambrés, dans lesquels se reflète la faible lumière du soir. Ses plumes lustrés s’agitent légèrement à cause d’un léger courant d’air. Elle regarde le gryffondor de ses grands yeux étincelants. Le jeune garçon hésite un instant, avant de relire sa lettre une dernière fois.

Cher papa, chère maman,

J’espère que vous allez tous bien à la maison. Ma rentrée s’est très bien passée. J’ai été envoyé à gryffondor, comme Lucio. Je m’y sens très bien. J’ai eu mes premiers cours aujourd’hui, j’ai été attentif en classe, comme vous me l’avez demandé. Néanmoins, vous me manquez beaucoup.

Votre fils,
Kayan

À cette lettre, il avait ajouté un autre morceau de parchemin, à l’attention de sa sœur.

Salut sœurette !

J’espère que tu vas bien. Comme je l’ai dit dans mon autre lettre, je suis allé à gryffondor, comme Lucio.
Tu me manques beaucoup, et j’aurais beaucoup aimé vivre cette aventure avec toi. Ça fait bizarre d’être dans un endroit sans être avec toi. J’espère que tu ne m’en veux pas trop.

Ton frère qui t’aime fort,
Kayan

PS : pourrais-tu dire à Steve et Tom qu’ils me manquent et que j’ai hâte de les revoir s’il te plaît ?

Le jeune gryffondor hésita un instant, puis donna les deux lettres à la chouette qui attendait. Elle ouvrit ses ailes dans un geste gracieux, et s’envola. Kayan la regarda disparaître parmi les nuages qui peuplaient l’horizon.

7 septembre
Vers 17h58

Kayan entre dans la volière d’un pas vif. La salle était déserte, si l’on exclue tout les volatiles. Certains d’entre eux fixent le jeune garçon de leurs grands yeux ambrés. Le gryffondor sort un morceau de parchemin de son sac, sur lequel est écrit à l’encre noire :

pour Kayan Pinepeak
Élève de première année à Poudlard
Gryffondor

L’écrit est belle et soignée, et le jeune garçon pourrait la reconnaître entre mille. Il relit pour la énième fois la lettre que son grand-père maternel lui a envoyé, et qu’il a reçu le matin même :

Mon cher Kayan,

J’espère que tu vas bien, et que ta scolarité à Poudlard se passe à merveille.
Si tu savais comme j’ai du insister pour pouvoir t’envoyer cette lettre ! La poste moldue n’a pas accès à ton école, j’ai donc du emprunter le hibou de ton père. Ce dernier n’a pas été très coopératif, mais avec l’aide de ta mère, j’ai réussi à le convaincre.

Je suis très fier que tu soit atterri à gryffondor, la maison des braves et des courageux. Tu mérites ta place ici, soit-en sûr !
Donne-moi vite de tes nouvelles, je veux absolument lire le récit de tes aventures !

Ton grand-père qui t’aime,
Afi

Le jeune garçon sourit tendrement. Il sort un autre parchemin de son sac, qu’il donne à une magnifique harfang aux yeux ambrés.

Cher Afi,

Je vais très bien, et toi ?

Quelle joie de te lire ! Compte sur moi pour tout te raconter, dans les moindres détails !
Pour l’instant, pas grand chose à signaler. J’ai rencontré quelques personnes qui semblent plutôt sympathiques, mais rien de plus. Mes camarades de dortoir ont l’air très gentils.

Comme prévu, j’adore les cours d’astronomie et de vol sur balais. Par contre, je pense que je vais avoir un peu plus de mal avec l’histoire de la magie.

Embrasse grandma de ma part,
Ton petit-fils qui t’aime fort,
Kayan

Il murmure l’adresse de son grand-père à l’oiseau, et le regarde s’envoler dans les nuages qui se teintent d’orange dans le crépuscule.

20 mars

Kayan monte lentement les marches qui mènent à la volière. Il tient à la main un morceau de
parchemin, sur lequel il à écrit de sa plus belle plume une lettre pour sa famille. Plongé dans ses
pensées, il avance lentement, réfléchissant à ce qu'il c'est passé récemment.

Les cours se sont enchaînés. Il écoute bien, mais participe peu. Comme toujours.
La solitude lui pèse un peu. Comme toujours.

L'odeur et le bruit le ramènent à l'instant présent. Il se dirige vers le hibou le plus proche - une chouette lapone - en ignorant l’autre personne présente dans la tour. Il attache rapidement la missive aux pattes du rapace. Cette lettre, il l’a connaît presque par cœur, à force de l’avoir lu et relue, écrite et réécrite.

Cher Papa, chère maman,

J’espère que vous allez tous bien à la maison. Vous me manquez beaucoup, et j’espère pouvoir revenir à la maison pour les prochaines vacances. L’Irlande me manque; j’ai la nostalgie de ses prés verts, de ses trèfles, de sa faune et sa flore. L'Écosse est magnifique, mais elle ne me touchera jamais autant que mon pays natal. J’ai vraiment hâte de revenir pour les prochaines vacances.

Ici, le temps commence à s’adoucir. Il fait moins froid, et il pleut plus rarement. On sent que le printemps arrive à grands pas. Les oiseaux se remettent à chanter. Je les observe, les dessine et les écoute. Leur chant est enchanteur.

Comment va Fenrir ? Est-il toujours aussi enthousiaste et excité ?

Je n’ai pas reçu de nouvelles d’Afi, est-ce qu’il va bien ? Passez lui le bonjour, ainsi qu’à grandma, cap’tain et granny.

Votre fils qui vous aime,
Kayan

Il indique l’adresse au rapace et le laisse s’envoler. Il regarde un instant le volatile disparaître parmi les nuages.

Lorsque Kayan se retourne, la jeune fille présente avec lui dans la volière attire son attention. De toute évidence, elle est à gryffondor, comme l’indique son uniforme. Et elle a l’air … bouleversée. Ou énervée. Difficile à dire pour Kayan. Le jeune garçon se racle la gorge. Comment est-il censé réagir ? La peste soit son manque d’expérience en interaction sociale !

« Euh… fait timidement le jeune garçon, est-ce que ça va ? »

Cette lettre est la lettre envoyée dans ce RP