Suppression par accord des deux.

Avec : @Hallie McCruimein
24 Novembre 2048

L'hiver approchait à grand pas et la neige à son tour. Un moment comme celui-ci peut vraiment être magique. Les flocons tombaient du ciel de l'exterieur comme ça devait l'être dans la grande salle. La neige, c'est inspirant. Le froid règnait dans ma chambre de mon dortoir et ce vent frais me donnait envie de bouger, pas parce-qu'il est frois mais plutôt parce-qu'il réveille vraiment.

J'enfila mon peignoire et pris une douche. Presque aussi fraiche que cette brise qui m'avait parcourue le corps tout à l'heure, sauf que là, c'était de l'eau. De l'eau glaciale, mes colocs avaient du vider l'eau chaude. Pas grave, cemme je disait, ça réveille !

Mardi 24 Novembre huit heure et demi, j'avais Défense Contre les Forces du Mal ce matin, c'est un cours que j'adore, tout comme l'histoire de la magie et la botanique, ils peuvent être très utile ! Tout de même, j'aurais préféré dormir jusqu'à l'heure de mon cours, le sommeil, c'est la vie ! En train de m'habiller, je continue d'observer ce qui se trame par le fenêtre, la neige est toujours si jolie. Trop belle, inspirante, et froide ! Je referma l'embrsure se tenant devant moi.

Rendue dans la grande salle, de la fausse neige, -ou était-ce de la vraie ?- se mit à tomber de se qui se trouve être un si réussi faux ciel. Faux mais réaliste. À notre arrivée, moi et les mômes de la promo 2048 à laquelle j'appartenais croiyaient que le ciel était vrai (bon, le vrai est vrai mais celui de Poudlard) et on s'est mis à grelotter, un fake grelottement puisque notre subconscient avait cru que ce firmament était authentique. Pour les nés moldus comme moi, c'était pire.

Qui aurait cru que la magie était réelle ? Si on ne me l'avait pas dit, je serais restée dans l'ignorance tout ma vie entière, ce qui aurait vraiment été plate pour une maintenant passionnée comme moi. Si on ne m'avais pas apportée ma lettre et que je n'avais pas pu entrer dans cette école, qui sait ce que je serais devenue, une vulguère journaliste comme je l'avais espèrée quand j'étais petit enfant ?

Assise sur mon banc, je mangeais mon petit déjeuner tout en réfléchissant à des tonnes de choses en même temps. Ça me rendait littéralement folle mais je l'étais déjà depuis quinze bonnes minutes après ma naissance, si je pouvais pas boire de lait. Je griffais les gens autours de moi avec le peu de forces que j'avais dans mon corps. Un exploit pour un bébé.

Je n'étais pas seulement folle, j'étais aussi machiavélique ! Si j'en avais la chance, je poussais les gens dans le tobbogant et rajoutais des gommes ballounes dans le poisson de mes soeurs. Faire des blagues de la sorte, je peux pas rêver mieux. Je n'avais pas eue cette chance à Poudlard mais qui sait ce qui pourrait arriver ? Pour l'instant, je ferais mieux de me concentrer sur mes études et viendra la chance à un moment donné, voilà tout.
J'ai mis le RP en + dis moi si ça te va !
-510 mots-

Le professeur signala la fin des quatre heures de cours, et a peine eut-il le temps de finir sa phrase, qu'une horde de pré-adoscent.es affamé.es eurent franchirent le pas de la porte à la vitesse de l'éclair, laissant le pauvre professeur contrarié, bouche bée. Hallie avait pris soin de ranger toutes ses affaires de classe dans son sac moldu quelques minutes plus tôt avant que le cours ne se termine, en étant aussi discrète de possible pour ne pas se faire sermonner. Elle eut été prête. Une fois la phrase prononcée, elle avait été une des premières à franchir le pas, et à mener le groupe hors de la salle de torture versle royame des cieux. Toutes et tous ne pensèrent qu'à une chose : s'empiffrer dans la grande salle.

Le repas venait d'être servi, et le groupe d'élèves s'installèrent à table. D'ordinaire, le ventre de Hallie était un gouffre sans fond, semblable à un trou noir, absorbant tout élément qui s'en approcherait. De ce fait, l'abondance de nourriture de l'école lui apparaissait comme un rêve. Jusqu'ici, la jeune rouquine avait toujours mangé à sa faim. Pas un jour n'était-elle allée se coucher le ventre vide ; Lyubov et Duncan, parents attentionnés, veillaient au grain au bon développement de leur fille. Cependant, devant cette opulence, Hallie s'était laissée emporter, dépassant les limites de sa faim pour savourer des plaisirs jusque-là inaccessibles, se délectant notamment de délicieux desserts. À chaque bouchée de parfait, ses papilles s'extasiaient devant la douceur du sucre et ces sensations si singulières, qu'elle ne pouvait s'empêcher de laisser s'échapper un gémissement de contentement, le sourire grand aux lèvres. « Minc'alors, ché chuper bon tout ça » s'esclaffa-t-elle dans la bonne humeur.

Après son repas, la petite poussa doucement son assiette sur le côté, espérant ne pas trop empiéter avec celle de son voisin. Endolorie par le repas copieux, combiné à une matinée d'études chargées, Hallie s'avachit sur la table en posant une partie de son visage dans ses bras repliés. Elle fixa du regard sa voisine, qui semblait visiblement aussi loin partie qu'elle, et se demanda si cette dernière pensait à sa famille. Elle, oui, ils lui manquaient. Mélancolique, elle se souvint de l'instant où sa mère et son père l'avait rapidement étreint à la gare, quand ils se trouvaient encore du côté moldu. Ils étaient arrivés en retard, et le train était sur le point de quitter le quai. Les adieux avaient été courts, déchirants, et Hallie n'avait pas eu l'occasion de bien voir les visages de ses parents. Elle se souvenait que son père affichait une triste mine, et il lui avait semblé que ses lèvres tremblaient légèrement quand, il l'avait tenu dans ses bras. Quant à sa mère, rien ne lui vint à l'esprit.

Un soupir empreint de tristesse lui échappa, et elle ferma les yeux pendant un court instant.

RPG abandonné