Rapidement, l'attention de Britanny se détacha de son ancien directeur de maison. D'autres sorciers étrangers venaient de s'avancer au centre après les mots de la directrice de Poudlard. Alors que les précédents sorcier continuaient de lancer des sorts inconnus pour elle, ceux ayant un instrument de musique entamèrent une mélodie.

Tout à coup, la rousse sentit ses muscles se relâcher. C'est comme si elle se sentait complètement sereine. Encore plus qu'après une séance de sport si intense qu'elle ne pouvait que reposer son corps. Là, même son esprit était plus tranquille, seulement concentré sur la musique. Elle ne reprit conscience de son environnement que lorsqu'Helen posa sa tête sur son épaule. Elle ne répondit rien, ne se souvenant même plus pourquoi elle était si inquiète précédemment. Elle était focalisée sur la musique.

Au bout de quelques secondes, des voix s'élevèrent pour l'accompagner, puis le croisement des amphibiens. Si la rousse n'ouvrit pas la bouche, elle les accompagnait dans sa tête. Puis la mélodie accéléra. Elle ne vit pas ce qu'il se passait au sol, mais elle ressenti la Magie. La graine venait de libérer sa première tige, perçant le sol pour venir à la lumière. Chaque coup de tambour résonnait en elle. Et finalement, elle put apercevoir les feuilles et bourgeon de sa place.

Lorsque le silence prit place, abruptement et en harmonie, l'émotion inconnue serra la gorge de l'anglaise. Sans attendre, elle applaudit avec les autres, se reconnectant à son environnement. Elle se tourna vers Helen mais ne put prononcer un seul mot. Ses yeux parlaient pour elle, transmettant son émerveillement.



@Helen Primrose

Eileen suit la cérémonie en silence, elle capte le regard d’@Alienor Delphillia et lui fait signe de la tête pour lui demander si ça va. Elle se met à chanter avec ses camarades, puis est l’une des premières à applaudir.

C'est au tour d'une femme de se détacher de la délégation étrangère. Une sorcière de Jadugara, reconnut aisément Constance grâce au bâton de mage et à ses habits. La jeune fille était tellement admirative du programme Amico, qu'elle avait bien mémorisé les différents accoutrements. La Poufsouffle suivit la scène des yeux, la respiration ralentie, se demandant bien ce qui pourrait se produire ensuite.

Quelques sorts et voilà la pomme bien au chaud, cachée des regards et entourée d'un muret de pierre.
Constance s'imaginait déjà s'assoir en son bord dans quelques années à l'ombre du pommier, pardon, de l'Arbre-Monde ! Mais c'est alors qu'une sorte de dôme magique aux reflets dorés surplomba le tout comme un bouclier magique et la jeune fille se prit à réfléchir à quels sortilèges pouvait-on attribuer cet acte magique. Protego Totalum ? Attends, non, y'en a encore un autre. Ah zut...

C'est alors que Miss Montmort reprit la parole pour expliquer que des sortilèges seraient lancés pour aider la pomme à devenir un petit arbre enraciné. Pour l'aider à bien grandir naturellement par la suite. N'attendant pas moins des adultes et de la cérémonie qui réunissait tout de même le tout-Poudlard, Constance ne pipa mot jusqu'à ce que la voix d'Eli l'interpelle. Tournant uniquement ses yeux vers son amie, la châtaine arqua un sourcil en esquissant un sourire désabusé.
Levant finalement les yeux au ciel, petit regard ensuite alentours pour vérifier qu'on ne les voyait pas discuter - pas vraiment le moment de se faire alpaguer par un adulte pour non-respect du rite magique en place - la jeune fille rétorqua avec patience :
- Mais non Eliii... enfin, justement, ils vont lancer un sort pour l'aider à prendre racine puis après, ils vont le laisser grandir tout seul. C'est juste pour le... commencement.

Tournant enfin complètement son visage vers la brune, Constance avise l'air discret de Lucia, placée de l'autre côté d'Eli, ses lèvres se mouvaient mais elle chuchotait tellement discrètement à l'intention d'Eli que Constance ne réussit pas à percevoir le moindre mot.
Plaquant un sourire poli sur les lèvres, elle hocha simplement du chef et reporte son attention sur la cérémonie qui arrivait à un sommet d'intensité... La musique reprenant de plus belle, montant, montant, comme une vague se formant sur l'océan.

Ecarquillant les yeux, Constance se dévissa le cou pour apercevoir les musiciens, se haussant un peu sur ses pieds. Trois sorciers... australiens c'est ça ? s'étaient avancés et leurs mains dansaient avec leurs instruments que l'anglaise ne reconnaissait pas.
Mais qu'à cela ne tienne, il n'y avait pas besoin d'un savoir infini sur tout pour pouvoir apprécier pleinement la musique qui enflait et se répercutait sur les murs de la Cour, les enveloppant dans une bulle de convivialité et de solennité proprement magique.

C'était aussi étrange qu'agréable, cette sensation de bien être qui s'emparait de votre corps. Sentant ses muscles se détendre, la jeune fille ne s'aperçut pas qu'elle souriait légèrement.
Dardant ses prunelles noisette alentours, elle commençait à se balancer très très doucement sur ses appuis, ses mains s'entrelaçant contre son giron.
C'est alors que les musiciens font un signe pour que tous se joignent vocalement à la magie musicale du moment.
Intimidée de prime abord, Constance tourne un regard interrogateur vers Eli et Lucia avant d'éclater de rire et de se mettre à chantonner. Pas très fort cependant.
Alors que le tambour accélère, Constance sent sa respiration s'arrêter brusquement : un arbrisseau pousse lentement mais en rythme avec la musique, sa tige s'élançant vers le ciel, ses branches s'apparentant plus à des brindilles pour le moment, se parant de bourgeons qui éclosent en feuilles rutilantes, se balançant dans un courant d'air inexistant, mystérieux. Comme si... la magie qui s'était emparée de l'arbrisseau, l'enveloppait maternellement, le caressant avec une tendresse délicate.

Le silence se fait, brutalement et Constance expire un léger filet d'air, reprenant sa respiration.


Tournant enfin son regard vers ses camarades, alors que la foule explose en applaudissements, Constance lance un regard joyeux et émerveillés à l'intention des filles.
- C'était incroyable ! s'exclame-t-elle de vive voix, sa couronne de fleurs pastel parant son visage d'un éclat rayonnant.

Constance continue d'observer aux côtés d'Élisabeth Willis et de Lucia Varalta, répond à la question de la première et se laisse gagner par l'ambiance magique.

Quiconque souhaite faire râler son personnage, sentez vous libre d'être derrière Constance et de râler un coup lorsqu'elle se hisse sur ses pieds pour mieux voir

Ernest observait le balai d’adultes qui se succédaient autour du fruit sans vraiment les voir. Lui qui était pourtant si curieux de nature, qui aurait eu mille et une questions sur les rituels qui s’accomplissaient face à lui, à cet instant, une autre sorte de magie semblait occuper toute son attention. Il entendit vaguement les paroles de la directrice, juste quelques mots qui résonnèrent dans les murmures feutrés qui ronflaient à ses oreilles : grandir à son rythme… Et son regard bifurqua succinctement sur la rouquine, produisant sur ses joues une nouvelle empreinte vermeille et quelques picotements au bout de ses doigts.

Alors que le son des instruments de musique se propageait dans la cour, c’était quelque chose d’autre qui se propageait au creux de sa main. Une chaleur indéfinissable qui prenait naissance dans sa paume au contact de celle d’Eileen. Comme si cette connexion générait une douce tiédeur à la surface de sa peau. Comme quand on posait ses mains sur les vitres de l’abri des Crabes de feu.

Sa question avait glissé d’entre ses lèvres aussi rapidement que la pensée avait traversé son esprit. Il baissa les yeux à la remarque d’Eileen et se frotta l’arrière de la tête non sans retenir un sourire discret. C’était un peu comme si elle avait lu dans ses pensées. Évidemment, il n’aurait jamais le cran, ou la stupidité d’essayer de rentrer dans la Réserve en douce. N’empêche qu’elle attisait sa curiosité depuis le tout premier jour.

L’adolescent redressa néanmoins la tête, attiré par un bruit à peine perceptible. Probablement que personne ne l’avait entendu mais lui connaissait bien le bruit que faisait la terre. Peut-être qu’il y était plus sensible ou simplement qu’il avait souvent écouté les plantes qui poussent, les feuilles qui tombent, la matière qui se décompose. Sans qu’il s’en aperçoive vraiment, le petit brun s’était redressé et hissé sur la pointe de ses pieds. Son regard clair fixait avec une intensité remarquable la plante qui se développait alors sous ses yeux.

“Germinati…”

Le mot lui avait échappé comme s’il y avait pensé trop fort. C’était comme ça qu’il aurait fait. Pour faire germer une graine. Il ne savait pas lancer ce sortilège mais connaissait son existence. Pourtant, il savait que la magie qui se manifestait face à lui était d’un autre genre que la sienne et de ce qu’il pouvait apprendre à Poudlard. Est-ce que cette magie particulière était capable de faire germer d’autres choses ? Comme des sentiments par exemple ? Est-ce que les sentiments poussaient comme des plantes ? Et est-ce qu’il fallait les arroser ?

Tout en observant le spectacle de la vie se jouer devant lui, le gamin ne pouvaient empêcher de nouveaux flots de pensées de submerger son esprit. Aussi fut-il surpris lorsqu’il entendit raisonner les applaudissements autour de lui et prit d’un léger sursaut. Mais pas autant que lorsqu’il sentit l’élan qui entraîna sa main, lui arrachant presque le bras tant la vigueur d’Eileen le prit au dépourvu. Il se tourna vers la rouquine et son regard suivit leur deux mains avant de bifurquer vers autre chose…

Ses yeux bloquèrent un instant alors même que la demoiselle avait écarté leurs mains de sa poitrine. Les joues du garçons s’embrasèrent, jusqu’au point de lui donner l’impression qu’une rasade de Pimentine faisait à présent fumer ses oreilles. Ernest détourna le regard, confus. Gêné aussi, en réalisant son impair. Parce que ses mamans l’avaient bien élevé et lui avait appris à ne pas dévisager les gens. Ou des bouts de gens. L’adolescent déglutit avec difficulté et relâcha alors la main de la jeune fille pour mettre sa main devant sa bouche et tenter de tousser l’embarras hors de son corps.

Aussi parce qu’il avait senti ses mains devenir anormalement moites et qu’il ne voulait pas qu’Eileen s’en rende compte, parce que bon c’est… un peu yerk… Il les glissa dans les poches de sa veste et tenta de les essuyer maladroitement dans la doublure. Ernest était à présent incapable de la regarder de face. De la regarder tout court. Il ne remarqua donc pas la gêne qui s’était emparée de la Serdaigle et qui les rendait à présent complice dans un joli camaïeu de rouge. Le son de la voix de la rouquine le sortit néanmoins de sa torpeur et lui fit reposer les pieds sur terre.

Ernest secoua légèrement la tête pour reprendre ses esprits et se mis à applaudir sans réaliser qu’il avait un bon train de retard sur l’ensemble de l’assemblée et que ses applaudissements résonnaient seuls dans la cour de Métamorphose. Grand moment de solitude. Le gamin fourra une nouvelle fois sa main dans ses poches et aussi droit que sa voisine, il répondit évasivement à la question de cette dernière.

“Euh… bin… euh… ouai probablement… ‘fin… je… j’suis pas un expert… alors.. ‘fin… ouai… aussi… sûrement… ça doit être ça...”

Ernest observe la naissance de l'arbre mais son attention est déviée par @Eileen O'Brien. Confus par le rapprochement avec la jeune fille, il loupe le coche et se met à applaudir après tout le monde.

Constance et Lucia, lui répondant toutes les deux quasiment en simultanée, avaient raison, il fallait laisser le temps au temps, et le bébé Arbre monde grandirait bien entourer malgré tout. Éli, après avoir souri à Constance, et étouffer un éclat de rire en imaginant un sorcier grandir d'un coup en entendant les paroles de Lucia, finit par se laisser porter elle aussi par l'ambiance de la cérémonie.

Focalisant de nouveau son attention sur la scène, elle eut l'impression que la musique gonflait autour d'elle, alors lorsque les musiciens invitèrent la foule à les accompagner dans leurs sons magiques, un sentiment de joie incontrôlable, et une envie de chanter prit Éli par surprise. Sans réfléchir, tout comme venait de le faire Constance également, la jeune fille suivit l'engouement général et uni sa voix aux autres.

Une vibration joyeuse et intense s'installa, puis enfin, quelque chose sembla se passer. Le sol frémis légèrement jusqu'à ce qu'un début de bébé arbre, sous la musique sortît du sol. Puis soudain, de ce qui lui sembla être un silence après une explosion de joie, la musique s'arrêta laissant la place à une intensité en suspension. Éli resta interdite, acquiesçant à Constance, oui c'était exactement ça, INCROYABLE.

Après quelques secondes ou la Poufsouffle ne fit que contempler le petit arbrisseau sorti de terre, admirative, elle finit par applaudir avec exaltation

- Tellement dingue !!!

Éli continue de suivre impressionée, la célébration au côté de ses amies.

@Constance Nelson, @Lucia Varalta

Presque en même temps qu'elle, Constance sembla répondre également à leur amie, qui se trouvait entre elles deux. Comme elle qui n'avait parlé que pour qu'Éli n'entende, la brune avait fait de même et Lucia n'avait aucune idée de ce que celle-ci avait dit. La fin de la réflexion de Lucia fit tout de même légèrement rire son amie.

A cet instant, la cérémonie sembla s'intensifier d'autant plus, et pourtant, il n'y avait que peu de choses qui avaient changées, mais l'ambiance était différente. La puissance de la musique, du printemps, de la présence de tous les élèves et professeurs, tout ça était vraiment magique.
Lucia se laissa bercer par cette ambiance, sans pour autant y prendre part. Elle préférait en profiter uniquement au niveau du ressenti. L'arbre semblait pousser à vue de nez, et bientôt, il avait déjà atteint plusieurs dizaines de centimètres de haut. Mais il ne restait que très fin et fragile. Au final, un silence s'installa, puis tout le monde se mit à applaudir, ce que la jeune irlandaise suivit, relativement discrètement.

Ses deux amies semblaient impressionnées par ce qu'il venait de se passer, et même si c'était également le cas chez la rousse, celle-ci ne réagit que par un sourire, n'ayant rien de plus à ajouter. Elle acquiesça tout de même d'un signe de tête à ce que ses amies avaient dit, Lucia était parfaitement d'accord avec elles, c'était vraiment incroyable !

Lucia se laisse porter par la cérémonie profitant de l'ambiance qui s'est installée.

Même si elle s'était douté que la proposition d'Erin de se décaler dans un coin moins encombré n'était que pure illusion, qu'il n'y avait sans doute pas de tel petit coin de paradis dans cette cour beaucoup trop petite, mais entendre la bleue et bronze confirmer qu'elle pouvait tirer un trait sur cette possibilité fut difficile à encaisser pour la timide. Elle n'avait pas pu empêcher une partie d'elle de croire en cette minuscule lumière d'espoir et le retour à la réalité se trouvait être des plus rude. Retenant sa déception et sa frustration au fond d'elle la brunette avala difficilement sa salive s'efforçant de suivre les conseils d'Erin, mais avoir une respiration calme et régulière quand l'élève restait presque en apnée n'aimant pas respirer l'air chaud des corps qui lui rappelait qu'elle était coincée, cette odeur si particulière était d'autant plus remarquable qu'un beau soleil était au rendez-vous chauffant déjà à lui seul l'atmosphère.

Se cramponnant à la rouquine Marine osa fermer les yeux un instant mais le moindre tissu qui osait venir la frôler, le moindre petit courant d'air faisait naître la panique chez l'adolescente qui se savait trop entourée, ces détails son corps les détectait comme de graves menaces forçant la Gryffonne à garder les yeux bien ouverts, oui c'était mieux ainsi, elle pouvait toujours fixer le ciel même si le soleil lui faisait mal aux yeux ou fixer un ruban voletant. Sans s'en rendre compte l'anglaise avait encore raffermit sa prise sur le bras de son amie si bien que cette dernière ne devait plus sentir le sang passer. En en prenant conscience la rouge et or lâcha prise, laissant tout de même sa main reposer inerte sur le bras d'Erin.

Quand ce fut chose faite Marine tenta d'effacer les sons parasites sur lesquels les oreilles de la quatrième année accordaient trop d'importance comme si un prédateur ce cachait parmi eux et qu'elle devait se tenir à l'affut de son arrivé. Elle finit par réussir à se concentrer plus ou moins bien sur la musique. Chaque fois qu'elle faisait taire les bruits alentours pour se concentrer plus encore sur la musique elle se sentait une sensation de bien être et d'apaisement se glisser lentement sous sa peau. Portée par la musique magique qui avait fait fuir tout stress, la sorcière avait complètement oublié la foule persuadée de voler à l'abris sur son petit nuage protecteur. Un sourire commença à faire sa lente apparition quand tout s'arrêta. Heureusement le silence régna un instant laissant la rouge et or à l'abris quelques secondes avant de tomber brusquement de son nuage dans cette cours bondée. Le sourire disparu aussitôt remplacé par une grimace. Redevenant aussi mal à l'aise que quelques instants plus tôt la Gryffondor ne trouva pas la force de participer aux applaudissements, attendant avec impatience que tout ça se termine vite. Elle voulait croire que cette applause était signe de dénouement, qu'elle allait bientôt retrouver un espace suffisant, un peu d'air frais et qu'elle se soustrairait à tous ces yeux, ces stimulis trop nombreux.

Marine suit les conseils d'@Erin Fergusson pour se trouver plus à l'aise comprimant au passage le bras de cette dernière. Elle se laisse finalement emporter par la musique trouvant même le sourire mais revient rudement à la réalité aux applaudissements.

@Eileen O'Brien, @Ernest Stevens, @Lyam Coyle, @Etan O'Brien

Alors que son petit rire s'arrête, englouti comme un point d'orgue muet dans la mélodie de la cour, le sentiment de joie qui l'avait déclenché, lui, ne fait que grandir. Autour de Brynn, comme autour de tous, la musique gonfle, presque palpable, et déclenche comme un frisson chaud dans son corps. La foule bruyante d'individualités désaccordées est brusquement devenue une famille chaleureuse, et le jeune gallois a envie de rire et de s'abandonner à la fois. Comme dans un câlin de chatouilles.

Lorsque les voix commencent à s'élever autour de lui, le petit Poufsouffle est d'abord surpris, avant de se demander si, lui aussi, il doit se mettre à chanter. Après tout, si les chants se sont spontanément mis à résonner dans la cour, c'est sans doute parce que les élèves savent que c'est ce qu'il faut faire ? Incertain tout d'abord, il se joint donc bien vite au chœur, heureux de pouvoir participer pleinement à cette cérémonie qui le fait se sentir si bien. S'il ne sait pas exactement ce qu'il doit chanter, il devient de plus en plus confiant tandis qu'il fredonne des sons sans sens apparent, suivant la musique et ses échos chantants.

Tandis qu'il chante, non sans jeter un coup d’œil à Ashley, souriant pour lui communiquer son enthousiasme, il ne réalise pas tout de suite qu'une des graines tout juste plantées vient de se mettre à grandir. C'est seulement en voyant quelques personnes se pencher en avant ou se hisser un peu plus haut qu'il réalise qu'il y a quelque chose à voir et, se hissant à son tour, il découvre avec un sourire heureux le tout petit Arbrisseau Monde en train de dire bonjour au monde.

Il a le temps de voir quelques feuilles supplémentaires apparaître avant qu'un tambour ne semble éclater dans la cour, suspendant la musique avec autorité. Les yeux papillonnant de surprise, Brynn ne sait plus où se mettre, jusqu'à ce que quelques applaudissements timides se déclenchent, vite rejoints par une marée de mains et d'exclamations. Le jeune Poufsouffle, lui, se remet à rire alors que les sentiments de la foule l'emporte. Il n'a rien comprit du discours de la directrice, il ne sait pas répondre à la question d'Ashley sur la présence des étrangers, il ne sait pas pourquoi Aliénor a planté un fruit qui était dans le bureau de sa DDM, ni pourquoi il se sent aussi bien, mais il a totalement oublié qu'il y avait des choses qu'il n'avait pas compris. Non, là, son être tout entier est concentré sur le fait qu'il se sent bien, que la musique était magique, qu'il y a un bébé arbre qui bourgeonne devant lui, et que tout est incroyable.

L'Irlandais continuait d'observer la cérémonie qui se déroulait sous ses yeux écarquillés. L'agitation qui pesait parmi les rangs d'élèves attirait son attention, ou plutôt sa distraction. C'était la scène principale qui accaparait toute son attention. Une sorcière de Jadugara imposait un certain respect chez le garçon, sa tenue et ce bâton de mage, dégageait un charisme qui l'impressionnait. La déclaration d'Elina perturbait légèrement le garçon, qui se demandait pourquoi attendre qu'un arbre pousse. C'était un processus extrêmement long, et on disposait d'une magie très puissante à Poudlard, pourquoi s'en priver. Puis, le brun se rappelait d'une discussion avec sa mère, qui lui expliquait que la magie était quelque chose de magnifique, mais il ne fallait pas qu'elle devienne une facilité, que c'était toujours de l'énergie dépensé. Sans parler du fait que la nature était très bien faite, et que nous devions lui faire confiance sans la perturber, car c'était à elle qu'on devait la vie.

Une douce mélodie commençait à retentir dans la cour, il pouvait ressentir une joie immense traverser son corps, sans vraiment comprendre ce qu'il se passait. Certains autour de lui, commençait à se joindre au chant. Tout commençait par son pied qui se laissait entraîner au rythme de didgeridoo, du vivo et des tambours. Un simple tapotement de la pointe, s'en suivait le décollement de ce dernier, puis l'autre. Pendant que ses pieds se balançaient cela lui faisait réaliser des mouvements pas du tout cohérents avec son bassin. Ses bras, qui ne voulaient pas rester en dehors de la fête, se mettaient également à se balancer sans aucune harmonie, tout en essayant de ne pas donner un coup de poing aux élèves autour de lui par maladresse. Tout en dansant, il essayait de ramener les autres avec lui, en commençant par Lyam, ne trouvant plus les deux autres jeunes filles. Puis, il posait une main sur l'épaule d'Eileen et l'autre sur celle d'Ernest.

« On dirait que vous avez vu un Sombral ! Allez, venez et entrez dans la danse ! Laissez vous transporter par la magie ! »

« Petit pas à droite. Petit pas à gauche. Et on balance ! »

Un silence vint rompre la sublime danse du Serpentard qui s'interrompait comme s'il était immobilisé les bras toujours vers le haut et à cloche pied. Stupéfait par la naissance du nouvel arbre, un cri de joie se dégage d'Etan ce qui donne le signal à son corps de reprendre sa danse endiablée.

Etan écoute le discours avant de se laisser complètement embarquer par la musique en se mettant à danser. Il essai d'amener @Lyam Coyle puis @Ernest Stevens et @Eileen O'Brien.
@Erin Fergusson @Marine Baylacq