Inscription
Connexion
29 oct. 2014, 13:43
"Meilleures ennemies"  PV. 
Préfète. Le mot préfète était un mot assez spécial, surtout pour Alyse qui ne connaissait pas tous les mots de la langue anglaise. Mais lorsque Miss Almeida, la directrice de Poufsouffle, avait envoyé un hibou à la Jaune, en lui annonçant qu'elle devenait préfète, ce mot prit tout son sens. Alyse allait donc avoir un rôle assez important au sein de Poufsouffle et surtout au sein de l'école, et cela la réjouissait. C'était la première fois que la jeune fille obtenait une telle responsabilité, et elle allait donc en profiter.

La Jaune n'avait pas encore réellement exercé son pouvoir, c'est à dire terroriser les élèves, ou leur donner des punitions, ce qui semblait réellement amusant, n'est-ce pas ? Evidemment, pas pour les élèves qui subiraient. Mais Alyse ne serait pas trop méchante, elle se l'était promis. En tout cas, la jeune fille se promenait tranquillement dans les couloirs, en direction de la Grande Salle pour le déjeuner, lorsque la vue de quelqu'un lui fit remonter des souvenirs qu'elle aurait bien voulu oublier.


'Flash-back'

Quelques années en arrière, Paris.

Paris, la capitale de l'amûûûûr. Bon, lorsque l'on a douze ans, ce n'est pas forcément la capitale de l'amour. Mais, Alyse y était pourtant, afin de, comme dirait son père « qu'elle voie les merveilles de Paris ». La famille Delgado, accompagnée pour l'occasion d'une gouvernante à la place des elfes, avait donc visité tout Paris. Le château de Versailles, la Tour Eiffel, les Champs-Elysées etc. Et à chaque fois, Alyse avait eu une conversation déplaisante avec la même fille : Haley Pidloux. Leurs parents se connaissant, les jeunes filles devaient donc discuter ensemble, et Haley ne cessait de faire des remarques désobligeantes à Alyse, mais la jeune fille, trop timide, n'osait pas se défendre. En rentrant de ce voyage dans la capitale, Alyse s'était jurée que si elle croisait Haley Pidloux, elle ne se gênerait pas pour lui dire tout le bien qu'elle pensait de cette dernière.

'Fin du flash-back'

Haley Pidloux était en face d'elle, dans le couloir. L'un des pires cauchemars d'Alyse était juste en face d'elle. Comme elle se l'était jurée deux ans plus tôt, la nouvelle Préfète des Jaunes allait se faire un malin plaisir de ridiculiser sa « camarade », quitte à subir quelques remontrances. C'est donc dans cette situation qu'Alyse releva fièrement le menton, comme elle l'avait appris dans son enfance, et d'un ton faussement enjoué et ironique, elle lança :

« Pidloux ! Mais quel déplaisir de te voir ! Que fais-tu ici ? »

Le souffle des Poufsouffle jamais ne s'étouffe !
Finisseuse des Frelons de Poufsouffle
Journaliste au Journal du Blaireau
Poufsouffle du mois d'août 2014 & Elève du mois d'octobre 2014 ~
04 nov. 2014, 18:27
"Meilleures ennemies"  PV. 
Haley n'aurait jamais cru croire revoir une personne dans toute sa scolarité à Poudlard. Si elle avait su qu'une certaine Alyse Delgado était entrée récemment dans l'école de sorcellerie d'Angleterre, il était clair qu'elle aurait pratiquement tout fait pour la croiser et lui lancer des piques comme elle avait eu le plaisir de faire durant les vacances d'été précédentes. La jeune fille n'était pas réellement du genre à chercher les embrouilles avec les autres personnes, d'habitude elle était de nature sociable et sympathique. D'autant plus que la fille qu'elle n'avait pas arrêté d'embêter devait avoir un an de moins qu'elle... en outre, elles auraient très bien pu devenir amies. Le destin avait fait les choses telles qu'à présent les deux filles se détestaient au plus haut point, et ce, par la faute de la rouge et or qui n'avait cessé de provoqué la fille de Monsieur et Madame Delgado !

Lors des vacances qu'elle avait passé à la Capitale de la France avec ses parents, Haley n'avait cessé de croiser la famille de cette fille. À partir du moment où les deux familles s'étaient rencontrées, ou plutôt retrouvées car ils se connaissaient déjà, la balade n'avait été qu'un cauchemar ! Ils étaient sensés passer un moment en famille et voilà qu'ils se retrouvaient avec des amis... évidemment, ce n'était pas ça qui avait causé la haine qu'avait Haley envers Alyse. En fait, depuis on ne sait quel moment, la cinquième année éprouvait une certaine colère envers les personne qui ne se défendaient pas face aux personnes qui les « intimidaient ».

À la base, Alyse n'était pas sensée être la pire ennemie de la rouge : ses parents comptaient sur elle pour faire de cette fille l'une de ces amies. Haley n'aimait pas vraiment que l'on dise qui elle devait fréquenter, cependant elle n'y voyait pas d'objection puisqu'elle aimait bien avoir de nouveaux amis. Enfin bref, lorsqu'elles s'étaient vu, la rouge eu une sorte de spasmes ou que sais-je et s'est acharnée sur cette Alyse. Cette dernière ne répondait pas aux insultes qu'elle recevait et cela énervait la cinquième année qui continuait encore et encore...

La chose n'était cependant pas perdue aux yeux de Haley, elle comptait bien s'excuser de son comportement lorsqu'elle aurait eu l'occasion de recroiser un jour cette fille. Cependant, lorsqu'elle reçu le message de sa mère l'informant de son divorce avec son père elle ne put qu'éprouver une haine profonde : durant l'été, elle avait passé ses vacances en compagnie de sa mère et son père réuni avec cette famille Delgado. Si cette famille n'avait pas été là, elle aurait passé plus de temps avec ses propres parents... Les Delgado n'avaient pas cessé, aux yeux de Haley, de laisser de côté la blondinette et ainsi passer tout leur temps avec ses parentsn alors que c'était la dernière fois qu'ils passaient des vacances ensembles... Il était clair qu'après ça, Haley n'allait pas aller s'excuser pour ce qu'elle avait fait, il en était hors de question !


« Pidloux ! Mais quel déplaisir de te voir ! Que fais-tu ici ? »

Haley regarda son interlocutrice dans les yeux, puis la regarda de haut en bas. Cette dernière n'avait pas changé le moins du monde, ou presque. Elle avait abandonné ses vieux vêtements moldus pour ainsi mettre ceux de Poudlard. Sur sa robe, l'écusson des Poufsouffle ressortait ainsi que l'insigne de préfet... Comment pouvait-on offrir un poste de préfète à une fille qui n'a pas d'autorité ? Les élèves de Poufsouffle devaient bien se moquer d'elle... et les autres aussi d'ailleurs.

« Déplaisir partagé. Qu'est-ce que t'me veux... préfète ? T'as pas d'autres choses à faire que d'venir m'voir ? Ma journée était parfaite... enfin jusqu'à ce que j'te vois !Tu aurais pu rester dans ton trou, ç'aurait été mieux pour tout le monde. »
06 déc. 2014, 11:21
"Meilleures ennemies"  PV. 
Haley lui jeta un regard, avant de la détailler de haut en bas. Alyse n'avait pas baissé la tête, et ne la baisserait pas. Pas question de redevenir comme elle l'était quelques années auparavant, craintive face à une figure plus « grande » qu'elle. La Rouge sembla tiquer sur l'insigne de Préfète fièrement épinglé sur la poitrine d'Alyse, néanmoins, cela ne l'empêcha pas d'adresser une première pique à la Jaune.

« Déplaisir partagé. Qu'est-ce que t'me veux... préfète ? T'as pas d'autres choses à faire que d'venir m'voir ? Ma journée était parfaite... enfin jusqu'à ce que j'te vois !Tu aurais pu rester dans ton trou, ç'aurait été mieux pour tout le monde. »

Venir la voir ? Oh non, ce n'était pas du tout dans les projets d'Alyse. Ses projets du jour étaient pourtant tout simples : Rentrer dans son dortoir, s'affaler dans son lit, enlever ses chaussures, prendre une réserve de Chocogrenouilles tout en lisant le dernier livre moldu à la mode. Ah, et aussi surveiller d'un œil la Salle Commune tout en faisant ses devoirs, pour éviter tout débordement. Un programme tout simple, une sorte de routine. Et la venue d'Haley dérangeait cette routine tranquille.

« Oh, excuse-moi de vouloir passer dans le couloir pour rentrer dans mon dortoir. Je ne savais pas que le couloir était la propriété d'Haley Pidloux. T'en fais pas, je viens pas te voir. », répondit Alyse avec du mépris dans la voix. Mépris qui l'étonna d'ailleurs. Elle n'avait plus été aussi désagréable depuis un moment, mais Haley semblait le mériter quelque peu, au vu de ce qu'elle avait fait subir à la Jaune. De plus, la Rouge ne devrait-elle pas s'excuser auprès d'Alyse ? La française pensait pourtant que c'était dans les bonnes manières d'une jeune fille, et c'est en regardant Haley droit dans les yeux qu'Alyse lui sortit une seconde pique.

« Et sinon, tu ne comptes pas t'excuser de m'avoir fait passer un été pourri ? »

Peut-être que cela ferait réagir la Rouge, car en effet, Alyse avait passé un été plus que nul. La jeune fille pensait, cet été la, que des vacances dans la capitale française seraient bien mieux que de rester dans le manoir familial, dans le Sud de la France. Malheureusement, cela n'avait pas été le cas. Qui pouvait être aussi méchant au point d'embêter une jeune fille pendant une bonne semaine ? Pourtant, Alyse n'avait rien fait pour cela. La Jaune se contentait juste de ne rien dire, comme à son habitude. Haley en avait alors profité pour la provoquer, mais elle n'avait reçu pour réponse que le silence d'Alyse, qui s'obstinait à rester muette comme une carpe. La Jaune attendait donc des excuses, car pour une fois qu'elle avait le droit à des vraies vacances, elles ne s'étaient pas passées comme prévu.

Le souffle des Poufsouffle jamais ne s'étouffe !
Finisseuse des Frelons de Poufsouffle
Journaliste au Journal du Blaireau
Poufsouffle du mois d'août 2014 & Elève du mois d'octobre 2014 ~
23 déc. 2014, 18:05
"Meilleures ennemies"  PV. 
Haley attendait avec impatience la réponse du cafard qui se trouvait devant elle. Elle se posait pleins de questions à son sujet. Par exemple, elle se demandait bien si cette Alyse osait ouvrir sa bouche maintenant, ou si elle restait toujours de marbre, comme lorsqu'elle était en France. Peut-être qu'elle s'était forgée un caractère depuis car vu la façon dont cette jeune fille l'avait abordée plus tôt, elle n'avait pas l'air d'être cette petite fille timide qui n'ose pas répondre aux provocations.

« Oh, excuse-moi de vouloir passer dans le couloir pour rentrer dans mon dortoir. Je ne savais pas que le couloir était la propriété d'Haley Pidloux. T'en fais pas, je viens pas te voir. »

La cinquième année n'écoutait qu'à moitié les paroles de la jaune, à vrai dire elle n'en avait rien à faire de ce que cette dernière lui racontait. La dernière phrase de la préfète qui se tenait devant elle gêna cependant un peu la jeune fille. Si elle n'était pas venue la voir, pourquoi était-elle venue lui parler, dans ce cas ? Elle se contre-disait elle-même, c'était flagrant. Cette petite avait sûrement envie de se « venger », après tout, elle n'avait pas passé un merveilleux été lorsqu'elle avait été en compagnie de la blondinette et de ses parents. C'était le cas de le dire, en fait. En y réfléchissant bien, Haley n'avait pas arrêté de s'en prendre à elle.

« Et sinon, tu ne comptes pas t'excuser de m'avoir fait passer un été pourri ? »

La cinquième année faillit s'étouffer en entendant cette phrase. S'excuser ? Elle ? Elle avait bu du whisky-pur-feu elle avant de venir ou quoi ? Comme si Haley Pidloux allait s'excuser devant Alyse Delgado ! Ahahah, la blague ! Cette fille ne méritait en rien les excuses de la préfète des Gryffondor . Et il était clair qu'elle ne s'excuserait jamais devant un blaireau.

« Si tu n'étais vraiment pas v'nue m'voir, pourquoi es-tu v'nue m'demander ce que j'fais ? Et pour les excuses, t'as bien l'temps d'attendre, jamais j'm'excuserais. J'ai peut-être gâché tes vacances mais t'as pas fait mieux. »

La blondinette regarda de nouveau la jaune de haut en bas. Il fallait dire que cette fille l'exaspérait. Si seulement elle pouvait disparaître là, comme ça, pouf ? Non, malheureusement. Il fallait qu'elle se la coltine encore et encore... Qu'elle vie ! La jaune venait de lui gâcher la journée, elle était si bien pourtant jusqu'à ce que ses yeux bleus ne se posent sur elle.

Alors qu'elle attendait la réplique qui s'annonçait cinglante de sa camarade... ou pas, parce qu'il fallait dire que jusque là elle n'avait pas tellement fait fort. De plus, si elle réagissait comme lors des « vacances » à Paris, Haley n'était pas sortie de l'auberge ! Bref, en attendant sa réponse donc, la jeune fille pensait à sa baguette magique. En réalité, elle aurait tellement voulu la sortir de sa poche pour la lancer vers ce cloporte afin de lui faire fermer sa bouche. La paix aurait régné et Haley aurait pu partir tranquillement. Sa salle commune lui manquait, vivement qu'elle en finisse avec ce cafard, pensait-elle, plus vite elle serait loin d'elle, mieux elle se portera.
31 déc. 2014, 19:29
"Meilleures ennemies"  PV. 
« Si tu n'étais vraiment pas v'nue m'voir, pourquoi es-tu v'nue m'demander ce que j'fais ? Et pour les excuses, t'as bien l'temps d'attendre, jamais j'm'excuserais. J'ai peut-être gâché tes vacances mais t'as pas fait mieux. » 

Bon, et bien, Alyse pouvait toujours attendre des excuses. Apparemment, la Rouge n'avait aucunement l'intention de s'excuser, et cela énerva la Jaune au plus haut point. Comment ça, « t'as pas fait mieux ? » Comme Alyse aurait-elle pu gâcher les vacances d'Haley alors qu'elle n'avait rien fait à part se taire ? Et bien, être muette était apparemment un signe de vacances pourries. Qu'Haley se rassure, même en lui ayant parlé, Alyse avait tout de même passé un été horrible, ne pensant qu'a une seule chose : rentrer dans le manoir familial du sud de la France, s'enfermer dans sa chambre et ne plus jamais en sortir. La Jaune voulait le motif de cette haine, et c'est pour cela qu'elle demanda à Haley :

« Comment ça « t'as pas fait mieux ? » Tu peux m'expliquer en quoi je t'ai gâché tes vacances ? Parce que comparé à toi, je n'ai pas fait grand-chose à part me taire ».

Ce n'était pas de la curiosité dans cette situation, mais plutôt une sorte d'envie de savoir le pourquoi du comment. La jeune fille ne savait même plus quoi penser. Que s'était-il réellement passé lors de ces vacances ? Les deux familles se retrouvant lors d'un séjour à la capitale, les deux jeunes filles obligées de discuter, Alyse ne parlant pas et Haley la provoquant sans cesse. Qu'est-ce qu'Alyse avait fait pour gâcher les vacances de la Rouge ? Sans doute était-ce sa seule présence, ou même la présence de la famille. *Ressaisis toi Alyse, tu ne vas pas te mettre du côté de ton ennemie non ? *

« J'sais pas ce qui m'a pris de venir t'adresser la parole. J'pensais vraiment que tu t'excuserais, parce que j'vois pas ce que j'ai bien pu te faire ».

Alyse n'allait quand même pas partir sans explications, si ? Non. Tant pis pour les excuses, puisque celles-ci n'allait pas sortir de la bouche de la Rouge, mais Alyse voulait tout de même des éclaircissements, et elle allait les avoir. Alors la Jaune se remit droite, raide comme un piquet, la main dans sa poche, tenant sa baguette magique (on ne savait jamais ce qui pouvait arriver avec ces gens la), et elle attendit. Elle attendit une explication qui allait peut-être ne jamais arriver.

Le souffle des Poufsouffle jamais ne s'étouffe !
Finisseuse des Frelons de Poufsouffle
Journaliste au Journal du Blaireau
Poufsouffle du mois d'août 2014 & Elève du mois d'octobre 2014 ~
02 févr. 2015, 23:44
"Meilleures ennemies"  PV. 
Haley était hors d'elle. Elle ne pouvait vraiment pas supporter cette fille. Déjà rien que d'être en face d'elle, à lui parler qui plus est, l'énervait. Oh, elle aurait pu partir et la laisser en plan, oui. Mais non. Cette Alyse Delgado aurait été bien trop contente. Bah oui, imaginez un peu la scène : Alyse vient parler à Haley pour des « excuses » et la rouge s'en va sans rien faire. La jaune serait bien trop contente et pourrait penser qu'elle aurait gagné. Eh bien non, la cinquième année ne bougerait pas ses fesses de là. Quitte à s'énerver et à tout casser. Elle ne donnerait pas cette satisfaction à cette Poufsouffle, il en était hors de question. Elle aurait été bien trop fière.

« Comment ça « t'as pas fait mieux ? » Tu peux m'expliquer en quoi je t'ai gâché tes vacances ? Parce que comparé à toi, je n'ai pas fait grand-chose à part me taire »

La jeune fille regarda sa camarade dans les yeux, d'un air assassin. Il était clair que si la rouge aurait eu des fusils à la place des yeux, Alyse n'aurait pas fait long feu. Elle pouvait donc s'estimer heureuse d'être là. En réfléchissant durant quelques secondes, Haley eut une soudaine envie : se battre. Jusqu'alors, elle n'avait jamais tapé quelqu'un pour la simple et bonne raison qu'elle n'avait jamais eu besoin de le faire et qu'elle était bien trop gentille. Seulement depuis quelque temps, les choses avaient changées. La cinquième année n'était plus la même. Elle répondait à ses parents, s'énervait facilement et restait désagréable pratiquement à longueur de journée. Elle ne voyait pratiquement plus les personnes qui comptaient pour elle, c'est à dire Madeleine, Meilla, Victoria... etc. Elle s'imaginait très bien mettre une gifle à cette Alyse... Ses pensées furent interrompues par ce cloporte qui ouvrait une fois de plus la bouche.

« J'sais pas ce qui m'a pris de venir t'adresser la parole. J'pensais vraiment que tu t'excuserais, parce que j'vois pas ce que j'ai bien pu te faire »

La cinquième année ragarda Alyse avant de lui répondre d'un ton plus froid que jamais :

« Rien qu'ta présence a gâché mes vacances. Voilà. Et si t'as cru qu'j'allais te déballer ma vie, rêves. Moi non plus j'sais pas c'qui t'as pris d'venir. Les rêves c'est la nuit tu sais. Jamais je prononcerais la moindre excuse devant toi, c'est clair ? Ou il faut peut-être que je te répète ça en français pour que la chose qui te sert de cerveau comprenne ? »

Haley était désormais parée à déclencher la troisième guerre mondiale.
20 févr. 2015, 19:53
"Meilleures ennemies"  PV. 
« Rien qu'ta présence a gâché mes vacances. Voilà. Et si t'as cru qu'j'allais te déballer ma vie, rêves. Moi non plus j'sais pas c'qui t'as pris d'venir. Les rêves c'est la nuit tu sais. Jamais je prononcerais la moindre excuse devant toi, c'est clair ? Ou il faut peut-être que je te répète ça en français pour que la chose qui te sert de cerveau comprenne ? » 

Alyse aurait bien aimé avoir un bras articulé pour mettre une gifle à sa camarade. Clairement, elle n'en pouvait plus. Cela ne lui coûtait rien, pourtant, de dire « désolée d'avoir pourri tes vacances ». Même en marmonnant un vague « désolée », cela aurait suffit à la Jaune, qui aurait enfin pu se débarrasser à tout jamais de la Rouge, qui lui tapait sur le système à un point inimaginable. Et donc, non, Alyse n'aurait définitivement aucune excuse, au vu des paroles que venait de balancer Haley. La jeune fille ne comprenait pas comment on pouvait arriver à un tel point de méchanceté. Son ton froid, ses yeux qui, s'ils avaient pu, auraient tué Alyse, sa tête, qui n'avait qu'une expression de colère.

Alyse se remit en question. Allait-elle attendre jusqu'à la fin des temps des excuses qui n'arriveraient sans aucun doute jamais ? Allait-elle abandonner, et repartir sans rien dire, ou alors lui dire sa façon de penser AVANT de repartir ? Ou alors allait-elle lui coller une gifle bien méritée, et cela se terminerait en combat moldu, voire sorcier ? Dans les deux derniers cas, les deux jeunes filles se feraient renvoyer ou pire, se verraient retirer leur insigne de Préfète, ce qui était pour Alyse pire que de se faire renvoyer. Alors finalement, après une grande désillusion, Alyse répondit à Haley, et elle ne put contrôler les mots qui sortirent de sa bouche.


« Très bien. Puisque tu ne veux pas abdiquer et t'excuser, reste toute seule avec ton caractère de cochon. J'vais pas attendre des excuses qui viendront jamais, j'm'en vais. J'espère juste, pour tes amies du moins, que ton comportement changera et que tu seras pas aussi exécrable avec elles qu'avec moi ».

Alyse en avait marre d'attendre, tout simplement. Même si elle voulait des excuses, elle ne les obtiendrait pas, alors à quoi bon s'obstiner ? Elle serait mieux dans son dortoir, à s'empiffrer de Chocogrenouilles, plutôt que de rester dans un couloir avec quelqu'un qu'elle n'aimait pas et qu'elle n'aimerait jamais. C'était donc pour cela qu'elle avait décidé de dire ça, et après avoir parlé, la jeune fille décida de partir. Cela ne servait à rien de rester ici, et elle dépassa Haley, en prenant soin de l'éviter. Cette dernière allait-elle se raviser ? Ça, c'était moins sur.

Le souffle des Poufsouffle jamais ne s'étouffe !
Finisseuse des Frelons de Poufsouffle
Journaliste au Journal du Blaireau
Poufsouffle du mois d'août 2014 & Elève du mois d'octobre 2014 ~
14 mars 2015, 15:56
"Meilleures ennemies"  PV. 
Haley savait pertinemment qu'elle avait poussé le bouchon un peu trop loin, cependant, ce n'était nullement de sa faute. Si cette Alyse machin ne serait pas venue l'aborder alors qu'elle était tranquille, une telle scène ne se serait pas produite. Pourquoi d'ailleurs avait-il fallu qu'elle vienne embêter son monde ? Elle s'ennuyait dans sa vie de jeune sainte-ni-touche à son papa et à sa maman du coup elle est venue voir une fille qui la détestait au plus haut point pour ainsi mettre un peu de piment dans sa vie ? Si tel était le cas, elle avait réussi.

« Très bien. Puisque tu ne veux pas abdiquer et t'excuser, reste toute seule avec ton caractère de cochon. J'vais pas attendre des excuses qui viendront jamais, j'm'en vais. J'espère juste, pour tes amies du moins, que ton comportement changera et que tu seras pas aussi exécrable avec elles qu'avec moi ».

Apparemment, son cerveau gelé avait enfin compris que la rouge et or ne s'excuserait jamais devant elle. Il était grand temps, parce que répéter à chaque instant que la jaune et noir n'obtiendrait jamais des excuses de sa part aurait fini par devenir assez lourd. Ainsi, elle écouta les paroles à peine cinglantes d'Alyse.

« Il était temps qu'tu comprennes. Au passage, j'm'en calle qu'tu t'barres. Il était temps d'ailleurs. J'commençais à en avoir marre d'avoir ta tête en face de moi. »

Voyant que la nouvelle préfète des Poufsouffle s'en allait, Haley fit de même. Toute façon, à l'heure actuelle elle savait même plus ce qu'elle faisait-là, à la base. Peut-être que ça allait lui revenir plus tard, en attendant, elle allait rentrer dans la salle commune où ses amis étaient probablement tous rassemblés. Cette fille ne savait pas la relation qu'elle entretenait avec ces-derniers, et il était évident qu'elle était largement plus sympa avec eux. Ils étaient tout pour elle, elle n'allait certainement pas être aussi méchante avec eux comme elle l'était avec Alyse. Elle tenait réellement à ses amis, tandis que cette Poufsouffle, elle n'en avait strictement rien à faire.

Reducio
Fin du RPG :)