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02 juil. 2018, 18:22
 RPG++  Des souvenirs bien compliqués  PV 
Je suis autorisée à faire agir un peu Juliette

Julie et son amie Juliette étaient à l'ombre d'un saule pleureur. Elles savaient toute deux qu'elles avaient des passés tristes. Elles avaient donc décidé d'en parler ensemble. 

" Qui commence à raconter son histoire ?" 

" Je...Je sais pas" 

Aucune des deux filles n'avaient envie de se lancer. Mais, Julie sachant qu'elle allait tout de même le raconter, pris son courage à deux mains, et commença à raconter : 

" Je commence. Alors, depuis la maternelle, ma meilleure amie s'appelait Lucie. On était très proche, on se disait absolument tout. C'est en CE2 que je commençais à ressentir de la jalousie quand elle restait avec d'autres personnes. Vers le début d'année de CM1, je m'aperçut que ce n'était pas de l'amitié pour moi, c'était plus. Je l'aimai. J'essayai de cacher mes sentiments, mais, c'était trop dur. Je lui ai dit qu'une fille était amoureuse d'elle, mais, pas que c'était moi. Elle l'a deviné."

Julie fit une pause dans son récit pour boire un peu d'eau et pour se calmer. Elle pris une grande inspiration et repris:

" Une semaine après lui avoir dit, tout le monde était au courant. J'avais confiance en Lucie et je ne pouvais pas imaginer que c'était elle, mon cerveau me bloquait cette idée. Pourtant, maintenant, je sais que c'est elle." 

Julie commençait à avoir quelques sanglots. Juliette tapota maladroitement l'épaule de sa camarade. Julie reprit un peu d'eau et mangea une brioche. Elle continua, la voix de plus en plus hésitante: 

" Des garçons commencèrent à m'insulter et les filles à m'éviter. A ce stade, je réussissais à garder mes émotions et mes sentiments pour moi. Les garçons, voyant que ça ne m'affectait pas. Ils commencèrent à me frapper. Les premiers coups n'étaient pas forts, mais, j'avais quand même des bleus au visage. " 

Julie s'arrêta net dans son récit, car, elle savait qu'elle allait devoir raconter ce qu'il c'est passé avec sa mère, ce qui est bien plus triste que le début. Julie devint pâle. Les larmes coulaient de plus en plus sur son visage. Sa gorge se noua, mais, elle se remit à parler:

" En rentrant à la maison, mes parents se précipitèrent pour savoir ce qu'il mettait arriver. Je leur ai tout raconté, même la cause du harcèlement. Ma...ma mère..."

Julie n'arrivait plus à parler, elle partit en sanglots. Juliette essaya tant bien que mal de calmer Julie. Quelques minutes plus tard, Julie s'était calmer. 

"Ma mère était homophobe. Mon père m'a dit d'aller dans ma chambre. J'entendais des cris. Dix minutes plus tard, je suis sorti de ma chambre car je n'entendais plus de bruits. Mon père était seul, au milieu du salon. Je lui ai demandé où était ma mère, il m'a dit : Elle est partie. J'étais anéanti, je lui ai dit pourquoi, et il m'a répondu: je l'ai quitté. Il l'a quitté car elle ne voulait plus m'élevé." 

Julie pleurait à chaude larmes. Mais, elle se décida à finir son récit, même si c'était difficile: 

"Je restais tout le temps dans ma chambre, je suivais des cours par internet, sur mon adresse e-mail. Mais, Matthéo, un de mes pires harceleurs, trouva mon adresse e-mail et le dit à tous le monde. J'ai du changer au moins 3 fois d'adresse. Heureusement, j'avais une correspondante russe qui me parlait souvent. Elle s'appelait Maria et avait mon âge. Je lui racontait mes problèmes et elle me soutenait pour tout. Mon père essayait de m'aider et de me refaire prendre goût à la vie, mais moi, je ne faisais aucun effort avec lui. Je regrette tellement de n'avoir rien fait." 

Juliette était très émue, à la limite des larmes, tandis que la blonde, elle, pleurait énormément. Elle avait hâte de terminer son histoire.

"Quand je reçue ma lettre d'inscription à Poudlard, j'étais heureuse, je me disais que je pourrais m'échapper de cette vie, et, c'est le cas. Le jour de mon départ, sur le quai, alors que j'allais monter dans le train, mon père me retint et mis dans ma main un joli collier. C'était le seul cadeau qu'il m'avait donné depuis des années par ma faute. Et, il y a quelques temps, une Serpentard m'a bousculé et le collier c'est cassé." 

Il n'y avait plus aucune larmes dans le corps de Julie, donc, les larmes s'arrêtèrent de couler. 

08 juil. 2018, 21:26
 RPG++  Des souvenirs bien compliqués  PV 
J'ai l'autorisation, dans tous les post de ce RP, de faire agir Julie Correard

Assises à l'ombre d'un saule, sur une couverture de pique-nique, des brioches et des sodas autours d'elles, Juliette et Julie attendaient. Aucunes n'osaient commencer cette discussion, bien que celle-ci soit prévue depuis plusieurs jours.

Le soleil rendait l'atmosphère chaud et agréable, un léger vent rendait le tout frais, mais l'ambiance entre les fillettes faisait des sueurs froides le long de son cou.


« Qui commence à raconter son histoire ? », demanda Julie.

La Gryffondor ne répondit pas tout de suite. Elle ne voulait pas raconter, les mots ne passeraient pas à travers sa gorge. Ça serait trop dur pour elle. Personne, même pas son propre père, ne connaissait l'histoire entière, elle n'avait pas tellement envie que ça se sâche. 


Elle avait confiance en la Poufsouffle, mais celle-ci était maladroite, et pouvait laisser passer des informations compromettantes sur Juliette, et cette dernière ne le désirait pas du tout.

« Je... Je sais pas. ».

Julie eut la gentillesse de commencer, et raconta une histoire émouvante, remplie de larmes et de sanglots. Juliette tenta plusieurs fois de réconforter son amie, mais elle aussi, ça la rendait triste.

Lorsque se fut son tour de raconter les malheurs de son enfance, sa gorge se serra et elle devint livide.


« Ma vie... Elle est belle, comparée à la tienne. Pas de coups, pas d'abandon... rien. Juste... Deux ou trois petites choses tristes. Tout s'est bien passé jusqu'à mes sept ans. Là, encore, rien de grave. Mes parents se sont séparés. La garde partagée m'obligeait, certaines fois, à choisir entre mon père et ma mère. Le plus souvent, je la choisissais elle. Elle me faisait découvrir le monde magique, que je ne connaissais pas. Toute la magie m'émerveillais. Pourtant, je n'ai pas eu assez de relations avec mon père, tout comme toi. Sauf que moi, je ne le regrette pas. ».

Juliette marqua une pause. Raconter le début de son histoire n'était pas aussi dur qu'elle avait pensé, elle reprit donc l'histoire de sa vie après quelques secondes.

« Je détestait mon beau-père, il rendait ma mère méchante et égocentrique. Lorsqu'elle était avec lui, elle m'oubliait. Peut-être c'est que je suis jalouse, mais j'ai était heureuse quand ils se sont séparés, quelques jours avant que j'aille à Poudlard. Mais ma mère était malheureuse, et ça, je ne pouvais pas le supporter. ».

Juliette était en colère, rien qu'à repenser à l'homme qu'elle détestait tant. Sans lui, sa mère ne serait pas... Rien que d'y penser, des frissons parcoururent son dos.

« Mais, la veille de ma rentrée à Poudlard, mes deux parents m'ont annoncé deux nouvelles qui ont fait que me vie est si... nulle. Mon père m'a annoncé qu'il était en couple depuis six mois. Pourquoi me l'a-t-il dit à ce moment-là, et pas avant, ni après ? Je n'en sais rien, mais c'est comme ça. Dans tous les cas, je detestais ma nouvelle famille. Je n'ai même pas pu assister au mariage de mon père ! Après tout, s'il avait voulu m'inviter, j'aurais pas voulu. De toute façon, il ne m'aime pas. ».

Juliette soupira : pourquoi s'était-elle engager à raconter ça ? Elle aurait voulu garder enfouie au fond d'elle tout se qu'elle disait à son amie, ne jamais en parler. Dire tout ce qu'elle avait dit à Charis suffisait déjà, en dire plus lui était désagréable.

« Ensuite, je suis allée à Poudlard, et tout s'est bien passé jusqu'en janvier. Et là, elle est partie. Ma mère. Et j'étais en train de rire. J'étais en train de m'amuser et elle, elle souffrait. Moi, j'étais joyeuse, et elle non. Tu comprends ? Moi, vivante, elle, non. Je ne peux pas tolérer ça. Je ne peux pas comprendre comment je peux encore être joyeuse, ni comment je peux me regarder dans une glace. Je me dégoûte moi-même. C'est insupportable de me dire ça. Et mon père, au lieu de prévenir la directrice pour que je puisse voir ma mère avant qu'elle ne meurt, mais non. Il préfère m'envoyer un hibou trois jours après. ».

La fillette était hors d'elle. Se rappeler ce douloureux moment la faisait souffrir. Des larmes commencèrent à affluer dans ses yeux, mais Juliette respira un grand coup, et prit un peu d'eau, juste le temps de faire remonter ses larmes dans son cœur.

« J'essaie de pas le montrer, mais je souffre. Je veux pas finir comme elle. C'est parce qu'elle était trop sensible qu'elle  est morte. Ses séparations l'ont toujours fait souffrir. Je veux pas finir comme elle. Je veux pas souffrir. Moi, je serais plus forte qu'elle. Je veux pas mourir, ni souffrir à cause d'une séparation. Pas comme elle. ».

Cette fois-ci, Juliette n'avait pas pu arrêter les larmes qui montaient dans son corps, et elle coulaient donc le long de ses joues durant son récit. Elle ne s'en était même pas rendu compte, tellement ça lui arrivait souvent, dernièrement. D'un mouvement monotone de la main, la fillette essuya ses larmes avec sa manche et renifla. Ensuite, elle ajouta :

« J'ai beaucoup pleuré, quand elle est morte. Mais maintenant, je vais être  forte. Plus forte qu'elle, en tout cas. Je ne veux pas mourir parce qu'on m'a quitté. Pourtant, je n'ai pas l'impression d'avoir rembourser ce qu'elle a endurée. Elle a beaucoup plus souffert que moi, à l'hôpital Saint Mangouste. Je sais même pas ce qui s'est vraiment passé, en Bretagne. Personne ne le sait, et son frère est injoignable, depuis l'incident. À croire que lui aussi, il est mort. ».

Après ses mots, aucunes des jeunes filles n'ont échangé une parole ni un regard. Julie joua avec une mèche de ses cheveux, gênée. Les deux fillettes l'étaient. La Poufsouffle s'approcha maladroitement d'elle et s'arrêta, prit une bouteille de jus de citrouille et but quelques gorgées.

Juliette entoura ses jambes de ses bras et se mit en boule. Elle avait le regard vague, perdu dans le lointain. Elle ne regardait rien de particulier, mais vit la créature du lac agité ses tentacules au dessus de la surface de l'eau.

Elle avait envie d'être heureuse.

2ème année RP * fiche dans mon profil
Je suis une Renaudette, parce que je suis Morgane de toi, et qu’You are belle and I are beau !
Jo’family :cute: