Sans l'aide d'Herminie pour canaliser les milliers d'idées irréalisables qui fleurissaient dans sa tête, Elian Kernac'h aurait jeté l'éponge et serait rentré au château. Mais le jeune sorcier avait fini par accepter l'idée de son amie : il serait le lapin blanc du conte de Lewis Carroll, ce personnage constamment dépassé et en retard qui lui correspondait si bien. Ils avaient même réussi à convaincre deux autres élèves de leur maison à former un petit groupe thématique, Luce et Megan s'ajoutaient ainsi à la conception de leurs costumes merveilleux.

Elian adorait se déguiser et se maquiller, c'était un fait qu'il avait découvert en se préparant l'année passée pour le dernier match de l'équipe de Quidditch Poufsouffle. Fêter le carnaval était une façon pour lui de s'améliorer et, si Herminie lui prêtait main forte comme à chaque fois, il commençait tout de même à montrer des progrès en matière d'application de paillettes. Une fois le visage recouvert de diverses mixtures pour sorcières, il ne lui restait plus que le plus dur à faire : confectionner son déguisement.

Elian observait les filles coudre avec brio des éléments de leurs tenues, les yeux pétillants. Il les imita prestement, en commençant par ensorceler son chapeau pour que deux oreilles de lapin y poussent - c'était une métamorphose plutôt marrante à apprendre. Il découpa ensuite une bande de tissu blanc en lin, réalisa une sorte d'accordéon et demanda conseil à sa meilleure copine : comment réaliser une fraise correctement ? Une fois achevée, il découpa dans un tissu blanc plus épais un grand rectangle, et y fit un trou au milieu pour y passer sa tête. Elian passa du temps à coudre - selon la technique apprise par son mentor Herminie Peers -, un cœur rouge en feutrine sur ce bavoir blanc. Il voyait ceux des filles progresser à une allure déconcertante, et il était souvent distrait, se mettant à rire pour aucune raison apparente. Il s'essaya enfin à réaliser une culotte bouffante, et il ne restait que du tissu rose avec lequel il se débrouilla. Des aiguilles immobilisées dans sa bouche tombèrent dans l'herbe lorsqu'il l'ouvrit pour parler. "Je vais m'aérer un peu, ne bougez pas je reviens !"

Quelques minutes plus tard, Elian se réinstallait auprès des trois sorcières avec un tas de babioles dans les mains : des montres, des horloges, des rouages et une paire de lunettes qu'il peignit en bleu avec du verni à ongles. Il fit pendre une montre à gousset sur son chapeau de sorcier. "Trop jolis vos costumes, c'est dommage que Carnaval soit dans une semaine, j'aurais voulu montrer le mien !" Elian voulait surtout le montrer à Solal Rosenberg et Ivy Wild. Il regarda brièvement autour de lui en espérant trouver les deux sorciers de Serdaigle mais se butta sur une vision affolante : son parrain avait revêtu un déguisement tout à fait aveuglant. En voyant les moustaches du professeur Charleston nouées en deux couettes avec des rubans, Elian repartit dans un fou rire incontrôlable. Que c'était agréable de le savoir si près de lui.

Lien du costume

Leo n'aurait jamais cru que les elfes de maison pouvaient tomber malade. Ces êtres magiques, si acharneés dans leur travail, pouvaient-ils  vraiment tomber entre les griffes des rhumes parcourant le château, s'emparant des malheureux qui  ne se couvraient pas assez? Apparemment oui. Voilà pourquoi le carnaval de poulard avait été sauvé par les deux préfètes en chef. 
La première chose que la jeune rouge et or vit en déscendant dans le parc, à la suite de tous les autres élèves dont le but était le même, était un petit stand. Sur la table étaient étalés d'innombrables matériaux, accessoires, ainsi que des tissus de toutes les couleurs imaginables. La rouquine dut se mettre sur la pointe des pieds pour pourvoir lire la petite affiche. Un concours de déguisements, chouette! La gamine avait déjà eu l'occasion d'enfiler un costume pour le bal de rentré des Gryffondor., en voici une nouvelle.

Sans plus attendre, la fillette déguerpissa en direction de son dortoir, gravissant deux par deux les marchés qui la séparaient de son but. Elle fouilla dans sa valise, sortit quelques habits, puis se hâta vers les serres. Si quelqu'un était présent à ce moment là, il n'aurait vu qu'un éclair roux redéscendre les marches à une vitesse incroyable.

L'idée lui était venue comme ça, d'un coup. 
Légèrement essouflée, elle déverrouilla la serrure à l'aide d'un "alohomora". Après avoir jeté un rapide coup d'œil autour d'elle pour vérifier qu'il n'y avait personne aux alentours, l'anglaise entra. Elle dut fouiller quelques instants avant de trouver son bonheur, tout au fond, aux milieu de pelles et de râteaux: un pot de fleur brun en plastique. 
Toute enthousiaste à démarrer son bricolage, Leo ressortit, son trophée sous le bras. Miss Kwon allait sûrement comprendre cet emprunt. Et puis, de toute manière, elle  allait le remettre à sa place plus tard.
De gestes rapides et précis, la Lionne découpa le fond du récipient qu'elle venait de se procurer. Habilement, elle  y fixa les deux  extrémités des bretelles qu'elle avait empoché au stand. Hop, déjà ça de fait. Manquait plus que le bonnet. Un joli bonnet de laine verte. Pour ce faire, la fillette se leva,  et disparut entre les feuillages. Lorsqu'elle fut de retour, elle replia le bord du bonnet, et y planta les feuilles qu'elle venait tout juste de ramasser. À présent, il manquait uniquement un détail, avant de pouvoir enfiler le déguisement. À l'aide d'un sortilège de changement de couleur, transforma sa crinière rousse en une belle tignasse verte. Cette fois c'était bon. Leo enfila le pantalon brun, ses gants, ainsi que l'ample t-shirt vert qu'elle avait apporté.  Ensuite, la première année glissa le pot de fleur découpé par dessus sa tête. La jeune Ginger eut un peu de mal à faire rentrer ses boucles dans le bonnet décoré, mais avec un peu de patience elle y arriva.  Elle afficha un air maussade et boudeur, touche finale de son déguisement

C'est ainsi que l'on pouvait observer une petite mandragore se rediriger vers le stand, curieuse de découvrir les productions de ses camarades.  

Reducio

Daisy était d'humeur festive. Très festive. En Chine, on appelle cela la Danse du Dragon. Elle avait d'ailleurs toujours aimé les sons folkloriques de l'Asie et ce défilé de couleurs et prestations dans les rues refroidies par l'hiver mais réchauffées par la fête. Quand elle vit le très large choix de couleurs et de tissus proposés au stand, en plus de tous les autres accessoires mis à disposition, elle eut alors cette idée. On lui avait souvent répété: "Plus gros c'est, plus ça passe". Petit dicton qu'elle appliquerait à la lettre aujourd'hui. Etait-elle inconscience ? Sans doute, oui, et plus jamais elle ne dira que la couture était quelque chose de "vite fait". Accroupie dans l'herbe plus loin, la jeune sorcière avait embarqué avec elle de multiples étoffes de couleurs, un pantalon zébré et des pantoufles, des ciseaux et autres outils de création, des gros marqueurs, un peu de corde - oui, oui, de corde et pas de ficelle -, quelques petites cloches et ... socle avec une roue, sans doute pour des gymnastes, et des branches d'arbres. Pour ces dernières, Daisy avait pris soin d'en ficeler plusieurs ensemble afin qu'elles forment donc un pilier plus solide. Au bout de multiples découpes, de retouches au marqueur et d'arrachage de cheveux, ses patrons prenaient forme. 
Armée de sa grosse aiguille et des gros fils, la brune se mit à coudre tout ce qui pouvait l'être et laissait avec plaisir flotter dans les airs des morceaux de tissu volontairement saccagés. Avec ce léger vent qui refroidissait l'air, ce sera nickel. Ainsi donc, au bout de très longues minutes qui dépassait certainement l'heure de confection, Daisy estima que cela devrait suffire. Ce n'était pas d'une grande solidité, mais cela ressemblait à peu près à ce qu'elle avait en tête. Elle s'attaqua donc à sa roue à laquelle elle fixa les branches et attacha auprès quelques cloches. Il fallait bien un peu de musique avec non ?

Elle enfila donc son pantalon zébré aux couleurs chaudes en premier, après quoi elle quitta ses bottines pour le confort de grosses paires de patouffles qui ressemblaient à de grosses pattes de chat avec des grosses griffes noires qui ressortaient. Ces pantoufles étaient tachetées et rappelaient à Daisy le pelage des panthères des neiges. En secouant la tête dans tous les sens elle s'ébouriffa les cheveux un maximum et tant pis si elle devra passer toute sa nuit à les démêler. Se mettant debout, la sorcière enfila la tête de son costume par-dessus la sienne. Une tête énorme de dragon chinois qui lui cachait bien la moitié de son corps. Elle laissa quelques mèches de cheveux sortir par les trous qu'elle pouvait tâter pour cacher ses incroyables talents de couturière. Le corps du dragon lui traînait encore dans l'herbe et Daisy alla le relever à l'aide des grandes branches. Ainsi derrière elle, le corps du dragon la suivait comme une traîne, fièrement - et bancalement - redressé par un pied roulant qui couinait à chaque pas qu'elle faisait. Un dragon orangé au écailles rouges trâcés au marqueur avançait dans l'herbe du parc sous les sons de la roue infernale et des cloches. Une grosse crête rouge dorsale était fixée en haut, sur les côtés se trouvait une crête verte. La gueule du dragon n'était pas réaliste comme le serait un véritable dragon, mais assez "folklorique" et traditionnelle comme ceux qui allaient animer les rues à l'occasion de la Nouvelle Année Chinoise. Les gros sourcils du dragon étaient eux aussi verts, mais soulignés par une large ligne bleue de la même couleur que le museau. Chaque couleur de maison était représentée, et il aurait été dur de deviner de laquelle était issu le sorcier ci-dessous. Ainsi, arrivait au niveau du stand là où se tenaient déjà d'autres déguisés, un dragon de tissus sous les sons de clochettes. Daisy s'amusa à dandiner un peu faisant alors danser crêtes et mèches de cheveux par chacun de ses mouvements. On voyait de son corps à elle que les jambes et les pieds eux aussi décorés.

Le printemps n'est pas encore arrivé pourtant les températures sont agréablement douces. Le soleil brille de sa faible mais rassurante lueur. C'est un temps idéal pour une balade à l'extérieur. Dans le parc, ils règnent une certaine agitation que je ne comprends pas de suite avant d’apercevoir au loin des stands. Je m'approche calmement d'un des stands et lit l'affichette qui est inscrite.
*Un concours de costume.... mais oui.... Mardi gras* approche pensais-je.

Je me rapproche encore du stand, prends quelques tissus qui m'attirent l'oeil ici et là, du carton et tout outil qui pourrait me servir puis je m'isole dans un endroit tranquille, isolé. Je me pose sur l'herbe, ferme les yeux, tendant mon visage vers le soleil. Je laisse ses rayons effleurer ma fine peau, la chauffer délicatement, refroidit de temps à autre par une légère brise. Au loin, les murmures des gens m'entourant ainsi que quelques sifflements joyeux de quelques oiseaux. Cet environnement me berce et me porte vers des souvenirs d'antan.

Je me souviens encore de ces journées avec mes frères, à choisir des tissus pour imaginer maintes et maintes costumes, de délicats souvenirs qui me caressent comme les ailes d'un papillon. Souvenirs heureux, joyeux comme une note d'été avec ce brin de nostalgie semblable à l'automne. Un autre souvenir m'habite, souvenir froid et dur comme de la neige, un carnaval gâché par les ténèbres de Benjamin, un véritable hiver glacial et mordant. Et aujourd'hui, je suis là, moi assisse dans l'herbe, perdue dans mes pensées, moi jeune demoiselle meurtrie qui s'est relevée et battue contre sa part d'ombres. Je suis là, épanouie dans ma nouvelle vocation, entourée de mes collègues et de mes élèves. Fragile comme un bourgeon mais prête à éclore au moment fatidique afin de révéler toutes mes couleurs et arômes. Je suis ce rapace au printemps prêt à prendre son envol et là.... tout s'illumine... j'ai trouvé mon idée.

J'ouvre les yeux et m'attelle à la tâche, en respectant mon thème, celui qui représente ma vie mais aussi la vie en général, le cycle des saisons. Je réalise une robe faite d'un bustier en dentelle fine et blanche avec des boutons de perles pour l'hiver et un jupon aux couleurs chaudes de l'été avec des motifs rappelant les plages. Je fabrique une cape aux couleurs dorées de l'automne, à laquelle j'ajoute des motifs semblables à la variation des feuilles à cette période. Il ne reste plus qu'une saison, celle où se trouve mon âme actuellement, le printemps. Je choisis de confectionner un masque asymétrique en forme d'ailes de papillons, thématique que l'on trouvera par l'ajout d'éléments dessus. Je finis par rajouter une ceinture dorée, juste comme l'espoir d'une vie meilleure qui m'habite, comme la lumière vers laquelle je souhaite guider mon chemin. Ce n'est pas un travail de grands couturiers, mais c'est le mien, sincère et authentique, celui d'Arwen O'Sullivan.

Je profite d'un coin encore plus isolé pour le revêtir et je m'approche du stand afin de présenter mon travail. Je n'ai pas envie de détailler plus que cela mon déguisement. Je m'exclame alors simplement, reprenant une citation si juste à mes yeux :




Ci-joint une représentation de la robe et du masque (j'ai fait de mon mieux, le dessin et moi ça fait deux :p )

La robe :


Le masque :

Il vous reste 30 min (soit jusque 19h, heures française) pour poster votre participation au concours de costume, après quoi un nouveau stand ouvrira dans ce sujet.

Intriguée, la jeune professeure de potion observait de loin l'agitation grandissante du parc. Que se passait-il donc... ? Elle s'approcha donc, délaissant un instant sa cueillette : après tout, elle n'avait pas un chaudron sur le feu et elle n'avait pas un besoin urgent des quelques herbes disponibles en cette saison ! Arrivée près du stand, elle comprit bien vite la raison de tout ce tumulte : bien-sûr ! Mardi gras ! Toutefois, devant l'annonce du concours, la jeune femme resta un moment indécise : participera ? participera pas... ? Elle était professeure après tout... Ce n'est qu'après avoir vu un de ses collègues se lancer et partir un bout de tissu entre les mains, que l'Espagnole se lança.

Ne sachant pas très bien quoi faire, la brune prît quelques tissus en main attendant l'étincelle de l'inspiration. Mais rien ne vint d'abord. Ni ces tissus à carreaux, ni cette épée en plastique, ni même ce postiche ne l'inspirait... Aïe ! Elle continua ainsi son exploration pendant quelques minutes et était sur le point de renoncer quand son regard se posa... sur un bâton ! Oui, un simple bâton ! Mais celui-ci évoqua de lointains souvenirs à Magdaléna : elle se revoyait, enfant, regardant un reportage à la télévision moldue. Et ce reportage, elle se le rappelait fort bien : elle savait maintenant quel costume choisir et confectionner. Du moins, tenter de confectionner...

Aussitôt et toujours son bâton en main, elle grapilla quelques morceaux de fil de fer, quelques pièces de dentelle et un rouleau d'organza : peu importe la couleur, un sortilège bien placé pourra modifier cela. Ce fut tout ce que la jeune potionniste emporta dans ses appartements. Bien-sûr, elle n'allait pas revenir entièrement vêtue de dentelle : cela ferait quelque peu désordre dans le parc de Poudlard... Et le professeur Loewy ne goûterait guère la plaisanterie... Non, si les fournitures étaient si peu nombreuses, c'est que la jeune femme pensait pouvoir trouver les éléments manquants dans sa propre garde robe.

Arrivée dans sa chambre, elle sortit de ses affaires une robe longue, violette, assez classique, mais qui avait l'avantage de présenter de longues manches s'élargissant aux poignets. Magdaléna était satisfaite : cela ferait l'affaire. Elle commença par couper des bandes de tissus dans l'organza et elle les fixa à la taille de sa robe avec une aiguille de sorte à créer plusieurs épaisseurs de tissus. Elle ne lésina pas sur la longueur de fil : certes, ce n'était pas forcément esthétique mais, au moins, cela tiendrait la journée... La potionniste positionna ensuite son « oeuvre » devant elle afin de juger de son effet. Se regardant dans le miroir, elle ne fut qu'à moitié convaincue... Certes, l'épaisseur était plutôt belle et la coupe lui allait mais cela manquait de couleur... C'est ça : de couleur ! Reposant avec précaution la robe, elle lança plusieurs sortilèges de coloration avant de se fixer sur deux couleurs, vert et bleu, tous les deux assez clairs. Colorés de façon alternés, les différentes épaisseurs laissaient apparaître la couleur originelle de la robe lors des mouvements. Par-fait !

Ne restaient plus que le masque et les ailes, car oui, le choix de la jeune femme s'était porté... sur un costume de papillon ! Mais pas n'importe lequel : un joli costume de papillon made in Venise ! Car c'est ce carnaval qui avait tant fasciné la petite Magdaléna, en particulier les masques qui donnaient à cet événement tout une aura de mystère... Avant de s'attaquer à ce dernier, Magdaléna confectionna rapidement ses ailes en commençant par modeler une structure avec du fil de fer assez épais et assez rigide. Puis, ayant à peu près obtenu la forme souhaitée, elle fixa, là encore de l'organza, qu'elle colora en bleu très très pâle. Enfin, elle le fixa à l'aide d'un maléfice de glu perpétuelle : ainsi le papillon était assuré de garder ses ailes !

Enfin, le masque. Il ne restait plus beaucoup de temps... L'annonce ne fixait de délai bien précis mais elle n'allait pas non plus mettre 3 heures... Elle avait décidé un masque amovible : tenu par un bâton, il pouvait être enlevé et remis instantanément. Bien-sûr, c'était un peu plus fatiguant mais elle préférait cela au fait d'avoir à endurer un masque qui lui couvrirait le visage en permanence. Or, la jeune femme n'aimait pas particulièrement avoir des choses sur le visage... Elle opta donc pour un masque qui ne couvrirait que ses yeux et une partie de son front et de forme asymétrique. Là encore, elle modela doucement le fil de fer, l'assouplissant, et, n'oubliant pas les yeux, elle fixa de la dentelle, mi-bleue, mi-violette.

Elle enfila sa robe, vérifia l'orientation de ses ailes et chaussa des chaussures confortables car, après tout, on ne les voyait pas ! Elle était enfin prête et elle pouvait retourner dans le parc. Sur le chemin, elle croisa plusieurs élèves, dans un sens et dans l'autre, preuve que beaucoup prenait ce concours à cœur ! De nouveau près du stand, la jeune femme souffla un coup. Elle qui n'aimait pas vraiment attirer l'attention... Mais elle devait se plier à la « présentation » : personne ne l'avait forcée. Elle tourna donc sur elle-même, arborant le même sourire mystérieux de son enfance.






Navrée pour la longueur

Il paraît que les elfes sont tombés malade. "C'est bête" se dit Eliana qui espère que le repas sera tout de même préparé parce qu'elle n'a aucune envie de mourir de faim. Bien entendu, elle espère aussi que les elfes ne sont pas trop mal en point.
Il paraît aussi qu'une animation est en route. A propos de carnaval et de déguisements. "c'est chouette" s’enthousiasme à présent la jeune irlandaise qui oublie complétement les elfes et leurs maladies.

Elle sort donc dans le parc, malgré le froid qui la fait frissonner. Le "il paraît" s'est transformer en "il est vrai" et elle s'approche d'un stand remplis de tissus, fanfreluches et autre choses utiles à la fabrication de costumes. Un instant à jouer avec ses cheveux, un autre pour se questionner et un troisième plus long dont la questions est: En quoi se déguiser?
Autour d'elle, certains ont le même raisonnement, d'autres emmènent tissus et chiffons pour leur fabrications et quelques uns les ont terminés.
Tourbillons de pensées, d'idées, de tissus qui s'emmêlent et d'autres qui s'ajoutent, elle ne sait en quoi s'habiller. Milles idées et déguisements qui s'imposent alors à son esprit! Mais c'est peut-être ça la solution! Vite, elle n'a que très peu de temps pour réfléchir. Les minutes s'écoulent ainsi que le tas de tissus qui s'amenuise peu à peu.
Un long tissu bleu dans ses mains, des petites plumes colorées auquel s'ajoutent deux long fils de fer. Enfin elle arrache quelques fleurs situés non loin du stand et s'élance en direction du lac. Quelle bonne idée d'y confectionner son costume en face, la brise jouant avec ses cheveux, l'empêchant alors de travailler correctement. Mais l'heure n'est pas plus à la réflexion, plutôt à la confection!
Confection d'une jolie robe à l'aide de tissus bleu. Collage d'ailes d'oiseau grâce aux fils de fer et de plumes. Parée d'une couronne de fleurs sur ses jolie cheveux roux. Ajout de plumes sur sa robe et laisse ses pieds nus.

Puis elle court en direction du stand, tout en battant des ailes. Elle est une princesse-oiseau, oui c'est ça, princesse oiseau pied nus.

http://sketchtoy.com/68886366

Ouf, votre costume est fin prêt! Une bonne chose de faite, néanmoins, il reste encore beaucoup à faire! Les elfes ne sont toujours pas remis de leurs quintes de toux au grand désespoir de Miss Loyd. Tant pis, ce sera à vous de préparer de quoi se régaler le jour J, et quoi de mieux que des beignets? Les Préfets en Chef organisent justement un concours de beignet...



L'herbe encore gelée croustille sous vos pieds alors que vous vous approchez d'un grand stand coloré où reposent ingrédients et ustensiles de cuisine en tout genre. Vous relevez la tête afin d'y lire la pancarte, qui ne laisse aucun doute quand à l'activité proposée : vous vous trouvez au stand dédié à un concours de beignets de carnaval ! Les Préfets en Chef s'avancent afin de donner les règles du concours :

"Bonjour à tous ! Pour les pâtissiers et gourmets en herbe, nous vous proposons un petit concours de beignets de carnaval. Le principe est simple : vous n'avez qu'à venir nous donner votre nom afin d'y être inscrit, puis prenez place sur le stand. Vous devrez rédiger votre recette et la réaliser pour la dégustation, qui déterminera le podium de gagnants. Simple, n'est-ce pas ? Une seule règle concernant la recette : vous devez conserver les fondamentaux de la recette d'origine, à savoir la pâte moelleuse du beignet et son croustillant (obtenu après friture). Pour le reste, nous vous laissons libres. Soyez originaux, et régalez-nous !"



Le concours de beignets de carnaval est ouvert à tous, peu importe votre âge, fonction ou année d'étude, maison, il n'est pas non plus nécessaire d'avoir participé à l'épreuve précédente pour participer. Vous avez 48 heures afin de poster votre participation, soit jusqu'au 02 Mars 2019 à 19 heures.
Vous devrez postez à la suite de ce message un post de 220 mots minimum afin de participer à ce concours. Nous vous demandons de respecter le cadre et les règles énoncées ci-dessus : l'inscription, l'écriture de la recette, sa réalisation, et le respect des fondamentaux. Seront jugés la qualité du RPG, l'originalité et la crédibilité de la recette. Bonne chance à tous!


Prochaine épreuve: 02/03/2019 à 19h.