La première personne à rejoindre les deux Serdaigle fut un garçon, un peu sceptique. Il était toutefois gentil, et Joy savait qu’un partie de ses paroles étaient vraies. Elle laissa son amie parler, se contentant de grimacer légèrement à l’évocation du décret qui avait fait d’elle une sans statut. En réalité elle se fichait bien d’être désormais désignée ainsi, ce qui la dérangeait c’était le principe de classer la population en fonction de son sang, et indirectement d’en reléguer une partie au rang de moins-que-rien, que l’on ne prendrait même pas la peine de nommer véritablement. Quand le garçon reprit la parole, malgré la justesse de sa première phrase elle tiqua sur la deuxième. Elle prit la parole, un sourire amère aux lèvres.
"Normal ? Désolée mais non, je ne pense pas que ce soit normal. C’est d’ailleurs en résonnant comme ça qu’on en arrive à ce genre de situation. C’est pas parce que je me dispute avec mes voisins que plus tard j’en voudrais à leurs enfants, et que je leur interdirait l’accès à leurs droits."
La discussion fut interrompu par un adulte qui approchait, dégageant de forts relents d’alcool. En reconnaissant le chef de choeur, Joy sut que le ciel lui avait fait un cadeau en lui donnant de piètres capacités de chant, l’empêchant de s’inscrire à la chorale. Son opinion sur Mr Graham ne faisait qu’empirer. Après avoir constaté lors de la Saint Valentin qu’il avait des sautes d’humeur et qu’il était prétentieux et sûrement orgueilleux, voilà qu’elle découvrait qu’il était alcoolique ! Ou la direction allait donc chercher son personnel ?
Bien entendu l’homme ne se contenta pas de leur faire profiter de son odeur insupportable, il osa critiquer leur travail ! L’Aiglonne fut contente de voir Noémie réagir et laisser échapper un commentaire plus que mérité. Lily-Rose, la préfète de Poufsouffle qui venait de les rejoindre fut la deuxième à faire une remarque, bien que plus discrète. La sorcière laissa un sourire franc éclairer son visage quelques secondes au moment où Infini qui était lui aussi présent depuis un moment réagit. C’était sûrement irrespectueux de penser ça, mais la fillette s’en fichait, elle trouvait que les paroles de ses camarades étaient bien placées. Elle faillit ajouter quelque chose mais se rattrapa in extermis, elle aurait toujours l’occasion de lâcher un commentaire bien sentit plus tard quand elle aurait prit le temps de tourner sa langue sept fois dans sa bouche.
Une fois le sorcier débarbouillé dans la fontaine il sembla reprendre ses esprits avant de s’adresser aux élèves. Joy voulut rétorquer mais le Serpentard dont le surnom avait l’air d’être Ed la prit de vitesse. Elle comptait enchaîner à la suite mais le chef de choeur ne lui en laissa pas le temps et répliqua. Une fois que l’adulte eut fini, la sorcière prit la parole calmement pour donner son point de vue :
"Mais peut-on vraiment se permettre d’attendre ? L’avenir se construit maintenant.
Étudier je fais ça tous les jours. Pourtant, si j’en avais envie, ça ne m’aiderait pas à travailler dans le droit puisque que les écoles de ce domaine me sont refusés. Étudier, pourquoi pas, mais ensuite ? C’est bien beau d’acquérir des capacités si après elles ne sont pas reconnues à cause de mon sang. Même si c’est important, pour un sans statut étudier n’ouvre pas toutes les portes et j’imagine que vous le savez.
Et puis je ne peux pas me permettre d’attendre de réussir parfaitement chaque sort. Si demain le conseil décide que les nés moldu sont indésirables et qu’il les enferme, étudier ne m’aura servi à rien. Alors que si aujourd'hui avec mes camarades nous parvenons à faire comprendre aux sorciers que l’avenir c’est l’égalité et la paix, le conseil aura plus de mal à faire appliquer ses foutus décrets -désolée pour le mot. Certains élèves savent déjà au fond d’eux que le système est injuste et discriminatoire, si on arrive à leur faire comprendre qu’ils ont raison et qu’ils doivent le montrer ce sera déjà une grande avancée.
Le but de ces affiches c’est pas de faire changer d’avis le conseil en lui même qui est sûrement trop fermé d’esprit pour changer. Non, c’est de faire changer les mentalités des élèves. Qui eux même peuvent influencer leur famille. Et les familles sorcières c’est le peuple. Sans leur soutien, le conseil n’est plus rien.
P’t’être que distribuer des affiches comme ça peut paraître dérisoire, mais c’est mieux que rien et ça aide peut-être plus qu’on ne l’imagine."
Joy se tut. Elle se rendait compte qu’elle avait beaucoup parlé, et que ce qu’elle avait dit n’était peut-être que sa propre vision des choses. Et si ses camarades n’étaient pas d’accord ? S’était-elle trop projetée, trop laissé entraînée ?
"Normal ? Désolée mais non, je ne pense pas que ce soit normal. C’est d’ailleurs en résonnant comme ça qu’on en arrive à ce genre de situation. C’est pas parce que je me dispute avec mes voisins que plus tard j’en voudrais à leurs enfants, et que je leur interdirait l’accès à leurs droits."
La discussion fut interrompu par un adulte qui approchait, dégageant de forts relents d’alcool. En reconnaissant le chef de choeur, Joy sut que le ciel lui avait fait un cadeau en lui donnant de piètres capacités de chant, l’empêchant de s’inscrire à la chorale. Son opinion sur Mr Graham ne faisait qu’empirer. Après avoir constaté lors de la Saint Valentin qu’il avait des sautes d’humeur et qu’il était prétentieux et sûrement orgueilleux, voilà qu’elle découvrait qu’il était alcoolique ! Ou la direction allait donc chercher son personnel ?
Bien entendu l’homme ne se contenta pas de leur faire profiter de son odeur insupportable, il osa critiquer leur travail ! L’Aiglonne fut contente de voir Noémie réagir et laisser échapper un commentaire plus que mérité. Lily-Rose, la préfète de Poufsouffle qui venait de les rejoindre fut la deuxième à faire une remarque, bien que plus discrète. La sorcière laissa un sourire franc éclairer son visage quelques secondes au moment où Infini qui était lui aussi présent depuis un moment réagit. C’était sûrement irrespectueux de penser ça, mais la fillette s’en fichait, elle trouvait que les paroles de ses camarades étaient bien placées. Elle faillit ajouter quelque chose mais se rattrapa in extermis, elle aurait toujours l’occasion de lâcher un commentaire bien sentit plus tard quand elle aurait prit le temps de tourner sa langue sept fois dans sa bouche.
Une fois le sorcier débarbouillé dans la fontaine il sembla reprendre ses esprits avant de s’adresser aux élèves. Joy voulut rétorquer mais le Serpentard dont le surnom avait l’air d’être Ed la prit de vitesse. Elle comptait enchaîner à la suite mais le chef de choeur ne lui en laissa pas le temps et répliqua. Une fois que l’adulte eut fini, la sorcière prit la parole calmement pour donner son point de vue :
"Mais peut-on vraiment se permettre d’attendre ? L’avenir se construit maintenant.
Étudier je fais ça tous les jours. Pourtant, si j’en avais envie, ça ne m’aiderait pas à travailler dans le droit puisque que les écoles de ce domaine me sont refusés. Étudier, pourquoi pas, mais ensuite ? C’est bien beau d’acquérir des capacités si après elles ne sont pas reconnues à cause de mon sang. Même si c’est important, pour un sans statut étudier n’ouvre pas toutes les portes et j’imagine que vous le savez.
Et puis je ne peux pas me permettre d’attendre de réussir parfaitement chaque sort. Si demain le conseil décide que les nés moldu sont indésirables et qu’il les enferme, étudier ne m’aura servi à rien. Alors que si aujourd'hui avec mes camarades nous parvenons à faire comprendre aux sorciers que l’avenir c’est l’égalité et la paix, le conseil aura plus de mal à faire appliquer ses foutus décrets -désolée pour le mot. Certains élèves savent déjà au fond d’eux que le système est injuste et discriminatoire, si on arrive à leur faire comprendre qu’ils ont raison et qu’ils doivent le montrer ce sera déjà une grande avancée.
Le but de ces affiches c’est pas de faire changer d’avis le conseil en lui même qui est sûrement trop fermé d’esprit pour changer. Non, c’est de faire changer les mentalités des élèves. Qui eux même peuvent influencer leur famille. Et les familles sorcières c’est le peuple. Sans leur soutien, le conseil n’est plus rien.
P’t’être que distribuer des affiches comme ça peut paraître dérisoire, mais c’est mieux que rien et ça aide peut-être plus qu’on ne l’imagine."
Joy se tut. Elle se rendait compte qu’elle avait beaucoup parlé, et que ce qu’elle avait dit n’était peut-être que sa propre vision des choses. Et si ses camarades n’étaient pas d’accord ? S’était-elle trop projetée, trop laissé entraînée ?
5ème année RP • #004400 • Rédactrice HRP • Une Serdaigle
Maison Victorieuse au Triomphe Majestueux, Jamais Serdaigle Uni ne Perdra
Maison Victorieuse au Triomphe Majestueux, Jamais Serdaigle Uni ne Perdra
Gryffs n'avait aucune envie de se rendre là-bas. Dégoûté par les idées que prônaient ces gens, il s'était installé sous l'une des arches de la cour de la tour de l'horloge, désireux de recenser ceux qui s'intéressaient aux accomplissement du conseil des Sorciers. Et force est de constater qu'ils étaient nombreux.
Une jeune Serdaigle s'était alors plantée au milieu de la cour, une affiche dénonçant l'inauguration comme étant "honteuse". Gryffs la trouva très courageuse. Qu'est ce qu'une bande d'élèves pouvait bien faire face à la folie humaine? Malgré tout, elle ne se laissait pas décourager et elle finit même pas rencontrer son petit succès. Un, deux, trois, quat'cinq'six. Un petit groupe se constitua rapidement. Tout aurait pu s'écrouler lorsque le chef d'orchestre, quelque peu éméché, déboula et souligna l'inefficacité de ce que l'on pouvait désormais appelé une manifestation.
Gryffs partagé cet avis mais il était outré de la méchanceté dont avait fait preuve Mr Graham. La résignation n'apportait pas plus de solution et affichait son indignation avait au moins l'utilité de rappeler à tout le monde que la discrimination des né-moldus révoltait encore une partie de la population.
Le Poufsouffle, agacé décida de regagner son dortoir, désireux de se glisser entre des draps chauds et d'attendre que les choses rentrent dans l'ordre par elle-même. Il avait à peine tournait les talons que Gryffs s'arrêta.
Très récemment il s'était promis de sortir de sa torpeur, ça impliquait de reconnaitre ses convictions. De les défendre.
Le Poufsouffle fit demi-tour et rejoignit le groupe d'un pas trainant, ses mains bien enfoncées dans ses poches. Alors qu'il se portait à hauteur des manifestants qui lui semblait tous bien moins âgés que lui, le ton commençait à monter entre certains élèves et le chef d'orchestre.
-"Je ne suis pas certain que c'est en manquant de respect aux adultes que notre voix portera plus. Ne nous éparpillons pas, ça nous desservirait. Tenta de s'interposer Gryffs d'un ton ferme.
Il se tourna vers monsieur Graham et ajouta:
-"Nous ne sommes visiblement pas d'accord avec votre méthode monsieur, si nous imposons nos idées par la force, on ne vaudrait pas mieux que le Conseil des Sorciers. "
Docteur Renaud, Mister Renard !
Il signe de la pointe de sa baguette d'un S comme Sorrow
7ème année RP et 3ème année devoirs.
Peeves 2022
Une jeune Serdaigle s'était alors plantée au milieu de la cour, une affiche dénonçant l'inauguration comme étant "honteuse". Gryffs la trouva très courageuse. Qu'est ce qu'une bande d'élèves pouvait bien faire face à la folie humaine? Malgré tout, elle ne se laissait pas décourager et elle finit même pas rencontrer son petit succès. Un, deux, trois, quat'cinq'six. Un petit groupe se constitua rapidement. Tout aurait pu s'écrouler lorsque le chef d'orchestre, quelque peu éméché, déboula et souligna l'inefficacité de ce que l'on pouvait désormais appelé une manifestation.
Gryffs partagé cet avis mais il était outré de la méchanceté dont avait fait preuve Mr Graham. La résignation n'apportait pas plus de solution et affichait son indignation avait au moins l'utilité de rappeler à tout le monde que la discrimination des né-moldus révoltait encore une partie de la population.
Le Poufsouffle, agacé décida de regagner son dortoir, désireux de se glisser entre des draps chauds et d'attendre que les choses rentrent dans l'ordre par elle-même. Il avait à peine tournait les talons que Gryffs s'arrêta.
Très récemment il s'était promis de sortir de sa torpeur, ça impliquait de reconnaitre ses convictions. De les défendre.
Le Poufsouffle fit demi-tour et rejoignit le groupe d'un pas trainant, ses mains bien enfoncées dans ses poches. Alors qu'il se portait à hauteur des manifestants qui lui semblait tous bien moins âgés que lui, le ton commençait à monter entre certains élèves et le chef d'orchestre.
-"Je ne suis pas certain que c'est en manquant de respect aux adultes que notre voix portera plus. Ne nous éparpillons pas, ça nous desservirait. Tenta de s'interposer Gryffs d'un ton ferme.
Il se tourna vers monsieur Graham et ajouta:
-"Nous ne sommes visiblement pas d'accord avec votre méthode monsieur, si nous imposons nos idées par la force, on ne vaudrait pas mieux que le Conseil des Sorciers. "
Docteur Renaud, Mister Renard !
Il signe de la pointe de sa baguette d'un S comme Sorrow
7ème année RP et 3ème année devoirs.
Peeves 2022
J'observe les événements qui s'enchainent plus vite qu'un échange de ping-pong aux JO. Je me suis pris un vent monumental... Seul Edwin m'a adressé la parole et seulement pour me dire qu'il ne m'avait pas entendu. A ce niveau là je peux tout autant juste faire partie du décor. L'adulte continuait son dialogue sans vraiment de sens tandis que la manifestation semblait s'effacer au profit d'une colère à l'encontre de l'intrus en état d'ébriété. Je ferme les yeux un instant pour réfléchir à quoi faire pour régler la situation et permettre à tout le monde, moi y compris de se calmer un peu. Je remarque l'air faussement calme de Noémie mais ressent un certain bouillonnement intérieur venant d'elle.
Remarquant la posture souffrante d'Edwin qui se repose sur un gryffon qui me semble s'appeler Infini, il fait parti des cheerleader de sa maison je crois, je m'approche du Serpentard et me baisse de sorte à être à son niveau et faire barrière entre lui et l'adulte. Il m'inquiète un peu... En parallèle, je dois m'occuper de l'adulte et des autres qui sont sur les nerfs... Je vais pas pouvoir tout faire toute seule. Je m'adresse d'abord à Ed en sortant ma baguette.
"Hey... Tu te sens pas bien ? Je vais te donner un coup de pouce pour te calmer mais après va quand même falloir que tu t'éloignes un peu de ce chaos je pense." Je relève la tête vers l'autre garçon de deuxième année. "Infini, c'est ça ? Tu peux écarter un peu Edwin de la foule le temps que ça se calme un peu ? Je préfère qu'il reste pas seul dans cet état..."
Je lance ensuite un Alegrio sur mon ami mal en point. J'avais dosé faiblement le sortilège pour obtenir un effet de bien-être plutôt que de joie intense, après tout le but n'est pas de changer Ed en guimauve pleine d'amour, juste de l'aider à calmer son mal-être. Cela fait, je retourne à la question de l'adulte et de la foule sur les nerfs qu'il a rassemblé autour de lui. Un cinquième année s'interpose et tente de calmer le jeu. Bon je crois que je m'occuperai des élèves en dernier, pour le moment ne me concentrant pas sur ce qu'il se disait bien que j'ai entendu et que certains des mots prononcés me provoquent une agitation interne certaine. Je la gardais pour le moment sous contrôle en me focalisant sur la tâche de préfète qui ici était de désamorcer au mieux la situation et éloigner le chef de chœur en état d'ébriété loin des élèves. Visage fermé, je me dirige vers lui d'un pas déterminé, et lui adresse la parole d'un ton relativement calme mais laissant filtrer tout de même la colère qui montait en moi.
"Excusez moi Monsieur ! Je comprends bien qu'à vos yeux notre petit rassemblement soit inutile, mais ça ne justifie en rien le ton que vous employez ou votre état d'ébriété. Celui qui perturbe l'ordre ici c'est vous. Je vais devoir vous demander de finir de décuver ailleurs, si vous avez besoin d'aide je peux aussi faire appel à l'un de vos collègues pour vous escorter. Je vais de toute façon devoir signaler cet incident auprès des professeurs, à vous de voir ce que vous faite."
Je me tais jaugeant les réactions alentours avant de doucement retirer mon badge de préfète et le glisser dans ma poche. Le symbole était clair à mes yeux, je quittais mon rôle le temps de réagir aux mots prononcés par les uns et les autres. Et cette fois pas question de retenir ce que je ressentais. Le discours du chef de chœur et celui de Joy avaient tout les deux touchés une corde sensible, très sensible. Je sentais la colère gronder de plus en plus fort en moi accompagné de ses amis, la peur et l'angoisse, qui surfaient sur la vague de souvenirs libérés par des paroles qui à d'autres sembleraient insignifiantes. Une fois n'est pas coutume je réfléchis à ce que je vais dire avant de m'adresser à l'ensemble du groupe la voix tremblant sous la rage qui m'habitait.
"Non, on connait pas votre histoire Monsieur. Mais vous connaissez pas la notre non plus. Vous avez clairement aucune idée de la gravité des choses que se permettent les membres du Conseil.* C'est pas dans cinq ans qu'on doit agir. Et c'est certainement pas en gardant chacun ses opinions pour soi et se résignant qu'on réunira assez de monde et de talents pour faire face. Ici on fait ce qui est à notre portée et pour le moment c'est de diffuser des idées. L'initiative de Noémie a pour but de faire un truc positif, c'est pas suffisant maintenant, mais c'est en commençant par là qu'on arrivera à quelque chose..."
Sentant ma colère faiblir maintenant que j'avais lâché ce que j'avais sur le coeur, je remettais mon badge à sa place avant de chercher du regard un endroit où être tranquille avec les images qui m'assaillaient de toute part. Toutes liées au verbe "enfermer" que Joy avait prononcé, toutes liées à l'été chez les Harrison, et toutes trop violentes pour me permettre de continuer. Je devais désormais avoir le regard hagard et terrorisé plus que colérique. Rassemblant mes dernières forces je fis une dernière déclaration à Noémie, cette fois bel et bien en temps que préfète.
"Vous pouvez reprendre Noémie, mais on se respecte, hein ? Je reste dans le coin pour vérifier que tout va bien et donner un coup de main s'il faut."
Les couleurs quittaient mon visage à chaque secondes durant lesquelles mes souvenirs se faisaient plus net, me rappelant l'horreur de la réalité. Instinctivement je cherchais Edwin du regard tout en sachant qu'il valait mieux que je ne l'approche pas en cet instant, au risque de lui communiquer ma frayeur...
*Lily parle ici de la famille Harrison mais elle met allégrement tout le Conseil dans le même panier, estimant qu'ils sont tous complices.
Désolée pour la longueur
Pour les interactions directes : @Edwin Wellhister, @Infini Parker, @Max Graham et @Noémie Claire-Cornwell
Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin ! #PouffyFamily — Poufsouffle Vult !
Quatrième année RP, Cheerleader #D282A6
Remarquant la posture souffrante d'Edwin qui se repose sur un gryffon qui me semble s'appeler Infini, il fait parti des cheerleader de sa maison je crois, je m'approche du Serpentard et me baisse de sorte à être à son niveau et faire barrière entre lui et l'adulte. Il m'inquiète un peu... En parallèle, je dois m'occuper de l'adulte et des autres qui sont sur les nerfs... Je vais pas pouvoir tout faire toute seule. Je m'adresse d'abord à Ed en sortant ma baguette.
"Hey... Tu te sens pas bien ? Je vais te donner un coup de pouce pour te calmer mais après va quand même falloir que tu t'éloignes un peu de ce chaos je pense." Je relève la tête vers l'autre garçon de deuxième année. "Infini, c'est ça ? Tu peux écarter un peu Edwin de la foule le temps que ça se calme un peu ? Je préfère qu'il reste pas seul dans cet état..."
Je lance ensuite un Alegrio sur mon ami mal en point. J'avais dosé faiblement le sortilège pour obtenir un effet de bien-être plutôt que de joie intense, après tout le but n'est pas de changer Ed en guimauve pleine d'amour, juste de l'aider à calmer son mal-être. Cela fait, je retourne à la question de l'adulte et de la foule sur les nerfs qu'il a rassemblé autour de lui. Un cinquième année s'interpose et tente de calmer le jeu. Bon je crois que je m'occuperai des élèves en dernier, pour le moment ne me concentrant pas sur ce qu'il se disait bien que j'ai entendu et que certains des mots prononcés me provoquent une agitation interne certaine. Je la gardais pour le moment sous contrôle en me focalisant sur la tâche de préfète qui ici était de désamorcer au mieux la situation et éloigner le chef de chœur en état d'ébriété loin des élèves. Visage fermé, je me dirige vers lui d'un pas déterminé, et lui adresse la parole d'un ton relativement calme mais laissant filtrer tout de même la colère qui montait en moi.
"Excusez moi Monsieur ! Je comprends bien qu'à vos yeux notre petit rassemblement soit inutile, mais ça ne justifie en rien le ton que vous employez ou votre état d'ébriété. Celui qui perturbe l'ordre ici c'est vous. Je vais devoir vous demander de finir de décuver ailleurs, si vous avez besoin d'aide je peux aussi faire appel à l'un de vos collègues pour vous escorter. Je vais de toute façon devoir signaler cet incident auprès des professeurs, à vous de voir ce que vous faite."
Je me tais jaugeant les réactions alentours avant de doucement retirer mon badge de préfète et le glisser dans ma poche. Le symbole était clair à mes yeux, je quittais mon rôle le temps de réagir aux mots prononcés par les uns et les autres. Et cette fois pas question de retenir ce que je ressentais. Le discours du chef de chœur et celui de Joy avaient tout les deux touchés une corde sensible, très sensible. Je sentais la colère gronder de plus en plus fort en moi accompagné de ses amis, la peur et l'angoisse, qui surfaient sur la vague de souvenirs libérés par des paroles qui à d'autres sembleraient insignifiantes. Une fois n'est pas coutume je réfléchis à ce que je vais dire avant de m'adresser à l'ensemble du groupe la voix tremblant sous la rage qui m'habitait.
"Non, on connait pas votre histoire Monsieur. Mais vous connaissez pas la notre non plus. Vous avez clairement aucune idée de la gravité des choses que se permettent les membres du Conseil.* C'est pas dans cinq ans qu'on doit agir. Et c'est certainement pas en gardant chacun ses opinions pour soi et se résignant qu'on réunira assez de monde et de talents pour faire face. Ici on fait ce qui est à notre portée et pour le moment c'est de diffuser des idées. L'initiative de Noémie a pour but de faire un truc positif, c'est pas suffisant maintenant, mais c'est en commençant par là qu'on arrivera à quelque chose..."
Sentant ma colère faiblir maintenant que j'avais lâché ce que j'avais sur le coeur, je remettais mon badge à sa place avant de chercher du regard un endroit où être tranquille avec les images qui m'assaillaient de toute part. Toutes liées au verbe "enfermer" que Joy avait prononcé, toutes liées à l'été chez les Harrison, et toutes trop violentes pour me permettre de continuer. Je devais désormais avoir le regard hagard et terrorisé plus que colérique. Rassemblant mes dernières forces je fis une dernière déclaration à Noémie, cette fois bel et bien en temps que préfète.
"Vous pouvez reprendre Noémie, mais on se respecte, hein ? Je reste dans le coin pour vérifier que tout va bien et donner un coup de main s'il faut."
Les couleurs quittaient mon visage à chaque secondes durant lesquelles mes souvenirs se faisaient plus net, me rappelant l'horreur de la réalité. Instinctivement je cherchais Edwin du regard tout en sachant qu'il valait mieux que je ne l'approche pas en cet instant, au risque de lui communiquer ma frayeur...
*Lily parle ici de la famille Harrison mais elle met allégrement tout le Conseil dans le même panier, estimant qu'ils sont tous complices.
Désolée pour la longueur
Pour les interactions directes : @Edwin Wellhister, @Infini Parker, @Max Graham et @Noémie Claire-Cornwell
Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin ! #PouffyFamily — Poufsouffle Vult !
Quatrième année RP, Cheerleader #D282A6
Ellana traversait nonchalamment la cour de la tour de l'horloge. Ce pas las ne lui était pas habituel. Ellana avait perdu son sourire habituel et était véritablement stressée à l'idée de se rendre à l'inauguration de la capitale sorcière. La jeune fille avait pris connaissance des circonstances actuelles et passées, des tensions résidant entre les sorciers de différents statuts de sang et les moldus. Ellana était bouleversée. Car elle était une sorcière ; une sorcière qui avait souffert de discrimination envers sa différence. Et parce que toute cette souffrance, la jeune fille la devait aux moldus. En repensant à ces tristes événements enfouis dans le passé, le cœur d'Ellana se resserra un peu plus, noyé par l'amertume. Cependant, c'étaient aussi des moldus qui l'avaient sortie de cet engrenage ; d'une certaine manière, ils l'avaient sauvée... Son cousin Jack, qui avait traversé les mêmes tempêtes, n'était cependant pas du même avis. Lorsqu'ils ne faisaient pas partie de sa famille, Jack méprisait les moldus qui le répugnaient tant. Alors qu'Ellana était parvenue à faire plus ou moins la part des choses et éprouvait de la rancœur, son petit cousin était plein de haine envers les moldus. Et il n'avait, paraît-il, pas d'avis bien tranché sur les statuts de sang. Il s'en moquait.
À la pensée du Conseil des Sorciers, Ellana frissonna tout le long de l'échine. Elle ne savait plus quoi penser car... Ce nouveau gouvernement était toujours plus propice à la vie en communauté que le régime d'Ursula Parkinson. Malgré tout, il restait bien trop "pro-sang-pur" aux yeux d'Ellana. Et c'était injuste. D'autant plus injuste selon elle car ses grands-parents étaient des non-majs' et que sa sœur s'était révélée depuis peu être une cracmolle. De plus, nombreux étaient à Poudlard ceux qui se plaignaient de brimades, et ce n'était pas normal.
Alors qu'elle traînait les pieds sur les dalles de la cour, perdue dans les méandres les plus profondes et sinueuses de ses pensées, Ellana tourna tourna brusquement la tête vers la droite. Un petit attroupement d'élèves émergeait dans un coin et Max Graham se tenait au milieu des minuscules élèves. Les voix s'élevaient, résonnant très fort, ce qui témoignait certainement d'un débat.
En toute perspicacité, Ellana présumait qu'il s'agissait probablement d'un débat tournant autour de cette fameuse inauguration, à Godric's Hollow, qui serait dorénavant la capitale du monde sorcier.
La jeune fille rousse rejoignit le petit groupe et joua des coudes pour s'y incorporer. Ses yeux, qui balayaient les environs, se posèrent sur l'affiche qui était placardée au mur de pierre. Noémie Claire-Cornwell se tenait fièrement devant elle et était visiblement la protagoniste du débat qui avait lieu. Cette affiche minimaliste faisait tout de même son effet : "INAUGURATION DE LA HONTE" y figurait en lettres capitales rouges. Comme le sang. Comme la haine. Comme la colère, en signe de protestation. En effet... Quelle honte ! Son cousin et ses parents lui avaient parlé du Conseil tant de fois ! Si l'ancien régime d'Ursula Parkinson était le berceau de discrimination et de haine entre les différents sorciers et les moldus, le Conseil était ce qui alimentait davantage le feu. Le slogan, inscrit en lettres plus fines, plaisait beaucoup à Ellana : "Tous sorciers, peu importe le statut de sang". Voilà qui était bien résumé. Une phrase simple. Pour une idée si simple, qui semblait encore à l'heure actuelle si difficile à intégrer pour bon nombre de personnes...
Voguant nonchalamment dans ses pensées, Ellana se sentit plus que perdue lorsqu'elle s'intéressa de nouveau à la réalité qui l'entourait. Tout de suite elle remarqua Graham le chef de chœur qui titubait en proférant des ignominies. De toute évidence, il n'était pas dans son état normal. Avait-il bu ? Alors qu'Ellana commençait à s'en inquiéter, les voix dont le ton s'élevait crescendo à côté d'elle accaparèrent son attention. Elle n'avait pas suivi la conversation depuis le début, alors elle écoutait sagement, et fut rapidement satisfaite de constater une telle ouverture d'esprit, forgée de tolérance naturelle, de la part de certains élèves de Poudlard. Lily-Rose de Poufsouffle affirmait aussi avec une conviction spontanée son opinion, auprès de Noémie, puis auprès de Graham, qui depuis le début tenait des propos déplacés. Tout le monde n'était pas d'accord mais au moins, Ellana n'était pas la seule à penser ainsi. Elle sourit à Lily-Rose tout en acquiesçant d'un discret hochement de tête.
Alors, prise d'un élan de confiance, Ellana posa une main sur l'épaule de Noémie et articula :
- Je suis complètement d'accord. Il faut que justice soit faite. On n'peut pas rester là sans rien faire. Si on s'y met tous, on pourra peut-être réussir à faire changer les mentalités.
Comme les pieds ivres du chef de chœur, les yeux d'Ellana s'égaraient alors que sa confiance en elle commençait à la quitter peu à peu.
- Et puis tu sais, cette affiche, et tout ce mouvement... C'est peut-être une goutte d'eau dans la mer, mais c'est ta part. Et on doit chacun faire la nôtre.
C'était un bon départ, un tremplin mais à présent, il fallait viser plus haut, et mettre en œuvre ces convictions. Jamais Ellana n'avait été aussi convaincue. Pourtant, ces Mots s'étaient échappés tout naturellement de sa bouche. Jamais elle n'avait été aussi spontanée. Elle s'en voulait tout de même un peu d'avoir déjà un avis si tranché sur la situation alors que l'inauguration n'avait pas encore eu lieu mais, après tout, que cela changeait-il ? Le Conseil resterait sans doute le même après, et peut-être même que ses idées seraient encore davantage affirmées et soutenues. Alors, c'était bien le moment d'agir. Il n'y avait pas le temps de rester les bras croisés.
Incapable de réfléchir à cet instant à cause du brouhaha ambiant, ses pensées fusaient toujours dans son esprit vif et à fleur de peau, à la recherche d'une réponse : Quelle était sa part, à elle ?
@Noémie Claire-Cornwell pour la mention. Merci pour ce RP, et désolée pour ce pavé, mais j'avais besoin d'écrire tout ça, je crois.
Ellana Collins - Poufsouffle - 5e année RP (2048-2049) - Fiche PR - #Bf9000 #ad621c
"Dis-moi qui tu hantes, et je te dirai qui tu es."
"Suis-moi, que je te condamne aux Enfers pour l'éternité."
À la pensée du Conseil des Sorciers, Ellana frissonna tout le long de l'échine. Elle ne savait plus quoi penser car... Ce nouveau gouvernement était toujours plus propice à la vie en communauté que le régime d'Ursula Parkinson. Malgré tout, il restait bien trop "pro-sang-pur" aux yeux d'Ellana. Et c'était injuste. D'autant plus injuste selon elle car ses grands-parents étaient des non-majs' et que sa sœur s'était révélée depuis peu être une cracmolle. De plus, nombreux étaient à Poudlard ceux qui se plaignaient de brimades, et ce n'était pas normal.
Alors qu'elle traînait les pieds sur les dalles de la cour, perdue dans les méandres les plus profondes et sinueuses de ses pensées, Ellana tourna tourna brusquement la tête vers la droite. Un petit attroupement d'élèves émergeait dans un coin et Max Graham se tenait au milieu des minuscules élèves. Les voix s'élevaient, résonnant très fort, ce qui témoignait certainement d'un débat.
En toute perspicacité, Ellana présumait qu'il s'agissait probablement d'un débat tournant autour de cette fameuse inauguration, à Godric's Hollow, qui serait dorénavant la capitale du monde sorcier.
La jeune fille rousse rejoignit le petit groupe et joua des coudes pour s'y incorporer. Ses yeux, qui balayaient les environs, se posèrent sur l'affiche qui était placardée au mur de pierre. Noémie Claire-Cornwell se tenait fièrement devant elle et était visiblement la protagoniste du débat qui avait lieu. Cette affiche minimaliste faisait tout de même son effet : "INAUGURATION DE LA HONTE" y figurait en lettres capitales rouges. Comme le sang. Comme la haine. Comme la colère, en signe de protestation. En effet... Quelle honte ! Son cousin et ses parents lui avaient parlé du Conseil tant de fois ! Si l'ancien régime d'Ursula Parkinson était le berceau de discrimination et de haine entre les différents sorciers et les moldus, le Conseil était ce qui alimentait davantage le feu. Le slogan, inscrit en lettres plus fines, plaisait beaucoup à Ellana : "Tous sorciers, peu importe le statut de sang". Voilà qui était bien résumé. Une phrase simple. Pour une idée si simple, qui semblait encore à l'heure actuelle si difficile à intégrer pour bon nombre de personnes...
Voguant nonchalamment dans ses pensées, Ellana se sentit plus que perdue lorsqu'elle s'intéressa de nouveau à la réalité qui l'entourait. Tout de suite elle remarqua Graham le chef de chœur qui titubait en proférant des ignominies. De toute évidence, il n'était pas dans son état normal. Avait-il bu ? Alors qu'Ellana commençait à s'en inquiéter, les voix dont le ton s'élevait crescendo à côté d'elle accaparèrent son attention. Elle n'avait pas suivi la conversation depuis le début, alors elle écoutait sagement, et fut rapidement satisfaite de constater une telle ouverture d'esprit, forgée de tolérance naturelle, de la part de certains élèves de Poudlard. Lily-Rose de Poufsouffle affirmait aussi avec une conviction spontanée son opinion, auprès de Noémie, puis auprès de Graham, qui depuis le début tenait des propos déplacés. Tout le monde n'était pas d'accord mais au moins, Ellana n'était pas la seule à penser ainsi. Elle sourit à Lily-Rose tout en acquiesçant d'un discret hochement de tête.
Alors, prise d'un élan de confiance, Ellana posa une main sur l'épaule de Noémie et articula :
- Je suis complètement d'accord. Il faut que justice soit faite. On n'peut pas rester là sans rien faire. Si on s'y met tous, on pourra peut-être réussir à faire changer les mentalités.
Comme les pieds ivres du chef de chœur, les yeux d'Ellana s'égaraient alors que sa confiance en elle commençait à la quitter peu à peu.
- Et puis tu sais, cette affiche, et tout ce mouvement... C'est peut-être une goutte d'eau dans la mer, mais c'est ta part. Et on doit chacun faire la nôtre.
C'était un bon départ, un tremplin mais à présent, il fallait viser plus haut, et mettre en œuvre ces convictions. Jamais Ellana n'avait été aussi convaincue. Pourtant, ces Mots s'étaient échappés tout naturellement de sa bouche. Jamais elle n'avait été aussi spontanée. Elle s'en voulait tout de même un peu d'avoir déjà un avis si tranché sur la situation alors que l'inauguration n'avait pas encore eu lieu mais, après tout, que cela changeait-il ? Le Conseil resterait sans doute le même après, et peut-être même que ses idées seraient encore davantage affirmées et soutenues. Alors, c'était bien le moment d'agir. Il n'y avait pas le temps de rester les bras croisés.
Incapable de réfléchir à cet instant à cause du brouhaha ambiant, ses pensées fusaient toujours dans son esprit vif et à fleur de peau, à la recherche d'une réponse : Quelle était sa part, à elle ?
@Noémie Claire-Cornwell pour la mention. Merci pour ce RP, et désolée pour ce pavé, mais j'avais besoin d'écrire tout ça, je crois.
Ellana Collins - Poufsouffle - 5e année RP (2048-2049) - Fiche PR - #Bf9000 #ad621c
"Dis-moi qui tu hantes, et je te dirai qui tu es."
"Suis-moi, que je te condamne aux Enfers pour l'éternité."
Tant de choses se passaient si vite. Tout d'abord la réaction du garçon.... Ed. Ses paroles. Noémie prit une position de spectatrice, ne sachant pas tellement quoi faire. Elle ne savait pas ce que l'adolescent avait dû vivre, mais il lui semblait, une déduction digne d'Hermione Granger, qu'il avait du mal avec les adultes buvant de l'alcool.
Tout ça semblait juste envenimer la situation pour l'adulte qui commençait à parler sans grand sens. Noémie en y réfléchissant eu l'impression que le cheffe choeur disait tout et son contraire. "Ce que vous faites ne sert à rien." Puis "il faut étudier" pour enfin "Défendre ses droits un par un." En bref, il conseillait de ne rien faire et tout à la fois. La deuxième année ne comprenait rien à sa logique. Elle faisait un appel à l'action, même celles qui semblaient ne servir à rien, lui faisait un appel à l'inaction. Avant de partir sur sa vie personnel.
La colère prenait doucement mais sûrement place en elle. Ce que l'adolescente voulait, c'était qu'ils se réunissent tous sous une même cause, au lieu de quoi un adulte et un ado se disputaient devant eux à coup de "Tu ne connais pas mon histoire." Son regard passa rapidement sur ses affichettes, avant de fixer la scène devant elle. Heureusement que Joy prit la parole et l'empêcha de dire ce qu'il ne fallait pas dire. Expliquant son vécu en tant que née-moldue. À ce point là, la petite brune écouta avec interêt. Elle ne connaissait pas tout ça. Seulement la moitié, en tant que moitié de moldue. Alors elle continua à se tenir silencieuse, laissant sa déception se faire une place.
Heureusement que la préfète prit les choses en main. C'était une bonne idée de devenir pote avec une préfète. Elle garda cette information dans un coin de sa tête. Il était aisé d'oublier la position de la Poufsouffle de par son comportement parfois enfantin.
Une autre Poufsouffle arriva dans ce bazar. Ses réactions mirent du baume au coeur de l'aiglonne, qui dessina un mince sourire. Elle attrapa deux affichettes, en donnant une à la nouvelle venue.
"Complètement d'accord."
Continuant à parler, reprenant un ton calme plus habituel, elle s'approcha du garçon plus vieux de la maison d'Helga.
" Il semblerait qu'ici, on soit tous d'accord. Nous sommes contre le conseil. Que nos méthodes ne vous plaise pas, soit. Mais vous pouvez dans ce cas passer votre chemin.
"
Elle tendit la dernière affichette au garçon.
"Vous avez dit Monsieur Graham que ce qu'on fait là c'est exactement ce que veut le conseil des sorciers. Je crains que vous n'ayez raison. On se dispute et se divise."
Avant de regarder le dit Monsieur Graham. On se dispute tous à cause de vous, quand on devrait être en train de manifester pour les mêmes valeurs.
Trop de personnes à mentionner ahah. Alors, @Edwin Wellhister, @Max Graham, @Joy Wakberg, @Lily-Rose Holland, @Ellana Collins et @Gryffs Sorrow
3a88fe-Médiatrice et ReC-Marrainage
5ème année RP- préfète INRP de Septembre 2047 à Février 2048 - Sondage médiation
Tout ça semblait juste envenimer la situation pour l'adulte qui commençait à parler sans grand sens. Noémie en y réfléchissant eu l'impression que le cheffe choeur disait tout et son contraire. "Ce que vous faites ne sert à rien." Puis "il faut étudier" pour enfin "Défendre ses droits un par un." En bref, il conseillait de ne rien faire et tout à la fois. La deuxième année ne comprenait rien à sa logique. Elle faisait un appel à l'action, même celles qui semblaient ne servir à rien, lui faisait un appel à l'inaction. Avant de partir sur sa vie personnel.
La colère prenait doucement mais sûrement place en elle. Ce que l'adolescente voulait, c'était qu'ils se réunissent tous sous une même cause, au lieu de quoi un adulte et un ado se disputaient devant eux à coup de "Tu ne connais pas mon histoire." Son regard passa rapidement sur ses affichettes, avant de fixer la scène devant elle. Heureusement que Joy prit la parole et l'empêcha de dire ce qu'il ne fallait pas dire. Expliquant son vécu en tant que née-moldue. À ce point là, la petite brune écouta avec interêt. Elle ne connaissait pas tout ça. Seulement la moitié, en tant que moitié de moldue. Alors elle continua à se tenir silencieuse, laissant sa déception se faire une place.
Heureusement que la préfète prit les choses en main. C'était une bonne idée de devenir pote avec une préfète. Elle garda cette information dans un coin de sa tête. Il était aisé d'oublier la position de la Poufsouffle de par son comportement parfois enfantin.
Une autre Poufsouffle arriva dans ce bazar. Ses réactions mirent du baume au coeur de l'aiglonne, qui dessina un mince sourire. Elle attrapa deux affichettes, en donnant une à la nouvelle venue.
"Complètement d'accord."
Continuant à parler, reprenant un ton calme plus habituel, elle s'approcha du garçon plus vieux de la maison d'Helga.
" Il semblerait qu'ici, on soit tous d'accord. Nous sommes contre le conseil. Que nos méthodes ne vous plaise pas, soit. Mais vous pouvez dans ce cas passer votre chemin.
"
Elle tendit la dernière affichette au garçon.
"Vous avez dit Monsieur Graham que ce qu'on fait là c'est exactement ce que veut le conseil des sorciers. Je crains que vous n'ayez raison. On se dispute et se divise."
Avant de regarder le dit Monsieur Graham. On se dispute tous à cause de vous, quand on devrait être en train de manifester pour les mêmes valeurs.
Trop de personnes à mentionner ahah. Alors, @Edwin Wellhister, @Max Graham, @Joy Wakberg, @Lily-Rose Holland, @Ellana Collins et @Gryffs Sorrow
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5ème année RP- préfète INRP de Septembre 2047 à Février 2048 - Sondage médiation
Son intervention avait eu une efficacité limité, si elle avait été salué par certains élèves, elle n'avait pas apaisé la colère des autres. Le maitre de chœur, aussi alcoolisé soit il n'avait pas tout à fait tord. Son discours était un peu trop guerrier mais de simple tract ne suffirait pas. Gryffs devait se creuser la tête pour trouver une idée efficace.
Il était difficile d'imaginer faire changer d'avis les anti-nés moldu les plus radicaux pourtant ils n'étaient pas impossible d'adoucir leur ressentiment envers les pro-nés moldu. Le Poufsouffle lui-même avait souffert pendant deux longues années les idées rétrogrades de sa cousine Mary. Il ne l'aimait pas moins pour autant.
-Et si... Et si nous nous entravions avec des Anti-nés Moldu. Imposons leur 24h de cohabitation forcée avec nous. Il y aura forcément une forme d'affinité qui se créera à la clé. Peut être la situation de l'école s'améliorera et que les tensions s'apaiseront. Et ce que ça vous semble réalisable monsieur? S'exclama Gryffs à l'attention de monsieur Graham.
Peut être pouvaient ils piéger les Anti-nés Moldu qui se revendiquaient clairement de se statuer. Il devait bien exister un sortilège permettant de lier deux personnes le temps d'une journée. Instaurer la paix par la cohabitation forcément. Les mésaventures qu'engendrerais la situation comme la réalisation des besoins biologiques de base permettraient le développement de relations privilégiées.
@Noémie Claire-Cornwelle, @Max Graham, @Ellana Collins, @Joy Wakberg, @Kim Diary, @Lily-Rse Holland, @Ellana Collins, @Edwin Wellhister, @Infini Parker et @Max Graham
Docteur Renaud, Mister Renard !
Il signe de la pointe de sa baguette d'un S comme Sorrow
7ème année RP et 3ème année devoirs.
Peeves 2022
Il était difficile d'imaginer faire changer d'avis les anti-nés moldu les plus radicaux pourtant ils n'étaient pas impossible d'adoucir leur ressentiment envers les pro-nés moldu. Le Poufsouffle lui-même avait souffert pendant deux longues années les idées rétrogrades de sa cousine Mary. Il ne l'aimait pas moins pour autant.
-Et si... Et si nous nous entravions avec des Anti-nés Moldu. Imposons leur 24h de cohabitation forcée avec nous. Il y aura forcément une forme d'affinité qui se créera à la clé. Peut être la situation de l'école s'améliorera et que les tensions s'apaiseront. Et ce que ça vous semble réalisable monsieur? S'exclama Gryffs à l'attention de monsieur Graham.
Peut être pouvaient ils piéger les Anti-nés Moldu qui se revendiquaient clairement de se statuer. Il devait bien exister un sortilège permettant de lier deux personnes le temps d'une journée. Instaurer la paix par la cohabitation forcément. Les mésaventures qu'engendrerais la situation comme la réalisation des besoins biologiques de base permettraient le développement de relations privilégiées.
@Noémie Claire-Cornwelle, @Max Graham, @Ellana Collins, @Joy Wakberg, @Kim Diary, @Lily-Rse Holland, @Ellana Collins, @Edwin Wellhister, @Infini Parker et @Max Graham
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7ème année RP et 3ème année devoirs.
Peeves 2022
Archibald rejoignait le château. La matinée était chargée et le départ en direction de la nouvelle ville de Godric's Hollow arrivait à grands pas. Archibald n'aimait pas tant que ça accompagner les élèves en sortie scolaire : les voyages étaient souvent source d'excitation pour les jeunes sorciers, et le botaniste n'avait pas vraiment envie de faire la police. Ce manque d'envie de s'y rendre était encore plus vif que la sortie se faisait en portoloin depuis Pré-au-Lard : le professeur n'aimait pas les méthodes de transport sorcier. Mais ils n'avaient pas le choix. Enfin... il aurait pu rester au château, mais la curiosité du directeur de Serdaigle de découvrir la nouvelle Godric's Hollow surpassait de loin ses craintes. Ainsi s'était-il proposé pour accompagner un groupe jusqu'à la capitale sorcière, où se tiendrait un discours du conseil des sorciers.
Mais alors que le professeur Featherstone se rendait au château, il fut arrêté dans son élan par la vision d'un groupe d'élèves qui haussaient la voix. Le nouveau chef de chœur était avec eux, mais les voix qui s'élevaient n'avaient rien d'un doux chant. Intrigué, d'autant plus qu'il reconnut des élèves supposés rester au château et qu'il pensait donc en train de dormir à une heure aussi matinale, le botaniste se rendit en direction de cette assemblée. Une affiche était tenue par une fille du groupe et la réunion avait tout l'air d'une manifestation. Leurs convictions avaient l'air tout à fait louables.
Mais lorsque le botaniste s'approcha, il comprit que les esprits s'échauffaient et, notamment, que le chef de chœur était au centre des débats. Qu'avait-il dit de si ennuyant ? Archibald ne prit pas une heure pour comprendre l'état dans lequel se trouvait le sorcier... L'alcool, de si bon matin ?
Le botaniste se fraya alors un chemin parmi la foule, et posa la main sur l'épaule du chef de chœur.
« Bien le bonjour jeunes gens, puis-je vous emprunter votre chef de chœur favori ? Merci beaucoup. »
Archibald n'était peut-être pas le plus grand pédagogue du château, ni le plus proche des élèves, mais il gardait néanmoins une grande conscience professionnelle. Max Graham, qu'il connaissait au final que très peu, lui fit alors très mauvaise impression sur le moment. Comment un adulte de la plus grande école de sorcellerie des îles britanniques pouvait-il se tenir ainsi devant les jeunes sorciers ?
Tirant le chef de chœur pour l'extraire du groupe d'enfants, le botaniste lui intima :
« En voilà une manière de se tenir devant les élèves. »
@Max Graham et tout élève présent !
« O, mais notez Achil ! »
Discord : LucasM#9063
Mais alors que le professeur Featherstone se rendait au château, il fut arrêté dans son élan par la vision d'un groupe d'élèves qui haussaient la voix. Le nouveau chef de chœur était avec eux, mais les voix qui s'élevaient n'avaient rien d'un doux chant. Intrigué, d'autant plus qu'il reconnut des élèves supposés rester au château et qu'il pensait donc en train de dormir à une heure aussi matinale, le botaniste se rendit en direction de cette assemblée. Une affiche était tenue par une fille du groupe et la réunion avait tout l'air d'une manifestation. Leurs convictions avaient l'air tout à fait louables.
Mais lorsque le botaniste s'approcha, il comprit que les esprits s'échauffaient et, notamment, que le chef de chœur était au centre des débats. Qu'avait-il dit de si ennuyant ? Archibald ne prit pas une heure pour comprendre l'état dans lequel se trouvait le sorcier... L'alcool, de si bon matin ?
Le botaniste se fraya alors un chemin parmi la foule, et posa la main sur l'épaule du chef de chœur.
« Bien le bonjour jeunes gens, puis-je vous emprunter votre chef de chœur favori ? Merci beaucoup. »
Archibald n'était peut-être pas le plus grand pédagogue du château, ni le plus proche des élèves, mais il gardait néanmoins une grande conscience professionnelle. Max Graham, qu'il connaissait au final que très peu, lui fit alors très mauvaise impression sur le moment. Comment un adulte de la plus grande école de sorcellerie des îles britanniques pouvait-il se tenir ainsi devant les jeunes sorciers ?
Tirant le chef de chœur pour l'extraire du groupe d'enfants, le botaniste lui intima :
« En voilà une manière de se tenir devant les élèves. »
@Max Graham et tout élève présent !
« O, mais notez Achil ! »
Discord : LucasM#9063
Les arguments pleuvaient, mais Max n'écoutait plus. Perdu dans ses pensées l'homme prit un peu de recul sur la situation. Il était, alcoolisé, entouré d'élèves, entrain de débattre sur le Conseil des Sorciers. Heureusement qu'aucun journaliste de la gazette n'était là. Un chef de choeur alcoolisé né-moldu détourne du droit chemin des élèves de Poudlard, ça aurait fait les gros titres.
Soudain, une main se posa sur les épaules de Max. Il sentit une pression l'incitant à se lever et de tourner vers son interlocuteur. En face, le professeur de botanique, qui l'extirpa de l'attroupement. Le musicien avait l'impression d'être un enfant qui attendait sa punition, honteux. Comme si, l'alcool aidant, il se retrouvait de nouveau comme un élève à Poudlard, prêt à écouter les remontrances d'un professeur. Et pourtant, Max le savait, le botaniste avait raison d'être en colère. Le fait d'être alcoolisé en contact des élèves était passible d'un renvoi. Outre le mauvais exemple que cela renvoyait, c'était aussi dangereux pour les élèves placés sous la responsabilité de l'adulte.
Alors oui, le musicien avait honte. D'autant plus qu'il n'avait pas l'habitude de boire – ce qui ne l'avait peut-être pas aidé à déssoûler de la nuit –, et qu'on était tôt le matin. Quelle était l'image qu'il renvoyait? Celle d'un homme soûl des sept heures? Si réaliste, si pathétique.
Toutes ces idées fourmillant dans la tête engourdie du musicien, il prit la parole, s'assurant qu'aucun élève ne puisse entendre la conversation.
-Je sais que j'ai tort. Je sais que, malgré toutes les excuses que je pourrais sortir, ce ne sera pas suffisant. J'en suis profondément désolé, je ne sais pas ce qui m'a pris.
CHEF DE CHOEUR À LA RETRAITE.
Soudain, une main se posa sur les épaules de Max. Il sentit une pression l'incitant à se lever et de tourner vers son interlocuteur. En face, le professeur de botanique, qui l'extirpa de l'attroupement. Le musicien avait l'impression d'être un enfant qui attendait sa punition, honteux. Comme si, l'alcool aidant, il se retrouvait de nouveau comme un élève à Poudlard, prêt à écouter les remontrances d'un professeur. Et pourtant, Max le savait, le botaniste avait raison d'être en colère. Le fait d'être alcoolisé en contact des élèves était passible d'un renvoi. Outre le mauvais exemple que cela renvoyait, c'était aussi dangereux pour les élèves placés sous la responsabilité de l'adulte.
Alors oui, le musicien avait honte. D'autant plus qu'il n'avait pas l'habitude de boire – ce qui ne l'avait peut-être pas aidé à déssoûler de la nuit –, et qu'on était tôt le matin. Quelle était l'image qu'il renvoyait? Celle d'un homme soûl des sept heures? Si réaliste, si pathétique.
Toutes ces idées fourmillant dans la tête engourdie du musicien, il prit la parole, s'assurant qu'aucun élève ne puisse entendre la conversation.
-Je sais que j'ai tort. Je sais que, malgré toutes les excuses que je pourrais sortir, ce ne sera pas suffisant. J'en suis profondément désolé, je ne sais pas ce qui m'a pris.
CHEF DE CHOEUR À LA RETRAITE.
Le professeur Featherstone continuait d'emporter le musicien à l'écart du groupe. Il n'avait pas l'intention de lui faire la morale, mais il fallait avouer que la situation lui rappelait fortement les fois où il reprenait un élève. Le directeur de Serdaigle était déjà pleinement occupé à surveiller les enfants en temps normal, alors s'il devait également jeter un œil à ses collègues adultes au château, il était loin d'être tiré d'affaire. La situation agaçait l'impatient passionné des plantes.
Mais à peine avait-il saisi le chef de chœur et l'emporté un peu plus loin, ce dernier réalisa la teneur de sa faute et lança de plates excuses au professeur. Le vieil homme s'étonna intérieurement de cette soudaine prise de consciente, il aurait tout de même apprécié qu'elle soit plus hâtive.
« Au moins, vous n'avez pas perdu de votre sagacité. Dit-il un peu ironiquement. Je ne vais pas vous gronder ou vous mettre en retenue comme un élève de première année, et je ne suis pas ici pour vous dire ce que vous devez faire ou ne pas faire. Mais rappelez-vous qu'être employé dans une école vous confère un devoir d'exemplarité devant la jeunesse. Vous pouvez vous alcooliser dans vos logements si vous le souhaitez, mais évitez de l'être aux yeux de tous. »
Le ton du professeur n'avait rien d'agressif, mais pouvait paraître froid par la gravité et les mots qu'il choisissait. Au final, il le grondait comme un élève de première année et Max paraissait parfaitement savoir qu'il avait manqué à son devoir.
@Max Graham
« O, mais notez Achil ! »
Discord : LucasM#9063
Mais à peine avait-il saisi le chef de chœur et l'emporté un peu plus loin, ce dernier réalisa la teneur de sa faute et lança de plates excuses au professeur. Le vieil homme s'étonna intérieurement de cette soudaine prise de consciente, il aurait tout de même apprécié qu'elle soit plus hâtive.
« Au moins, vous n'avez pas perdu de votre sagacité. Dit-il un peu ironiquement. Je ne vais pas vous gronder ou vous mettre en retenue comme un élève de première année, et je ne suis pas ici pour vous dire ce que vous devez faire ou ne pas faire. Mais rappelez-vous qu'être employé dans une école vous confère un devoir d'exemplarité devant la jeunesse. Vous pouvez vous alcooliser dans vos logements si vous le souhaitez, mais évitez de l'être aux yeux de tous. »
Le ton du professeur n'avait rien d'agressif, mais pouvait paraître froid par la gravité et les mots qu'il choisissait. Au final, il le grondait comme un élève de première année et Max paraissait parfaitement savoir qu'il avait manqué à son devoir.
@Max Graham
« O, mais notez Achil ! »
Discord : LucasM#9063
Le chef de choeur ne prend même pas la peine de répondre au petit. Ce n'est pas dans sa nature de s'offusquer et ce n'est sans doute pas le sentiment qu'il ressent face à cette absence de considération mais il lance un regard de feu dans le dos du titubant. Rapidement, il reprend sa place près d'Edwin qui n'hésite pas - comme tous ici - à dire la vérité du comportement du seul adulte parmi eux. Il sait que l'alcool est problématique dans sa famille. Enfin famille... La mère d'Edwin n'est pas une vraie mère à ses yeux et Finn est au final content de ne jamais avoir connu la sienne.
Graham suit ses comportements déroutants et même si le Gryffondor écoute moyennement les grandes phrases envoyées dans l'air - le sang de la colère tape contre ses tempes, l'assourdissant - il sent la main du Serpentard s'accrocher à son poignet. Il serre, il se raccroche à sa prise jusqu'à la douleur mais Finn reste stoïque, parce que même si des marques rouges restent quelques minutes sur ses avant-bras, ce n'est rien comparé à ce qu'Edwin à sur son corps et dans son cœur. S'attraper les poignets, se tenir et se retenir, s'empêcher de fuir, se raccrocher au tangible, à la chair, à la vie, les deux petits l'avaient compris. C'est devenu un mode de communication à part entière, comme si en se touchant, en se regardant, ils pouvaient comprendre tous les mots coincés dans la gorge. Pour le rassurer, il caresse du pouce son ami et lui passe une main dans les cheveux quand Edwin pose sa tête contre le torse du Rouge. Il se baisse pour que sa bouche soit proche de ses oreilles et lui souffle doucement : « 'dwin, je suis pas sûr de sentir méga-bon mais si tu peux oublier son odeur... ça va aller ma grenouille ? » Juste après, une Poufsouffle l'interpelle ; il la reconnait comme étant l'amie de son ami. Il semble que leur boursouflet respectif fricote ensemble, même. Le brun se repenche vers Edwin. « Si tu veux, on peut partir. Je te porte jusque dans les serres de Bota, ça sera bien là-bas. »
Il sait qu'Edwin n'aimerait pas être à nouveau être enfermé dans le château et qu'avec quelques feuilles et branches il pourrait faire une construction qui l'apaiserait. Mais avant de partir si Edwin lui répond positivement, il veux dire quelques mots. Il place ses mains sur les oreilles d'Edwin et dépose un bisou sur son front. Entre temps, Featherstone est passé et discute avec l'autre.
« Noémie, on est pas divisé. Regarde, on soutient tous le même avis : faut que ça change et on peut pas rester là à rien faire, à attendre que certains le fasse à notre place. Le chef de chœur, je suis sûr qu'il est pas contre nous en plus... Faut envisager qu'il ait vécu pareil que nous, né-moldus, sang-mêlés, sans-statut et moldus. » Il dit nous alors que lui-même est né-sorcier et pourrait se dire que ce n'est ni sa faute ni son combat. Mais rester assis à ne rien faire, spectateur des exclusions, ou pire, demandeur de ces exclusions, ça lui parait impossible. Il veut se coucher le soir en se disant que même si ça n'a pas suffit pour cette fois, demain il recommencera et il peut espérer changer profondément les mentalités. « On pourrait s'en faire un allié influent même, s'il partage au fond de son cœur nos valeurs. Et puis d'autres adultes aussi, ils sont pas tous pour le conseil quand même, hein ? Oh et mmh, toi le Poufsouffle : on a déjà fait ça à Gryffondor. On a essayé d'ouvrir le débat - enfin pas qu'il y ait réellement question - et ça a mal fini. » Est-ce qu'il a été traumatisé l'an dernier de cette explosion de voix partout à sa table ? Il ne peut pas dire que non. Longtemps, il s'est senti mal, surtout d'avoir fui et de ne pas avoir réussir à tenir ses positions. Il compte bien que ça ne se reproduise et c'est pour ça qu'il est là, aussi. « Je suis d'accord pour qu'on s'organise avec des événements forts. Et potentiellement, une manif' aujourd'hui alors que beaucoup sont partis à cette inauguration, ça va pas nous apporter un max de visibilité. Mais on a qu'à en profiter pour peaufiner notre combat, nan ? »
Il découvre les oreillers d'Edwin et s'agenouille à sa hauteur en lui souriant.
Interactions directes : @Noémie Claire-Cornwell, @Gryffs Sorrow, @Edwin Wellhister
Ceux à proximité : @Ellana Collins, @Lily-Rose Holland, @Joy Walkberg
Ceux plus loin au-cas-où : @Max Graham, @Archibald Featherstone
#MMG #Jafini #Infiwin ● 3ème Année RP
Graham suit ses comportements déroutants et même si le Gryffondor écoute moyennement les grandes phrases envoyées dans l'air - le sang de la colère tape contre ses tempes, l'assourdissant - il sent la main du Serpentard s'accrocher à son poignet. Il serre, il se raccroche à sa prise jusqu'à la douleur mais Finn reste stoïque, parce que même si des marques rouges restent quelques minutes sur ses avant-bras, ce n'est rien comparé à ce qu'Edwin à sur son corps et dans son cœur. S'attraper les poignets, se tenir et se retenir, s'empêcher de fuir, se raccrocher au tangible, à la chair, à la vie, les deux petits l'avaient compris. C'est devenu un mode de communication à part entière, comme si en se touchant, en se regardant, ils pouvaient comprendre tous les mots coincés dans la gorge. Pour le rassurer, il caresse du pouce son ami et lui passe une main dans les cheveux quand Edwin pose sa tête contre le torse du Rouge. Il se baisse pour que sa bouche soit proche de ses oreilles et lui souffle doucement : « 'dwin, je suis pas sûr de sentir méga-bon mais si tu peux oublier son odeur... ça va aller ma grenouille ? » Juste après, une Poufsouffle l'interpelle ; il la reconnait comme étant l'amie de son ami. Il semble que leur boursouflet respectif fricote ensemble, même. Le brun se repenche vers Edwin. « Si tu veux, on peut partir. Je te porte jusque dans les serres de Bota, ça sera bien là-bas. »
Il sait qu'Edwin n'aimerait pas être à nouveau être enfermé dans le château et qu'avec quelques feuilles et branches il pourrait faire une construction qui l'apaiserait. Mais avant de partir si Edwin lui répond positivement, il veux dire quelques mots. Il place ses mains sur les oreilles d'Edwin et dépose un bisou sur son front. Entre temps, Featherstone est passé et discute avec l'autre.
« Noémie, on est pas divisé. Regarde, on soutient tous le même avis : faut que ça change et on peut pas rester là à rien faire, à attendre que certains le fasse à notre place. Le chef de chœur, je suis sûr qu'il est pas contre nous en plus... Faut envisager qu'il ait vécu pareil que nous, né-moldus, sang-mêlés, sans-statut et moldus. » Il dit nous alors que lui-même est né-sorcier et pourrait se dire que ce n'est ni sa faute ni son combat. Mais rester assis à ne rien faire, spectateur des exclusions, ou pire, demandeur de ces exclusions, ça lui parait impossible. Il veut se coucher le soir en se disant que même si ça n'a pas suffit pour cette fois, demain il recommencera et il peut espérer changer profondément les mentalités. « On pourrait s'en faire un allié influent même, s'il partage au fond de son cœur nos valeurs. Et puis d'autres adultes aussi, ils sont pas tous pour le conseil quand même, hein ? Oh et mmh, toi le Poufsouffle : on a déjà fait ça à Gryffondor. On a essayé d'ouvrir le débat - enfin pas qu'il y ait réellement question - et ça a mal fini. » Est-ce qu'il a été traumatisé l'an dernier de cette explosion de voix partout à sa table ? Il ne peut pas dire que non. Longtemps, il s'est senti mal, surtout d'avoir fui et de ne pas avoir réussir à tenir ses positions. Il compte bien que ça ne se reproduise et c'est pour ça qu'il est là, aussi. « Je suis d'accord pour qu'on s'organise avec des événements forts. Et potentiellement, une manif' aujourd'hui alors que beaucoup sont partis à cette inauguration, ça va pas nous apporter un max de visibilité. Mais on a qu'à en profiter pour peaufiner notre combat, nan ? »
Il découvre les oreillers d'Edwin et s'agenouille à sa hauteur en lui souriant.
Interactions directes : @Noémie Claire-Cornwell, @Gryffs Sorrow, @Edwin Wellhister
Ceux à proximité : @Ellana Collins, @Lily-Rose Holland, @Joy Walkberg
Ceux plus loin au-cas-où : @Max Graham, @Archibald Featherstone
#MMG #Jafini #Infiwin ● 3ème Année RP
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