Rêve du 1er Octobre 2048 :

Je suis debout dans une plaine remplie d'herbe et de fleurs qui s'étend à l'infini. Devant, derrière et sur les côtés, tout est plat et vert. Le ciel est bleu et sans nuage, et aucune habitation, arbre ou rocher ne se profile à l'horizon. Je fais un pas en avant, et soudain surgit sur ma gauche un grand chêne. Je m'écarte de surprise, faisant un pas sur le côté. D'autres plantes apparaissent d'un coup autour de moi. Paniquée, mais surtout étonnée, je commence à courir (ou en tout cas j'essaye) pour échapper à cet endroit. Mais plus je marche, plus des arbres, fleurs et buissons apparaissent, m'entourant et m'enfermant dans ce qui est maintenant une grande forêt. Je m'arrête, et la croissance des plantes s'arrête. Je comprends alors que c'est moi qui génère tout ça. Je fais un tour sur moi-même pour observer les alentours, me demandant comment faire pour sortir d'ici. Des arbres à gauche, des arbres à droite, des fougères devant, des buissons derrière... Partout, de la verdure, une forêt devenant de plus en plus abondante. Je lève les yeux, et remarque que le ciel devient de moins en moins lumineux... À moins que ce ne soit les arbres qui se rapprochent ? Je me rends compte qu'en effet ils semblent m'encercler, se coller contre moi et m'écraser... Je cligne des yeux (enfin je crois, je ne me souviens pas vraiment de cette partie-là) et me retrouve tout d'un coup flottant dans les airs, la forêt au dessous de moi, et les plantes qui poussent, poussent, poussent, essayant de m'atteindre. Mais je suis trop haut, et la Terre entièrement verte et couverte de la jungle ne peut m'atteindre. Je ne me souviens pas de la suite et je me suis réveillée peu après.

Rêve du 2 octobre 2048 :

Voici mon rêve de cette nuit : Je suis debout en face de Lukas Sharp, baguette en main et lui aussi. Nous sommes sur une estrade, et quelques élèves nous entourent. Je reconnais la salle de duel, et devine facilement ce qu'il va ensuite se passer. Dès que le début du duel est lancé, je prends le dessus avec un Crocus Malis digne de ce nom. Je souris, fière de moi. je ne fais que lui rendre la monnaie de sa pièce, et ce avec dignité. À peine s'est-il relevé que j'enchaîne avec un Tarentallegra agilement lancé. Je ris en voyant le ridicule de la danse de mon camarade de promotion, et me dis que si Miss Valerion était là, elle serait fière de moi. À partir de là, tout est un peu flou, mais il me semble que nous avons échangé encore quelques sorts, mais que finalement le duel s'est terminé par ma victoire après avoir parfaitement réussi un Expelliarmus (alors que je ne connais pas encore ce sort, mais ça me va quand même). Je me souviens avoir souri victorieusement en direction du Poufsouffle, m'inclinant avec fierté avant de quitter l'estrade. Je me suis réveillée avec le sourire, me disant que la journée qui ne faisait que commencer ne pourrait que bien se dérouler.

Rêve du 3 Octobre 2048 :

Tout est blanc autour de moi. Enfin, logique, vu que je suis dans une sorte de cube en ciment. Je ne peux rien faire, il n'y a rien. Pas une brèche pour sortir, pas une fissure, ni rien. Quand je touche la paroi, elle est toute lisse, sans aucune imperfection. Je reste debout, sans savoir quoi faire. N'ayant aucune notion du temps, je ne sais combien de minutes ou secondes je suis restée. Mais soudain, j'entends un bruit de ruisseau, ou plutôt de cascade, et je vois avec horreur deux trapes s'ouvrir (une devant moi et l'autre derrière) pour laisser couler de l'eau à flot. Le niveau monte progressivement, rapidement, et bientôt je ne sais plus quoi faire. J'essaye en vain de trouver une sortie en tapant sur les murs et le sol, en vain. L'eau arrive bien vite au niveau de ma taille, et encore plus au niveau de mes épaules. Je commence à nager sur place pour ne pas couler, et bientôt je sens ma tête toucher le plafond. Là encore j'essaye de trouver une échappatoire, en vain. Je penche la tête en arrière pour prendre une dernière et longe inspiration avant d'être complètement submergée. J'ouvre les yeux à grand peine, et remarque soudain un trou au fond de ma prison, j'essaye de plonger pour y nager, mais un courant sorti de nulle part et bien trop puissant m'empêche de l'atteindre et je me retrouve à faire du surplace, sentant mes forces me quitter et l'eau me manquer. Je me réveille d'un coup,en sueur, la couette complètement de travers.

« Cette nuit, je me souviens avoir rêvé de différentes choses, éparses et mes souvenirs sont floues sur certaines parties. Mais je me souviens nettement d’un de mes rêves. Je suis avec Lily, ma meilleure amie, mais nous sommes dans mon école moldue, où j’ai pris des cours la majeure partie de mon enfance. Bizarrement, c’est comme si Lily connaissait tout ici, les professeurs, les élèves, les salles. Je veux lui montrer, tout lui expliquer, lui présenter mes amies de primaire, mais elle les connaît toutes. C’est elle qui me présente à elle, me présentant comme une de ses amies. Et mes amies de primaire me regardent, et me demandent comment je m’apppelle, disant qu’elles sont heureuses de me rencontrer. Je veux leur répondre, leur dire qu’il y a erreur, que c’est moi leur amie, pas Lily, mais aucun son ne sort de ma bouche, et elles se parlent comme si elles se connaissaient depuis toujours. »

Jour 2 :
J’ai un souvenir très précis d’un rêve que j’ai fait cette nuit, bien différent de celui de la nuit précédente. C’est étrange, je suis à Poudlard, je traverse le hall pour me rendre en cours, mais au lieu d’arriver dans le parc, c’est dans mon jardin que je me trouve. Devant moi sont réunis tous les membres de ma famille, au grand complet. Il y a ma mère, mon père, mes oncles, mes tantes, mes cousins, mes grands parents, mon frère et même nos animaux ! Il ne manque que ma sœur. Dans mon rêve, je ne suis pas surprise d’être là, dans le jardin, juste contente de les voir tous ici. Ils me fixent avec admiration, m’applaudissent. Je me précipite pour les serrer dans mes bras, mais ils me repoussent, les yeux fixés sur un point derrière moi. Ce n’est pas moi qu’ils regardent, mais ma sœur jumelle, qui patine sur le jardin qui a gelé. Je suis furieuse, c’est moi la pro du patin ! Soudain, je vois des pompons de cheer, et je les prends, décidée à leur faire un numéro pour qu’ils me regardent, moi. Mon rêve s’arrête là.

Jour 3 :
Cette nuit, j’ai fait un rêve, ou plutôt, un cauchemar, très étrange. Je suis assise près du lac, je regarde à l’horizon. Soudain, j’aperçois quelqu’un qui se noie dans le lac. Je me précipite, puis je m’arrête. C’est ma mère. Je la regarde, mais je ne bouge pas. Je ris, puis je fais demi tour en direction du château. Mais j’entends le grondement du tonnerre, et un éclair zèbre le ciel qui s’assombrit brusquement. Prise de peur, je reviens vers le lac, et ma mère est là, bien vivante. Elle s’avance vers moi et me dit quelque chose, mais je n’entends pas à cause du tonnerre qui gronde pile à cet instant. Puis, elle court vers le lac, et plonge dedans. Je vais voir si je la vois ressurgir, mais personne. Je me penche, et j’aperçois dans l’eau du lac mon reflet. Mais plus de trace de la fillette en uniforme. Je ne vois qu’une fille, plus âgée, les yeux brillants de colère et vêtue d’une robe noire et de nombreux bijoux. Je perds l’équilibre et tombe dans l’eau. Juste avant de toucher l’eau, je me réveille.