Alors qu'elle marchait parmi ses camarades d'un pas vif derrière Miss Priddy, Constance sursauta quand elle senti un bras l'agripper soudainement. Tournant la tête, elle avisa le visage souriant de son amie Elisabeth emmitouflée dans son bonnet et une écharpe rouge et or. Celle de Gid, c'est sûr.

La relation "naissante" entre le gryffon et son amie avait été un sacré scoop dans leur promo mais Constance qui avait été la première prévenue par l'intéressée ne voyait pas ça d'un oeil de commère, mais vraiment d'une amie sincèrement contente pour elle.
- Sympa ton écharpe, ne pu-t-elle s'empêcher de rétorquer avec un sourire en coin.
Elisabeth parlait de la météo qui mordait leurs joues et Constance sourit, réprimant instinctivement un frisson.
- T'as raison, ça caille bien mais on va se réchauffer en bougeant, c'est pratique aujourd'hui après tout.
A la question de la brune, Constance haussa les épaules :
- J'sais pas... une course à travers le parc avec divers ateliers autour de diverses plantes ?

Leur groupe s'arrêtèrent enfin au milieu d'une petite sapinière composé d'une multitude de petits sapins. Alors que Miss Priddy s'était rapprochée de Mr Charleston, Constance crut deviner ce qui attendait leur groupe de promo.
- Eli, chuchote-t-elle en lui donnant un petit coup de coude. Et si... et si on allait faire grandir des sapins ? Regarde ! Tu sais, comme pour les citrouilles avec Hagrid, fit-elle avec emphase en référence à un cours dans la zone du garde-chasse.

Maintenant que leur groupe était arrêté, le froid semblait plus présent. Serrant un peu plus fort le bras de son amie, Constance commence à danser d'un pied sur l'autre en grelottant doucement.
- Hâte que ça commence en tout cas, avant qu'on finisse congeler.

Constance taquine et discute avec @Élisabeth Willis et lui fait part, une fois leur groupe arrivé près de Mr Charleston de sa supposition quant au contenu du cours qui les attend.

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Alyssa ne sentait ni le froid, protégée par son bonnet dragon, ni la lassitude des cours, enchantée de profiter d'un cours commun (et sans aucun doute pratique) avec Sarah Priddy et Sigmund Charleston. Elle sentit la présence de sa cousine avant même de se retourner -depuis le temps qu'elles se connaissaient, et lui adressa un large sourire enchanté. Alors que les deux filles suivaient le groupe de troisièmes années, Alyssa dit alors à Winter sur le ton de la confidence :

- Franchement, c'est pas le bonnet le plus cool du monde, mon bonnet dragon ?

A l'instar du groupe, elles progressaient sur le chemin glacé, et Alyssa tarda à remarquer une présence qui l'enchantait bien moins que la perspective de croiser un Troll ou un Scroutt à pétard. Une rouquine avec une moue dégoûtée. Cheryl... Apparemment, elles ressentaient mutuellement les mêmes sentiments à leurs égards. Et la Serpentard ne tarda pas à ouvrir la bouche pour envoyer une remarque remplie de moquerie. Alyssa serra les poings avant de rouler des yeux, il n'était pas question de se laisser emporter pour si peu alors qu'elle portait le plus beau bonnet du monde et que Monsieur Charleston n'était pas loin.

- Retourne donc siffler avec tes potes Serpentins, fit Alyssa à la rouquine en affichant une mine écœurée.

Même si Cheryl persistait à l'embêter, la Gryffondor ne laissera pas sa colère éclater... Enfin, il fallait l'espérer.

Alyssa montre avec fierté son bonnet à @Winter Wright. Elle répond ensuite d'un air dégouté à @Cheryl Styles, sans s'emporter.

Après avoir salué sa collègue qui arrivait tout juste sur les lieux avec le petit groupe d'élèves, Sigmund attendit l'arrivée des petits derniers pour débuter la présentation du cours. Son regard avait rapidement navigué sur chaque tête pour vérifier la présence de bonnet et écharpe. Marquant une pause sur Alyssa dont il ne reconnaissait pas les vêtements, il bougonna intérieurement, se demandant bien l'utilité de leur rappeler quotidiennement de bien se couvrir. Quand tous les enfants furent là, le botaniste échangea un rapide regard avec Sarah avant de s'avancer vers les enfants.

« Bon les petits, le programme du jour - attendez déjà, je suis vraiment content de vous voir aujourd'hui ! On va... le programme, c'est de la pratique. Enfin, on va discuter aussi. Aujourd'hui, on va parler des sortilèges de botanique et s'exercer sur l'un d'entre eux, sur les sapins que vous voyez juste devant vous ! » Il ouvrit largement les bras et lança même un Periculum au-dessus des jeunes sapins pour bien signaler leur évidente présence aux enfants. « Mais alors, si c'est de la Botanique, me diriez-vous, pourquoi miss Priddy est-elle là ? Enfin, en dehors du fait qu'il s'agit de ses horaires avec vous, et non des miennes. Et bien... dans Sortilèges de Botanique, il y a Botanique mais il y a aussi... oui ? » Il s'interrompit, laissant un silence planer jusqu'à ce que des élèves donnent la réponse à la question la plus difficile du cours. « Exact ! Et miss Priddy, elle est professeure de... ? » recommença le botaniste en prenant un air très mystérieux de détective qui attend sa réponse.

Quand les plus grands mystères du monde eurent trouver réponse, le botaniste put poursuivre son cours. Il se dirigea vers le petit sapin le plus proche et esquissa avec sa baguette une rapide gestuelle en forme de feuille. « HERbiVIcus ! » Le conifère prit de l'ampleur, grandissant à vue de nez et d'yeux en une parfaite démonstration de croissance accélérée magique. Sigmund interrompit la liaison magique quand l'arbre atteignit un petit mètre, se gardant bien d'aller plus loin pour cette introduction. « Ceci, » fit-il en désignant le végétal grandi avec sa baguette magique, « était le sortilège de croissance végétale non magique, Herbivicus. On dit non magique car il ne fonctionne que sur les espèces végétales non magiques. Il y a un autre sort, tout à fait équivalent, pour les espèces magiques. Quelqu'un le connaît ? » Il parcourut l'assemblée du regard et fixa une jeune personne devant lui. « Toi ! Tu as la réponse, n'est-ce pas ? » lui demande-t-il bien guilleret (certainement plus que l'élève interrogé).

« Ce second sortilège est enseigné en cinquième année, il vous faudra donc attendre encore un peu. Oh, d'ailleurs ! Sauriez-vous me citer d'autres sortilèges de botanique ? Allez, je donne un bonbon par bonne réponse ! » Il fourra sa grande main dans sa poche pour la ressortir remplie de friandises. Content d'avoir une belle carotte à offrir pour toute participation, il attendit (non sans un regard inquiet vers Sarah) que les enfants exposent leurs connaissances...

Avis aux troisième année qui n'auraient pas encore rejoint le RP : vous pouvez encore poster sans être considérés comme étant en retard

Merci, si vous répondez à la dernière question du cours, de ne citer qu'un seul sort par personne !

À peine Mr Charleston eut-il glissé un mot - ou plutôt plusieurs, voir une phrase entière, et plutôt longue d'ailleurs - pour confirmer les pensées d'Alexander que le cerveau de ce dernier fit un bond dans son crâne. Sans même devoir se concentrer, il pouvait enfin se laisser aller à un puit d'informations sur les sortilèges de botanique stockées dans sa mémoire. Après toutes ces heures à glaner des informations auprès de sa grand-mère, de ses cousines, de manuels ou du professeur lui-même, il allait enfin pouvoir passer à la pratique et cela remplissait son cœur de quelque chose qu'il ne se sentait même pas ressentir.

Après une démonstration d'Herbivicus qui occupa tout l'espace visuel du Serpentard, la question du professeur de botanique acheva de le reconcentrer sur le discours de ce dernier. Sans hésiter, il répondit d'une traite.

- Il s'agit d'Auctus, Mr Charleston.

En fait, il était bien parti pour évoquer tous les sortilèges végétaux qu'il connaissait mais le professeur ne tarda pas à poser cette nouvelle question en direction du reste de la classe et Alexander se souvint soudainement qu'il n'était pas tout seul. Son cerveau integra ensuite que Mr Charleston avait parlé de bonbons. Cela voulait-il dire qu'il n'allait pas en avoir, qu'il aurait dû attendre avant de répondre ? Pour le jeune garçon, qui qui voyait le don de sucreries comme une preuve d'amitié, devait-il l'interpréter comme le fait qu'il ne pourrait pas être ami avec le professeur ?


Pardon, Alex était trop excité

Alexander ne se rend pas compte de sa propre excitation et répond immédiatement à la question du professeur avant de se questionner sur les bonbons.

Emmitouflée dans ma cape d'hiver, j'étais bien contente d'avoir été chercher mon écharpe et mon bonnet. Le temps était vraiment froid.
C'était Alyssa qui avait hérité du bonnet dragon et qu'une écharpe aux couleurs de la maison Poufsouffle. Et Cheryl n'avait pas manqué l'occasion de se moquer d'elle. Décidemment, les deux filles ne se supportaient pas.

Après une petite traversée du parc jusqu'à l'endroit où le professeur Charleston nous attendait, je note la présence des petits sapins. L'homme à la moustache commence alors ses explications, un peu confuses par moment. Et je ne peux retenir un sourire lorsque le professeur lance une gerbe d'étincelles, comme un mini feu d'artifice.

Les sortilèges de botanique, j'avais eu l'occasion de voir mon père s'en servir dans les serres familiales. Mais je me souvenais plus de leur effet que de la formule. Du coup, je suis soulagée lorsque Mr Charleston interroge Alexander, un camarade de la maison Serpentard.
Puis, l'adulte demande si on connait d'autres sorts. Je pense à ceux appris en première année. Après quelques instants de réflexion, j'essaye de me souvenir de ceux utilisés par mon père.
- Y'a un sort qui permet de transformer les fleurs en fruits, le sortilège de fructification., commençais-je à répondre. Pour la formule, je crois que c'est Florifructus... euh, non Florifictus !, poursuivis-je en espérant ne pas m'être trompée.

Erin écoute le réponse d'Alexander et propose une réponse à la deuxième question posée par Mr Charleston.

Juste après le contrôle sur les familles d’artéfact en cours de Sortilèges, Lily s’était assise tranquillement, se reposant après un tel effort. Mais elle s’était rappelé, un peu tard, qu’il fallait se couvrir, car la prochaine heure de cette matière consisterait en un cours pratique à l’extérieur avec Miss Priddy. Alors, elle avait monté à toute vitesse, sautant les marches quatre à quatre, les escaliers pour aller chercher ses vêtements chauds dans la tour de Gryffondor. Une fois bien emmitouflée dans son écharpe de Gryffondor et son bonnet renne de Noël, soigneusement confectionné par Mamie Lucy, la troisième année repartit dans l’autre sens, prenant soin tout de même de ne pas se blesser une fois encore en tombant dans l’escalier.

Comme il fallait s’y attendre, il n’y avait plus personne dans le Hall, alors elle accéléra pour sortir. Heureusement, le groupe était encore en marche et elle put se joindre à eux sans que l’enseignante ne la voie - du mons elle l’espérait. Elle n’avait donc pas entendu les explications, et ce fut dépitée qu’elle vit Mr Charleston, au loin. Non pas qu’elle détestait son Directeur de Maison, au contraire même, il était trop gentil, mais c’était sa matière qu’elle détestait. Elle ne put donc s’empêcher de s’exclamer :

Euh… mais… on va faire de la botanique, là ?!

La gryffonne fut ensuite soulagée par les explications du professeur : c’était un cours de sortilège utilisé en botanique, ils n’allaient pas martyriser sans le vouloir s’occuper de pauvres plantes, seulement leur lancer un sort. Et ça, c’était nettement plus facile pour Lily ! Alors, elle répondit à la question, même si elle n’était pas très sûre :

Euh… Aguamenti, du coup, non ? Puisque ça peut servir à arroser les plantes. Fin… je sais pas si ça marche.

Après être arrivée presque en retard pour chercher ses vêtements chauds et s’être incrustée « discrètement » au groupe d’élève, Lily prend peur en voyant Mr Charleston, mais est vite rassurée en apprenant la nature du cours. Elle propose, peu sûre d’elle, une réponse à la deuxième question du professeur.

Il ne fallut pas longtemps à Constance pour remarquer le tissu rouge et or autour du cou d'Éli, et faire le lien avec Gideon, ce qui n'avait rien d'étonnant pour la Poufsouffle toujours très attentive aux autres. La jeune fille rougissante se rendait bien compte que depuis l'année dernière, la capacité de son amie à détecter les moindres changements chez elle, était encore plus présente. Constance savait lire en elle comme dans un grimoire ouvert maintenant.

Le froid poussa leur bras à se rapprocher encore un peu plus en arrivant sur le lieu du cours, et après avoir lancé une idée erronée sur le sujet de celui ci, Constance finie par taper juste, ils allaient travailler sur la croissance végétale des Sapins devant eux. La station statique renforcée encore un peu plus la fraicheur, et lorsque Constance finit par évoquer l'idée de finir congeler, l'image de la promo figée sur place, aussi immobile que des arbres glacés fit sourire Éli.

- de ouf t'imagines ! Figeant son visage en une grimace exagérée de surprise.

La jeune fille se recentra immédiatement sur le cours aux premiers mots de M.Charleston. Elle n'avait pas volontairement évité le gryffon pour finir par trouver de la distraction ailleurs, il faillait qu'elle se concentre. Plus attentive que jamais, elle écouta chaque mot du professeur et observa sa démonstration avec attention. Éli fut surprise d'entendre que ce sort était dénommé " Croissance végétale non magique", la magie avait clairement sa place dans cette pousse spectaculaire, mais les explications juste après finirent de la convaincre. Le terme "Non magique" pour un sorcier n'avait clairement pas le même sens que pour un moldu, et parfois c'était plus fort qu'elle, ses anciens codes revenaient directement à elle.

Sortant de sa réflexion au mot " bonbon" , Éli chercha à vitesse vif d'or un sort pouvant coller à la demande du professeur. Rater une occasion d'obtenir une sucrerie c'était hors de question !!! En cette période de Noël, la moindre évocation à la nourriture lui donnait terriblement envie d'un bol de chocolat chaud, et de petit gâteaux de pain d'épice en forme de bonhomme.

Sort de botanique, sort de botanique... Le visage rayonnant, Éli leva la main tout en parlant.

- Accomosistendum Monsieur. Je pense que j'ai déjà lu ce sort. C'est pour pouvoir mettre une plante n'importe ou, et qu'elle soit bien quand même, même si ce n'est pas son vrai milieu non ?

Éli s'amuse de voir @Constance Nelson si observatrice, rougit légèrement en sachant très bien ce que son sous entendu veut dire. Elle écoute et parle avec son amie, imite un élève gelé en rigolant puis se reconcentre sur le cours. Ecoute attentivement M.Charleston puis saute sur l'occasion d'obtenir une sucrerie en proposant le sort Accomosistendum.

Mots en gras pour les défis du staff

Finalement le cours commence enfin, coupant court à toutes les discussions en cours à travers leur groupe d'élèves. Un silence d'ange accueillit le discours de Mr Charleston et Constance suivait du regard son visage, ses gestes, ses sourires. A sa petite démonstration magique, Constance arrondit la bouche d'admiration en un O silencieux. Ils allaient apprendre à faire ça ?! Trop bien !

Spontanément, à la première question qu'il pose, elle pense Orchideus, repensant machinalement à la démo de Alienor dans la salle d'études au printemps dernier. C'était de la belle magie. Bien que c'était l'apparition de plante et non pas la croissance de cette-dernière qui était réalisé avec ce sort...

C'est Alexander qui répondit avec assurance au professeur et Constance répéta pour elle-même en murmurant le mot. Qu'elle ne connaissait pas. A moins qu'elle ne l'ai lu durant l'une de ses lectures ? Elle n'est plus sûre. Bien qu'elle trouve la botanique intéressante, ça reste des plantes, de sorte que c'est quand même moins passionnant que des animaux ou des créatures magiques. Ainsi, elle devait avouer qu'elle n'était pas aussi calée dans cette matière qu'en SaCM.
Elle hésita, par ce froid, à sortir son calepin pour prendre des notes, et regarda autour d'elle pour voir si certains de ses camarades y avaient pensé également.

Mr Charleston reprend la parole et d'humeur badine, pour pas changer, leur demande de citer des sorts liés à la botanique en échange de bonbons.
Arquant un sourcil, à moitié surprise, à moitié amusée, elle lance un bref regard vers Miss Priddy pour tenter de déceler sur son visage ce qu'elle pensait d'un tel stratagème pédagogique.
Stratagème qui marche car déjà quelques mains se lèvent, y compris celle de sa voisine à l'écharpe rouge et or.

Eli sort alors un mot tout à fait délirant pour la châtaine qui la regarde avec des yeux aussi ronds que des grelots.
Le mot savant qu'elle prononce paraitrait presque comme un gros mot tant il est long et difficile à dire.
- J'savais pas que t'aimais autant la bota', à moins que tu sois prête à tout pour un bonbon, la taquine-t-elle avant d'ajouter avec un sourire admiratif : bravo Eli !

Elle réfléchit et pensant que personne ne l'a encore mentionné, elle lève à son tour la main. Dés lors qu'on lui accorde la parole, elle répond à son tour à la question :
- On peut aussi utiliser Amplificatum M'sieur ? Comme sur les citrouilles... juge-t-elle bon de se justifier d'une voix plus incertaine.

Deux secondes plus tard, elle donne un léger coup de coude à son amie avec un regard espiègle :
- Tu crois que ce sont que des bonbons qu'il a ou aussi des chocolats ? plaisante-t-elle à voix basse avec un sourire malicieux.

Constance écoute avec attention les propos de Mr Charleston. A la proposition de bonbons en échange de réponses, la châtaine coule un regard curieux vers sa DDM Miss @Sarah Priddy pour voir sa réaction. Elle est autant admirative qu'amusée face à la réponse de @Élisabeth Willis et à son tour, répond à la question, avant de plaisanter à voix basse avec sa voisine.

mots soulignés pour défi staff

Mon sac à bandoulière sur l’épaule, mon bonnet et mon écharpe enfilés, j’attends que cette pause, aussi inutile soit-elle, se termine. J’aurais préféré que l’on enchaîne directement après l’évaluation, mais ce n’est pas moi qui décide et je dois bien m’y plier. Heureusement, j’ai trouvé Alexander, et j’avoue que la compagnie de mon ami Serpentard ne m’est pas désagréable : il est calme, ne parle pas pour rien dire, et c’est exactement ce dont j’ai besoin à cet instant. Nous rejoignons tous les deux Miss Priddy dans le hall et partons ensuite en direction du parc. Sur le chemin, je cherche une tête aux couleurs de Gryffondor pour repérer Alyssa et lui faire signe, mais je ne la trouve pas. Tant pis, je continue d'avancer, elle doit être en retard.

Nous retrouvons Mister Charleston que je salue poliment, et je comprends que l’étude du jour plaira à mon camarade vert autant qu’à moi. Si de mon côté ce sont plus les cours de sortilèges qui me passionnent, je sais que la botanique est quelque chose auquel mon ami est beaucoup attaché, le séjour passé dans son manoir cet été me l’ayant plus que confirmé. Je ne peux donc m'empêcher de tourner la tête vers lui, et mes yeux traversent brièvement les traits de visage du garçon. J’y trouve quelque chose d’assez étonnant, même rarissime, bien que discret : un sourire, mêlé à de l’excitation. Oui, Alexander sourit, et ça me fait sourire en retour.

Le professeur de Botanique débute le cours et je passe en mode ultra attentive. Ou pas, en fait. Je trouve son discours décousu, infantilisant, et j’ai clairement envie de me cogner la tête contre l’un des sapins, même s’ils sont minuscules, en l’écoutant parler et en voyant le Periculum. Ça n’avance pas, et je me sens obligée de répondre "sortilèges…" et "de sortilèges…", sans beaucoup d’entrain cependant, pour essayer de couper court au malaise que je ressens.

Par chance, cette parenthèse fermée, la suite devient d’un coup beaucoup plus intéressante : l’adulte procède à une démonstration du sortilège de croissance végétale non magique, qui semble être celui que nous apprendrons aujourd'hui, et je sors enfin mon petit carnet de notes ainsi que mon stylo moldu pour inscrire chaque information donnée. Alexander donne la réponse de la première question - si l'on peut considérer que c'en est une -, que j’inscris également. Auctus donc, que nous verrons en cinquième année. L’homme enchaîne en demandant si nous connaissons d'autres sortilèges de botanique, nous promettant en retour... des bonbons. Il croit vraiment qu'on a cinq ans. Mais même si je me fiche légèrement des sucreries, je me creuse ahahah un peu la tête pour en trouver d'autres que ceux appris en première année. Il faut dire que ce ne sont pas les sortilèges sur lesquels je me suis le plus penchée, mais je suis cependant certaine d'en avoir vu passer au cours de mes recherches. J'écoute attentivement les réponses des autres élèves, fronce les sourcils lorsque j'entends chuchoter, et lève finalement la main à mon tour :

- Il me semble qu'il y a le sortilège de déracinement, Mobiliarbus, qui permet de déraciner un arbre.

Si je l'ai retenu celui-là, c'est parce qu'en voyant son effet, je m'étais demandée s'il ne pouvait pas aussi servir de sortilège offensif. Même si, avec le recul, je ne pense pas qu'il soit forcément idéal pour ça.

Onyx termine les phrases de Mr Charleston, et prend des notes sur son carnet. Elle participe ensuite en mentionnant le sortilège de déracinement, Mobiliarbus

Pardooon, c'est long, c'est un post Dash 2 en 1.
@Alexander Joyce Jr et @Alyssa Wright (mais t'es où ) pour les mentions

Bien vite, Sigmund lança les hostilités par une démonstration en bonne et due forme, faisant pousser le petit sapin rapidement et de façon on ne peut plus équilibrée avant de lancer les premières questions. Des bonbons ? Sarah haussa imperceptiblement les sourcils. Enfin, pourquoi pas ?

Les réponses fusèrent rapidement et la galloise hocha la tête, validant les réponses et se demandant pourquoi Merlin la petite Willis avait fait des recherches et surtout retenu ce sort à la formule franchement tordu. Enfin...

" Amplificatum n'est pas vraiment un sort spécifique à la botanique et sert dans de nombreux domaines. Aguamenti non plus. De plus, pour une utilisation quotidienne, il vous faudra de l'eau réelle et non pas une conjuration qui ne saurait nourrir votre plante convenablement. La proposition de Miss Fergusson est intéressante. Notez bien qu'un sort de croissance n'agit que sur la croissance d'une plante déjà germée. Vous ne pourrez pas faire germer une graine avec un sort de croissance, ni provoquer une floraison ou encore une fructification. Chaque sort à sa spécialité. "

Bien souvent les élèves confondaient un peu tout, ne connaissant pas suffisamment les étapes de développement des plantes pour différencier les stades de la plante et ce qu'ils souhaitaient faire au final.

" Pour commencer nous avons choisi des sapins, des arbres simples à visualiser dans leur croissance. Pour que le sort fonctionne, il vous faudra penser à tous les éléments de la croissance, le tronc qui grandit et s'épaissit, les branches qui s'allonge et les nouvelles aiguilles vertes claires qui se forment aux extrémités. Ne tentez pas de faire pousser votre arbre d'un coup, vous n'y parviendrez pas car la visualisation de tous les éléments est bien trop complexe et que le sort vous demanderait trop d'énergie. Petit à petit, le sapin grandit ! "

Elle fit une petite pause, observant le visage des élèves pour être sûre qu'ils avaient tous bien enregistré l'information.

" Bien, il est temps de se lancer ! Entrainez vous d'abord à la gestuelle, la feuille dessinée par votre catalyseur et pointant vers votre cible doit être précise. Une double accentuation, HERbiVIcus, une volonté de donner pour que la plante puisse pousser, il lui faut sentir toute votre gentillesse et votre envie de donner. Si vous parvenez à lancer le sort, comme vous l'avez vu, un jet vert reliera la plante et votre baguette. C'est assez impressionnant, restez concentrés sur vos étapes de croissance, avant et pendant le sort. Il est rare de réussir le sort immédiatement, prenez votre temps et commencez par voir petit, ceux qui parviendront à faire apparaître des petites aiguilles vertes claires et à voir l'arbre grandir un peu pourront être satisfait en cette fin de séance. Choisissez un des petits plants autour de vous, vous pouvez travailler à plusieurs si vous le souhaitez. N'hésitez pas à observer les plants pour améliorer votre visualisation. "

Et hop ! On passe à la pratique !
Pensez que le sort est complexe, si réussite il y a du premier coup, ce sera la chance du débutant, les échecs suivront sans doute.