Eileen lui lança que les règles lui paraissait compliquées, elle n'avait pas tort. Mais, lorsqu'elles seraient toutes intégrées dans sa tête, tout deviendrait plus clair et plus facile pour elle, Anna en était sûre.
La jeune gryffone écoutait en même temps les commentaires d'une Serdaigle dont elle ne connaissait pas le nom, qui étaient très amusants. Elle disait que toutes les actions des Crochets étaient vouées à l'échec à ce moment-là, et elle n'avait pas tort car Anna avait vraiment l'impression qu'aucun des coups des verts n'avaient été réussis. Ça l'arrangeait bien au final.
Anna essaya de se concentrer sur le Viffet d'argent qui était encore sur le terrain. L'attrapeur bleu se rapprochait de plus en plus de son emplacement... et l'attrapa sous les cris de joie d'une partie des tribunes.

- Bravo les Aigles, continuez comme ça ! leur cria-t-elle, en espérant les encourager au mieux.

Elle entendit une nouvelle question sur les règles du Quidditch de la part de sa camarade. Elle lui demandait à quoi servait le Viffet d'argent que venait d'attraper l'un des joueurs (Martin d'après elle).

- Le Viffet d'argent est une petite balle qui attribue 20 points à l'équipe de l'attrapeur qui réussit à le saisir. De mon point de vue, je trouve que c'est surtout une occupation pour les attrapeurs en attendant que le Vif d'or fasse enfin son apparition sur le terrain !

Cette petite touche d'humour qu'elle venait de rajouter était vraiment ce qu'elle pensait. Certes, le Viffet d'argent ou de bronze rapportait des points, mais ils servaient juste à distraire les attrapeurs en attendant leur vraie heure de gloire.
Le temps de son explication, une des batteuses des Ailes fut sonné par un Cognard mais le Souaffle était en possession de cette équipe. Une passe fut tenter, et la jeune fille pria pour qu'elle réussisse.

@Eileen Jones je me suis arrêtée à l'action de Christopher Martin lors du tour 4

Les actions vont vite, mais mes yeux tentent de suivre la moindre brèche de mouvement. La passe de Dawkins est un échec. Malgré moi, j'en suis satisfaite. Ai-je encore en bouche cette frustration, cette saveur amer de défaite de l'autre match ? Oui ? Non ? Sans doute ? Mon esprit serait-il, malgré ma volonté de juger au mérite, contre les Crochets ? Je ne sais pas. Je ne sais plus.



Le coup de cognard de la bleue réussi. Le gardien vert est sonné. Mon regard ardent se pose sur la silhouette rapide de l'attrapeur de Serdaigle, qui se rue sur un Viffet. Un Viffet d'Argent, si mes souvenirs sont bons. Il l'attrape, Sparks rate une nouvelle passe des Crochets, et c'est la poursuiveuse bleue qui, victorieuse de cette joute, vole le Souafle et le passe à son attrapeur.



Un enchaînement presque parfait pour Serdaigle, puisque la capitaine heurte le cognard.
Une légère avance pour les bleus, qui ne me déplaît guère, face aux verts n'ayant, pour l'instant, pas amassé de points. Rien à redire, les deux équipes ne démérite pas. Elles sont douées.

29 avril 2045
Début du match

Lucie tentait de se frayer un chemin dans les tribunes, excitée. Elle était ravie d’assister au match de Quidditch qui allait opposer Serpentard à Serdaigle ce jour là. La jeune fille aimait suivre l'actualité de ce sport, autant à Poudlard que lorsqu'il y avait des matchs officiels. Elle zigzaguait entre les élèves, cherchant son amie dans la foule. Elle croisait un grand nombre d'adolescents aux couleurs de leur maison. La plupart des Gryffons n'ayant pas supportés la défaite des Griffes ardentes lors du dernier match qui les opposaient aux Serpentard avaient donc décidés d'encourager les Serdaigles, mais cela passait au dessus de Lucie. Étant elle-même une Gryffondor, elle avait décidée aujourd'hui d'encourager les deux équipes. Pourquoi pas après tout ? Elle aperçu finalement Agathe Coliens, une Poufsouffle qu'elle avait rencontrée grâce au Quidditch et s'installa à ses côtés. Depuis, elles avaient pris l'habitude d'aller assister aux matchs de Quidditch ensemble. Elle sourit à son amie et détourna le regard vers le terrain. Un tonnerre d’applaudissements, de bruits du sol que l'on martelait de coups de pieds et de cris envahit le stade lorsque les joueurs firent leur apparition. Les joueurs des deux équipes volaient autour du stade, attendant l'arrivée de l'arbitre. Le ciel était d'un bleu unis et il n'y avait pas la moindre brise. Les conditions météorologiques aurait été parfaites si le soleil n'était pas si éblouissant. Les exclamations se faisaient de plus en plus retentissantes. Les joueurs se réunirent au centre du terrain lorsque l'arbitre fut annoncé par les commentatrices. Lucie, applaudissant plus fort encore sourit à Agathe : Le coup d'envoi allait être lancé.

Avec @Elowen Livingstone

Sur le chemin menant au stade de Quidditch

Quinze jours que Bad ne sortait que pour manger et aller en cours. Il avait rompu tout contact avec ses amis et limitait ses échanges avec les autres au strict nécessaire. Il n’était qu’une enveloppe charnelle vide qui déambulait dans le château. Depuis qu’il avait appris le décès de son père, il était passé par toutes les phases du deuil, seul. Hier soir, il avait commencé à percevoir la lumière. Encore mince mais pourtant présente. Il s’en voulait d’être si faible et de ne pas réussir à aller de l'avant. Comme un défi qu’il s’était imposé, assister au match d’aujourd’hui devait être l’occasion de savoir s’il était capable de renouer avec le monde. Un test personnel.

Sur le chemin menant au stade de Quidditch, Bad portait, enroulée et sanglée sur le dos, une immense bannière à l’effigie des Ailes d’Airins qu’il avait confectionnée bien avant le drame. Une lourde bannière qu’il transportait comme un fardeau qu’il s’infligeait. S’épuiser physiquement lui permettait de ne pas réfléchir, de ne plus penser.

Alors qu’il tournait sur sa gauche pour grimper dans les tribunes, il frappa involontairement du coin de la bannière un élève de Gryffondor plus petit et moins âgé que lui. Bad lui jetta un regard noir et froid pour lui faire comprendre qu’il ne lui adresserait aucune excuse. Le jeune garçon se tint l’épaule mais ne réagit pas, laissant Bad poursuivre son chemin. Ce dernier ne se reconnaissait pas dans ce geste mais il n’avait plus envie de faire d'efforts. Il n’en pouvait plus de faire bonne figure.

Bad finit par trouver un espace libre dans les gradins. Il s’y assit tout en calant la bannière contre le banc proche de lui. Il n’avait aucune envie de la dérouler. Les bras croisés, il fixa le terrain, le regard vide.

-Dawn !

-Mmmh...

-Dawn lève toi espèce de feignasse ! Tu vas être en retard !! DAWN !

Je me relevais d'un coup. La petite voix dans ma tête m'avait réveillée, pourtant, elle en l'avait jamaiis fait avant. Bizarre... Et puis il me semblait que je pouvais encore dormir un peu...
Avant de me laisser retomber sur mon lit, je vis de la peinture verte.

Peinture.
Vert.
Vert.
Serpentard.
Peinture verte.
Supporters.
Supp...

Je me levais et me dirigeais en courant vers la salle pour me préparer. Je prenais un chemisier vert et argent accompagné pantalon simple vert, et enfilait mes belles baskets blanches.
Puis je me traçais avec de la peinture, deus traces de doigts sur les joues. Comment avais-je pu oublier le match ? Oh non ! J'étais censée y aller avec Canelle ! Elle va me tuer !!

Après avoir fini de me préparer, je courais jusque dans les gradins. J'étais tellement pressée que j'en oubliait mon inhalateur et courait jusqu'aux tribunes rejoindre Canelle.
En arrivant, je n'arrivais presque plus à respirer. Je respirais mal et cherchait ma copine du regard sans la trouver. Puis au loin, je vis une tête que je connaissais. Luca. A coté, son ami Jack que je connaissais de vue et une jeune rousse de dos. Je me dirigeais vers eux, ma respiration sifflante. Si je faisait un petit malaise, je voulais me retrouver avec quelqu'un que je connaissais.
Je m'approchais donc.

-H... Hey...

@Luca Brazi @Jack Kervis @Elfie Sweetheart @Canelle Coutisson-Du-Mât

Cet après-midi, Ella était bien décidée à ne laisser aucune pensée négative lui traverser l’esprit. Il y avait pourtant bien des choses qui la préoccupaient ; la santé de son frère, par exemple. Depuis quelque temps, son état avait empiré. A cette idée, son cœur se serra et elle secoua la tête. La petite fille avait le moral d’un ami à remonter, et ça n’était pas le moment d’être égoïste.

Ça n’est
Jamais
Le moment.

Ella attendait à l’entrée du stade, triturant nerveusement ses deux mèches de cheveux les plus longues, qu’elle avait peintes en bleu pour l’occasion. La Gryffone avait également réussi à se procurer une écharpe de Serdaigle, ce dont elle n’était pas peu fière, et ses joues étaient recouvertes de quatre traits bleus et argents. Comme les indiens ! pensa-t-elle. La majorité des rouges supportaient Serpentard, néanmoins la brunette avait toujours été un peu décalée, et n’idolâtrait pas cette maison plus que ça.

C'était un temps parfait pour jouer au Quidditch. Et pour y assister ! Car aujourd’hui, Ella avait réussi à réunir trois amis afin qu’ils viennent se joindre à elle dans les tribunes de Serdaigle -du moins elle l’espérait, car les supporters des verts n’étaient pas placés au même endroit.

Ne tenant plus en place -la Gryffonne ne tenait jamais en place lorsqu’il était question de Quidditch- elle regarda autour d’elle, espérant à tout moment voir surgir Elio, Will (elle avait récemment appris qu’il y avait deux L à son prénom) ou Anna. La fillette avait dû insister auprès du Poufsouffle pour qu’il y assise. Il n’avait aucune envie de venir, mais elle était son amie, et il n’était pas question qu’elle le laisse ruminer des idées noires, seul dans son dortoir vide.

Elle savait que sa rupture avec Elowen, un mois auparavant, l’avait profondément ébranlé. Même si la rouge et or ne pouvait supporter cette peste qui l’avait prise de haut, cette petite princesse pourrie gâtée, alors qu’Ella lui avait présenté ses excuses, elle détestait voir Will comme ça. Maussade. Triste. Pas lui.

Alors elle comptait, avec l’aide d’Anna et Elio, l’aider à remonter la pente…

Le ciel
Etait
Bleu.

@Will Pump @Anna Martin @Elio Moon

Tourment, encore et encore, violence dans le regard, noirceur dans l'âme, que suis-je devenue ? Je ne le sais point. Lorsque je me regarde dans le miroir, je ne reconnais plus rien, masquée par ce halo sombre qui me suit comme mon ombre depuis maintenant plusieurs semaines. Comme d'ordinaire, ce matin là, je prends grand soin d'enfiler ma cape noire, mon chapeau noir, mon sac noir, je fais un tour dans la salle de bain et mets du noir sur mes yeux, du noir sur mes lèvres, du noir, toujours plus noir que noir. Et à chaque couche de pinceau je sombre un peu plus. Qu'on m'oublie ! Ce cri résonne en moi comme un appel à l'aide, je veux disparaître, je suis si faible, si peu de choses...

Je me souviens alors de cette chanson. 'On est bien peu de choses et mon amie la rose est morte ce matin'. Oui, je suis comme morte. Invisible, fantomatique, je marche dans ce parc, espérant ne croiser personne. Des cris au loin. De plus en plus proche. Paniquée, je me cache. Les voix sont de plus en plus près. personne ne doit me voir. Je dois me fondre dans la foule. Alors je cours dans la direction opposée et me mêle à un groupe d'élèves. Bloquée au milieu d'eux, je me laisse porter, sans maîtriser la direction de mes pas. Le stade de Quidditch se dresse devant moi. Je n'y ai jamais mis les pieds, cet endroit ne m'intéresse guère, mais bon, au moins ça me permettra d'oublier ma souffrance. Je gravis lentement les marches, bloquant ainsi le passage a des ronchonneurs qui voudraient avancer plus vite.

Arrivée en haut, je serpente entre les élèves, toutes maisons confondues, et me love une un gradin, les genoux remontée, en boule, prête à attendre le début du match. Attendre. De toute façon je ne fais plus que cela ces temps-ci. Et puis arrive ce garçon, un Aigle, comme moi. Bad, si mes souvenirs sont bons. Il se pose, l'air maussade, déprimé lui aussi. Toute personne normale lui aurait demandé de se confier, mais pas moi. Je fixe la pelouse. Le cahot règne mais je n'entends rien, je suis dans ma bulle. Bulle de courte durée d'ailleurs, car déjà un bout de bois me tombe sur la tête. Je lève les yeux et aperçois la bannière de ce Bad, qui s'agite dans le vent et me rebondit sur la tête. Mais je ne souhaite pas parler, je ne veux pas que l'on me remarque. Alors je lance un violent coup de coude en sa direction et me lève pour partir, incognito. Mes yeux ne témoignent qu'indifférence, mépris et douleur, et ce malgré les larmes permanentes qui les ornent.

@Bad Eaven et tout autre personne souhaitant intervenir avec Elowen N'oubliez-pas de me tagger !

Juste avant qu'Eileen posa sa question, la fille à côté d'elle se mit à crier pour encourager les aigles. La rouquine grimaça. La voix d'Anna avait vrillé à ses oreilles pour lui détruire les tympans.
Puis la petite rousse écouta la réponse d'Anna, regardant attentivement le match. Elle vit le blond de sa maison remonter le poing levé. Eileen sourit, d'autant plus lorsqu'elle vit la fille des Crochets d'Argent rater sa passe. Son sourire s'élargit lorsqu'elle vit le Souafle voler vers son camarade plus âgé, et que celui-ci l'attrape.
Elle tenta de se rappeler à quoi servait le vif d'or, elle l'avait déjà entendu c'était sûr.

- Le vif d'or... C'est pas ce qui met fin au match ?

Elle espérait ne pas se tromper. Il lui semblait qu'elle l'avait déjà entendu quelque part, sans parvenir à se souvenir d'où. Elle bougea un peu sur son siège pour se remettre à l'aise, les yeux rivés sur le cognard, qu'un vert venait de cogner.

@Anna Brown Je me suis arrêtée à l'action de Rufus du coup, sans savoir si elle réussit ou pas.

J'ai la tête penchée vers l'avant. Mes bras se referment sur moi. J'peux plus. Ca va trop vite. J'me contrôle plus. Mais où est allée ma sérénité ? Ma force ? Hein ? 'Sont parties où ? J'essaye de respirer. De me calmer. Faut qu'j'arrête de m'écrouler comme ça pour un rien. Ce ne sont que des oiseaux. *Mais ils sont libres eux...* Non. Arrête. Faut pas y penser. Arrêter de penser. Arrêter de réfléchir. Arrêter de rêver. Je ne serais jamais un oiseau. Je ne serais jamais libre comme eux. Il faut que je me rentre ça dans la tête.

Les battements de mon coeur se font moins rapide. Faut pas que je montre mes faiblesses aux autres autour de moi. Ils sont trop nombreux aujourd'hui. *Redresse-toi. Souri.* Je me concentre un instant sur ma respiration. Inspire. Expire. Les secondes passent doucement. Mes mains reviennent se poser sur mes genoux. Un sourire forcé s'étire sur mes lèvres. Mon corps se redressent calmement. Faut que j'reste forte. Je me tourne vers les autres Serdaigle autour de moi. Mon visage a repris son expression sereine et calme. Pourtant, au fond de moi, j'ai peur. Peur de me réécrouler. Peur de perdre le contrôle. Peur. J'ouvre la bouche mais aucun son ne sort. Une de mes voisines parle. Et ses mots me révoltent. La liberté ? Dans le coeur ? Dans l'esprit ? La liberté c'est de s'accepter ? *Qu'est-ce qu'elle en sait ? Elle y connait rien. * La liberté c'est d'avoir des Ailes. De pouvoir voler. La liberté c'est pas dans le coeur ou dans l'esprit. Mais la Colère arrive. Elle est grande cette fois-ci. Elle m'envahie. Me pousse à me retourner vers la Serdaigle brutalement. Une réponse violente veut sortir de mes lèvres. Non. J'peux pas. Faut pas que je m'énerve ainsi. Faut pas. Alors je souris. Presque sinistrement.

« Si la liberté c'était dans le coeur, ça ferait longtemps que je l'aurais trouvé. »


@Lydia Holmes , @Olivia Warren , @Lahya Eaton , @Phénicia Greene , @Tami MacCartey , @Astoria Smith , @Emma Shelton

"Danse"
Le match débutait. Phénix n'y connaissait pas grand chose et en ce moment, cela lui importait très peu.
Elle ne voyait que la valse de ces joueurs libres dans le ciel dégagé. Ils étaient splendides. Là, chevauchant le vent, ne répondant à aucune contraintes.

Plusieurs de ses voisines semblaient prêtes à encourager l'équipe. Voilà qui ravissait Phénix, elle qui ne souhaitait pas être seule. Les yeux remplient d'étoiles, elle luttait contre l'envie de rejoindre les acrobates. Rejoindre cette Danse aérienne d'apparence si libre. Au lieu de ça, elle se tourna vers ses camarades. Phénix croisa le regard de l'une d'entre elle. La rouquine le connaissait bien ce regard-là. Il semblait presque sien. Ce voile par-dessus les yeux. Le Masque.

Elle aurait voulu l'aider, la rassurer. Seulement, la distance qui les séparait l'empêchait d'envoyer le moindre son jusqu'à cette fille. Alyona, elle se prénommait ainsi. Finalement, l'Irlandaise tenta, en vain, de se reconcentrer sur le match.

@Alyona Farrow @Lydia Holmes @Emma Shelton @Astoria Smith @Tami MacCartey @Olivia Warren @Lahya Eaton