Ses pensées criaient, quelque chose de puissant, de vécu charnellement, qu'il ressentait. Quelque chose comme : "je suis un survivant". Quelque chose qui pouvait tout gommer en un instant dans le flash d'un moment de souffrance du passé. Quelque chose qui ne s'éteindrait jamais. Comme une flamme qui brûle. Et qui, pourtant, quand on la sent, est signe de vie. "Je suis un survivant"

Il n'était déjà pas porté sur le stress pour les devoirs avant, mais maintenant, il savait. Il avait expérimenté un autre type de tension, de celles qui détraquent et tiraillent. Et plus que ne plus vouloir, il n'arrivait plus à stresser pour si peu. Il façonna un peu l'abricot de son choix de ses doigts et dit la réponse droit, envoi franc et direct : "Je relativise." Mais les mots suivants ne traversèrent pas ses lèvres, ils bloquaient, embrasaient sa gorge sans en sortir. On peut vivre le pire sans savoir encore le dire. Le ressentir rugissant sans l'atteindre. Car aucune comparaison n'en rend raison. Il planta ses yeux dans ceux d'Evie -"Et pourquoi il faudrait stresser ?"

Cette fille avait une douceur mais une douceur pleine de force et de clarté. Elle ne lui imposait pas de penser quelque chose. Mais elle avait pourtant un avis qu'elle suggérait doucement : Jacob estimait cette façon qu'elle avait de procéder.

Le stress que Jacob connaissait était cette sensation stimulante qui précède le match de quidditch, ces impulsions du pouls contre la peau qui se propagent petit à petit à tous les tissus. Le pic d'adrénaline qui fait frémir et frissonner, fait se dépasser.

Mais pour certains le stress semblait se répandre en paroles pleines de panique qu'il n'avait pas envie et n'arrivait pas à partager en ce petit-déjeuner.

Les examens ne lui faisaient pas cet effet. Il voulait assurer en vol, mais cette envie se traduisait par une apparence de confiance qui fermait ses failles au regard des autres. Pas par ce délestage disert à un débit de jobarbille dans son dernier chant d'un déluge de données qu'il entendait d'ici.

"Hum j'sais pas, ça fait réfléchir. Mais j'ai surtout l'impression qu'ils partagent leur stress ensemble et ne font que l'augmenter en en parlant, parlant et parlant toujours. Bref. Tu aimes bien le vol, tu disais ? Sports et Soins t'intéresse ?"

- Effectivement, c'est la filière que j'envisageais prendre en troisième année, certes il y a d'autres filières intéressante mais je pense que mon choix se portera sur celle ci, arg et puis j'ai tout le temps de choisir mais bon. Certains on des avis fondé et qui ne change pas leurs paroles et d'autres prennent leur temps et avancent doucement pour trouver des réponses... Je dois t'ennuyer avec mes paroles incessantes non ?

John Taylor

-> Sur le Bord de la Table de Poufsouffle, côté porte -> Mercredi 6 Juin 2046, jour de pause pendant la semaine d'examen -> John a 11 ans -> Première Année Poufsouffle

Selma Puckle

-> Sur le Bord de la Table de Poufsouffle, côté porte -> Mercredi 6 Juin 2046, jour de pause pendant la semaine d'examen -> Selma a 11 ans -> Première Année Gryffondor

Je lèves le yeux quand j'entends une voix à mon oreille. *Qui ose me déranger* Je vois une fille qui se présente, elle s'appelle Selma Puckle et elle est à Gryffondor. Gryffondor, la maison que je hais depuis mon entrée à Poudlard, et dont je ferais mon possible pour la détruire. Cependant, il me faudrait un effort que je n'accorderais pas à cette maison de vermine. Elle a l'air sympa, et moi, je vais lui faire comprendre que je ne suis pas un petit boursouflet sur un pupitre, mais un terrible blaireau. Je lui dis clairement pour qu'elle ne se doute de rien :

- Salut, je m'appelle Mattew Pierce, première année Poufsouffle.

Deux noms, qui me sont venus à l'esprit, comme ça , c'était deux garçons de Poufsouffle et je les connaissais assez pour savoir leur caractéristique. Maintenant, la deuxième phase de mon plan, la convaincre de me regarder lancer un petit sortilège. Il fallait qu'elle regrette de m'avoir dérangé et qu'elle m'aide à lancer ce sort pour m'aider à travailler et à réussir l'examen. J'allais lui lancer un sort de Répulsion, pour lui infliger des belles douleurs et même peut-être l'empêcher de faire l'examen de Défense contre les forces du mal. Je lui dis alors :

- Est ce que tu pourrais m'aider à un sort de Défense contre les forces du Mal et dire si je le réussis bien ?

J'attends sa réponse tout en essayant de ne plus penser à rien, juste au soleil des vacances, et à ce qui m'attend après cette horrible semaine.

Mots soulignés pour la CdC
@Selma Puckle, mon protégé va te faire baver.
@Joseph Pierce, @Mattew Thomas, dîtes moi si ça vous déranges ?

Jacob ne s'était pas rendu compte qu'il avait insensiblement dévié le sujet du stress. Pas une seconde, il n'associait à "stress", le cauchemar répété dans le passé de Leo dans la Grande Salle en train de léviter, pas plus que cette interview tendue avec la Gazette du sorcier, sans parler de... il se disait toujours qu'il détestait ce qui lui déplaisait.

Jamais jamais que ça le stressait. Parce que dans la détestation, il était maître de l'action. Pas dans le stress. Forcément, sans s'avouer ses failles, comment les dire aux autres ? Il n'existe alors aucun moyen qui vaille. Et ce n'est pas dans le Dominion non plus qu'il avait développé l'envie éperdue de se confier à une connaissance de vue. Même si la première impression était positive.

Alors il lui avait été naturel de voler vers un autre sujet. Il piqua de sa fourchette morceau à morceau la tranche de pudding en écoutant Evie. Non, cela ne le gênait pas qu'elle parle beaucoup. Au contraire, cela changeait du stress qui circulait dans les conversations autour. Il n'arrivait pas à en faire abstraction, de ces conversations. En tant que revenant du Dominion. Parce qu'au fond, s'il ne pouvait pas le ressentir pour ces choses-là, ce stress lui parlait trop pour l'ignorer d'un simple tour de passe-passe.

"Non, tu ne m'ennuies pas, tu as un grand sens de l'observation ! Je ne sais pas comment tu l'as développé ? Et... sports et soins est un bon choix. Leo *l'incroyable, redoutable et inénarrable*, la cap'taine des Griffes ardentes, pourrait t'en parler. Va la voir quand tu pourras, tu ne pourras pas regretter." Il sourit : "Je peux te parier mon stock de chocogrenouilles là-dessus les yeux fermés !"

- Tant mieux alors si je ne t’ennuie pas. J’irai voir Leo quand le moment sera venu pour moi de la voir !



- Et toi, quel filière as tu pris ? Tu vois, chacun son tour de poser les questions et maintenant c’est le mien !

"Pratique et Ouverture. Options vol renforcé et divination. Je suis une quiche en runes et j'ai un niveau de bouse de dragon en SACM mais ce sont deux petites matières.
Les deux gros pôles, ce sont les matières à baguette : sortilèges, DFCM, métamorphose et les matières dites de pratique : le vol et l'Etude des Moldus."

"Pour les matières à baguette, faut s'accrocher parce que tu en as plus que dans n'importe quelle autre filière. Mais tu progresses bien. Et ça vaut vraiment le coup d'être dans la filière qui a le plus d'Etude des Moldus."

Il hocha la tête pour souligner ses paroles, prenant le temps de quelques bouchées d'abricot avant de reprendre : "On fait des jeux de rôles super en Etude des Moldus pour apprendre à se cacher et s'intégrer dans leur monde."

A mesure qu'il parlait, une sorte de bulle s'était formée, il n'entendait plus les conversations à côté et finit par glisser sans le détacher du reste : "Ca me fait du bien de garder un lien avec Cambridge, ma vie d'avant l'Ecosse, d'avant l'internat, d'avant Poudlard, tu vois."

Il fit couler son regard vers celui d'Evie : "Toi, je pense que la divination te plairait avec ton sens de l'observation/de la réflexion. Une spécialiste sympa en quatrième année, c'est Lilly Zarbi, à Poufsouffle."


Proportion folle de paroles mais je tiens les 220 mots

Les toasts du petit-déjeuner attendaient sur la table, devant lui, mais pour une rare fois de sa vie, Alexandre n'en avait pas encore pris un. Il restait la tête plongée dans ses fiches et s'obligeait à tout revoir. Hier soir, le garçon avait vérifié une à une les réponses pour chacune des questions et grimacé en constatant les quelques erreurs stupides qu'l avait pu faire. Quel idiot ! Il ne pouvait pas laisser une telle chose se reproduire. Autrement, comment pourrait-il valider son année ? Non, vraiment, il ne devait pas fléchir.

Des bavardages résonnaient à ses oreilles. Il se redressa et aperçut Jacob, proche de sa place, qui discutait avec une autre élève de la maison. Tout le monde paraissait bien plus détendu que lui. Comment faisaient-ils ? Lui, son estomac se tordait dans les sens à force de s'imaginer des situations de moins en moins probables. Il commençait même à adapter des comportements stupides. Cette nuit, il s'était levé, désireux de réveiller pour la matière du jour et avait parcouru une partie de ses notes d'Histoire de la magie avant de réaliser avoir déjà passé cet examen et que les étudiants avaient aujourd'hui relâche.

Vivement la fin de ces épreuves.
Il allait devenir fou si celles-ci duraient un p)eu plus longtemps.
Finalement, il devrait peut-être aller à l'infirmerie et demander une potion calmante.

N'importe qui put interagir avec Alex