Et ils s’envolèrent, dans une gerbe de neige flamboyante, alors que la musique se lançait. Comme au ralenti, ils partirent et de ma voix claire et net, mon débit s’abattit :

« Et c’est…

- Britanny Huggins qui lance la course, si rapide, si dynamique !

- Elle est suivie de près par Léo, puis Jacob, puis Aster !

- Léo est telle un bulldozer ! Éclaboussant tout sur son passage !

- Oh ! Ah ! Haha ! Britanny utilise Jacob pour se propulser en avant !

- Belle manœuvre de Léo qui la propulse en seconde !.. Oups ! Ah oui, haha ! La glace, ça ne pardonne pas. »

Je reprends ma respiration alors que les coureurs s’élancent depuis l’arbre, sur la phase glacée du parcours.

« Aster profite du carambolage pour passer devant Jacob et Léo. Britanny est en tête !

Jacob remonte très vite ! Attention il est armé !

Pauvre Britanny ! La voici à genoux !

Jacob, l’insolent, décide d’être prudent et de faire le tour du buisson ! Aster est sur ses talons ! »

Le bulldozer Léo n’en a que faire des obstacles, elle fonce dans le buisson ! On voit les branches voler !

Britanny est juste derrière elle ! »

Alors qu’ils tournent ou traversent l’obstacle, Tsushy me montre quelque chose du doigt, j’en profite pour respirer un grand coup.

« On me dit qu’un usage de baguette vient d’être utilisé. On t’as vu Léo !

Léo prend la tête à la sortie du buisson, suivie d’Aster, puis de Britanny, puis de Jacob !

Britanny et Jacob font une remontée incroyable, avalant la distance !

Britanny saute en longueur ! Regardez-moi ces bonds ! Cette légèreté !

Jacob est plus prudent et fait le tour !

Bulldozer Léo fonce dans la neige ! Rien ne lui résiste !

Aster profite de Léo pour avancer derrière elle, elle se réserve pour le final !

Jacob et ses grandes jambes sont premiers ! Oh ? Il vient de s’arrêter dans la neige !

Les filles lui passent devant ! »

Je ris en cœur avec tout le monde, alors que nos participants râlent et soufflent dans la neige, dépassant la souche, laissant des sillons en pointillés derrière eux.

« Et c’est le sprint final ! Britanny première ! Léo seconde ! Aster troisième ! »

Mais où est Jacob ? Je me retourne et le voir courir, un vêtement en moins :

« On dirait que Jacob a crevé un pneu ! Où est donc ta chaussure, mon grand ? »

Mais je n’ai pas le temps de m’arrêter pour contempler la situation, car les nouveaux coureurs de ce second tour sont déjà partis !

Premier tour terminé ! Félicitations !

Aux seconds coureurs de poster. A vous tous de les encourager !

Jacob ZONE ENCOURAGEMENT (avec rétrospective de la fin de la zone course)

J’avais foncé sur la dernière ligne droite en suivant Britanny à la trace, mais je n’avais pas trouvé de place pour passer entre Leo et Britanny. J’avais continué à filer, comme un lapin des neiges mais pour contourner le gros tas qui approchait. Mes grandes jambes m’avaient aidé à ne pas m’enfoncer dans la profondeur de neige, espérant trouver sur le côté un espace dans lequel bondir sur la dernière grande ligne droite ensuite. Mais je sentis une chaussure se détacher et rester quelques dizaines de centimètres plus bas, dans la grande empreinte de neige. Pfpfpf, les lapins des neiges ne devaient pas avoir de problème de chaussure, eux. Leurs pieds étaient plus petits, leurs empreintes devaient être moins profondes. (Et puis, ils n'avaient pas de chaussures, aussi.)

Les genoux profondément ancrés dans la neige, j'avais pris une seconde pour récupérer ma chaussure, en la tenant du bout du gant pour continuer. Cette fois, c’était à pleine vitesse que j’avais avancé pour rattraper le retard pris et réussi à frapper dans la main de ma coéquipière pas si longtemps après mes trois concurrentes en m’écriant : « ALLEZ FELICIA !! ».




Maintenant, j’essayai de retrouver Britanny dans l’assemblée, lui soufflant quelques mots entre deux respirations : « Quelle accélération ! ». Je posai mon regard sur Leo près de Britanny avant de retrouver celui de la poursuiveuse : « Dites, vous me donnerez la formule magique pour la réussir ? » avant d’élargir encore mon sourire pour Niki qui partait en direction de la ligne d’arrivée, me rappelant de son mot d’encouragement : « Merci Niki ! Tu as été géniale. Pas trop froid, ça va ? Pour la course : tu vas as-su-rer. Je crois fort en toi ! ».

Je fis quelques pas pour récupérer ma besace avant de revenir vers mes deux ex-coéquipières de quidditch, tirant un par un le gant autour de mes dix doigts. Les gants de laine étroite collés, un grand classique de l'hiver. Je souris en constatant que la couche de neige sur mes gants était deux plus épaisse que mes doigts. Je fis un tour sur moi-même pour secouer mes gants sans faire profiter mes voisines du feu d'artifice froid, revins le visage face à elles en frottant mes mains libérées vigoureusement : « Choixpeau bas à toutes les deux en tout cas. Ful-gu-rantes ! »

Et si tu t'arrêtais ? Tu pourrais prétexter une mauvaise réception, dire que tu as mal aux poumons... Ça serait tellement plus simple... Non. Je chasse la petite voix pernicieuse qui s'insurge dans mon esprit. Je ne peux pas. Je ne veux pas. Mon équipe m'attend sur la ligne d'arrivée. Et si je lui cède, je sais que je vais le regretter. Je serre les dents. Ils sont plus forts que moi ? Et alors ? En passant derrière eux j'ai au moins l'avantage de leurs traces dans la neige, ce qui me facilite tout de même un peu la tâche. Le tas puis la souche... C'est haut. Ça m'épuise. Mais en théorie, mon choix de fonctionner à l'économie est bon puisque j'ai tenu jusque là. Prendre garde à ne pas chuter. Il faut tout de même que je fasse attention. Ce serait idiot de perdre du temps maintenant. On est vers la fin du parcours Aster, il est temps de donner tout ce qui nous reste. J'ai mangé une part de tarte à la citrouille ce matin... C'était peut-être un peu léger pour aller faire de l'exercice physique juste après, non ? Malgré tout, j'ai bien cet acide goût de bile dans ma gorge. Qu'importe. Leo et Britanny caracolent devant. Je sais que je ne pourrais pas complètement les rattraper. Mais je peux au moins réduire l'écart.

Si je ne vois pas Jacob dans ma vision périphérique, j'entends les commentateurs qui braient d'excitation : il est à l'arrêt pour l'instant. C'est ma chance. Le sprint final. Mon point fort dans une course. Je suis petite, je suis légère, je suis capable de décoller du sol. Concentrée. Sur ma respiration. Sur le chemin verglacé. Sur mes jambes qui foulent la neige de plus en plus rapidement. J'ai cette agréable sensation de ne plus toucher le sol. Ce moment où toute douleur de l'effort est remplacée par une légèreté indescriptible, qui défierait presque les lois de la gravité. Il me semble que mes jambes se lèvent jusqu'à des angles improbables, que mes paumes fendent l'air. C'est ce que j'aime le plus dans la course. Plus encore que la compétition en elle-même. Même si les filles sont arrivées, je ne suis qu'à environ cinq mètres de la ligne d'arrivée. Elle représente une sorte de retour à la réalité : la musique grésillante du gramophone, les acclamations des Gryffons, les cris des commentateurs et Jacob, enfin, derrière moi. Je la passe cette ligne. Je claque la main de Nélya, prête à partir, dans un ultime effort. Mais je dérape sur une flaque gelée à peine dissimulée et termine à plat ventre dans la poudreuse, de la neige à m'en remplir la capuche. En crachant une poignée de poudre scintillante je hurle à ma coéquipière tant qu'elle peut encore m'entendre un conseil : "Passe par le chemin de... Leo... dans le buisson !". Haletante, je me laisse enfin tomber dans la neige, laissant péniblement redescendre l'adrénaline.

Jacob franchit la ligne d'arrivée après cette longue ligne droite, une chaussure en moins. Félicia, à peine notre premier coéquipier arrivé, elle fonça comme une flèche. Je pris donc une bonne bouffé d'air, puis mes deux mains entourant ma bouche pour amplifier le son de mal voix je crie soudain : "ALLEZ FELICIA ! COUUUUUURRRRRRT !"

Jacob remontait vers la zone d'encouragement et me glissa une petite phrase très motivante. Je lui souris et lui retourna son compliment :
- "Toi tu as été génial, moi je n'ai encore rien fait mais t'inquiète, je vais rattraper ces lionceaux rapidement ! En parlant de froid, je vais aller m'échauffer un peu avant de prendre le relai".


Je fais un clin d'oeil à Jacob, puis je commence à descendre vers la zone de départ. Sautant sur place pour commencer à échauffer mes articulations, j'observe attentivement les coureurs, les obstacles à franchir ainsi que les difficultés qu'ils rencontrent. Quelques montées de genoux, de tour de cou, des poignets, je commence à réfléchir à mes stratégies pour gérer cette glace infernale.

C'est sur je suis petite. Je ne pars pas avec un grand avantage à côté des 4e année qui font deux têtes de plus que moi. Mais tampis, si je ne peux pas compter sur mes petites jambes, je vais compter sur mon agilité et ma technique pour surmonter ces obstacles. C'est là que je peux gagner du temps.

En continuant de sautiller sur place et entre deux réflexions, j'observe Félicia qui a l'air de super bien maîtriser sa course. Je l'encourage encore une fois avant de me concentrer sur mon départ : "ALLEZ FELICIA, C'EST SUPER ! CONTINUE COMME CA !"

ZONE DE COURSE

Dès que Leo arrive, elle se met à sprinter le plus vite possible. Seulement, progresser dans la neige est plus difficile qu'il n'y paraît, et ce n'est pas ces dernières années passées à Londres qui vont lui apporter une quelconque notion d'expérience. Mais elle ne se décourage pas, car elle pense avoir un sacré avantage sur les autres. La petite n'est peut-être pas très sportive, mais dans son cerveau, cela carbure extrêmement vite, et elle a souvent d'excellentes idées. Alors quand on lui a parler d'aller faire une course dans la neige, elle a automatiquement pensé au sortilège de l'Impervius. Le sortilège de l'imperméabilité, elle ne l'avait jamais lancé auparavant, mais il faut reconnaître que c'est très bien trouvé. Sa capacité à lancer des sorts correctement allait être mise à rude épreuve avec les flaques de boue.

Ca y est. Elle se rapproche dangereusement des flaques. Lorsqu'elle s'enfoncent dans la première, le sortilège semble plutôt bien fonctionner, et la boue ne s'infiltre pas trop sous ses vêtements. Mais voilà, la magie, en théorie, c'est bien, mais en pratique, c'est une autre paire de manches. Elle plonge dans une seconde flaque, et a tout bonnement l'impression de vivre une inondation. Elle est trempée, et la boue, ce n'est pas propre. Après avoir esquissé un légère grimace, elle ne se décourage pas et approche à grand pas de l'arbre. Ayant une vitesse assez rapide, elle décide de prendre un virage large pour ne pas la perdre et recommencer la seconde partie beaucoup plus lentement. Cela semble payer, si bien qu'elle a pris beaucoup de vitesse, et lorsqu'elle arrive au niveau des plaques de glace, elle n'a pas le temps de les esquiver. Heureusement pour elle, à Londres on ne voir peut-être pas beaucoup la neige, mais par contre il est facile d'aller à la patinoire. elle arrive à garder son équilibre et se rend compte que sa glissade maîtrisée la propulser à l'autre bout de la plaque. Bien que le retour "sur terre" la déstabilisa quelque peu, elle se remit à courir sans tomber dans la poudreuse.

Cependant, elle n'a pas encore pris sa décision concernant le buisson. Après y avoir longuement pendant que Leo courait, elle avait estimer qu'il serait plus prudent de le contourner, quitte à perdre un peu plus de temps. Mais elle est pleine d'une nouvelle énergie, et quand elle aperçoit le passage que Leo avait créer juste avant, elle n'hésite pas et fonce dedans. c'est vrai, elles sont dans la même équipe, alors elles ont bien le droit de s'entraider. Pour autant, il n'est pas spécialement agréable de traverser un buisson, passage praticable ou non. Elle se protège avec ses bras, mais la neige lui obscursis la vue et elle avance difficilement. Quand elle réapparaît, elle est couverte d'égratinures.

@Leo Ginger @Julie Herman pour les membres de l'équipe. Je mettrai la fin de la course avant mercredi prochain

En pleine zone de course, juste après le top départ - PDV Felicia

Enfin, je suis partie. Je murmure à peine trois mots à Jacob pour le féliciter tandis que son encouragement me transperce les tympans, puis je m'élance. Je ne peux pas me rater. Partie en dernière, je dois finir parmi les premières pour rattraper notre retard.
Je ne savais pourtant pas qu'une maladresse aussi lourde que celle de mon coéquipier puisse exister : perdre une chaussure en pleine course. "Pourquoi ne pas casser sa baguette au beau milieu d'un examen, dans ce cas ?", je pense intérieurement. Sans doute suis-je trop injuste envers lui, mais tout de même... Je lèverais bien les yeux au ciel si je ne fonçais pas comme une folle, droit devant moi. Je cours, et c'est tout.

Dans un éclat de souvenir soudain remonté à la surface, je me rappelle. Une voix chaude dans mon oreille. Un jour d'hiver pareil à celui-ci, vite chuchoté : "et maintenant, cours, cours, cours !" Éclats de rire.

Droit devant moi, j'aperçois mes concurrentes. D'abord Scary - demoiselle insupportable. La plus proche, la plus faible, je crois. Elle semble prête à lancer un sort, mais malheureusement pour elle, il s'agit davantage de sport, aujourd'hui. Frêle et maigre comme elle est, je la dépasse sans trop de peine, m'efforçant de bondir souplement entre les flaques pour éviter les éclaboussures. Arrivée à sa hauteur, je lui lance de loin, d'un ton moqueur :

"Pense à regarder où tu mets les pieds, ce serait dommage que tu te retrouve à l'infirmerie, hein !"
Ironie, quand tu nous tiens...

Puis je me détourne. Je me concentre. Zigzags entre les étendues gelées, peu m'importe de savoir où j'en suis. Je vois dans la douce brume quelques silhouettes qui patinent, les encouragements étouffés de Niki - est-ce bien Niki ? - me parviennent de loin en loin.
Vient soudain le temps où j'oublie même de réfléchir. Longues foulées, souffle régulier, le vent glacial gèle mes pensées. Je cours encore, slalomant entre les endroits où le sol reflète le ciel.
Le fameux buisson se dessine à l'horizon. Droit devant moi. Un instant j'hésite, me dirige à gauche, me ravise. Une trouée - certes fine, mais assez large pour que j'y passe - s'ouvre à ma vue dans la haie. Merci Leo, je n'aurais pas à me démener avec le chemin enneigé.
Je deviens habituée à me faufiler dans ces lieux étroits entre feuilles et racines, depuis quelques temps. Je n'attends plus, je m'y dirige.
Une fois passé ce tunnel végétal, je retrouve l'air libre, les nuages blancs.
Et continue à courir.

@Jacob Tramontane, @Niki Nastira me voici, je posterai la suite d'ici quelques jours
@Scary Limpson (rien de personnel, hein ) et @Leo Ginger pour les mentions.

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ZONE ENCOURAGEMENT | POST 2

Julie demanda à Scary laquelle des deux courrait en deuxième après Leo. Scary lui proposa de courir en deuxième car elle se sentait en forme, approuva le nom d'équipe Les Lionnes Blanches et scanda : La victoire aux Lionnes Blanches !. Julie sourit, et Scary alla s'échauffer. Pendant ce temps, la rouquine cria à leur troisième coéquipière Leo :
- ALLEZ LEOOO !
C'était la fin du premier tour, Scary était placée au début de la course, et quand Leo arriva, la brunette fonça dans la course.
- Salut Leo ! T'as super bien couru, bravo ! T'était super !
Puis elle retourna en zone d'encouragement ou elle suivit la course de Scary.
- Allez Scaryyy ! Allez! HOUUUHOUU !
Jusqu'à ce qu'elle se souvienne qu'elle devait courir après Scary. Elle s'échauffa donc les chevilles en les faisant pivoter et fit quelques foulées. Elle tourna ensuite ses épaules, ses bras, avant-bras, poignets... Elle tourna de la tête aussi pour s'échauffer le cou. Elle fit quelques aller-retour pour s'entraîner en zigzagant entre les Gryffons qui s'échauffaient, récupéraient puisqu'ils venaient de courir ou encourageaient leur équipe. Julie encourage à nouveau Scary qui ne paraissait pas trop mal s'en sortir.
- Ouais Scaryyyy yhouuuu !
Sa coéquipière prit le chemin du buisson qu'avait pris Leo. Cette idée était intelligente, et Julie se promis d'y passer. Le chemin du buisson des Lionnes Blanches.

@Leo Ginger @Scary Limpson

ZONE DE COURSE - POST 2

Affalée dans la neige tel un paresseux, Elena peinait à se relever après cette mauvaise chute. Elle pesta, pourquoi ce genre de chose ne lui arrivait qu'à elle ? La rouge se releva et commença à enlever la neige sur ses vêtements tandis que les autres semblaient prendre cette course très au sérieux car on les entendait crier comme des titans enragés. Elena fit une moue d'incompréhension avant de se rendre compte qu'elle patientait debout depuis bien trop longtemps déjà. *Mais faut que je cours moi* pensa-t-elle. Elle regarda derrière elle d'un simple coup d'œil et s'aperçut qu'elle était la dernière, elle soupira, combien de temps était-elle rester allongée sur le sol ? *Pardi tu attendais que le verglas fonde, faut courir* se disait-elle à elle même.

Dans un élan de motivation, elle se mettait à courir à nouveau, plus attentive de savoir où elle mettait les pieds que vers quelle direction elle allait pour être honnête. Elle se sentait débile, qu'allait penser Sio et Britanny ? Les pauvres, ils n'avaient pas choisi la bonne partenaire. Bien qu'Elena n'est pas vu la prestation de sa camarade Siobhán, elle ne pouvait pas être pire que la sienne.

La jeune fille entamait de jolis sauts qui ressemblait plus à des grands jetés qu'à des sauts au final. Elle était trop habituée à sauter avec élégance et distinction qu'avec rapidité et agilité. Elena slalomait et glissait par moments, elle courrait, elle courrait dans cette fraicheur hivernale qu'elle ne supportait plus.

« Arghhh ! Mais pourquoi est-ce qu'il fait aussi froid ?! » Cria-t-elle dans son malheur.

Mais elle ne baissait pas les bras, elle restait motivée malgré la glace et les flocons qui tombaient rapidement, ils tombaient si vite qu'elle ne voyait plus rien, était-ce de la brume ? Peu importe, la seule chose qu'elle fit à ce moment, c'est percuter malencontreusement un poteau qui se trouvait là, un poteau dans le parc ? Non, impossible ce n'est pas un poteau mais bel et bien une personne qu'elle venait de percuter, elle plissait les yeux tentant de savoir qui était la victime. Serait-ce Félicia qu'elle venait de cogner malencontreusement ? Oui surement. Elle cria dans sa tête, elle cria, fallait-il continuer à courir et abandonner sa camarade ? Non, la rouge n'était pas comme ça, elle paniqua. *Mais quelle maladroite je suis ! Je l'ai pas assommé j'espère ?!*. Dans la misère de la situation, Elena devenait paranoïaque c'est à croire qu'elle s'imaginait qu'elle venait de tuer sa camarade mais ces n'était pas le cas, elle était juste excessivement maladroite et avait provoquer une malheureuse chute. Que faire ?

@Elena Corbeau @Siobhán Benedict
@Leo Gingeret @Jacob Tramontane pour la mention

Dans deux tours.
Elle suivit du regard Aster, qui courait à une vitesse parfaite : pas trop vite, pour ne pas s'essouffler trop vite, ni trop lentement pour ne pas se faire trop distancer par les autres. Elle slalomait entre les obstacles, jetait des coups d'œil aux Gryffondor qui couraient en même temps qu'elle pour voir quand elle devait accélérer... c'était parfait !
En attendant, il fallait également trouver une stratégie. Elle était la dernière à courir, et comptait bien se préparer aussi bien physiquement que mentalement !
Fallait il courir à fond, au risque de s'essouffler vite mais espérer arriver rapidement, ou le contraire, c'est à dire courir allure moyen pour taper un sprint à la fin ?
Elle étouffa un petit rire derrière son écharpe. On aurait dit un vrai plan militaire alors que ce n'était qu'une simple course...
Déjà les premières personnes qui couraient arrivèrent, plus ou moins essoufflées selon leur stratégie de course. Aster ne mit pas longtemps non plus à arriver. Elle s'était pas mal débrouillée !
Elle lui adressa un grand sourire puis se précipita vers l'autre fille et lui cria pleins d'encouragements.

- VAS Y !! TU VAS Y ARRIVER !!!

Tandis que la fille s'éloignait, Héloïse se tourna vers Aster. Elle lui sourit encore et lui fit des retours sur sa course.

-T'as super bien couru ! C'était génial !!! Le seul truc c'est que tu pouvais accélérer un peu avant le bonhomme de neige mais sinon t'était au top !!

Plus qu'un tour.
Elle réfléchit. Le mieux était de lui demander pour sa stratégie. Être dernière dans une course n'est pas facile. Tout le poids de la course repose sur tes épaules, c'est toi sur qui la fin de la course va se jouer, et la moindre erreur est fatale.

- Vu que c'est pas facile d'être dernière dans une course.... t'as pas des conseils à me donner, Aster ? Je sais pas exactement pour l'allure et les accélérations....

Elle regarda à coté. Les autres participants aussi encourageaient leur équipiers, et ne se débrouillaient vraiment pas mal non plus; ça allait être serré.
Dans un tour.