Le cœur battant, Winter attendait devant la salle de Métamorphose son tour. C’était en effet l’un des créneaux de l’épreuve pratique de cette discipline, et chaque élève avait un exercice donné par le professeur à réaliser en dix minutes. La fillette s’était entrainée un grand nombre de fois, et avait bien écouté en cours, mais la perspective de passer une épreuve de pratique avec comme juge son professeur la stressait tout particulièrement. La Métamorphose était une matière qu’elle trouvait à la fois difficile mais passionnante, et cela lui donnait d’autant plus envie de réussir. Elle aimait tout particulièrement les cours où elle pouvait utiliser sa baguette magique. Toutefois, se retrouver face à un professeur dans une situation d’examen ne la réjouissait absolument pas.

Lorsqu’elle entendit son nom, Winter respira profondément et franchit le seuil de la salle de Métamorphose. Elle salua le professeur Lynch, qui lui donna ensuite l'exercice à faire.

Winter hocha la tête et examina la pomme et la figurine de dragon, posés en face d’elle. La pomme à gauche et la figurine de dragon à droite. Fermant les yeux, elle se remémora les cinq étapes cruciales à la réalisation d’un sortilège pour une sorcière de son niveau, et récita mentalement « concentration, visualisation, émotions, formulation, gestuelle ».

La Gryffondor mit ces étapes en application, se concentrant tout d’abord sur elle-même et sur sa baguette magique. Elle visualisa ensuite la pomme et la figurine de dragon se rapprocher, jusqu’à s’entrecroiser, pour au final interchanger leur placement initial. Winter fit taire tout sentiment de doute pour se focaliser sur sa volonté à réussir le sort et à voir les deux objets échanger de place. Enfin, elle effectua le geste de nombreuses fois répété en cours, tout en prononçant clairement :

- Translatio !

Cinquième année Devoir - 2 ème année RP
Inscrite à la Chronologie

Reducio

Votre professeur vous attend dans la salle de métamorphose, elle ne comporte que le bureau de votre professeur et un bureau qui lui fait face. Vous voyez sur celui-ci un escargot dans une cage, vous comprenez très vite ce qui vous attend.

"Bonjour, vous avez sans doute compris que j’attends de vous que vous me transformiez cet escargot en théière, je vais faire disparaître la cage et ce sera à vous."

Premier jour d'examen. Après avoir passé l'écrit de sa matière préféré, il était maintenant temps de passer la pratique. La métamorphose. Tellement passionnante avec un tas d'utilité. Transformer un dragon ? Bien sûr ! Et même des lapins, des oiseaux et autres animaux. On pouvait même transférer des éléments entre eux. C'était de loin la plus merveilleuse des matières. Et pourtant pas la plus facile. La blonde avait beau l'adorer, certains des sorts étaient bien difficiles à faire et elle ne parvenait pas à les lancer du premier coup. Il lui fallait plusieurs essais, certaines fois des dizaines d'essais. Mais la blonde, dans sa passion, réitérai encore et encore. Un jour elle ferait apparaitre un dragon.

Pour l'heure, elle attendait devant la salle de métamorphose et se demandait sur quoi elle allait tomber. Elle n'allait avoir que peu de temps alors il lui faudrait réussir. Le professeur allait sûrement lui demander de faire des lapins, des boutons des théières ou encore des verres. Elle avait normalement assez répété et s'était encore entrainé après le déjeuner. Elle était prête ! Et pourtant toujours un peu nerveuse.

Ça y était ! La deuxième année était dans la pièce, en face du professeur qui lui faisait voir un escargot. Une théière ! Voilà ce qu'elle allait devoir faire. Hochant la tête après qu'il eu finit de parler, elle prit sa baguette et pointa l'escargot avec.

Une seconde après la cage disparut mais l'escargot ne fut pas un geste pour autant. Normal, c'était un escargot et il avançait lentement. Au moins, la blondinette aurait le temps de réaliser son sortilège. Allez, il n'y avait pas le temps de réfléchir. Il fallait d'abord se concentrer et la fillette se concentra sur l'escargot, oubliant son professeur qui la regardait. Son cœur lui rappelait son stresse mais elle tentait d'en faire abstraction. Ensuite vint le plus important, la visualisation. C'était là le plus compliqué. Parce qu'allez imaginer un escargot devenir une théière ! Ce n'était guère facile surtout pour deux choses n'ayant rien en commun. Mais elle avait eu le cours adéquat et savait ce qu'il fallait faire. Aussitôt la coquille devint une partie de la théière, le corps visqueux devint l'anse, la partie par laquelle on attrapait l'objet et les antennes devinrent l'anse. Voilà qui était fait. Il ne restait qu'à prononcer :

-Gastropothee !

Tout en faisant le geste adéquat. Il ne restait qu'à maitriser ses émotions en les gardant calme. Si elle s'énervait, elle raterait le sort. De même si elle s'excitait ou autre. Alors, ne faisant que respirer calmement et gardant son attention sur le gastéropode, elle lança son sort.

2ème année RP et devoirs
Inscrite dans la chronologie

L’heure était à la partie pratique de l’examen de métamorphose. Joy était à l’aise dans cette matière et était donc plutôt confiante. Elle entra dans la salle avec un sourire et salua son professeur. Quand elle vit le scarabée dans la cage, elle commença immédiatement à se remémorer les éléments de la formule permettant de le transformer en bouton qu’elle avait vu dans l’année. C’était le problème avec les animaux vivants, une fois libérés, il n’y avait pas beaucoup le temps de réfléchir si on ne voulait pas assister à leur fuite. Alors autant commencer des le début.

Quand M. Lynch expliqua la situation, la Serdaigle qui avait toutes les informations nécessaires en tête ne fut pas étonnée et hocha la tête pour signifier qu’elle était prête. Quand la cage disparue, la deuxième année n’attendit pas de savoir si le scarabée avait des envies de fuite et leva sa baguette. Elle se concentra, fit le vide en elle, et elle fut seule avec le scarabée. Elle l’imagina reprendre son état embryonnaire, puis prendre la forme d’un bouton percé de quatre petits trous comme ceux qu’elle voyait sur certains vêtements. Elle connaissait la visualisation, l’avait déjà effectué à mainte reprise et savait exactement quoi faire. Elle tapota le scarabée avec sa baguette et prononça la formule : « Scaramaleor ! »
Elle espérait le sort réussi, n’avait aucune envie de se retrouver avec un bouton possédant encore ses pattes ou autre élément prouvant son échec. Même si normalement elle maitrisait cette métamorphose, elle n’était pas à l’abris d’avoir fait une erreur.

Bon, c'est pas si pire on va dire. La métamorphose c'est pas vraiment ta matière préférée mais tu te débrouilles plutôt bien quand même donc tu ne stresses pas particulièrement pour l'épreuve qui t'attend, tu es même assez étrangement sereine.
Quand ton nom est appelé tu entres dans la salle avec un grand sourire quand tu aperçois un escargot en cage en face de Mr Lynch, tu sais ce que tu as à faire et... et tu en es ravie car c'est un sort que tu réussis particulièrement bien, du moins sur lequel tu as beaucoup travaillé durant l'année

Bonjour Monsieur Lynch

Ton professeur de métamorphose t'expliqua tout de même rapidement ce qu'il attendait de toi mais bien que tu le regardais dans les yeux tu ne l'écoutais déjà plus que d'une oreille. Tu tenais ta baguette dans ta main et tu commençais à te concentrer pour le sort que tu allais devoir lancer dans quelques instants seulement.

Pas de soucis Monsieur, je vous fais ça, fin j'essaye en tout cas

Tu étais désormais dans ta bulle et te concentration était.... juste parfaite, en temps normal tu prenais beaucoup plus de temps à réussir à te concentrer mais l'adrénaline qui était montée pour les examens semblait bénéfique et t'aider apparemment à travailler. Tu étais désormais seule avec ton escargot et quand la cage se volatilisa tu savais que tu n'avais que quelques secondes, certes un escargot ce n'était pas très rapide mais il ne fallait pas que tu prennes mille ans non plus

Après, ne pas confondre vitesse et précipitation bien sur, mais mieux valait ne pas trop prendre ton temps non plus. Tu imaginais petit à petit ton escargot devenir une théière, c'est selon toi le plus compliqué dans cette métamorphose car lors de ton premier essai tu t'es retrouvé avec une sorte de ... Théière escargot étrange car ta visualisation n'était pas bonne.
Tu visualisais donc ton escargot devenir théière, la coquille prenait la forme extérieur de la théière tandis que ce qui s'apparentais à la tête de l'escargot devenait le bec verseur.
Tu étais maintenant persuadée que ta visualisation était bonne alors tu pris ta baguette plus fermement, la dirigeais vers l'escargot et effectuait le geste que j'avais appris en classe tout en prononçant d'une voix forte et déterminée

Gastropothee

Tu pensais avoir réussi ton examen mais la peur subsistait, tu pouvais t'être bêtement trompée quelque part....

Le mardi 11 juin,
A l'heure de la convocation,
Devant la salle sur demande,
4^ème année RP
Inscrite à la chronologie


L'examen pratique de métamorphose. Ce n'est pas celui qui me fait le plus peur. Non, c'était l'examen écrit. Les questions de cours en métamorphose me paraissent parfois si compliquée ! Alors que mener des recherches pour rédiger des dissertations me semble toujours plus simple. Le seul truc qui change entre les devoirs et les examens, c'est la pression que je ressens. J'ai tellement envie de réussir, il le faut pour continuer à suivre la formation animagus,

Mais cette fois, alors que je me rends à mon examen. Je monte les marches depuis la bibliothèque, ma baguette dans la main pour me donner du courage, jusqu'à me trouver devant la salle de classe de métamorphose. Il m'invite alors à le suivre jusque devant la salle sur demande, qui est au même étage.

Sur une table contre le mur, dans le couloir devant la salle sur demande, se trouve un bougeoir. Il est posé tout seul sur cette table et cela lui donne l'air presque noble. Je souris en devinant son utilité.

Le professeur me donne les consignes alors je hoche la tête d'un air entendu.

« Compris ! »

Sans me précipiter, je me dirige vers le bougeoir. L'exercice commence réellement alors que je prends de longues respirations pour me concentrer. En métamorphose, ce n'est pas difficile pour moi d'atteindre un niveau de concentration correct, passionnée aussi bien par le processus que le résultat. Il me suffit de fermer les yeux un instant, de faire le vide dans ma tête tout en respirant longuement, et je me sens parfaitement calme.

Maintenant, je passe à la visualisation. C'est une étape que j'aime particulièrement. A la fois soumise à des règles et permettant d'innover, la visualisation est ce qui donne sa forme à la métamorphose. Dans ce cas précis, je décide de suivre les règles. Je visualise le bougeoir, sous mes paupières closes, avant de le voir se transformer. Petit à petit, le bougeoir prend une autre forme, se recroquevillant sur lui-même. Les branches se rejoignent et l'objet se raccourci tout en augmentant sa largeur. Puis, il change de matière pour prendre un aspect mou et rebondi. A partir de cette matière, sa forme s'arrondi considérablement pour devenir celle d'un lapin au dos arqué, une tête pousse progressivement. Des poils blancs apparaissent sur toute la surface de l'animal, alors qu'une queue touffue et des oreilles aussi blanches que son pelage poussent. Le lapin sera vigoureux, avec de grands yeux noirs et des oreilles qui remuent.

Toujours aussi calme, mes sentiments n'interfèrent pas avec ma magie. Je me sens parfaitement sereine et j'en oublie presque l'examen et mon professeur derrière moi en train de m'observer.

Je me sens prête à lancer le sortilège. Alors je brandis ma baguette, ma visualisation bien en tête, et je pose le bout de ma baguette magique sur le bougeoir.

« LaPIfors ! »

@Roxane Newcomb

Votre serviette en un petit dragon noir très proche d'un noir des hébrides. Votre professeur le regarde avant de vous sourire et de vous signifier la fin de l'examen.

@Alyssa Wright

Le canard se recouvre de plume et semble chercher à se déplacer mais rien ne se produit de plus. Votre professeur lance un Réparifagex et vous donne une chance de faire mieux.

@Eugène Harlow
La peluche parait s'animer légèrement pour finalement reprendre sa place. Votre professeur vous regarde, attendant sûrement une nouvelle tentative.

@Erin Fergusson

Le nid prend peu à peu la forme d'un gallinacé. Aydan s'approcha et écarta les bras devant l'animal qui se déplacé pour se coller à lui le temps d'un cours calin.
Vous souriant ensuite, votre professeur vous invite à quitter la pièce, l'examen étant terminé.

@Orphéa Cooper

Le balai changea de forme pour prendre celle d'un lapin marron d'une taille conséquente. Aydan le prit avec ses des mains et attend que vous opériez devant la salle sur demande.

@Élisabeth Willis

Une sorte de petit canari prend la place du crayon, Aydan tend son doigt à l'animal qui monte dessus. Il l'observe un instant avant de vous signifier la fin de l'examen.

@Onyx Willard

La plume semble se multiplier avant de laisser place à un oiseau aux mêmes teintes. L'animal s'envola dans la pièce avant de se poser sur le bureau de votre professeur qui vous sourit et vous invite à quitter la pièce. L'examen est terminé.

@Constance Nelson

La matière à l'extrémité de l'aiguille semble s'élargir pour laisser la place à un petit trou. Aydan se saisit de l'objet et passe un fil à travers le trou avant de relâcher l'aiguille qui reste pendue dans les airs par le fil. Votre professeur semble satisfait et vous invite à quitter la pièce.

@Winter Wright

Les deux objets changent instantanément de place. Aydan observe les deux objets avant de les reposer. Il vous invite à quitter la pièce, l'examen est fini.

@Zoey Redfly

L'animal se déforme pour prendre la forme d'une théière. Aydan lance un sort pour la remplir d'eau et la penche sur un verre. L'eau s'écoule convenablement et sans fuite. Votre professeur boit le verre et vous invite à quitter la pièce.

@Joy Wakberg

Le scarabée se transforme peu à peu, il ressemble à un bouton, mais aucun trou n'est visible. Aydan l'observe avant de vous inviter à quitter la pièce.

@Melody Brown

L'escargot laisse place à une petite théière. Aydan lance un sort pour la remplir d'eau et la penche sur un verre. L'eau s'écoule convenablement et sans fuite. Votre professeur vous signifie ensuite la fin de l'examen.

@Adaline Macbeth

Le bougeoir se réduit avant de prendre la forme d'un lapin blanc qui gambade sur le bureau. Votre professeur caresse l'animal et vous invite à quitter la pièce.

Cela n'avait pas marché ? Eugène parut surpris et se mit à réfléchir. Bon, il n'y aucun doute, Eugène avait foiré une étape. C'était sûrement la visualisation ? Il cligne des yeux à cette pensée. Avait-il pensé à la visualisation ? Il s'adresse au professeur Lynch :

— J'ai compris mon erreur, monsieur : j'ai oublié la visualisation.

C'était pourtant la base, comment au bout de trois années de pratique, Eugène pouvait encore oublier ceci ? Enfin, le plus important est qu'il s'en est rendu compte ! De nouveau, Eugène se concentre. Il ressent du dynamisme, de l'insouciance et se focalise sur cette sensation de liberté et de joie. Enfin, il visualise l'effet de son sortilège. Il s'imagine la peluche au détail prêt : ses oreilles, ses grands yeux, ses longues moustaches, son petit museau, ses pattes et son corps, sans oublier cette boule de poils qui forme la queue. La peluche en tête, Eugène s'imagine cette dernière prendre vie : ses oreilles s'allongent, ses yeux devinrent plus petit et noir, ses pattes prennent en muscles et il se mit à respirer. Le poil de l'animal se brunit et au fil de son imagination, cette peluche se rapprochait des lapins sauvages qu'Eugène pouvait voir cavaler dans le parc. Au bout du compte, dans sa visualisation, le lapin finit par prendre vie, à secouer de la tête et à retrousser du museau, prêt à vagabonder ici et là.

Cette fois, Eugène allait réussir son lancé, il n'y avait aucun doute, enfin, c'est ce dont l'adolescent espérait en tout cas ! Il pointe le lapin en peluche, respire un bon coup et incante clairement et sans hésitation :

— LAP-i-fors

Partie 2 de l'examen


Maintenant que le bougeoir est devenu un lapin, je peux passer à la seconde partie de l'examen. Cela consiste à passer devant la salle sur demande jusqu'à l'ouvrir sur un endroit qui soit parfaitement adapté pour mon petit lapin. Il va falloir que j'imagine un décor...

Avant d'ouvrir la salle sur demande, il faut que je pense à un endroit. Il faut que j'imagine tous les détails. Je vais donc prendre quelques minutes, ou plus, pour réfléchir et pour visualiser la salle sur demande avant de lui demander de s'ouvrir sur le décor que j'aurais façonné. Je n'ai encore jamais travaillé comme cela avec la salle sur demande, jamais essayé de l'ouvrir avec une idée aussi précise en tête. Mais pour cet exercice, je suis certaine qu'il ne suffit pas de souhaiter un endroit cool pour ce lapin.

Alors je me concentre pour imaginer le parfait endroit pour qu'un lapin puisse y vivre. Il me faut de l'herbe, beaucoup d'herbe, mais aussi de l'eau, de la nourriture et quelque part où se cacher. J'imagine donc une étendue d'herbe qui commence dès que l'on entre dans la pièce et qui s'étend à perte de vue, avec quelques reliefs et bosses formés pour rendre le sol irrégulier. L'herbe est verte tendre et des nuage de fleurs le couvre par endroit, offrant au lapin de quoi grignoter. Tout de suite à gauche en entrant dans la salle, un petit ruisseau qui prend source au loin, à l'horizon qui s'étend en dessous d'un faux ciel qui montre un ciel bleu couvert de quelques nuages cotonneux. Le ruisseau coule jusqu'à former une petite marre dans laquelle le lapin pourra boire.

Et de l'autre côté, sur la droit en entrant, les reliefs du terrain en herbe forment une petite cavité. Un terrier creusé là avec une ouverture juste assez grosse pour le lapin. De quoi lui permettre de se reposer en toute intimité. Un peu plus loin, une sorte de jardinet, avec des fanes de carottes hautes d'une dizaine de centimètres qui émergent du sol lui permettront de creuser pour déterrer les carottes. De toute façon, il a toute une étendue d'herbe pour se rassasier.

Bien, voilà que j'ai un paysage complet en tête, qui, je crois, devrait convenir à ce petit lapin que je viens de transformer.

Je vais donc tenter d'ouvrir la salle sur demande en faisant apparaître le paysage dont j'ai les images en tête. Je réalise qu'il m'est facile de créer des images sur mes paupières closes, et je me trouve assez satisfaite de posséder cette capacité. Alors je me décide à effectuer le rituel qui permet d'ouvrir la salle sur demande, en passant trois fois devant son emplacement avec l'idée très précise de ce que je veux voir apparaître derrière sa porte.

Je suis inscrite à la chronologie.
Aelle est en sixième année.
Aelle a choisi la filière Complète.

Samedi 15 juin 2047 — 11h à 12h
Examen de Métamorphose
6^ème année


Mes yeux sont attirés par le bureau vide ; je salue mon professeur sans le regarder, trop intriguée par l'examen à venir. J'écoute attentivement ses instructions et comprends en le voyant faire apparaître puis disparaître une sorte de village sur le bureau ce que je vais devoir faire. Rien de très compliqué. Des sortilèges de disparition et un sortilège d'invisibilité.

Je m'approche du bureau et retire le drap qui recouvre l'objet invisible. Je ferme les yeux et rassemble ma concentration. Je me sens plutôt calme et apaisée, la seule chose qui me dérange est la présence du professeur mais après une semaine d'épreuve j'ai l'habitude. Je ne m'en préoccupe plus et visualise dans mon esprit le village que j'ai aperçu tout à l'heure. Je vois les arbres, les toits des maisons, la rivière de sable qui coule au milieu ; le paysage est paisible, il me calme. Je visualise autant de détail que possible puis :

« Aparecium, » prononcé-je distinctement en appuyant sur les bonnes syllabes et en effectuant la gestuelle apprise en cours, soit deux vaguelettes qui se terminent par un trait vertical.

Je baisse ma baguette et m'approche du bureau pour vérifier la bon fonctionnement de mon sortilège.

Partie 2.

Orphéa observa un instant le lapin qui apparut devant elle. Il était de la bonne couleur, il ne semblait pas lui manquer de membre, et il était relativement gros pour une créature de son espèce. Elle ne savait pas si cela était bien ou non, mais elle était satisfaite. Alors que Monsieur Lynch attrapait l’animal, elle commença à se concentrer pour la prochaine étape. Les lapins ne faisaient pas partie des bêtes étudiées en Soin aux Créatures Magiques et c’était bien dommage. Mais elle pouvait se douter qu’ils vivaientt en extérieur, certainement dans des prairies. Où peut être dans des forêts ? Elle ne savait pas trop. La jeune fille imagina alors une immense étendue d’herbe vallonnée, accolée à un sous-bois. Elle imagina aussi divers abris pour la créature : des terriers évidemment, mais aussi des souches d’arbres creuses, ou encore des racines tortueuses. La Serpentard n’avait aucune idée de ce que pouvait manger un lapin. Des végétaux, c’était certain, mais quel genre ? Des carottes ? En plus de toutes les plantes qu’elle avait déjà imaginées, elle visualisa dans son esprit un petit potager planté de carottes, de salades et de choux. Comme ça, son lapin aurait le choix ! Satisfaite par son image mentale, la quatrième année passa trois fois devant ce qui allait normalement devenir l’entrée de la salle, tout en se concentrant intensément sur sa visualisation.