Le Chef du Conseil des Sorciers décida de ne pas faire les mêmes erreurs que son prédécesseur et se dota d'un collège de conseillers. (Rappelez-vous la tentative avortée de Burdock Muldoon d'intégrer au Conseil des Sorciers des membres extérieurs à la communauté sorcière.) L'un de ces conseillers se rendit chez le célèbre sorcier Felix Labeille, pour le recruter en tant qu'expert.

Celui-ci venait d'inventer un enchantement -le charme de réjouissance ou sortilège d'allégresse- créant chez la personne ciblée une sensation de bien-être et de bonne humeur pendant quelques heures. Mais son apprenti qui devait tester le sortilège sur sa personne prononça son "Alegrio" comme on lance un "Alleluia" et l'allégresse se transforma en euphorie. Ce dernier quitta prestement la pièce, par crainte de représailles.

Ce fut le jour que choisit l'émissaire du Chef du Conseil des Sorciers pour faire sa visite. Il arriva enjoué chez le bienheureux Felix et frappa à la porte. N'ayant pas de réponse, il insista avec enthousiasme. La porte s'entrouvrit sous la pression ; elle n'était pas fermée. Par bonheur, l'homme devait se trouver chez lui, songea-t-il. Il se faisait une joie de parvenir à le convaincre de les rejoindre. Mais la pièce était vide. Il se présenta et entendit le sorcier l'inviter à entrer, dans un grand éclat de rire. Il se retourna, regarda derrière la porte, sous le bureau. Fausse joie ! Il ne vit personne. Le spécialiste des sortilèges s'était-il rendu invisible ?
- Je suis là ! dit une voix euphorique. Que puis-je faire pour vous ?
Le conseiller leva la tête, pensant trouver une probable mezzanine. Mais non, l'atelier ne comportait pas d'étage.
- Pouvez-vous réapparaître s'il vous plaît ? Je voudrais vous parler.
- Quel rabat-joie ! pensa Felix, qui s'amusait à le taquiner et s'en donnait vraiment à cœur joie. Je n'ai pas disparu, cher ami. Sans doute ne regardez-vous pas au bon endroit. Que vouliez-vous me dire ?
Le conseiller se résigna à converser avec un interlocuteur invisible.
- Nous souhaiterions vous offrir un poste de membre dans le collège d'experts dont je fais partie.
Transporté de joie, Felix vint bourdonner à son oreille.
- Bzz ! Comme vous pouvez le constater, je suis d'humeur légère aujourd'hui et je butinerais volontiers quelques renseignements supplémentaires.
C'est alors que le négociateur l'aperçut enfin ! Il s'était métamorphosé en abeille.



- Eh bien... le collège est composé d'une dizaine de personnes très compétentes dans leur domaine. Elles sont interrogées par les instances gouvernementales sur les lois et les décrets qui seront promulgués. Nous avons pensé à vous.
- Seulement une dizaine, c'est bien. Au delà, on se sent vite comme dans une ruche.
Et il exécuta un vol en huit d'extase !
- Une rémunération appréciable vous sera accordée. Rassurez-vous, vous pourrez continuer vos recherches en parallèle.
- J'aime la couleur de l'or ! Et tant mieux si je peux poursuivre mon activité ; je suis une véritable ouvrière.

Felix Labeille reprit son apparence puis jeta un sortilège de lévitation sur un pot de miel qui zigzagua vers les mains du visiteur. Le conseiller prit congé. Il avait rempli sa mission et partit radieux. On ne risquait pas de s'ennuyer avec un farfelu pareil ! pensa-t-il.

Felix patienta jusqu'au retour de son apprenti. Il avait bien l'intention de montrer à ce maladroit que "les mots sont comme les abeilles : ils ont le miel et l'aiguillon". (proverbe suisse)

Etape 1 : Découvrir ou choisir son sujet.

Les deux intrus étaient le mot "là" et le dauphin

Reducio

Dauphin commence par un D et "là" contient 2 lettres.

La combinaison D2 indique que notre sujet d'étude est une chute de tissus.

Etape 2 : Rassembler et approfondir ses connaissances.

Les cinq évènements rangés dans l'ordre chronologique (rappel : les dates ne sont pas attendues dans votre réponse):

Evènement	Fondation de Pré-au-Lard (Peu après Poudlard)	Mort du gobelin Nagnok (XVIIIème)	Mort de Fred Weasley (2 mai 1998)	Naissance de Kristen Loewy (12 juin 2003)	Dallan Blackwave devient Ministre de la Magie (16 Novembre 2042)
Valeur	187	2	162	84	90

Lettre : "Mort de Fred Weasley"
Chiffre : 187 + 2 + 162 - 84 - 90 = 177 => 7 - 1 = 6

La combinaison A6 indique qu'on a daté le sujet d'étude autour du XXI^ème siècle.

Etape 3 : Déduire.

Logigramme résolu :

Reducio

Si vous avez du mal à voir les lettres dans le dessin :

La combinaison B6 nous indique que notre sujet d'étude était en Roumanie.

Ainsi, la réponse à donner était quelque chose comme : On a trouvé du tissus datant du XXI^ème siècle, en Roumanie. (L'ordre n'est pas très important tant que les informations tirées des tableaux sont bien mises en avant).

Entourée de jeunes sorciers, la vieille femme ne peut s’empêcher de sourire devant leur enthousiasme. Elle ne s’attendait pas à être ainsi assaillie de questions quand elle est arrivée au village sorcier, mais il semblerait que sa réputation l’ait précédée. Quelques sorciers plus âgés se sont également arrêtés pour observer la scène, curieux.



La vielle femme se tait, et semble réfléchir à la question, ou peut-être à si elle doit, ou non, y répondre. Finalement, elle s’assoit sur le muret derrière elle, et les enfants se regroupent autour d’elle, suspendus à ses lèvres.


L’oratrice se tait et un sourire nostalgique étire ses lèvres l’espace d’un instant.

Pour ceux d’entre vous qui n'ont point encore eu l'heur de découvrir Poudlard, il me faut vous introduire une chose essentielle à mon récit. La bibliothèque. La grande bibliothèque de Poudlard. Probablement l'une des plus abondamment pourvue que j'eusse l'occasion de contempler en ma vie. Mes jeunes années ne m’auront point menée vers elle, mais tandis que j’approchais de la fin de mes études, je me suis trouvée à y consacrer de plus en plus de temps. C’est dans ce lieu emblématique que je fis une découverte qui a probablement changé le cours de ma vie. Des ouvrages remarquables part leur variété, tous signés d’une seule plume : Paracelsus.

C’est par lui que je fis mes premiers pas dans l'exploration de ce qui se passe en nos esprits. J’y dédiai toute la fin de ma scolarité, ce qui a attiré l’attention d’un de mes camarades : Reginald Pelvell. J’espère sincèrement que vous ne rencontrerez pas de Reginald Pelvell dans vos vies, mes chers enfants Il prit grand plaisir à m’affubler du surnom de « La Fouilleuse d'Âmes » et à me taquiner par tous les moyens imaginables. Lui qui mettait rarement pied à la bibliothèque semblait avoir développé une soudaine passion pour les ouvrages, et surtout ceux que j’étudiais.

Je me dois d'avouer que je ne puis me remémorer précisément mes premières années après Poudlard. Cependant, ce dont je puis témoigner, c’est que je n’ai jamais cessé de me passionner pour les capacités prodigieuses de notre esprit. Voyez-vous, j’étais déjà persuadée que nous avons tout à gagner à comprendre comment il œuvre et réagit au monde.
N’avez-vous jamais eu un proche vous assurant avoir aperçu quelque chose que vous n’avez pas remarqué quand bien même vous regardiez dans la même direction ? Ou d'avoir ouï un bruit que vos oreilles n'ont su capter ? Ou encore, avez-vous été celui qui voit ce que nul autre n'a aperçu ? Plus encore, n'avez-vous jamais été persuadé d'avoir déjà vécu un évènement auquel vous assistez, ou au contraire, n'avez-vous jamais eu nul souvenir d'un moment que l'on vous assure pourtant que vous avez vécu ?

Si seulement nous parvenions à cerner pourquoi ces situations se produisent, j'étais fermement convaincue que la magie pourrait les déclencher à volonté, voire même les influencer. Nous sommes déjà familiers avec les potions et sorts d’invisibilités, bien qu'ils soient sujets à des faiblesses, et le sortilège de l’Imperium. Ainsi, j'ai consacré les années suivantes à me plonger dans l'esprit, qu'il soit sorcier ou moldu, ainsi que les moyens de le mystifier. Des sujets d'études réellement fascinants, je vous le dis en toute sincérité.

C’est dans les rues de Londres, où j’étudiais le comportement des foules moldues, que j'ai recroisé le chemin de Reginald Pelvell. Le temps semblait ne pas avoir altéré sa nature, et il a débuté sans embarras à vanter sa boutique de balais, la qualité exquise de son ouvrage, et sa contribution inestimable à notre société. Il a semblé s'enquérir d'un ton feint d'intérêt quant à ma situation présente, et si je persévérais toujours dans mon engouement pour la psyché humaine.

Naturellement, je lui ai assuré que mes études étaient d'une grande instruction et qu'il ne faisait aucun doute qu'elles pourraient mener notre société à des avancées significatives, et que mon intérêt se portait désormais principalement sur les réminiscences et la mémoire. Savez-vous quelle fut sa réponse ?

Tel que je vous le narrais, en ce temps-là, j’étais jeune et impulsive. Reginald n'avait de cesse de me tourmenter depuis nos jours à Poudlard, et cette bravade supplémentaire eut pour effet de me mettre hors de moi Je lui affirmai avec véhémence que d'influer sur la mémoire possédait une puissance égale à tout autre type de sortilège. Il se moqua, et me lança le défi de lui en apporter la preuve. Ma réputation était en jeu, je ne pouvais point refuser, au risque de perdre la face, alors je relevai son défi. Il fut étonné de ma réaction, anticipant probablement que je capitulerais et me tairais, mais, rapidement, il retrouva son assurance et me fixa un ultimatum d'une année, jour pour jour, pour étayer mes dires.

N'ayez point d'illusions, je n'étais guère confiante lorsque Reginald m'a laissée à mes recherches pour retourner à ses propres affaires. J'avais jusque-là seulement scruté l'esprit et la mémoire. Et, bien que ce fût indubitablement puissant, puisque nos souvenirs sont le fondement de notre être, je n'avais alors aucun moyen de les altérer. Mais une idée germa en moi. Altérer sa mémoire n'avait guère de sens. Comment lui prouver par la suite que je l’avais effectivement changée, s'il n'en avait plus mémoire ? Non, ce dont j’avais besoin, c’était influer une tierce personne. Quelqu'un qui le connaissait bien. Quelqu'un dont il s'apercevrait immédiatement qu'elle avait changé.

Ainsi, je consacrai la majeure partie de l'année suivante à dénicher ladite personne et à élaborer un plan d'action. Et, à la veille de l'échéance, j'étais fin prête. Par un heureux concours de circonstances, j'avais croisé la bien-aimée de Reginald. Il s'avère que cette dame provenait d'une famille de Moldus. Famille que mon rival avait naturellement rencontrée...

En parallèle, je perfectionnais mes recherches jusqu'à mettre au point le sortilège celui qui allait prouver la valeur de mes études.

Les enfants étaient suspendus aux lèvres de la sorcière, certains retenant même leur souffle.


Les enfants regardèrent l’oratrice avec de grands yeux, entre surprise, admiration et curiosité, selon les spectateurs.


La sorcière secoua la tête doucement, précisant alors :


Plusieurs sourire s’étirèrent dans le public, les enfants voyant que le méchant de l’histoire était vaincu, et la gentille triomphante.


Les jeunes spectateurs se taisent alors que l’histoire se conclut, en proie à des émotions diverses. L’oratrice finit par se lever, et sourit à son auditoire.


Sur ces dernières paroles, elle s’éloigne de la petite assemblée qui se demande probablement si l’histoire est véritable, et s’ils ont vraiment assisté à cette prise de parole… Ou si tout n’est qu’invention.

Dans les couloirs de l'école qui commence à avoir une bonne réputation en Ecosse depuis sa création initiée par le roi Constantin II, les étudiants suivent une veille sorcière à collerette à la tenue chatoyante. Mnemone a suffisamment roulé sa bosse pour distiller son savoir à la jeune génération, car toute expérience est source de savoir.

" Vous ne le saviez peut être pas, mais Gunhilda de Gorsemoor est une amie à moi. Son nom ne vous dit rien ? Vous l'avez pourtant tous déjà rencontrée. On a installé une statue très connue sous le nom de la sorcière borgne dans votre école il n'y a pas si longtemps. Nous étions très heureuses et fières du dénouement de l'histoire que je vais vous conter ! "

"C'était il y'a quelques années ... Notre bonne veille ville de Londres s'est vue saccagée des ravages d'une créature aux crocs venimeux venant du Pérou ! Le Ministère de la magie à tout de suite pensé à un Dragon ! Pourquoi me direz vous ? Il pouvait s'agir de n'importe quelle autre créature magique ! Le Dents-de-Vipère du Pérou était le parfait coupable ! En plus d'être le plus petit et le plus rapide des dragons mangeur d'humains, il est porteur d'une maladie transmissible aux sorciers comme aux moldus !!! Une maladie très contagieuse. De celles qui ne passent pas inaperçues et donnent le teint verdâtre et des boutons sur le visage pustuleux !"

"On n'a jamais su d'où il était venu, sans doute importé au marché noir et évadé, mais autant vous dire que cet unique spécimen a laissé derrière lui une épidémie qui a fait couler très rapidement beaucoup d'encre. Le comité des inventions d'excuses à l'usage des Moldus n'avait alors pas réussi à trouver de mensonge convainquant ! La série de procès en Valais liés à la chasse aux sorcières a poussé la brigade de réparation des accidents de sorcellerie dans ses derniers retranchements. Il fallait absolument endiguer l'épidémie et avant que chacun se mette à accuser son voisin de sorcellerie. Même le département des accidents et catastrophes magiques tremblait des réactions que la situation pouvait engendrer, les moldus poussés par la peur elle même, les exécutions principalement établies sur le bouche à oreille et les tortures inhumaines et sans preuves directes !"

" Il fallait absolument trouver une solution, à la fois à la maladie pustuleuse et à la rumeur qui enflaient ! Mais comment faire disparaitre quelque chose qui prolifère si vite qu'on a à peine le temps de dire Malice Réglisse ? La situation s'est aggravée malgré la quarantaine et certains devenaient fous, un de mes proche qui vivait non loin du foyer a même fini par être accusé. Il n'y avait qu'une seule solution possible, faire disparaitre toutes traces des esprits de cette horrible épidémie. Nous nous sommes alors mises à travailler jour et nuit dans le but d'établir à la fois le remède à la maladie et à la rumeur.

"C'est ainsi que de notre travail acharné j'eut perfectionné le Sortilège d'Amnésie désormais utilisé comme atout dans sa manche par le Ministère de la Magie, me donnant le titre d'Oubliator. Gunhilda de Gorsemoor trouva le remède contre la Dragoncelle. Cet exploit nous aura valu une carte de chocogrenouille à notre effigie chacune et beaucoup de sueurs froides."

Au XVII^ème siècle, apogée de la chasse aux sorcières, Mnemone Radford enseigne en toute discrétion et clandestinité aux jeunes sorciers et sorcières.

- Madame Mnemone, s'il vous plaît, racontez-nous encore comment vous avez inventé vos sortilèges de mémoire !
- Et bien mes enfants... n'oubliez pas quel était le contexte. En Europe, les moldus se battaient depuis une trentaine d'anées déjà : protestants contre catholiques, Habsbourg d'Espagne contre Saint-Empire allemand. En Grande-Bretagne, la guerre des Trois Royaumes faisait rage, entre l'Angleterre, l'Ecosse et l'Irlande. Le roi moldu Charles I^er a été décapité. John, cela signifie qu'on lui a coupé la tête. Charles II est en exil. La monarchie est abolie.
- Ça veut dire qu'il n'y a plus de roi.
- Oui. Les moldus sont en effervescence. Vous le savez bien, ça n'a jamais été très bon pour les sorciers que les moldus s'agitent.
Aussi, je songeai à une solution pour pacifier la situation.
- John, ne l'interromps pas tout le temps. Elle veut dire qu'elle cherchait comment aider les moldus à retrouver la paix.
- Alors je me suis mise au travail. Je n'ai pas réussi du premier coup. J'ai pris comme cobayes, je l'avoue, quelques moldus parmi les plus énervés. Ma première idée fut que certains mots soient impossibles à mémoriser pour eux. De cette façon, leurs propos ne mettraient pas d'huile sur le feu, ni le feu aux poudres. Je l'ai baptisé le sortilège du Tiroir récalcitrant. Oui, je sais, celui-ci n'est pas resté dans les mémoires. Il s'agissait du tiroir des noms communs. Par exemple, les mots "guerre", "combat", "armes", et j'ai pensé ajouter "sorcier", "magie", "bûcher", ne pourraient plus être utilisés par les moldus belliqueux.
- Dans notre cerveau, il y a des tiroirs ?
- En quelque sorte. Celui-ci était bien coincé. Difficile de l'ouvrir.
- Ça n'a pas fonctionné ?
- Pas très bien, non. Ils s'en sortaient en tournant autour du pot, en faisant des périphrases...
- Tais-toi John !
- ... et en mimant.
C'est pourquoi je l'ai quelque peu modifié, pour faire en sorte que l'utilisation de mots tabous fasse oublier l'idée initiale et que l'on ne puisse plus finir ses phrases. Malheureusement, là encore, ce fut un échec. Les moldus finirent par agir avant de parler. Le résultat fut désastreux, un bain de sang ! Ce sortilège n'est pas passé à la postérité non plus. Je n'ai même pas fait l'effort de lui trouver un nom.
- Et c'est là que vous avez inventé le sortilège d'Amnésie ?
- Chut ! Laisse-la raconter !
- Oui mais pas seulement. J'ai d'abord pensé au sortilège de Faux souvenirs. Et il a bien fonctionné. Mais le défaut c'est qu'il faut le renouveler régulièrement et qu'il est difficile de le lancer sur plusieurs personnes en même temps. J'ai aussi créé le charme de Nouvelle intention. Donnez-moi un exemple de ce qu'on peut faire avec !
- On jette le sort à un individu armé d'un couteau qui veut tuer son voisin parce qu'il n'a pas la même religion, et ils en viennent à partager une assiette de charcuterie.
- Excellent ! Qui d'autre essaie ?
- On lance le charme de Nouvelle intention sur un moldu qui prépare un bûcher de sorcière et il le transforme en feu de la Saint-Jean.
- Bravo ! Allez, je ne vous fais plus languir : le sortilège d'Amnésie. Mais d'abord, un peu d'Histoire : au Moyen-Age, lorsqu'on voulait se débarrasser de quelqu'un de gênant, mais le garder en vie (ça pouvait être utile en cas de négociations), on l'enfermait dans un cachot souterrain pour le reste de sa vie...
- Le reste de sa vie ?!
- Oui, mon petit John, c'est terrible n'est-ce pas ? On l'enfermait donc et on l'oubliait dans cette prison que l'on nommait "oubliettes". C'est la formule que j'ai utilisée. Je ne vous donne pas le détail pour lancer le sort car il est bien trop complexe pour des jeunes sorciers et je ne voudrais pas que l'un d'entre vous l'essaie sur son camarade. Tout ce que je peux vous dire pour égayer vos visages déçus, c'est que la victime oublie une partie de ses souvenirs et a le regard perdu.
- Il y a des gens qui semblent tous les jours avoir été oubliettés !
- Ne te moque pas des simples d'esprit ; apprends plutôt de leur grand coeur !
- Pardon madame.
- Fin de l'histoire ! Allez jouer maintenant mes enfants !

Etape 1 : Découvrir ou choisir son sujet.

Les deux intrus étaient le mot "là" et le dauphin

Reducio

Citrouille commence par un C et "Troll" contient 5 lettres.

La combinaison C5 indique que notre sujet d'étude est un instrument de musique.

Etape 2 : Rassembler et approfondir ses connaissances.

Les cinq évènements rangés dans l'ordre chronologique (rappel : les dates ne sont pas attendues dans votre réponse):

Evènement	Exécution de Sir Nicholas de Mimsy-Porpington (31/10/1492)	Fin de la Première Guerre des sorciers (31/10/1981)	Lacération du portrait de la Grosse Dame par Sirius Black (31/10/1993)	Fleur Delacour devient championne de Beauxbâtons au Tournoi des Trois sorciers (31/10/1994)	Attentat par des élèves déguisés en Mangemort lors du bal d'Halloween à Poudlard (31/10/2044)
Valeur	102	474	30	463	367

Lettre : "Lacération du portrait de la Grosse Dame par Sirius Black"
Chiffre : 102 + 474 - 30 - 463 + 367 = 450 => 5 - 4 = 1

La combinaison C1 indique qu'on a daté le sujet d'étude autour du Moyen-Âge.

Etape 3 : Déduire.

Logigramme résolu :

Reducio

Si vous avez du mal à voir les lettres dans le dessin :

La combinaison E4 nous indique que notre sujet d'étude était au Pays de Galles.

Ainsi, la réponse à donner était quelque chose comme : On a trouvé un instrument de musique, datant du Moyen-Âge, au Pays de Galles. (L'ordre n'est pas très important tant que les informations tirées des tableaux sont bien mises en avant).